Le temps d'un désir

Ecrit par R.D

Chapitre 5



« Si mourir d’aimer est une jolie expression, souffrir d’aimer est une réalité universelle » : romain Guillaumes.


Oumou



Expliquez-moi comment faire pour m’en sortir. Je le demande car je n’arrive pas à me situer ni me retrouver. Je suis marié à un homme qui ne fait pas cas de ma personne et comme si ça ne suffisait pas, mon beau-frère vient de m’avouer être amoureux de moi. 

Que suis-je censée faire ? Pourquoi me l’a-t-il dis ? Voulait-il brisé a jamais notre amitié ? Même si tel n’était pas ses intentions, c’est ce qu’il en est.



Je ne comprends pas et j’avoue qu’en ce moment même, je me demande ce que j’ai fait à Dieu pour mériter tout cela. Amoureux ? De moi ? Non quand il me l’a dit mon cerveau a d’abord refusé de croire. Je repoussais du moins que je pouvais ce que je venais d’entendre, mais il fallait que je me rende à l’évidence. Il a sorti ces mots que je n’aurais jamais aimé au grand jamais l’entendre de toute ma vie.



Je me suis arrêtée à la première plage que j’ai trouvé pour pouvoir me retrouver seule. Je sais qu’il se fait tard et ce n’est pas prudent, mais je me sens tellement mal que le seul endroit que j’ai trouvé c’était la plage. Je me suis assise sur un rocher en face de la mer à 1h du matin. Une envie de suicide m’avais effleuré j’avoue. Mais à quoi bon ?



Une fois de plus, j’avais vu le soleil se levé sous mes yeux vidés de tout sentiments. J’étais restée pendant des heures et des heures à regarder le vas et viens des vagues.  L’air glacial qui soufflait me filait une chair de poule que mon état d’âme arrivait à supporter.

Le reflet de la lune dans l’eau était tout simplement magnifique. J’aurais aimé rester comme ça pour toute l’éternité. Fuir ce monde qui avait fait de moi sa victime.


Je préférais même encore cette solitude, qu’à la vérité et au duel qui m’attende dans les jours, mois, années qui allaient suivre. J’ai su au moment où il m’a avoué ces sentiments, que c’était le début d’un autre calvaire pour moi. Comment ferais-je pour le regarder dans les yeux ? Discuté avec lui sans éveiller des soupçons ? Faire semblant est une chose que je n’ai jamais pu faire de toute ma vie.


Ne pouvait-il pas garder ses sentiments pour lui ? Pourquoi me l’avoir dit, surtout choisit le moment auquel je venais me jeter dans ces bras pour qu’ils me consolent ? Il c’était comporté de la pire des manières.


Je pris mon téléphone pour l’allumer car depuis hier je l’avais éteins pour pouvoir réfléchir et voir clair dans mes idées. Ai-je réussi ? Je ne crois pas.

L’écho de sa voix résonne toujours dans mes oreilles « Je suis amoureux de toi Oumou ». Mais pour qui se prenait-il ?


J’ai vu plus de 100 messages d’Abdoul, Boubah et même Rita. La pauvre elle doit sûrement se faire un sang d’encre. J’ai composé son numéro pour lui rassurer au moins que je vais bien.



Elle décrocha à la première sonnerie. A croire qu’elle avait passé la nuit à attendre mon appel


-Rita : Oumou ? C’est bien toi ?

-Moi : Oui je suis désolée pour le silence. Je viens de voir tes messages


J’entendis un ouf de soulagement de l’autre côté de l’appareil.


-Rita : Qu’est-ce qui t’as pris de ne pas m’aviser au moins ? J’ai passé ma nuit à m’inquiéter pour toi. J’ai même cru qu’il t’était arrivé quelque chose de mal. Mais tu es folle ou quoi ?


Je comprenais sa colère car si elle me faisait ce coup, obligé j’allais l’étrangler.


-Moi : Sur le coup, je n’ai pas réfléchis parce que j’ai voulu être seule. J’ai trop encaissé en un soir alors comprends moi de ne penser qu’à moi pour une fois, terminais-je en pleure

-Rita : Calme toi. Excuse-moi ma chérie. Ou es-tu ? Je vais venir te chercher


Je lui indiquai le nom de la plage en l’attendant sous le regard étonné des quelques personnes qui se trouvaient sur place.



*******



Boubah.



Qu’est-il passé par la tête de cette femme que j’appelle maman ? Qu’est-ce qui lui a pris de dire ces choses a Oumou ? J’étais tellement en colère que je suis resté dans ma chambre pour pouvoir la dissipé. Cela ne me servait à rien de sortir la chercher car je suis sûr qu’elle doit être soit chez Abdoul ou Rita.



Cela faisait déjà une heure de temps que j’étais pris de toute sorte de sentiment lorsque mon téléphone sonna. 

Sur le coup j’avais d’abord voulu l’éteindre mais lorsque je vis le numéro d’Abdoul, je décrochai vite fait.



-Moi : Allo ?

-Abdoul : Oumou est-elle chez vous ?

-Moi : Non pas du tout. Je pensais qu’elle était avec toi.

-Abdoul : Elle y était, mais elle est partit sans crié garde.


Mon sang ne fit qu’un tour dans mon corps.


-Moi : As-tu appelé Rita ?

-Abdoul : Je l’ai fait et elle n’y est pas.


Je me leva en trompe et enfila un truc vite fait avant de sortir de la chambre. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé sinon j’en voudrais a maman a vie.



-Maman : Mais ou vas-tu comme ça ? Je te rappel qu’il est 1h du matin

-Moi : Cela ne te regarde pas parce que tout ce qui arrive est de ta faute. S’il arrive quelques choses à Oumou, tu auras ce poids sur ta conscience toute ta vie.



Je pris les clés qui était sur la table basse du salon et sorti pour aller chercher Oumou.



Cela faisait déjà 2h de temps que je tournais en bourrique à sa recherche mais en vain. Comme si ça ne suffisait pas,  elle avait éteins son téléphone.

Je me suis garé au coin d’une rue déserte et pour une fois depuis que je suis marié, j’ai réussi à prendre du recul et réfléchir sur ce qui était en train de se produire.


Mais que m’arrive-t-il donc ? Suis-je en train de perdre la tête ? Pourquoi est-ce que je me comporte de la sorte ? Que m’as-t-elle fait pour ne pas me comporté comme un vrai mari envers elle ? Dieu m’est témoin que depuis qu’elle est rentrée dans ma vie je n’ai pas posé les yeux sur une autre, tout simplement parce que je l’aime comme un fou. Alors que se passe-t-il ? Pourquoi je creuse tant de distance entre nous ? Mérite-t-elle toute cette souffrance dont maman et moi en sommes les auteurs ? 


Oui, pour une fois je me suis surpris a pleuré en silence. S’il lui arrivait quelque chose, je m’en voudrais à vie. Moi qui étais allongé en pensant qu’elle était chez Abdoul, pourquoi est-elle quittée de là-bas de surcroit sans rien lui dire ? J’avais cru remarqué qu’ils étaient amis malgré le fait que cela ne me plaisait pas, alors pourquoi ne lui a-t-elle pas dis ou elle se rendait ?


Vous vous demandez si je suis jaloux  de mon frère qui s’entend si parfaitement bien avec la femme que j’aime ? Oh oui, je dirais vraiment oui car je me dis que cela devrait  être moi cet homme qui doit être proche d’elle à tout moment. Suis-je a plaindre ? Non je ne crois pas.



J’étais tellement absorbé dans mes pensées, que je n’ai pas remarqué que le jour commençait a se levé. Je fis demi-tour en direction de la maison. S’il lui arrive quelque chose, Dieu seul sait comment je vais m’en sortir.


Je gara 15 minutes plus tard dans l’allée de la maison. Je respira un grand coup avant de sortir de la voiture.


Je vis maman et Abdoul assis au salon.  On dirait que je ne suis pas le seul à avoir passé une nuit blanche. 


Des que maman me vit, elle accourra vers moi.


-Maman : Ou étais tu passé ? On a tenté de te joindre toute la nuit. Quoi comme ta femme a disparu, toi aussi tu le fait ?


Je ne comprenais pas comment maman pouvait être aussi cruel et insensible face à cette situation.


-Abdoul : Elle est arrivée il y à peine 20 minutes. Monte la voir.



Que venait-il de dire ? J’ai écarquillé mes yeux tellement j’étais sous le choc et surpris. J’ai dévalé les escaliers en moins de deux. Je ne l’ai pas trouvé dans la chambre, mais l’eau qui coulait dans la douche me fit comprendre qu’elle était à l’intérieur.

L’envie folle de rentrer la rejoindre me prit et sans chercher à comprendre, je me déshabilla et poussa la porte de la douche qui étais entrouverte.


Elle était de dos et la vue de ce corps magnifique me fit un pincement au cœur. Comment puis-je faire des mois et des mois sans toucher cette femme ?

Lorsque je posa mes mains sur ces épaules elle tressaillit et me lança un regard interrogateur.

Je la fis se retourner pour me faire face avant de prendre la parole.



-Moi : Je te jure que tout ce qui arrive n’est pas de ma faute et une fois de plus c’est maman qui est derrière tout ceci.



Elle pleura en silence sans dire mot. Je m’approcha tout doucement de sa bouche pour l’embrasser tout en étant sur mes gardes, car j’avais peur qu’elle ne me repousse. Mais à mon grand étonnement, ce ne fus pas le cas.


Elle répondit à mon baisé avec une ferveur qui me laissa sans voix. Je me mis à balader tout doucement ma main le long de son dos lorsque je sentis ces pointes se durcir à mon contact.  L’eau qui coulait sur son corps la rendait encore nettement plus sexy ! J’avais envie de ma femme et ce soir j’allais lui faire l’amour pour qu’elle comprenne que je n’ai jamais cessé de l’aimer.


Je me dégagea de sa bouche avant de glisser ma langue entre ces seins pour ensuite capturé un de ces tétons. Elle poussa un gémissement étouffée qui me donna envie de pousser plus loin.

Je mordilla par la suite le lobe de son oreille, pour revenir à sa bouche et l’embrasser avant de redescendre avec ma langue jusqu’à son nombril que je me mis a lécher tout doucement.

Pendant ce temps, un de mes doigts étaient entrain de caresser son intimité dont la chaleur me donnait envie de la plaquer contre le mur et la pénétré directement.

Je me mis à faire des vas et viens avec mes doigts tout en caressant son clitoris. Ses gémissement se faisait de plus en plus haut et ne pouvant tenir, je la pris tout doucement du lit, arrêta l’eau avant de la conduire dans la chambre et l’allongée dans le lit.

Ses cheveux descendaient en cascade sur ses épaules. Je passa un moment à la regarder avant de continuer à la torturé avec mes caresses.


-Oumou : Prends moi stp j’ai envie de toi


Ne me faisant pas prié plus longtemps, je me glissa entre ses jambes et la pénétra tout doucement. Elle s’accrocha à moi comme si sa vie en dépendait et c’est dans cette danse sensuelle qu’on se laissa emporter dans ce monde qui nous appartenait.

Après avoir jouie en elle, je me retira tout en continuant à la caresser. Je la regardait dans les yeux et l’espace d’une seconde je me suis demandé ce que je ferais sans elle à mes côtés.


J’aimais cette femme jusqu’au plus profond de moi alors à quoi était dû toutes ces disputes et distance entre nous ?


-Moi : Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé


Comme réponse j’ai eu droit à un autre baisé toujours plus sensuelle avant qu’elle ne me supplie encore de lui faire l’amour. Je ne saurais dire exactement combien de temps on s’est adonné à ce plaisir, mais une chose est sûre, ma femme m’avait manqué et je comptais bien me faire pardonner tout ce que j’ai eu à lui faire.




Mon mariage mon éche...