Les choses des Bennett.

Ecrit par Opale


     **Amira Jo Bennett**


            **Cinq mois plus tôt**


Le 30 octobre, la nuit du mariage des Davis


   Le couple Davis s'est déjà éclipsé. Je suis fière de moi. Je suis fière de l'organisation de la cérémonie. C'était impeccable. Sur cette piste de danse, tout le monde se lâche. C'est la fiesta et c'est super caliente. À cause du bruit, on ne s'entend pas parler. 


Curtis(à mon oreille) : c'est super réussit, c'est toi qui a tout organisé ?


Moi( ayant la grosse tête): bien sure que c’est moi, tu doutes encore ?


Curtis(levant) : l'humilité Porquet ! l’humilité !


  Moi : bah quoi, si j'ai réussis, je ne peux m'en cacher !


Curtis(secouant la tête) : t'es grave !


Moi(sourire) : oui je sais, et c'est ce que tu aimes !


Curtis(me regardant) : tu n'as pas tout faux(m'attirant à lui) tu es magnifique dans cette robe…


        Lorsqu'il m'attire à lui, il pose instinctivement ses mains sur mes fesses. Ce qui me fait encore plus frissonner plus que je ne l'étais au paravant. Vu qu'il me mange carrément la taille, alors il se baisse à mon niveau pour frotter son nez contre le mien. 


Curtis(doux) : tu m'as manqué de ouf, tu le sais ça !


     Je fond littéralement. Combien de fois ai-je rêvé de ce moment ? C'est presqu'irréel pour moi. Et pourtant la réalité est pure et évidente. Il est là. Bien présent. Je suis dans ses bras en train de danser à petit pas. 


Curtis(d'une voix sensuelle) : ta bague te plait ?


Je présente direct ma main devant mes yeux pour encore plus admirer cette merveille. 


Moi(gros sourire) : je l'adore.


Curtis(se baissant à mon niveau) : tu l'adores et moi je t'adore…


    Le reste de la phrase, je ne le saurai jamais. Car il vient de capturer mes lèvres dans un baiser vorace qui me fait presque chavirer tant il y met de la force et de la passion. Tout mon corps réagit automatiquement. C'est comme si une décharge électrique venait de me traverser laissant trainer derrière elle une longue série de frissons. Et la résultante de cette pointe d'excitation est que ma petite culotte se mouille au fur et à mesure qu'il m'embrasse. Je m'accroche malgré moi à ses épaules car cette sensation de manque est en train d'être comblée peu à peu.



   Lorsqu’enfin, il lâche mes lèvres. Je suis pantelante. Et le seule mot que j'arrive à faire sortir, est le suivant.


Moi(prestement) : j'ai besoin d'aller aux toilettes.


Curtis(me regardant) : ok, vas y !


Eeeeh Amira ! C'est quoi ça ! Les choses de la honte ! Non mais sérieusement ! Même si on dit que tu es coagulée, ce n'est pas comme ça ! Petit truc que le gars t'a fait la, c'est dans ça tu as mouillé ton slip comme ça ? La jachère est une chose aussi hein.


Je soupire de frustration. À vrai dire je suis excitée. Bref,  je me nettoie avec de la lingette et je sors. Mais une autre force plus forte que moi, me pousse à l'intérieur. 


Moi(surprise) : Curtis ! Oooooh !


Curtis(voix rauque) : je sais que tu le veux tout autant que moi.


      Il ferme la porte à double toure et il me plaque contre celle-ci. Son regard est plein de désir et le timbre de sa voix a pris une tournure très sexy. Ici les mots n'ont pas leurs place, juste le regard et les gestes.


           **Curtis Jo Bennett**


Sans trop réfléchir, je lui prend les lèvres dans un baiser gourmand. Pendant que ses mains sont accrochées fortement à mon visage. J'introduis ma langue dans sa bouche entrouverte, ma langue se mêle aisément à la sienne. Et nous gémissons de bonheur. Le manque est là, bien présent et il ne veut qu'être assouvit. 


Bonté Divine, c'est fou comme elle m'a manqué ! Mes gestes sont maladroits et imprécis sous le poids de l'envie. Je lui presse la poitrine, je lui embrasse le cou, son visage. Je me baisse pour mordre ses tétons qui pointe sous sa robe moulante. 


Amira(se mordant la lèvre) : hmmm !


Elle se retourne pour que j'ouvre l'éclaire de sa robe. Celle-ci tombe à ses pieds. Laissant paraitre ses deux globes terrestres qui me narguent insolemment.


Moi(la voix rauque) : Porquet, t'es dure d'oreille. T'as pas mis un soutif sous cette robe ?


Amira : euh…


   En plus elle porte un bout de tissu comme slip en dessous. La vue de ses grosses fesses me font encore plus bander. Pour pas qu'elle me réponde, je la place moi-même dos à moi, les mains au mure. Je décale son string de coté et je me glisse en elle.


Amira(serrant les dents) : grrgrrgrrgrrr !!


Moi(lui caressant le dos) : t'as mal ?


Amira(soupirant d'aise) : vas y bébé, t'arrêtes pas…


Sans autres formes de procès, je commence mes vas et viens. Son minou m'enserre tellement que je crains de tenir pendant longtemps. Elle est si chaude et moite à la fois. J'y vais lentement mais elle vient à la recherche de ma queue qui s'enfonce de plus belle en elle. J'en deviens dingue. Sa robe et son soutif au sol, ses mains contre le mure et son dos qu'elle creuse à chaque que je lui donne un coup de rein et la vue de ses seins qui ballotent m'excitent encore plus. J'étais encore plus excité que jamais. Je l'ai culbuté franchement et sans ménagement. La jouissance n'a pas tardé. C'est dans un grognement pour moi et un gémissement aigue pour elle que nous nous sommes libérés en parfaite symbiose. 


Moi(tendre) : Amira !


Amira(petite voix) : oui.


Moi : je t'aime.


Amira(souriant) : Amira aime aussi Titi chaton.


     Nous nous essuyons mutuellement en discutant gaiement. 


Trois semaines après mon départ.


Moi : places bien la camera, j'arrive pas à bien te voir !


Amira(voix faible) : la camera n'a rien, c'est juste parce que la chambre n'est pas éclairée. Les lumières sont éteintes. Je ne veux pas que tu me vois, j'suis toute moche.


Moi(arquant un sourcil) : pourquoi ? T'as quoi ? Tu me caches quelque chose Porquet !


Amira(la voix frêle) : je me sens patraque, j'ai une sensation de mal être…


Moi(la voix grave) : allumes les lumières…


Amira (lourde) : noonnn…


Moi (la voix grave) : allume…


Amira : je veux pas…


Moi(sec)  : tu allumes cette lumière ou on abrège la conversation…


Amira(boudant) : grrgrrgrrgrrr !!! Tu me fatigues !!


Elle exprime son mécontentement comme elle le peux. Et de prendre une éternité pour allumer cette lumière. Porquet ne me connait pas. Il en faut un peu plus pour me sortir de mes gongs. Je suis très patient bébé. Elle allume et vient se placer devant la camera. Elle est emmitouflée dans un gros pullover avec un gros djojing. Même dans un sac à patate, elle demeure une princesse. Ma princesse(rire).


Amira(agacée) : c'est bon ! T'es content ? 


Moi(la regardant) : t'es pâle !


Moi : oui je sais et c'est justement pour ça que je ne voulais pas que tu me vois.


Moi(la regardant) : t'es mignonne quand même..


Amira(me regardant):…


Moi : t'as pris des cachets ?


Amira(descendant brusquement du lit) :…excuses…


     Elle coures dans les toilettes vomir ses tripes. À l'entendre, ça doit pas être facile pour elle. Je dirai un supplice. Elle doit être très mal en point là. Je patiente son retour. 

  

Moi(arquant un sourcil ) : c’est depuis quand ça ?


Amira (s'essuyant la bouche) : trois jours je dirai. J'ai un mal de crâne terrible, souvent accompagné de vertige et de vomissement. 


Moi (inquiet) : et t'as pas un peu penser à aller à l'hosto ?


Amira(levant les yeux) : non papa !


Moi(la regardant) : je suis sérieux Porquet !


Amira(soupirant d'agacement) : ça va passer, c'est juste de la fatigue. 


Moi : je n'en suis pas si sure…tu présentes les signes d'une grossesse.


Amira(avec des gestes) : arrêtes un peu, tu ne connais rien aux grossesses. Ton domaine à toi c'est les voitures.


Moi(la regardant) : je n'en disconviens pas bébé mais tu présentes les signes les plus basiques d'une grossesse. 


Amira(banalisant) : tu dis n'importe quoi…t’es pas sérieux et tu le sais.


Moi : ok, on va la faire courte. Vas voir un médecin stp ! Je t'en supplie. 


Amira : non je veux pas, ça va me passer ! J'ai trop poussé au boulot ces derniers temps, ça me passer.


        Cette fille têtue, refuse. Mais je finis quand même pas la dissuader. Mon Dieu, je t'en supplie. Fais en sorte que les choses soit comme je le penses. Sentant qu'elle devenait grognonne, j'ai guidé la conversation sur d'autres sujet. Malgré son état, j'ai réussis quand même à lui arracher quelques fous rires. 


L'anxiété et la peur prennent de plus en plus de place en moi. J'arrive pas à être calme et serein. Je veux que mes soupçons se confirment. Je veux être père. Depuis que j'ai dit à Porquet d'aller se faire consulter, ce n’est que maintenant qu'elle s'est sentie prête à le faire. Cinq jours après. Et c'était à base de supplication hein. Cette fille est une vrai tête de mule. 


Moi : ce n'est toujours pas ton toure là, ça fait une éternité maintenant !


Amira(agacée) : si non que l'hôpital n'appartient pas à mon grand père hein, je suis venue trouver des gens. Donc je patiente mon toure. Arrêtes de me stresser.


Moi : ok, c'est bon. J'ai compris, pas la peine de t'énerver.


Amira : mais tu m'énerves !


Moi : je t'aime…


       Elle soupire et pour ne pas encore plus lui mettre la pression en l'agaçant je décide de couper l'appel et de la rappeler plus tard. Actuellement, son humeur est exécrable. Ça doit être compliqué pour elle car dans le passé il était non seulement difficile pour elle de tomber enceinte mais elle faisait des fausses couches lorsqu'elle arrive à tomber enceinte. Je comprends qu'elle doit actuellement se trouver devant un chalenge énorme avec tout le stress qui va avec. 


Moi (ému) : quoi ? T'es sérieuse ?


Amira(pleurant de joie) : bien sure que si…nous serons parents…parents….


Yessssssss !!! C'est le cris de joie que je pousse dans mon bureau. Je serai père, wahoooo !!! C'est irréelle.


Moi(essuyant une larme du coin de l'œil) : bébé, je te laisse terminer l'échographie. Je te rappelle.


Amira(sourire) : d'accord bébé.


Après avoir raccroché, je fais le toure de mon bureau puis je vais m'agenouiller en élevant les mains vers le grand Barbu en guise de reconnaissance et de gratitude. Je suis dans une telle dimension de joie que le mot qui sort de la bouche tout le long de ma prière c'est merci rien que merci. Je serai père et ma mère aura la chance de voir son petit enfant, quelle grâce !


Lorsqu'elle sort de la salle de consultation, elle me rappelle. Nous restons accrochés au téléphone à partager notre bonheur et à parler de tous les contours de cette grossesse. 


Moi : on le garde pour nous jusqu’à ce qu'on se marie.


Amira(perdue) : comment ça ? Je ne te suis pas.


Moi(sourire) : je veux tout simplement dire que nous allons nous marier et qu'il faut que tu commences à chercher ta robe parce qu'il faut que mon enfant naisse dans le mariage avec ses deux parents à ses cotés. 


Amira(pleurant de joie) : c'est vrai titi ? T'es sérieux ? Oh mon Dieu ! Tu me rends heureuse baby.


Moi (sourire) : non, c'est le contraire. C'est toi qui me rend heureux. Je veux faire de toi la reine de mon empire. Lorsque tu rentrera à la maison, fais le devis et je te ferai le virement. Mais ne dis à personne pour la grossesse.


Amira : ça veut dire qu'on aura un mariage précipité ?


Moi: c'est cela !


Amira : ça sera difficile de cacher la grossesse parce que le médecin m'a dit que les malaises vont continuer jusqu’à ce que le premier trimestre passe. 


Moi : à toi donc d'organiser un wedding en trois mois si possible. Afin que le secret ne reste pas longtemps un secret. 


Amira(sourire) : d'accord titi !


         [ Dans le présent]


Titi me déshabille et je fais de même avec ses vêtements. Vue la manière dont nos gestes sont désordonnés, je me félicite intérieurement pour la petite tenue ultra sexy rose fuchsia que j'ai mise. Même si la précipitation du moment ne lui permet pas de véritablement apprécier ce que j'ai porté. Pas grave, j'en ai pleins d'autres encore. Je m'accroche au cou de doudou et il soulève légèrement mon bassin me ramenant ainsi vers lui et d'un seul coup sec il glisse en moi…je gémis d'aise car c'est presqu'un soulagement pour moi de le sentir en moi ainsi. Ça fait un bien fou. 


Curtis(grognant) : hmmm….tu m'as manqué !


Moi(gémissante) : titi…stp….


   Je crois que le message est bien passé car les minutes qui suivent, je vis le mot extase au présent de l'indicatif car titi me donne de grands coup de buttoirs qui me font m'accrocher au draps du lit pour tenir le rythme. Je prends grave mon pied. 


Moi(gémissante) : ouuiiiii…..


Puis il lâche ma jambe et il envoie son visage vers le mien, c'est avec plaisir que je l’embrasse en gémissant de bonheur. Puis il glisse vers le bas en envoyant sa tête entre mes cuisses après les avoir écarté. Je pose automatiquement mes pieds sur ses épaules en ondulant du bassin. Pour me garder à sa merci, il attrape fermement mes deux cuises puis il pose ses lèvres sur mes lèvres. Je me mords la lèvre inferieur pour ne pas jouir sur le coup car la sensation est grisante. Il me suce le clito en le pinçotant. Ses lèvres aspirent avec force mes grandes lèvres et sa langue me pénètre profondément. 


Moi : ooooooh….


   Je me liquéfie au fur et à mesure qu'il monte la cadence. Je mouille abondamment mais ce n'est pas le problème de titi car il continue à me brouter avec ardeur et passion le minou. Ma main se pose sur sa tête  lorsqu'il passe ses dents au milieu de mes lèvres. 


Moi(en extase) : ouiii….bébé…c’est parfait !!!


La température dans la chambre devient tout a coup suffocante pour moi. Je sue à grosse gouttes comme si tout mon corps était embrasé par cette chaleur étrange qui tire son origine de depuis mes entrailles….c'est intense et je le sens. Je ne crois pas tenir encore longtemps. 


Et pour m'achever il écarte mon minou de ses doigts puis il y enfonce sa langue profondément, je frise la folie.


Moi(rouge de plaisir) : ma vie….ma vie…tu es ma vie…


  Je me sens venir. Mes forces de résistance s'amenuisent peu à peu. Je deviens fébrile et comme si s'était encore possible, il me pince le clito. Ce qui me fait exploser en inondant son visage de mouille….pas ma faute, la nature ma faite ainsi. Il se redresse et il vient me couvrir d'un baiser amoureux avec un gros sourire idiot niché au coin de ses lèvres. 


Moi(le regardant) : c'est moi ou tu me nargues ?


Cutis(éclatant de rire) : ne devrais-je pas être heureux de donner du plaisir à ma femme ? 


Moi (sourire) : du coup ça ne va pas te déranger que ta femme te donne du plaisir ?


Curtis(me présentant son sexe dressé) : honneur aux femmes !


      À mon toure, je me redresse en me mettant en position a genoux devant son sexe durci. Je ne me fais pas prier pour lui procurer cette gâterie à la Amira (rire). J'y vais tellement à fond qu'en moins de cinq minutes le type était sous le point de cracher la sauce. Mais en bon homme qui maitrise son corps, il a vite su mes intentions. Il soulève ma tête de sa queue en me tenant par les cheveux. 


Curtis(me tenant par les cheveux) : au fond, t'ai une vrai salope hein toi !


Moi(le fixant droit dans le yeux) : ta salope !


Curtis(m'embrassant) : shit ! T'es bandante !


    Il me position à sa convenance et vient s'introduire en moi durement. Je le sens passer. Je serre les dents parce qu'il est très épais. Je me met à twerker sur son sexe en lui imposant le rythme pendant qu'il me donne des gifles sur mes grosses fesses. L'habitacle de la chambre est animé par le clapotis de nos deux corps en symbiose. Il prononces des mots salaces en anglais, ce qui m'excite encore plus.


Curtis(entre ses dents) : pas comme çaaaa !!!

  

Avant que je ne comprenne ce qu'il veut dire, je me sens porter comme une plume. Il passe ses bras musclés sous mes fesses pendant que j'entoure mes pieds autours de sa taille. Nos regards se croisent et nos bouchent se retrouvent. Nous nous embrassons passionnément. Il me fait coucher sur la table de travail attenant au lit et de me posséder avec vigueur comme un dieu grec. Il vient coller son front  au mien alors qu'il fait ses va et viens puissant en moi. Son torse s'écrase contre ma poitrine et nos peaux transpirantes se collent. Il me pilonne fort comme si sa vie en dépendait. Il y va sec et profond. J'ai l'impression qu'il sortira par ma bouche. Il accélère le rythme en allant de plus en plus rapidement en moi. 


Moi(me tirant les cheveux) : baise moi plus viteeee…..plus fort….oh Mon Dieu ! Que c'est bonnn !!!


   Il monte la puissance de sa cogne en crescendo, je hurle….c'est trop bon ! Dieu ! Le blanc la baise oh !!


Moi(prise de spasme) : je viennnnnns……


    Je me crispe violemment sous les assauts puissant de son dernier coup de rein. Je rends les armes, je jouis en même temps qu'il grogne en m'inondant de son sperme…il balade ses mains sur tout mon corps en me couvrant de baiser, je frissonne. Puis il parsème longuement mon ventre de baiser.


Curtis(caressant mon ventre) : comment allez vous ?


Moi(frissonnant ) :  nous nous portons bien. Tu nous as manqué….


Curtis (bisou dans mon cou) : oui mais je suis là maintenant et je ne compte pas bouger. Un bain ?


Moi (soupire d'aise) : volontiers.


       Il me fait prendre mon bain les minutes suivantes où j'ai même droit à un massage dans la baignoire(rire), c'est un amour mon titi. C'est lover dans ses bras avec ses mains sur mon ventre et ses lèvres sur mon cou que nous dormons.


Les Soeurs Porquet