Le trophée

Ecrit par Lari93

Hicham Diallo

 

Deux semaines plus tard

 

Mes parents sont rentrés depuis une semaine sur Dakar.

Ils ont l’occasion autour d’un diner de dire aurevoir à la famille LOBA.

Sophie était présente avec son mari et ses enfants.

Nous avons longuement bavardé et elle m’a appris plein de choses sur sa sœur et comment m’y prendre avec elle.

 

Depuis notre retour, il faut dire qu’elle et moi sont quasi inséparable.

Je suis soit chez elle ou elle chez moi.

Je passe régulièrement la chercher pour déjeuner les midis.

Il faut être aveugle pour ne pas voir qu’il est marqué « occupé » quand je suis avec elle (Rire).

Je travaille depuis Abidjan, mais ma base c’est Dakar.

Et en parlant de Dakar, il faut que j’y retourne.

Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de Binta.

Heureusement pour moi que j’étais seul avec le petit quand elle m’a contacté.

 

Feed-Back

 

Binta : Allo bonjour mon amour.

Moi : Bonjour Binta.

Binta : Sama seeri, tu me manque. Quand compte tu rentrer ?

Déjà plus d’un mois que tu es à Abidjan.

Tu veux que je prenne un vol pour te rejoindre.

Moi : Binta ce n’est pas nécessaire de venir.

Ton voyage dans tout le Sénégal s’est-il bien passé ?

Tu m’as quasi ignoré tout ce temps et aujourd’hui tu m’appel comme par magie.

Binta : Ah Bébé, tu sais que je t’aime.

Ma mère à souhaiter qu’on aille voir de la famille en campagne, en plus j’étais dans des zonez hors réseau.

Je ne voulais pas te déranger.

Mais malheureusement durant la fin de ce voyage ma tante Astou est décédé.

Les obsèques auront lieux la semaine prochaine.

Moi : Ok. Qu’Allah est pitié de son âme.

N’est pas elle qui t’a éduqué toute petite quand tes parents étaient en Gambie ?

Binta : Amina.

Oui c’est elle est comme ma mère biologique.

Moi : Ok. Je serais à Dakar dans quelques jours.

 Je passerais saluer ta famille et on discutera.

 

Binta : J’espère que tu t’es enfin décidée à officialiser notre relation.

Mon amour j’ai hâte qu’on fonde notre famille.

Moi : Binta laisse finir ici on en parlera une fois que je serais à Dakar.

Binta : Ok mon cœur, je te ferais un bon mafé au poulet.

Moi : Ok super (Dis-je sans enthousiasme). Bon je te laisse passe une bonne journée.

Binta : Bye mon cœur, Bisou.

 

Cet après-midi j’ai rendez-vous avec Boris Kouamé, un excellent détective privé.

J’ai généralement recours à lui uniquement pour le travail.

J’aime toujours savoir ou je pose les pieds en termes de business et de collaboration.

Je ne veux pas me retrouver dans un réseau de blanchiment d’argent.

Il a tendance à me fournir tout ce dont j’ai besoin avant d’investir.

Mais cette fois ci je lui ai demandé de se renseigner sur Patrick Gadji.

Sur sa vie et ses affaires, je dois tout savoir sur ce type.

Ne dit-on pas que qui va en guerre ménage sa monture ?

Et bien je me prépare, pour ce malade mental.

 

Je suis à la terrasse du Pullman, lorsque le détective me rejoint.

 

Moi : Bonsoir Boris

Boris K : Bonsoir Boss.

(Nous prenons place)

Moi : Alors cher Ami quels sont les nouvelles ?

Boris K : Boss vous avez ici tout ce qu’il faut savoir sur monsieur Gadji.

Moi : Un récap s’il te plait ?

Boris K : Boss, ce type est le prototype du délinquant au gant blanc.

Il blanchit de l’argent de baron de la drogue et des détournements de certaines autorités à travers sa compagnie en trafiquant les comptes d’entreprises de son réseau.

Ils en profitent tous.

C’est une réelle mafia.

Aussi il a aussi des hommes de mains, qui vous suive ainsi que votre partenaire.

Surtout, elle, mais depuis deux jours ils ont tous stoppé.

Vous devez faire attention.

Je pense qu’il prépare quelque chose.

Moi : Merci Boris.

Qu’en est-il du juge ?

 

Boris K : il est aussi un membre du réseau auquel appartient monsieur Gadji.

Moi : Alors j’ai affaire à des truands.

Ok merci Boris, tu recevras avant la fin de la journée ton virement.

Boris K : Ok Boss merci.

 

Je suis seul et je prends le temps de parcourir les dossiers transmis par Boris K.

Il y a largement de quoi contraindre cet idiot a signé le divorce.

Les types cupides comme lui préfère toujours l’argent à leur dignité.

Il y a commencé ses idioties il y a plus de cinq ans, donc pendant son mariage avec Eva.

Je suis sure qu’elle ignore tout de ses activités lugubres.

 En plus, il nous fait suivre.

Donc à l’heure ci, il sait que j’existe.

C’est déjà un bon point.

Je prends mon téléphone et lance un premier appel.

 

Moi : Allo Baba, Bonsoir frérot.

Baba : Bonsoir Hicham.

Moi : Baba, je vais t’envoyer un dossier sur l’ex d’Eva.

Explore s’il te plait toutes les pistes juridiques nécessaires pouvant servir le foutre au pieux pour longtemps.

Aussi les risques pouvant répercuter sur Eva, car il était marié quand ce con à commencer ses malversations.

Baba : Ok, j’attends alors avant de plus me prononcer sur le sujet.

Moi : Ok Merci.

Baba : Fait attention à toi.

Moi : C’est compris Merci.

 

Je compose un autre numéro

 

Moi : Allo Axel, tu es disponible ce soir ?

J’aimerais te parler d’un sujet délicat.

Axel : Bonsoir Hicham, Ok pas de soucis.

Mais Je suis disponible actuellement.

Ce soir Muriel et moi avons cour de mariage, et je suis celui qui tire le plus alors ce soir le prêtre à exiger ma présence (Rire).

Moi : Alors rejoint au pullman, j’y suis.

Axel : Ok, je serais là dans 10 minutes maxi.

 

Dix minutes plus tard, il est là.

 

Axel : Salut Mec, comment vas-tu ? (En s’essayant)

Moi : Salut Axel, je vais bien et toi ?

Axel : Tout roule frère, tu m’as appelé alors je suis là.

J’espère que tu n’as rien fait à ma sœur ?

Moi : (Je souris) Non ne t’inquiète pas.

(Je lui tends le dossier Gadji) Regarde s’il te plait.

(Il lit, puis son expression de visage passe de la surprise à l’horreur. Il termine et range le tout dans l’enveloppe)

Axel : le fils de P******.

Excuse-moi Hicham.

Que compte tu faire ?

Moi : Lui mettre la pression pour obtenir le divorce.

Mais je ne veux pas de ce délinquant autour d’elle.

Je serais absent un moment, alors il est important que tu sache à qui nous avons affaire.

Axel : Je comprends.

Je veille et je veillerais toujours sur eux. Ils sont ma famille.

Maintenant que je sais ce qu’il est devenu et ce dont il est capable, je ferais encore plus attention à eux.

Mais à quel moment Patrick à dérivé ?

Franchement, gravir les échelons de la société actuelle nécessite-t-il vraiment de se salir les mains ? ou de dealer ?

Je n’ai pas les mots.

Moi : Et bien c’est la société d’aujourd’hui.

Les gens empreintes les chemins cours et dangereux pour atteindre leurs objectifs.

Axel : Merci Bro pour l’informations. 

Aussi il faudrait s’assurer que juridiquement rien ne lié Eva a ses affaires. 

Ils avaient plein d’investissement ensemble à l’époque et des comptes commun. 

Il ne faudrait pas qu’on a lie à ses affaires louches.

 

Moi : Oui, je compte en parler à Baba à mon retour à Dakar.

Aussi j’attendrais la programmation de la nouvelle Date du procès avant de le mettre Dos au mur.

Axel : Tu as raison.

Parce que si tu le fais maintenant ce salaud aura le temps de trouver une échappatoire avec toute sa bande.

Aussi ne dit surtout rien à ta chérie, elle risque de péter les plombs et de le confronter.

De mon côté, je verrais avec mon père.

 Il a des connexions au gouvernement.

Tout l’État n’est pas corrompu, il y a encore des gens juste et honorable dans le système.

Moi : Tu me tiendras informé, j’ai aussi quelques contacts. 

Mieux on avance de manière fusionnelle pour éviter les fuites.

Et je ne compte rien dire à Eva à ce sujet.

Axel : Ok ça marche.

Mon mariage est pour bientôt j’espère que tu seras là ?

Moi : Je serais là inchallah.

Axel : Eva m’a dit pour vous deux.

J’espère que tu pourras tirer profit de cette perche.

Mec, cette fille est têtue (En riant) apprend à faire avec, car au fond elle est adorable.

Aussi, s’il te plait ne joue pas au con et soit sincère avec elle.

Parce que si tu lui fais du mal tu auras affaire moi.

Moi : T’inquiète, j’en suis conscient. Mais ton amie à souvent le don de me mettre dans un état second (Rire).

Axel : (Rire) Il faudra t’y habituer.

Eva c’est un gros bébé, alors bienvenue dans la famille (En me tendant la main. Je le salut en signe d’acceptation.  Je me rends compte que j’ai plus qu’intérêt à régler mes histoires avec Binta).

Je vais te laisser frère si nous avons terminé, je dois récupérer ma future femme.

Moi : Oui vas-y, il ne faut pas qu’elle t’attende trop.

Axel : Ok bye Bro.

Moi : Bye.

Axel comme j’ai pu l’observer est un homme de confiance et je sais que je peux compter sur lui.

 

 

Le même jour à Dakar

 

Binta Sy

 

Je sais que vous vous demandez ou est que j’étais tout ce temps ?

Et bien chers amis, je cherchais une solution à mon problème.

Et, comme on le dit qui cherche trouve.

J'ai appelé Hicham ce matin.

Il me prend pour une idiote.

Il croit que j’ignore tout de son idylle à Abidjan.

Je sais qu’il est avec une autre femme là-bas.

Mais, je suis prête et bien préparer.

La première pierre vient d’être posé et je dois rentrer chez moi et l’attendre.

Je suis dans le séjour quand sa voix me fait sursauter.

Mme Diallo : Que fait tu dans la maison de mon fils, en son absence ?

Qui t’a laisser entrer ici ?

(Je souris, mais je boue à l’intérieur. Cette vieille sorcière se prend pour qui à la fin ?

Mais j’ai eu de la chance elle aurait pu me surprendre.)

Moi : Bonjour yaye (Maman), mon fiancé m’a informé qu’il sera bientôt là.

Alors je suis passé voir si tout est propre avant son arrivé.

Mme Diallo : Sauf erreur, Hicham ne t’à jamais demandé en mariage. 

Alors ce n’est pas ton rôle mademoiselle.

(Idriss commence t’elle a crié. L’idiot aussi accoure)

 

Idriss : Yaye, je suis là.

Mme Diallo : es ce toi qui a permis à cette femme d’entrée ici ?

Idriss : M’a (En se frottant la tête), madame a dit que c’est patron qui lui demandé de venir. Comme c’est aussi la femme de patron je n’ai pas dit non ?

Mme Diallo : Ton patron t’a-t -il confirmé ce qu’elle a dit ?

Idriss : Non M’a.

Moi : Yaye, je suis avec votre fils depuis deux années et jamais l’accès à cette m’a été refusé. Mais vous pouvez plutôt appeler votre fils au lieu de terroriser Idriss.

Il n’y est pour rien.

 Mme Diallo : Soit en sûr, je compte le faire. 

Aussi peu m’importe le nombre d’années que vous avez fait ensemble mon fils ne t’aurais jamais laisser entrer ici sans son accord.

Et, je sais que tu mens car à moi il a aussi demandé de m’assurer de la même chose. 

Alors, pourquoi te le demander encore à toi en sachant bien que je serais ici aujourd’hui.

Il a toujours veillé à ce que ton ombre ne me croise jamais sans sa présence. 

Alors peu importe ce que tu es venu faire ici je le saurais.

Moi : (En gardant mon calme et affichant une mine triste) Yaye tu as une fille et des petites filles qui aurons, ou qui ont des foyers que le tout puissant leurs donnent la grâce d’être aimés dans la famille de l’homme ou des hommes qu’elles aiment ou aimerons.

Je ne vous ai rien M’a, je suis juste tombé amoureuse de votre fils.

(Je me surprends à couler des larmes.  Et c’est encore mieux.)

Acceptez juste d’apprendre à me connaître.

Mme Diallo : J’ai vu le soleil avant toi et les larmes de crocodile comme les tienne, je sais les reconnaître.

Mon fils tu peux le berner mais pas moi.

Tu es fausse.

Et c’est pour ça que je ne cherche pas à te connaître.

Mes filles et mes petites ont appris et apprendrons la sincérité, l’honnêteté, la bonté et la droiture.

Ainsi, les portes leurs seront toujours ouvertes.

Les comportements dans la société parleront à leur place, afin qu’elles aient la place qui leurs revient de droit.

Maintenant, je te prie de quitter cette maison.

Idriss raccompagne mademoiselle à la sortie.

Moi : C’est bon Idriss, je connais le chemin.

(Je sors le cœur lourd. Cette femme une fois son fils neutralisé, je m’occuperais de son cas.

Je sors et emprunte un taxi pour chez moi).

Cette femme va me le payer.

Une fois à la maison j’accompli le reste du rituel avant de faire autres choses.

Hicham Diallo est et sera à moi.

 

Mme Diallo

 

Moi : Idriss, que je ne t’y reprenne plus jamais.

Idriss : Yaye pardon.

Moi : Depuis combien de temps, elle était dans cette maison ?

Idriss : Depuis, plus de trois heures.

Moi : Hééé Idriss.

Elle a fait quoi tout ce temps ? Et où était-elle précisément ?

Idriss : Yaye, je ne sais pas.

Je suis juste resté à mon poste.

Moi : Idriss tu viens de tuer mon enfant.

Idriss : Pardon M’a.

 

Je me précipite dans la chambre et je commence à fouiller un peu partout.

Ami la ménagère de Hicham, qui était est en congé à qui j’ai demandé de venir mettre de l’ordre dans la maison se mets à m’aider automatiquement en fouillant un peu partout.

Nous avons fait le tour de toutes les pièces, mais rien.

Nous n’avons rien trouvé.

Seigneur, j’espère que je me trompe, et que cette fille n’a rien fait ici.

Mais mon cœur de mère n’est pas en paix.

 

Demain, j’irais faire des offrandes à la grande mosquée, mais aussi et surtout à la paroisse ou je fais mes messes les Dimanches.

Je descends et laisse Ami faire ce pourquoi elle est venue.

 

J’appelle Hicham.

 

Moi : Allô Hicham

Hicham D : Allô yaye. Qu’a-t-il ?

Moi : Que fessais encore cette fille chez toi ?

Hicham D : Qui Binta ?

Moi : De qui d’autres parlerais-je ?

Hicham D : Désolé yaye, mais l’ignore.

Je ne sais pas pourquoi elle était chez moi.

Moi : Donc tu ne lui as pas demandé de passer chez toi pour le ménage ?

Hicham D : Humm non ce n’est pas le genre de Binta.

Mais elle sait sur je viens alors elle a peut-être voulu bien faire les choses.

Maman, j’espère que tu n’as pas été dure avec elle ?

Moi : Humm Hicham viens vite me régler cette histoire.

Hicham D : Ok Madame Diallo.

 

Que le tout puissant protège mon enfant, tel fut ma prière avant de quitter cette maison.

 

Abidjan Le lendemain

 

Eva Loba

 

Je gare au parking de mon immeuble.

Je passe quelques coups de file à mon styliste puis à celui d’Axel.

Le mariage est proche et il faut que toutes les tenues soient prêtes. 

Pour la mariée, je ne m’en occupe pas directement mais elle m’a dit qu’elle avait ses derniers essayage la semaine prochaine.

 

Pour, Axel le costume principal qui est déjà terminé a été fait à Londres et les autres ici à Abidjan.

Il a fini par me choisir comme Best man.

Alors, je mettrais au costume comme tous ses potes et une robe pour la soirée.

 Je descends et je vois Hicham sortir de l’immeuble et venir vers moi.

Hicham D : Bonne arrivée mon trésor.

(En posant un doux baiser sur mes lèvres)

Moi : Bonsoir mon cœur qui compte bientôt nous abandonner (il me prend dans ses bras).

Hicham D : Ne me fait pas culpabiliser, S’il te plait. 

En plus, tu peux venir avec moi.

Une femme doit suivre son homme tu sais ?

Je saurais prendre soins de vous.

Jusqu’à e que tu trouves un autre emploi à Dakar.

Qu’es que tu en pense ?

Moi : C’est quand déjà ton vol ? Demain ? (En riant)

Hicham D : Merci de te défiler.

Mais, je compte t’épouser et tu devras me suivre tôt ou tard madame.

Ma vie est là-bas.

Moi : Et la nôtre ici pour l’instant. 

Mais bon ici n’est pas l’endroit favorable pour polémiquer.

Tu sortais ? Et mon fils ?

Hicham D : Apres, l’école nous avons passé la soirée ensemble et je l’ai ramené chez tes parents.

Vu que mon vol est pour demain soir, je voulais juste qu’on ne soit rien que tous les deux.

Je viens d’arriver Moi.

Je suis monté voir si tu étais là.

Et comme tu n’y était pas, je venais t’attendre dans la voiture quand je t’ai vu au parking.

Moi : Ah ok.

Mais, je n’ai même pas fait de câlin à mon fils.

Hicham D : Je crois qu’il s’en fiche un peu (rire)trésor, surtout quand il est avec ses grands-parents (il m’embrasse encore quand une voix que je connais plus que bien nous interromps. C’est Patrick Gadji.)

 

Patrick G : Du coup tu as décidé de te donner en spectacle en pleine rue avec ton amant ?

Eva tu n’as donc pas honte ?

Jusqu’à la décision du juge tu es encore ma femme.

 

(J’essaye de me détacher des bras d’Hicham pour répondre à Patrick.

Mais il me retient fermement et pose encore ses lèvres sur les miens.

Je ravalé mes paroles et je me vois obligé de répondre à son baiser car c’est ce qu’il veut.

En vrai, c’était comme s’il ignorait la présence de Patrick.

Une fois satisfait, il libère mes lèvres qu’il vient de marquer au fer rouge, comme pour dire c’est ma propriété désormais).

 

Hicham D : Trésor, je crois qu’il est temps de monté te préparer, car je nous ai réservé une table Chez Rabi.

 

Patrick G : Hé Idiot, tu crois que parce nous ne sommes plus sur le même toit ma femme t’appartient ?

(En posant une main sur l’épaule d’Hicham.

Ce dernier me regard, puis pose les yeux sur Patrick. 

Son regard est noir.

Connaissant le tempérament de Patrick et celui d’Hicham tout ceci risque de dégénérer)

 

Hicham D : Vous allez déjà commencer par retirer votre main de mon épauler (Patrick s’exécute).

Aussi, contrairement à vous.

J’ai reçu une éducation.

Bonsoir monsieur.

Je suis Hicham Diallo et celle que vous n’avez pas honte d’appeler encore votre femme est mon actuel compagne et la mère de mon fils.

Et soyez en rassuré bientôt à la proclamation du divorce, elle ne portera plus votre nom.

 

Patrick G : (Avec un rire nerveux) Vous ne savez pas à qui vous vous frotter monsieur.

Je ne suis pas n’importe qui.

Eva , c’est donc lui qui t’a mis enceinte il y a cinq ans ?

Hicham D : (En le coupant) Et oui, c’est bien moi.

J’ai fait d’elle une mère (En ayant un sourire moqueur à l’endroit de Patrick).

Mais vous avez aussi votre vie et votre famille, alors foutez nous la paix.

(Les échanges commençait à attirer les regards).

 

Patrick G : Je ne t’ai pas sonné toi connard.

Je parle à ma femme (dit-il en criant).

Enlève tes sales mains sur elle (Hicham se met devant moi et me cale dans son dos).

 

Hicham D : Et que compte tu me faire ?

Rentre chez toi, elle n’est plus à toi.

Je te la prendrais. 

Oups !!! Pardon en vrai, je te l’ai déjà prise depuis cinq ans maintenant.

 

Patrick envoi une droite par surprise à Hicham.

Je cris et j’attire tous les regards sur nous.

 

La réponse de Hicham ne se fait pas attendre.

Il envoie aussi plusieurs coups à Patrick G qui se retrouve au sol.

Patrick G se relève et ils se mettent à se bagarrer dans la rue.

 

Les vigiles accourent vers nous et réussirent à les séparer.

La honte seigneur !!!

 

Patrick est le plus amoché des deux.

 

Moi : Patrick va-t’en s’il te plait (dis-je en pleure).

Patrick G : Hicham quoi là, ce n’est que partie remise. 

Tu me le paieras de ton sang.

ELLE EST ET SERA TOUJOURS A MOI.

 

Hicham D : Je serais au rendez-vous ne t’inquiète pas débile mental.

(Patrick voulait encore se battre mais les vigiles le retiennent).

Patrick G : Alors on se reverra, fait gaffe.

(Il rajuste sa tenue et va vers sa voiture)

 

Moi : Bébé viens on monte.

Il y avait un attroupement autour de nous et j’étais mal à l’aise.

Il se son bagarré comme des bambins qui lutte un trophée.

C’était trop humiliant.

Il se calme et finis par me suivre à l’intérieur.

 

Une fois dans mon appartement.

 

Moi : Mais qu’es qui t’a pris de te comporter comme un gamin ?

Étais-tu obligé de le suivre dans sa bêtise ?

Hicham D : Attend c’est à moi que tu parles ?

Moi : Qui d’autres vois-tu ici Hicham ?

Hicham D : Tu aimes encore ton idiot d’époux n’est pas ?

Moi : Quoi ? mais (Il me coupe)

Hicham D : Répond madame ?

Au lieu de t’inquiète pour moi en allant me chercher des glaçons pour les coups reçus. 

Tu es devant moi à te plaindre de fait que je me sois battu avec ton con de mari. (Dit il énervé)

Es moi qui est engagée la bagarre ?

 

Moi : Tu l’as aussi provoqué et m’embrassant comme si j’étais ta chose, C’était Juste ridicule.

Je ne suis pas votre chose, ni un trophée.

(Il me regarde de haut en bas se lève et sors de mon appartement sans un mot)

 

Hicham (En l’appelant, mais il disparaît dans l’ascenseur) !

L' épouse d'un Autre