LE FINAL
Ecrit par Lady bv2g
Alexandre de son côté était encore endormi, mais il avait
passé toute la nuit à gesticuler sur le lit car il faisait des cauchemars comme
quoi Barbara l’avait complétement oublié et fait l’amour avec un autre.
Tout d’un coup, son téléphone sonna, il se réveilla en sursaut,
attrapa son téléphone sur son chevet de lit, stupéfait par l’heure car il était
plus de 11 heure et voyant que c’était sa mère qui l’appelait, il décrocha d’aussitôt.
« Allo maman »
dit-il avec la voix enrouillée,
« Coucou mon fils comment vas-tu ? ha tu dormais
encore ! à cette heure-ci ! » répondit-elle d’un ton ébahit car connaissant
son fils elle savait que c’était un lève tôt
« Oui j’ai eu une très longue soirée hier, alors ma’ tout
va bien à la maison ? »,
« Oui ça va bien par ici tout le monde se porte
merveilleusement, je viens aux nouvelles, alors comment se porte ta relation
avec Barbara ? ça fait longtemps tu ne m’as plus donné suite »
dit-elle d’un ton anodin,
« Désolé Maman c’est parce que comme tu le sais déjà les
choses entre elle et moi ne sont plus les mêmes et ça m’affecte beaucoup et
depuis peu je pense à demander sa main » répondit-il avec un ton déterminé
« Pardon !!
tu peux me répéter ça ? » dit-elle avec une voix enjouée et stupéfaite
car elle avait apprécié le comportement de Barbara lors de leur première rencontre.
« Je vais épouser
Barbara même si ça doit me couter un bras » dit-il
« Calme toi moi fils, bien que je l’aie toujours apprécié
et j’admire ton enthousiasme ne croit pas que les choses se feront aussi
facilement tout d’abord essaie de la reconquérir » répondit-elle
« D’accord maman merci pour le conseil, je vais devoir
te laisser car j’ai quelques petites courses à faire je te tiendrai informer
de la suite rassure toi bisou bye »
« Bye mon fils » sa mère raccrocha ébahit car ne
s’attendait pas à cette nouvelle.
Dans l’après-midi, comme convenu Franck prit la route pour se
rendre chez Barbara, tandis qu’elle était encore affalée sur son lit ne voulant
pas descendre. En cours de route, Franck répétait en boucle dans sa voiture, ce
qu’il allait dire à Barbara pour lui exprimer ses sentiments, qu’il ressentait
depuis fort bien en son endroit, car il a toujours été accaparé par son charme.
Pour bien marquer le coup, il s’arrêta en chemin pour acheter des chocolats et
un bouquet de fleurs.
Arrivé devant la porte de Barbara, il était tout grispé, il
revit son haleine, l’odeur de ses aisselles, il tâtait ses poches pour se
rassurer de n’avoir rien oublié, il était tout émoustillé comme si c’était la première
fois qu’il se rendait chez elle. Barbara quant à elle, arrangeait sa chambre ;
puis Franck donna un coup de sonnette, étant donné qu’elle savait qui c’était
elle ne se pressa pas.
Par ailleurs, après sa conversation avec sa maman, Alexandre
était réellement déterminé de reconquérir le cœur de Barbara et de lui demander
en mariage. Il se s’assit au bord de son lit, pris un papier, le Bic et un sous-main
pour rédiger une déclaration d’amour à l’endroit de Barbara ; dès qu’il
termine il prit une bonne douche, s’habilla de façon élégante et se rendit dans
l’une des meilleures bijouteries de Jacksonville pour dégotter une bague de fiançailles
pour Barbara.
En chemin il hésita plusieurs fois entre appeler ou de ne
pas l’appeler Barbara, au final il décida de ne pas l’appeler et il se dit en lui-même
« si elle n’est pas là, je l’attendrai jusqu’au bout de la nuit ».
Franck et Barbara rejoignirent le salon, lorsqu’elle vit les
fleurs et le paquet de chocolat entre les mains de Franck, elle ne se doutait pas
une seconde qu’ils lui sont destinés, alors curieuse de savoir pour qui c’était,
elle entama la conversation :
-waouh Franck elles sont magnifique ces fleurs, est-ce pour Cassandra ?
ou c’est elle qui te les a remis ? dit-elle avec un ton enquiquineur, bras
sur les hanches et restant debout
-lol ni l’un ni l’autre, s’il te plait peux-tu t’assoir prêt
de moi ? j’aimerai qu’on ait une discussion sérieuse dit-il d’un ton
serein en s’asseyant sur l’un des canapés
Stupéfaite par cette phrase, Elle fronce le visage en se
demandant de quoi il pouvait bien s’agir ? Pourquoi tout d’un coup prend-t-il un air sérieux ?
Elle choisit plutôt de s’assoir sur le fauteuil
qui se trouvait face à lui, il tapote le canapé avec mains en l’implorant de
devenir près de lui, mais elle refusa d’un coup de tête.
-mais pourquoi as-tu cet air sérieux avec moi ? tout d’un
coup alors qu’habituellement tu n’es pas comme ça dit-elle d’une voix mitigée
-c’est justement parce que j’aimerai que tu me prennes au sérieux,
car je m’apprête à te dire quelque chose de vraiment sérieux répliqua-t-il avec
une mine sérieuse et plongea son regard dans celui de Barbara
-d’accord si tu le dis, rassure-moi personne n’est mort ?
-non personne n’est mort t’inquiète
-d’accord je préfère rester où je suis car je t’écoute très
bien là
-d’accord répondit-il
Il prend un grand coup de respiration, il baisse légèrement
le regard car le sentiment de timidité l’envahit et ajouta ces quelques mots
« Ça fait trois ans que nous sommes de très bons amis
et durant ces trois ans, tu m’as fait entrer dans ta vie comme un ami, j’ai
toujours été présent pour te consoler lorsque tu as eu des problèmes familiaux,
entre copines et aussi de cœur. Je t’ai observé, admiré et aimé car tu as une
force incroyable lorsqu’il s’agit de se relever et de se battre. En aucun
moment tu n’as cessé de croire à l’amour malgré toutes les péripéties de ta vie.
Alors sur ces quelques mots j’aimerai t’offrir mon cœur Barbara car j’aimerai être
plus qu’un ami pour toi, je veux aussi être celui là qui se réveille chaque
matin devant ton somptueux visage et vivre cet amour profond que je n’ai ressenti
pour personne d’autre. Je t’aime Barbara »
Flatté, époustouflé, élégiaque, accablé alors les larmes
jaillissent de son doux visage car ça n’était malheureusement pas réciproque. Elle
essuya ses larmes et lui répondit
« Tu sais très bien que je suis toujours
amoureuse de Alexandre pourquoi tu fais ça ? », il hocha les épaules
sans dire mot, elle continua en disant « pourtant il y’a Cassandra qui t’aime
depuis trois ans elle n’adieu que pour toi, pourquoi ton cœur ne se tourne-t-il
pas vers elle ? car tous ces mots devraient lui être destiné pas », il
hocha encore les épaules sans dire mot.
Il posa sa main sur
la tête, le regard dirigé vers le sol et il comprit qu’il se faisait rejeter,
elle continua en disant « Franck tu es et restera un très bon ami mais mon
cœur est encore envouté par Alexandre et même s’il ne l’était plus, je ne suis
pas sûr que ça devait être avec toi que je me mettrai en couple alors pour l’amour
du Ciel et de notre amitié va rejoindre Cassandra et donne-lui une chance ».
Ensuite place au silence qui s’imposa durant plusieurs
minutes. Entre temps Alexandre était encore dans ses courses, il était très confus
sur le choix de la bague car toutes lui paraissaient moins jolies alors il vit
une simple en diamant de couleur rose, qui reflétait la personnalité de Barbara
et s’empressa de la prendre qu’importe le prix. Dès réception, il se remit en
chemin et fit un arrêt pour lui acheter un bouquet de fleurs et un pot de glace
de son gout préféré, ensuite direction chez Barbara.
Franck attristé par les dires de Barbara, se leva en douceur
du canapé avec une mine de déception qui se dessinait proprement sur son visage,
puis il dit « j’aimerai au moins que tu gardes ces fleurs car c’est pour
toi que je les aie acheté surtout que ça vient du cœur », « Désolé Franck
je ne peux pas les accepté, par contre j’aimerai que tu les garde pour Cassandra
s’il te plait elle les mérite » répliqua Barbara tout calmement, « d’accord,
mais j’insiste que tu gardes les chocolats car ce sont tes préférés »
ajouta-t-il avec ton abattu, elle acquiesça sans dire mot.
Ensuite accablé, il se dirigea lentement vers la porte, il l’ouvrit
et sorti lentement car espérait de se faire rattraper par Barbara, au final il
comprit que c’était pour de vrai ce qui venait de se passer et aussi le sentiment
que Cassandra avait eu la dernière soirée de leur premier baiser.
En descendant les marches d’escaliers, il se mit à repenser
à ce qui c’était passé avec Cassandra, à ce que Barbara lui a dit et il se dit en
lui-même « pourquoi pas ? tout compte fait j’ai vidé mon sac, maintenant
je peux passer à autre chose sans remord ».
Arrivé au rez-de-chaussée, il rencontra Alexandre tout surexcité
avec les mains pleines, là il comprit ce qui s’apprêtait à suivre, il se mit à
sourire mais comme au fond de lui le chagrin l’envahissait, ils se saluèrent rapidement
sans dire grand-chose et chacun continua son chemin.
Barbara ne s’étant
pas levée pour raccompagner Franck à la porte, elle était restée assise sur le canapé
perdu dans ses pensées. Puis quelques instants après, lorsqu’elle se leva pour aller
fermer sa porte à clé, Alexandre sonna à sa porte, du coup elle répondit de
vive voix en s’approchant peu à peu de la porte « Franck as-tu oublié
quelque chose ? », alors arrivé devant sa porte, elle l’ouvrit brusquement,
vit Alexandre à genou sur le paillasson lui tendant le bouquet de fleurs et direct
elle se mis à sangloter.
Aves des mains tremblantes, Elle prit le bouquet de fleurs, il
sortit de sa poche le papier où il avait rédigé sa déclaration d’amour et la
lit :
« Sur ces
quelques mots, j’aimerai te dédicacer l’expression de mon amour à toi la dulcinée
de mon cœur, c’est vrai que cela fait clicher mais on ne triche que ce qui nous
semble correcte et ce qui définit proprement nos sentiments. Oui c’est pour toi
ma belle et tendre Barbara l’élue de mon cœur, celle qui m’a fait croire à
nouveau l’amour, celle qui m’a appris à aimer sans regarder le matériel, j’ai rêvé
de rencontrer une personne qui me corresponde et tu m’es apparu au-delà de mes espérances
chaque jour passé sans toi à mes côtés, me prouvent combien avec toi ma vie n’a
vraiment pas de sens, je ne veux aucunement te perdre et pour cela j’aimerai
faire partit de ta vie à jamais »
Arrivé sur cette ligne, il se mit aussi à sangloter tandis
qu’elle continuait à déverser des larmes, il sortit la bague délicatement de la
poche arrière de son pantalon, lui tendit en disant « mon amour veux-tu m’épouser ? »
Elle ne cessa de pleurer, elle tendit simplement sa main
droite où il glissa la bague entre son annulaire, ensuite il se releva tout enjoué
l’enlaça fortement et s’embrassèrent langoureusement devant la porte.
FIN
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.