Le viol
Ecrit par Amaral Dongo
Dès que ses parents ont appris pour sa grossesse, elle fut battue par son père et jeté à la porte. Sa relation avec Kwame prit fin, elle était désormais la risée du lycée et du quartier. L’amitié entre Kwame et Annan venait de prendre un coup. Trop de coup en même temps. Adwoa trouva finalement refuge chez la petite sœur de sa mère. Les parents d’Annan acceptèrent de prendre en charge la grossesse. Elle continua à venir au cours malgré cela. A chaque fois qu’elle voyait Kwame elle fondait en larme. C’est maintenant qu’elle avait conscience qu’elle l’aimait vraiment, toutes ces copines l’ont lâchés. Elle faisait désormais l’objet de nombreuses critiques.
Si l’inconscience avait un nom elle s’appellerait surement Annan, ce dernier se foutait pas mal de ce qu’il avait fait.il se vantait d’avoir réussi à avoir Adwoa. Son rôle de père il ne l’assumait pas. Il refusait de l’accompagner à la consultation. Son plus gros calvaire fut quand elle le rejoignit, il abusait de plus en plus d’elle.
Où aller ?
Son père n’était pas prêt à la revoir, les conditions de vie chez sa tante n’étaient pas favorables. Elle finit par abandonner les classes afin de monter un petit commerce. Elle passait son temps à maudire sa grossesse. Petit à petit Enum commença à se rapprocher, il était celui qui faisait toutes les courses pour elle ; l’accompagnait aux consultations. Elle croyait avoir trouvé un ami mais hélas !
9 mois plus tard…
Il sonnait midi quand la rumeur circula comme une trainée de poudre, Adwoa a commencé le travail et était gardé au CHU de la ville. Elle s’y est rendis seul sans avoir personne pour l’accompagner. 45 min Adwoa venait de mettre au monde un gros bébé de sexe masculin mais…mort ! Elle n’avait plus que ces larmes pour pleurer. Son bébé venait de succomber à la malaria ! Des quelle quitta l’hôpital les parents de Annan s’en sont lavés les mains tout comme lui d’ailleurs. Ses parents finir par accepter de la reprendre. Elle fit son deuil seul comme d’habitude, Enum l’accompagna quand même.
Quelques mois plus tard elle se reprit en main et redevint l’Adwoa que tout le monde connaissait mais en plus sage. Elle reprit les classes à la rentrée suivante mais les relations avec Kwame demeuraient tendues. Son seul compagnon qu’elle avait désormais était Enum.et ce fut ainsi pendant deux ans jusqu’au point où l’histoire ne fut du passé.
Adwoa était maintenant une jeune fille pleine de vie et rayonnante. Comme toujours elle avait des prétendants, mais elle avait les yeux pour un autre ; mais ce qu’elle ignorait le plus c’est que Enum l’a convoitais toujours. Il espérait toujours son tour !en fait Adwoa était tombée amoureuse de Kodjo le troisième ami de Kwame ; ce qui faisait la particularité de ce jeune homme était qu’il était quelqu’un de calme. Très timide, il a toujours peur de déranger, dit rarement ce qu'il pense. En un mot il était réservé ! Petit à petit elle commença à lui faire des avances. Loin de ce que vous croyez, elle se disait pouvoir avoir une relation stable avec lui. Kodjo compris le jeu et très rapidement lui dévoila ses sentiments. Les premières semaines furent très intéressantes car elle était aveuglée par ces sentiments pour Kodjo. Elle se sentait en confiance avec lui ! Kodjo prenait sa défense contre tous et toute. Les choses sont allés de nouveau très vite, entre les baisers coquins et les flirts ; la pomme a été de nouveau consommé et ceci plusieurs fois. Dès cet instant et pour les jours qui ont suivi ; Kodjo commença à changer. Quand il l rencontrait c’était juste pour une partie de jambe en l’air rien de plus. Il commença même à rencontrer d’autres filles et ce sans se cacher. Entre les larmes et les questions, Adwoa compris clairement que Kodjo ne l’aimait pas et qu’il se servait d’elle. Elle voulut s’en défaire mais il était déjà trop tard: Kodjo la menaçait clairement de publier des photos d’elle nu car justement naïve qu’elle était dans sa nouvelle love story elle s’est laissé quelques fois prise. Elle se trouvait désormais dans une grosse impasse. Elle en avait honte, tout simplement!
Dans cette grosse impasse, elle décida d’aller en parler à la seule personne qu’elle croyait encore de confiance. Elle se rendit chez Enum en pleure, elle prit du temps avant d’avoir du courage pour raconter sa nouvelle mésaventure. Il l’écouta attentivement et la calma tout en la rassurant ! Il l’a pris dans ses bras et lui parla comme un frère. Discussion allant, il commença à lui parler d’amour et de ce qu’il ressentait pour elle sans pouvoir le lui dire. Hélas ! Adwoa ne veut pas parler d’amour pour l’instant car elle en avait eu sa dose. Plusieurs fois elle lui demanda d’arrêter car elle ne voulait pas savoir mais plus elle le refoulait plus cela le frustrait. Sur un coup de colère, il bondit sur elle et lui serra la gorge. Son corps était alors crispé, sa gorge resserrer ; elle avait beaucoup de mal à respirer.il lui fut impossible d’hurler, elle ne pouvait rien dire, elle ne pouvait rien faire, elle commença à avoir peur. Il commença à l’embrasser, pendant que les larmes de la jeune fille coulaient sur ses joues ; ses mains commencèrent à la touchaient tout en commençant à la déshabiller. Elle tremblait tant elle avait peur…
Elle ne voulait qu’une chose à cet instant : tomber dans les pommes, pour tout oublier car elle savait ce qui allait se produire … Il la tenait avec une main par le bras pendant qu’avec son autre main lui remontait son haut et lui défaisait son pantalon et il lui baissa jusqu’au cheville. Elle n’arrivait plus à réfléchir elle était perdue….
Lorsqu’il la lâcha, elle s’écroula par terre, ses jambes ne lui permettaient plus de la porter ; elle tremblait… elle ne bougeait pas pendant que Enum baissait à son tour son pantalon, il se penchât vers elle et la souleva légèrement, juste assez pour lui permettre de lui baisser sa culotte. Après cela, il la pénétra par force, elle ne pouvait rien faire, elle le laissa faire ce qu’il avait à faire tout le laissant continuer à l’embrasser. Elle regardait autour se disant pourquoi ? Se demandait s’il n’y avait personne pour la tirer de là mais hélas il n’y avait personne sauf elle et lui.
Une fois qu’il eut fini avec elle, il se releva, en lui disant quelques paroles horribles, en lui demandant de se rhabiller et de partir… elle resta coucher sur le sol un moment, les jambes encore écartées. Elle n’arrivait plus à bouger, elle avait mal, affreusement mal, la peur l’avait paralysé. Elle pleurait, pleurait, pleurait, elle ne pouvait pas cesser de pleurer. En se relevant elle senti vraiment une immense douleur intérieure. Elle essayait de se rhabiller mais elle n’y arrivait pas ; elle était trop sous le choc de ce qu’elle venait de vivre.
Elle finit par réussir à mettre ses habits, elle rentra au plus vite chez elle ; ce fut rapide. Elle s’enferma immédiatement dans sa chambre pour y passé le reste de sa soirée à pleurer. Elle ne pouvait fermer les yeux sans revoir ce passage de la vie qu’elle venait de subir.