Le secret de Mathis

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 22 : Le secret de Mathis 


[La veille (dans la nuit du 15 au 16 Mai)]

***Mélissa***

Trente minutes s'étaient écoulées depuis que nous sommes rentrés. J'avais ouvert les yeux dans une salle d'hôpital, j'avais très mal à la tête. La scène de tout à l'heure repassait en boucle dans ma tête. Quand je suis rentrée, j'ai marché toute seule jusqu'à la chambre et je me suis couchée sur le lit. Je me tenais à une bonne distance de Mathis, lui aussi d'ailleurs, il avait pris une chaise et s'était assis en face du lit. Il fixait un point, il réfléchissait sûrement. Moi j'étais embrouillée dans ma tête et dans mon esprit. La surprise était de taille, je ne m'y attendais pas. Je répète mot pour mot la phrase du docteur <<Félicitations Madame vous êtes enceinte et il va falloir faire très attention à vous. Le premier conseil c'est d'arrêter d'abord la natation, reposez vous beaucoup >>.


Mathis lui avait dit que je m'étais noyée en me baignant dans la piscine et qu'il m'avait retrouvé inconsciente. 

Je suis enceinte et je ne le savais même pas. J'ai pourtant eu retour de couche le mois dernier. J'étais tellement embrouillée que je n'ai pas eu le courage de poser des questions au docteur.

En conclusion je suis enceinte et je ne sais même pas de qui est la grossesse. 

C'est vrai que je suis mal barrée et que je ne m'attendais pas cela mais pour rien au monde je ne vais avorter. 

Mathis (me sortant de mes pensées) : Mélissa je m'excuse, je suis sincèrement désolé 

Enfin il a pu prononcer un mot. Il avait gardé le silence depuis l'hôpital, j'avais peur qu'il n'explose à nouveau.

Mathis : Comment tu as pu nous faire ça ? comment tu as pu me poignarder ? 

J'avais tellement honte, si la terre pouvait s'ouvrir pour que je m'engouffre un moment. 

Mathis : Donc tu ne te protégeais pas ? (secouant la tête) tu me déçois tellement.

Moi (honteuse) :...

Mathis : Tu couchais avec un autre homme sous mon toit en plus sans protection et tu es tombée enceinte de ce misérable.

Comment peut-il être certain que ce n'est pas son enfant. Nous avons eu des rapports aussi. Il a peut être le pourvoir de détecter la paternité des grossesses maintenant ou quoi ? 

Mathis : Comment tu peux me faire un coup pareil ? Tombée enceinte d'un misérable sous mon toit en plus. 

J'avais envie de lui demander sur quoi il se basait pour affirmer ça, comment est qu'il était sur que ce n'était pas lui l'auteur mais cette honte qui m'envahissait me réduisait au néant.

Mathis (hurlant tout d'un coup) : Pourquoi ? Pourquoi, c'est de ta faute si nous sommes arrivés là, je t'ai aimé, je t'ai tout donné. Si tu savais, si tu savais comme j'ai mal en ce moment (éclatant en sanglot) j'ai si mal Méli.

C'était la première fois que je voyais mon mari dans cet état. Le Mathis que j'ai toujours connu était un homme fort, sûr de lui qui ne se laissait pas abattre. Il avait toujours la tête sur les épaules. Le voir là dans ce état me faisait de la peine, je me rendais compte du mal que j'avais fait. Mathis pleurait tellement que je me suis mise à pleurer aussi. 

Mathis : pourquoi Méli. Attendre un enfant de lui voudra dire que...

Moi (le coupant) : comment sais tu que c'est son enfant nous avons... 

Mathis : bien sûr que c'est son enfant 

Moi (en larme) : c'est peut être le tient

Mathis (hurlant) : Ça ne peut pas être le mien

Moi : Mathis 

Mathis (avec force) : Je ne peux pas être le père de cet enfant 

Moi : pourquoi, sur quoi tu te base 

Mathis (d'un coup) : je suis stérile 

Moi (tétanisée) : Comm... Comment tu... Non... Tu es quoi ? Je...(bouche bée) 

Mathis (en sanglot) : Je suis stérile Méli, je ne peux pas avoir d'enfant. Alors comment serais je l'auteur de ta grossesse si je suis stérile dis moi? 

Moi (la main sur la bouche) : Non

Cette nouvelle est plus cinglante qu'une gifle. Je me suis mise à pleurée à chaude larme. Mon Dieu je m'attendais à tout sauf ça. Comment est ce possible non ce n'est pas vrai. 

Moi : Non ce n'est pas possible 

Mathis : C'est bien possible 

Moi : depuis quand ? 

Il est sorti en claquant la porte. Je n'avais même pas la force de le suivre.J'allais le suivre pour lui dire quoi au juste, il allait plus mal que moi, le mieux c'est de le laisser partir. Cette nouvelle me paralysa sur le coup. 

Il était une heure passé, et à l'heure la mon cerveau ne fonctionnait plus, j'avais besoin de me reposer, ça faisait beaucoup pour cette journée et mes esprits ne tenaient plus en place. Je me suis allongée en me recouvrant totalement avec la couverture, je me suis mise à caressé mon ventre ce qui a eu le don de me bercer et je me suis endormie.

***Mathis DAGA***

Pourquoi, pourquoi il a fallut que cela m'arrive, pourquoi ? Je l'aime et tous ce que je fait c'est pour la rendre heureuse, pour qu'elle ne manque de rien. Pour moi, la femme ne doit pas travailler, elle ne doit pas se gêner. C'est l'homme qui doit tout faire, quand ma femme est à l'aise je me sens bien. J'ai travaillé dur pour qu'elle ne manque de rien. Je peux ne pas être bien portant mais elle, je dois m'assurer qu'elle aille bien. Ma femme m'est tellement précieuse, j'aime Mélissa, je l'aime de tout mon coeur. Où ai je fauté,? 

Ne sait elle pas que l'homme doit se battre dans la vie, un homme n'a pas de repos, si tu es un homme, tu ne dois pas paresser c'est mon père qui me l'a appris depuis le bas âge (paix à son âme). L'homme est née pour travailler et prendre soin de sa femme. 

Je ne m'attendais pas à une telle trahison de sa part. C'est vrai quand elle m'a fait part de sa décision de divorcer, j'ai eu des doutes sur elle et c'est pour ça je l'ai fait suivre. Mais j'avais confiance en elle, Méli ne pouvait pas me faire ça (douleur dans la poitrine). 

Je me suis arrêté dans le premier bar que j'ai trouvé ouvert. J'ai besoin de noyer mes sentiments parce que actuellement je suis partagé entre la colère et la tristesse . Cette vive douleur que je ressentait dans la poitrine, j'avais besoin de l'alléger et si l'alcool pouvait m'aider alors tant mieux. 

Lui : bonsoir Monsieur 

Moi (prenant place): je veux quelque chose de fort

Lui : d'accord patron

Moi (l'interppellant) : la bouteille entière s'il vous plait

Lui : okay. 

C'était la première fois que je découvrais ce coin, pourtant ce n'était pas trop loin de ma maison. Je n'ai pas pour habitude de sortir, ma vie se resignait au le boulot et la maison si je suis au pays et si je suis à l'extérieur, c'était entre l'hôtel dans lequel je séjournait et mes lieux de travail. Je ne suis pas fêtard, je ne connais pas ce mot, depuis mon jeûne âge, je me suis donné au travail papa me disait ceci << Mon grand tu es un homme et l'homme est née pour travailler. Tu dois travailler, travailler et encore travailler pour jouir plus tard des fruits, seul le travail libère l'homme>>. En répétant cette phrase de mon père chaque jours, je me suis forgé une idéologie dans la tête, le travail ou rien. Travailler et gagner de l'argent c'est ce que j'ai toujours fais dans ma vie et quand je passe une journée sans travailler ou quand il y a un jour férier c'est l'ennuie, je tombe malade. Si ça ne tenait qu'à moi il n'y aura pas de jour férier ni de week-end pour le repos parce qu'un homme n'a pas besoin de repos. Pas de temps à perdre, le temps c'est de l'argent. Mon travail à doubler d'adeur depuis que j'ai découvert mon infertilité juste après mon mariage avec Mélissa. Je surmontais ma peine à travers le travail je me préparais au jour où je dirais la vérité à ma femme. Je savais à coup sûr qu'elle me quittera et ce jour là je n'aurai pas du mal à épouser mon travail. Je me préparais pshicologiquement mais elle m'a eu sur le coup. 

Lui (posant la bouteille) : monsieur votre bouteille

Moi : Merci. 

[...]

(Dans la journée du 16 Mai) 

***Mélissa***

Je me suis réveillée avec une douleur dans le dos et le mal de tête qui persistait. J'ai jeté un coup d'oeil au réveil, il sonnait onze. Difficilement j'ai trimballé mon corps du lit pour la salle de bain. Mathis n'était pas dans les parages. J'ai eu le temps de m'intégrer à nouveau les informations d'hier. Tout est arrivé subitement, la nouvelle du bébé et celle de Mathis. Quel genre de femme suis je ? Sûrement une mauvaise. 

J'étais dans mes pensées quand mon portable s'est mise à vibré. Je ne voulais répondre à personne je l'ai mis sur silencieux. C'est Pavel qui m'appelle, je répondrai plutard à son appel il faut aussi que j'appelle la boutique mais je remet tous ça à plutard. J'ai besoin de travailler mon cerveau. 

Peu de temps après ce sont les bruits des portes qui m'ont alerté. Mathis était de retour. J'avais besoin d'explications que lui seul pouvait me donner. 

Mathis (passant la porte) : bonjour

Moi : bonjour 

Fin de discussion 

...

Moi (prenant un bol d'air): Mathis je t'ai attendu toute la nuit tu as dormi où ? 

Mathis (se retournant vers moi) : C'est l'hôpital qui se fout de la charité ou quoi ? 

Moi : ...

Mathis (me fixant) : réponds 

Moi : je t'ai posé juste une question

Mathis : je t'ai donné juste une réponse qui va parfaitement avec ta question.

Moi (soupirant) : je n'ai jamais découché moi

Mathis : tu te fous de moi ? 

Moi : tant pis si tu ne me crois pas . 

Mathis : Mais tu me trompais quand-même 

Moi : .. 

Mathis : la preuve est là (pointant mon ventre) elle pousse dans ton ventre, la preuve de ton infidélité 

Moi : je veux qu'on parle de...

Mathis (me coupant) : il n'y a rien à dire. 

Moi : si ; tu me dois des explications. Si je ne t'avais pas trompé tu ne m'aurais jamais dit ton secret 

Mathis : et tu m'aurais collé une grossesse dont je ne suis pas l'auteur 

Moi : Non j'aurais exigé un test de paternité. Mais là ce n'est pas l'essentiel. Pourquoi m'as tu caché la vérité, tu voulais garder ça pour toi ? 

Mathis : Mélissa ce n'est pas important 

Moi (me mettant sur mes genoux sur le lit) : C'est important. Okay admettons que rien de tout ceci n'était arrivé, que je ne t'avais pas trompé est-ce que tu allais me dire la vérité ? Nous sommes mariés depuis combien de temps et tu n'as pas jugé bon m'en parler. Tu le savais ?

Mathis : Non

Moi (insistant) : Bien sûr que tu le savais avant de m'épouser, tu le savais. Tu avais quoi derrière la tête ? Me foutre la honte ? Me faire passer pour...

Mathis (hurlant) : je ne le savais pas bon sang. Méli arrête, je ne le savais pas 

Moi : ...

Mathis (s'asseyant sur le lit) : je l'ai appris après notre mariage 

Moi (me rapprochant de lui) : Mathis 

Mathis : Après notre mariage, tu t'ennuyais à la maison parce que tu avais démissionné de la banque où tu travaillais jadis. 

Moi : oui

Mathis : j'ai pensé qu'un enfant t'occupera et je t'en ai parlé mais tu me répondais que ça viendra tu te souviens? 

Moi : oui je disais que ça viendra au moment auportun que je n'étais pas sous pilule 

Mathis : Alors pour être sur de moi que le moment auportun ça viendra, je me suis fait faire des examens. Ce n'est que six mois après je suis allé récupérer les résultats.

Moi : pourquoi six mois après ? 

Mathis : j'avais peur de découvrir 

Moi : Je ne comprends pas

Mathis : le docteur avait dit que j'avais quatre vingt pourcent des chances ou malchances d'être steril ce jour 

Moi (perdue) : Attends cheri je ne comprends rien

Mathis (en larme ) : j'avais peur. Il y a des années que cela s'est passé. C'était suite à un accident de circulation j'étais avec mon père ce jour là... 

Mathis semblait mal en point, il semblait lutter.

Moi (lui caressant le dos) : Chéri 

Mathis : Un camion nous a percuté... c'était... mon père qui conduisait, il avait perdu la vie sur le champ et moi je me suis réveillé onze mois après 

Moi : Onze mois ? 

Quand il a relevé la tête, ses yeux étaient humides et rouge.

Mathis : du coma. On ne s'attendait même plus à ce que je me réveille. Mais les prières on aidé.

Moi : tu avais quel âge à l'époque ? 

Mathis : neuf ans 

Moi : Mon Dieu 

Mathis : après rétablissement le médecin avait dit que j'avais une obstruction aux seins de mes organes génitaux et que je mes chances de procréer étaient minim, ce n'est qu'en évoluant on pourrait savoir le résultat final. 

Mathis (continuant) : Quand nous nous sommes mariés, j'ai demandé à refaire les analyses en Europe au cours d'une de mes mission. Je suis retourné quelques mois après prendre les résultats. Le medecin spécialiste m'expliquait que le choc que j'avais reçu à entraîné une dilatation des veines qui entoure le cordon spermatique et qu'il fallait que je refasse certains tests. Un francais que je n'ai pas trop compris. 

Moi : mais pourquoi tu ne m'as rien dit, on aurait pu essayer d'autres jusqu'à trouvé une solution. 

Mathis : j'ai subit d'autres examens médicaux, j'ai eu recours à plusieurs chirugies

Moi : et ? 

Mathis : le résultat est le même.

Moi : et tu as gardé tous ça pour toi ? 

Mathis : J'allais te le dire, je cherchais le bon moment parce que j'ai remarqué que avoir d'enfant n'était pas dans tes projets à court terme.

Moi : ...

Mathis : moi je ne pourrais pas avoir d'enfants à moins que j'en adopte 

Moi : et si tu refais d'autres examens ailleurs ? 

Mathis : Mélissa tu sais le nombre d'opération que j'ai subit ? Le médecin m'a convaincu et j'en ai refais dernièrement quand j'étais à Londres

Moi : et les résultats on donnés quoi ? 


Mathis : il n'y a pas de miracle Méli 


Moi : il y en a, Dieu peut tout


Mathis : Dieu ne peut rien pour moi. S'il fallait avoir d'enfants j'allais en adopter(me regardant) c'est la raison pour laquelle je me suis donné becs et ongles à mon travail. La vie m'a arraché tout ce que j'avais de précieux mon père, il était mon idole, c'est lui qui m'a tout appris. Et cette même vie m'a privé de la joie de connaître ma progéniture.


Moi (compatissante) : je suis désolée Mathis, je suis désolée 


Mathis : il n'y a rien à faire 


Moi : ne perds pas espoir.


Mathis (se levant) : Bon je t'ai assez montrer ma faiblesse 


Moi : Math


Mathis : d'hier à aujourd'hui c'est suffisant. 


Moi : ...


Mathis : Ne compatis pas, j'ai su gérer et je gère toujours ne me prends pas en pitié (se rendant dans la salle de bain) 


Au fait je suis venu avec un garde du corps il surveillera tes entrés et sortis


Moi (le suivant) : tu n'es pas sérieux 


Mathis : Oui


Moi : pas besoin Mathis je ne m'en irai pas 


Il s'est débarbouilé puis il est ressorti. Je l'ai suivit jusque dans la cour


Moi : Donc tu étais sérieux, tu veux me coller un mouchard ? 


Mathis (faisant la main au type) : viens


lui (accourant) : oui patron ? 


Mathis : C'est ma femme, personne n'a le droit de rentrer dans ma maison et si elle veut sortir, tu l'accompagnes, tu seras son garde du corps. 


Lui : entendu patron


Moi : je pourrais bien sortir sans lui Mathis je ne suis pas une prisonnière dans ma maison.


Mathis : Qu'elle ne sorte même pas. Personne n'a le droit d'entrer ni de sortir.


Lui : d'accord patron


Moi : Moi je ne suis pas une prisonnière 


Mathis : je n'ai jamais dis le contraire.


Moi : alors ça rime à quoi tout ceci ? 


Mathis : (s'approchant de moi en me chuchotant à l'oreille) : Je ne veux pas que tu ailles courir dans ses bras. 


Moi : pfff 


Mathis (au mouchard ) : Ouvres moi s'il te plaît 


Le mouchard lui a ouvert et il est sortit sans regarder derrière je suis rentrée à l'intérieur m'asseoir. 


(Soupire) J'ai vraiment fauté dans mon rôle de femme. J'aurais du privilégier le dialogue dans mon couple, insister et chercher à savoir ce qui clochait. J'aurais pu éviter tout ceci. Et forcer même s'il n'était pas réceptif, c'était mon rôle de l'amener à se confier à moi. Mathis a enduré tous ça silencieusement et moi je me plaignais. Je n'imagine pas la douleur qu'il a ressenti et tous ce qu'il a traversé. J'ai tellement mal à sa place, mon Dieu j'ai commis l'impardonnable. Et je me sens si coupable. 


Maintenant il ne fallait plus pensé à moi mais plutôt à nous. Je ne sais pas quoi faire de tout ceci, je ne sais pas comment agir, ça me parrait un rêve. De l'autre côté il y a Pavel et ce mini-nous. 


J'ai carrément étteint mon portable avant de me faire à manger et de m'endormir. Je me suis réveillée deux heures après je l'ai rallumé et les messages et appels pleuvaient Pavel, Régina et Lara. 


J'ai rappelé Régi 


Moi : Allô 


Régi (hurlant presque) : Oh mon Dieu Mélissa comment tu vas ? 


Moi : Je vais bien


Régina : Qu'est ce qui se passe tu ne décrochais pas, après tu étais hors zone. 


Moi : Je vais bien ne t'en fais pas, le reste je t'expliquerai plutard 


Régina : Comment ça ? Nous sommes devant ton portail et nous avons vu un gardien qui refuse de nous laisser entrer il refuse même de t'appeler. 


Moi (me levant) : C'est vrai ? J'arrive ne bougez pas j'arrive. 


***Lara***


Moi (décrochant) : Oui Pavel ? 


Pavel : des nouvelles 


Moi (mentant) : je suis en route


Pavel : euuh okay tiens moi informer s'il te plaît 


Moi : oui je te rappel 


Click


Régina (venant vers moi) : Mélissa arrive déjà 


Moi : tu as réussi à le convaincre ? 


Régina : lui ? Non il a été catégorique. Méli vient de m'appeler 


Moi : elle va bien ? 


Régina : on le saura assez vite. 


Bruit de serrure 


Lui (le gorille) : Madame vous ne pouvez pas sortir 


Mélissa : Quoi je suis prisonnière dans ma propre maison ? 


Moi : mais je me le demande depuis


Lui : Monsieur a dit 


Mélissa (de l'autre côté du portail) : Monsieur la c'est mon mari et n'a rien dit, appel le


Lui : Madame je ne peux pas vous laissez sortir


Mélissa : mon mari sait que si je veux sortir, il ne pourra pas m'empêcher d'accord ? Laissez moi passer 


Lui : Madame c'est...


Moi (regardant Méli) : Méli ça va ? 


Mélissa (forcant le passage) : okay vous voulez perdre votre soit disant boulot ? 


Lui (lui cédant le passage) : ...


Regina et moi ( sautant sur elle) : ça va Méli ? 


Méli : oui mes chéries


Nous l'avons prises toute deux dans les bras. 


Méli : Oooh vous m'etouffez les filles


Nous : excuses nous 


Moi : la palpant tu vas bien chérie ? 


Mélissa (souriante) : Oui je vais bien 


Régina : tu nous a fais peur pourquoi tu ne décrochais pas ? 


Mélissa (riant) : une journée seulement et vous vous êtes affolées comme ça 


Moi : Mais bien sûr. Et ne parlons pas de Pavel il n'a pas arrêté de m'appeler, il m'a dit que tu étais en danger


Mélissa (froncant les sourcils) : mais non je vais bien. Ne restons pas là entrons à l'intérieur.


Régina : ton gardien ne nous laissera pas entrer 


Mélissa : je suis encore propriétaire de cette maison


Moi : Pavel n'a pas arrêté d'appeler, le pauvre il se fait un sang d'encre pour toi. 


Mélissa : Je vais le rappeler 


Le gorille s'est encore interposé à ce qu'on entre avec Méli dans la maison. 


Mélissa : tu m'interdis de faire entrer mes soeurs dans ma maison ? 


Lui : patron à dit de ne laisser entrer ni sortir personne 


Moi : d'accord (tendant la main) donnes moi ton téléphone nous allons appelé le patron. 


Il a hésité un moment avant de nous laisser entrer. 


Moi (le toisant) : tchrummm 


Une fois à l'intérieur je lui ai posé toutes les questions possibles. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit qu'elle ne nous a pas dit toute la vérité. 


Mélissa : je vais bien je vous jure


Régina : tu es sûre ? 


Mélissa : Oui (souriante) 


Moi : pourquoi tu souris

Mélissa ( souriant de plus belle) : .... 

Moi : Heyy Mathis t'a accordé le divorce ?


Mélissa : Je suis enceinte 


Moi : waooohh félicitations (la prenant dans mes bras)... Attends c'est de...(bloquant le reste dans ma gorge) 

Mélissa : ...Pavel

J'ai regardé Régina, elle avait déjà les yeux humides 

Nous : Oooh Régi 

Moi (la prenant dans mes bras) : Non arrête s'il te plaît 

Régina (essuyant les larmes) : C'est l'émotion (ouvrant ses bras) viens la ma belle 

Mélissa ne s'est pas faite prier

Régina (snif) : Félicitations 

Je me suis collée à elles et nous sommes restées ainsi dans cette position collées les unes aux autres pendant je ne sais combien de secondes ou minutes. 

Àsuivre...

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A suivre ...

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