Le maboulisme

Ecrit par Yayira Bénédicte

~~~~Morel Bah~~~ 



Je viens d'arriver chez moi, après près de 3 semaines d'absence. Ce qui devait être une semaune c'est transformé en trois. Je vis mon frère entrain de manipuler son portable lorsque je suis sortis de l'aéroport 

- salut frangin, fit-il en venant prendre ma valise 

- je pensais pas que tu viendrais, il est presque 1h du matin 

- j'avais peur que te perde 

- idiot. Dis-je en lui donnant une tape sur la tête 

- tu m'as manqué aussi 

- je suis pas ta meuf

- j'imagine comment je te ferais gémis si tu étais ma meuf

- tu es trop bête 

- t'inquiète y'a déjà un cul bien chaud qui m'attend 

- continue de ramasser les esprits de droite à gauche 

- on croirait entendre maman

- et tu sais qu'elle a parfaitement raison 

- laissez moi m'épanouir sexuellement 

- hummmm

On montait dans sa voiture et on prit le chemin de la maison. Notre appartement se trouvais à la Rivera palmeraie, les rues étaient vide à cette heure de la nuit. Je vis une femme à travers la vitre à moitié nue, on aurait dit une folle mais la silhouette me semblait familière 

- fais marche arrière stp

- tu es attiré par les folles maintenant ? Me demanda t-il 

- marche arrière. Lui ordonnais-je 

Il fit marche arrière et se gara au niveau de la silhouette, je baissais la vitre pour mieux voir, et la je reçu comme un choc 

- mais... C'est... C'est la péteuse ! Dis-je plus que surpris 

- pardon ? 

Je descendis de véhicule, elle était assise à même le sol recoqviler sur elle même et reniflait 

- qu'es ce que tu fais là ? Demandai-je en m'approchant d'elle 

Elle ne répondit pas et se contentait de pleurer 

- Anni, tu t'es faite agresser ? 

Elle secoua la tête 

- tu la connais ? Fit mon frère derrière oui

- pas vraiment mais on peut la laisser ici 

- tu es sur qu'elle n'est pas folle ? 

- je suis pas folle fit-elle 

- qu'es ce que tu fais donc ici ?  Lui demandais-je 

Elle ne répondit pas, qu'es ce que je fais ? Je ne peux pas non plus la laisser ici en cette nuit noir

- on fait quoi ?  Me demande mon frère 

Je la fis lever et je constatait que sa robe était dans un piteux état, elle cachait presque rien de son anatomie. J'enlevais ma chemise et je la couvrir, et je pris sa main jusqu'au véhicule, Léon pris place derrière le volant et on s'en alla. 

Mille et une question me venais à l'esprit, que fesait-elle là ? Et que c'était t-il passé pour qu'elle se retrouve dans la rue à cette heure de la nuit ? Avec sa robe complètement déchiré, à t-elle été agressé ? 

- tu es sûr que c'est prudent de rentrer avec elle à l' appart ? 

- je sais pas, que veux tu qu'on fasse ? 

- on pourrait lui prendre une chambre dans un hôtel 

- l'idée ne me plaît pas trop, je préfère qu'on la ramène avec nous à l'appartement 

- Hummm, OK 

Elle était endormie lorsque nous sommes arrivés, j'étais trop fatigué pour la porté donc je la réveillais. Elle descendit et nous suivis sans broncher, l'appartement comprends 3 chambres, la mienne, celle de mon frère et une pour les invités. Je la conduisis dans la chambre d'invité 

- la salle de bain est par là-bas, il y'a des serviettes propre dans ce placard, je t'apporte de quoi je changer

J'allais dans ma chambre prendre un short bermuda et un t-shirt pour lui apporter, ça serait certes grand mais c'est mieux que rien. Elle n'était pas dans la chambre quand je revint mais j'entendis l'eau couler dans la douche, je déposais les affaires sur le lit et je retournais dans ma chambre. Je pris une douche et je me mis au lit, je ne tardais pas à m'endormir, épuisé par le long voyage que j'avais effectué. 

Je me réveillais en sursaut, il était presque 9h, mon premier réflexe fit d'aller voir d'amis si elle y était toujours. Je ne la trouvais nul part dans la chambre, il y avait un boud de papier sur le lit sur lequel était écrit ''Merci''. C'est tout ?  Pas d'explication rien juste merci ? Je sortir de la chambre et trouvais mon frère au salon 

- tu as dormis avec elle ? Demanda t-il parce qu'il m'a vu sortir de sa chambre 

- tu es vraiment idiot toi 

- elle est où ? 

- partir 

- comment ça partir ? 

- ben partir comme partir !  Dis-je en allant dans ma chambre 

- tu l'as connais où déjà ?  Cria t-il 

- c'est une longue histoire 

Il me rejoins dans ma chambre 

- j'adore les longues histoires 

- laisse moi tranquille Léon, en plus tu fais quoi ici à cette heure ?  Tu vas pas bosser ? 

- j'irai quand tu m'auras raconter ta longue histoire 

Était-ce vraiment une longue histoire ?  Même pas, mais je n'avais pas envie d'en parler, elle a préféré se sauver comme une voleuse, eh ben la vie continue 


Quelques heures plus tôt 

~~~~Annissa Abissa~~~ 


- Anni ?  Qu'es ce que tu fais chez moi de si bon matin ? Me demanda Annick en ouvrant la porte.

Je me j'étais dans ses bras et je le mis à pleurer. Elle me tira à l'intérieur et me serra dans ses bras 

- qu'es ce qui se passe ma puce ? C'est K-rhym ? 

Mes pleurs redoublaient 

- qui es-ce bb ? Demanda une voix derrière nous

Je vis Cedric, il avait les surpris de me voir, normal il n'est que 5h du matin 

- désolé de vous dérangez. Dis-je un peu gêné, je ne savais pas que mon amie n'était pas seule 

- non ne t'inquiète pas, fit Cédric avant de retourner dans la chambre 

- qu'es ce qui c'est passé ma puce, tu as le visage tout bouffis 

- c'est... K-rhym 

- qu'es qu'il a fait ? 

Je pris une profonde inspiration avant de lui expliquer ce qui se passait depuis un certain temps 

###flash-back ###


Après que K-rhym se soit escuser pour ce qui c'était passé la veille, il revint quelques heures plus tard avec sa Nahwa et une petite valise, cette dernière ma snober en disant qu'elle venait s'installer dans sa maison. La même nuit j'ai presque pas fermé l'oeil à cause de leur gémissements, j'avais tellement mal, je me sentais insignifiante, je me sentais bête, stupide. Comment je pouvais être couchée là pendant que l'homme que j'aime fesais l'amour à une autre femme, j'avais même plus la force de pleurer. 

Le lendemain, elle était assise entrain de prendre le petit déjeuner avec ma belle-mére quand je suis descendu avec mon fils, ce dernier voulait pas l'omellette que lui avais faire la servante parce qu'il n'aimait pas les oignons et qu'il y en avait dans l'omelette 

- tu c'est pas que tu es entrain de gâter l'enfant ?  Lui mange pas les oignons donc qu'on n'en mange plus dans cette maison ? 

Je ne fis pas attention à elle et je continuais ma besogne 

- ne te fatigue pas pour parler à celle là c'est comme si tu parlais à un sourd,  elle est tellement impoli 

- c'est pas sur moi elle va faire son impolitesse là, une pute comme 

- entre pote on se connaît dis-je simplement 

Elle se leva et vint me gifler, je lui rendis sa gifle .K-rhym arriva au même moment et me gifla à son tour 

- tu te prends pour qui pour lui porter main ? 

J'étais choquée, il venait de me giflé parce que j'avais rendu sa gifle à Nahwa ? Je suis dans un cauchemars ou quoi ? 

Je sortir de la maison et je me rendis au travail. Je ne pus m'empêcher de penser et de repenser à cette scène toute la journée. Tout au long de la semaine K-rhym me portais main pour un oui ou non, et après il m'envoyais des messages pour s'excuser. 

Avant hier, nous étions très occupé parce que nous avons reçu des étudiants Américain qui sont venus faire du tourisme en côte d'ivoire, il fallait les logés et leur trouver un guide touristique. J'étais celle chargé de les conduits dans leur hôtel, ce jour là en allant accompagné le dernier étudiant j'ai rencontré Nahwa qui sortait d'une des chambres avec un monsieur un peu âgé et ventripotant, elle sortir son portable le manipula et fit comme si elle ne m'avait pas vu, moi aussi je fis de même. 

Il était plus de 22h quand j'arrivais à la maison, je trouvais la famille au grand complet assis au salon, Ed dormait certainement à cette heure 

- bonsoir. Fis-je en montant les escaliers 

- reviens ici,  ordonna K-rhym 

- je suis fatiguée, pas ce soir stp 

- j'ai dis ici et tout de suite 

Je revins sur mes pas 

- où étais tu ? 

- au boulot. Fis-je calmement 

- tu travailles dans un hôtel maintenant ? 

- tu sais où je travaille à ce que je sache 

- en plus elle est impoli. Fit sa mère 

- je t'ai posé une question, t'y travail dans un hôtel maintenant ? 

- non 

- alors qu'es ce que tu fesais dans cet hôtel 

- demande le à celle qui t'a dis que j'étais dans un hôtel 

- tu te fou de moi c'est ça ? 

- non c'est toi qui est stupide, ta pétasses se promène à longueur de journée dans les hôtels et c'est sur mou tu v..... 

Je me retrouvais au sol, après le coup de poing que je venais de recevoir

- tu n'es qu'un lâche K-rhym, un lâche 

Les coups ont commencé à pleuvoir sur moi pendant que sa mère et Nahwa riait, il me souleva et me jetta dehors, après m'avoir copieusement battu. 

- je veux plus te voir dans ma maison, et je veux le divorce 

J'étais dans un piteux état, et ma robe complètement déchiré. Je me mis à marcher en pleurant, mon sac et mon téléphone était resté dans la maison et je n'avais pas un sous sur moi, où vais-je aller ?  J'ai marché jusqu'à je ne sais où et je me suis assise à même le sol recoqviler sur moi même et j'ai commencé à pleurer. Ai-je mal fais de vouloir l'aider ? En quoi ai-je fauté ? Es-ce mal que d'aimer ? 

###fin du flash-back### 


- non mais tu es malade Anni ?  Tu es folle ? Et si tu t'étais faite agressé ? Avec Abidjan qui est aussi risqué 

- snifff... Je suis idiote je le sais 

- non, tu es plus qu'idiote même, le gars te bats pour cette pétasses et tu ne fais rien ? Tu ne dis rien ? Tu es devenu chèvre 

- je... Je l'ai.... 

- si tu termines cette phrase je te mets dehors, non mais c'est quel maboulisme ça ? 

-......... 

- tu es celle qui dit toujours à ta mère de ne pas se laisser battre par ton père sous prétexte que c'est son mari et tu te laisse battre par ce sous homme au nom de l'amour ! 

- je te jure que j'ai envie de te cogner. Dit-elle en fesant les cent pas dans le salon 

- je suis désolée

- be sorry for your self, are you out of your mind ? il allait te tué et continuer sa vie et c'est moi et ta pauvre mère qui allions pleurer.

-....... 

- tu ferais mieux de demander le divorce 

- il l'a déjà fait, il veut divorcer. 

- et c'est tant mieux, tu devrais même porter plainte 

- je peux pas faire ça, et Ed dans tout ça ? 

- j'ai envie de te frapper je te jure, tu mérites une bonne fessée. Dit-elle en allant dans sa chambre 

Je sais je mérite une fessée pour être si idiote, mais et Ed dans tout ça ? 

Piégés par l'amour