Les Coulisses de la mort

Ecrit par Les Chroniques de N'smile

                             

PRÉFACE 

« La première fois, que je suis rentrée dans sa cellule, j’étais abasourdie. Parce que j’avais l’impression qu’il était frappé de nullité.

Il était en prison depuis un peu plus de cinq ans maintenant et, les cinq avocats qui l’avaient défendu, avaient tous disparu tragiquement au cours du procès.

Cinq ans en prison, c’est beaucoup pour qu'un Homme puisse, basculer du mauvais côté de la voix ferrée. Mais lui, il avait une voix de cristal en lui qui, ne laissait place à aucune voix de rogomme.

Pourquoi j’ai accepté ce boulot ? Honnêtement, je l’ignore. Je n'ai que des suppositions dans ma petite tête de femme ambitieuse. Peut-être par soif de pouvoir ? Peut-être par stupidité ? Peut-être par égoïsme ? Je ne le sais vraiment pas.

Toute petite, j’avais la pabullophobie mais, face à cette affaire ma tête était devenue une brouette à idée. Ma peur avait totalement disparu, occultant ainsi cette partie phobique de ma vie pour, faire place à une lueur cynique qui brillait dans mon regard lorsque j’étais en face de lui.

L’histoire a failli retenir que je me suis fait le Hara-Kiri. Mais heureusement pour moi que, la planche de l’arbre qui allait me servir d’appui a attrapé le phytovirus.

Et celui qui devrait utiliser le phytosanitaire est décédé. Un coup de chance ou de destin ? Je ne saurai le dire. Mais, je m’en suis sortie vivante et pleine de vie, c’est tout ce qui compte.

Je venais fraichement de sortir d’un stage, dans le cabinet ‘’Law& Rule‘’ de New York après, ma Fac de droit à l’Université de Lomé au Togo et à l’Université de Fordham aux Usa. Et par miracle, je décrochais un poste à la Cour Suprême de New York.

C’était le rêve de tout être humain doté d’un cerveau matriochka qui, collaborait étroitement avec son cerveau humain sans, entortiller son humanité.

J’étais jeune à l’époque et j’avais l’habitude de ne pas jeûner même si, c’était pour une affaire qui, remettait en cause les fondements de ma foi catholique. Je suis née catholique, j’ai étudié chez les jésuites mais, je ne suis pas religieuse. Je crois en Dieu, le reste n’est que ruse humaine.

Aujourd’hui, me voila condamnée à mort, pour un crime que je n’ai pas commis. Oui, comme tout coupable, je clame mon innocence. Je connais le regard des innocents et des coupables, même si je n’ai aucun de ces regards, ça ne me rend pas forcément coupable ou innocente. Vous devez me croire quand, je vous dis que je suis innocente car, je suis inoffensive.

Avec son regard espiègle je n’ai su que c’était un piège. Il y a belle lurette, qu’ils avaient formé une cabale secrète pour, ruiner ma vie. Ils pensaient que j’étais qu'une essence d’ombre. »

 SONIA DIORA PANDORY

   Yekini Cielo est condamné pour avoir violé et tué un garçon de dix-sept ans, dans l’Etat de Wisconsin aux Usa. À quelques heures de son exécution, il disparait et un nouveau meurtre est commis quelques jours après, dans sa localité de Wisconsin, juste en face de sa demeure.

Après des mois de recherches et d’enquêtes, les preuves ont finalement montré que, son avocate Sonia Pandory Diora l’a aidé à s’échapper et, les deux ont par après commis ce nouveau meurtre.

Sous le regard laminaire du mari, sa femme a été trainée en prison telle une criminelle de bas étage. Et sous le regard des milliers de téléspectateurs, la très célèbre juge Sonia Pandory Diana a été trainée en prison. Elle était finalement là où, elle avait envoyé de nombreuses criminelles. Saura-t-elle y vivre sans y perdre la vie ?

Avec ses baskets Adidas, et sa combinaison Mickael Kors, elle les attendaient les pieds fermes dans son jardin. Elle savait que c’était la fin. Elle s’est rendue sans riposter. A-t-elle vraiment commis ce meurtre ? Si oui, pourquoi ? Quel rapport avait-elle avec la victime ?

Avec certitude, ces questions vous font croire qu'elle est innocente parce que, vous êtes trop habitué à ce même scénario depuis fort longtemps. Et si elle avait vraiment commis ce meurtre ? Et si pour une fois encore, l’accusée n’a pas vraiment commis ce meurtre ?

Pour ma part, je suis journaliste au News York Times. Et, c’est moi qui ai écrit l’histoire de Sonia Diora Pandory.

Mon nom est : Dlai Diana Rawl-Campary

Fais sortir de ta vie, tout ceux qui ne croient pas en toi. Tu ne peux pas espérer gagner avec une équipe qui prône l'échec. Il vaut mieux la qualité que la quantité.

           

Partie 1 : INTRODUCTION

   J’étais plus âgée que mon plan de vie initial mais, ça ne m’a en aucun cas découragé. Ça m’a plutôt encouragé.

Il y avait ce que j’étais capable de faire et, ce que je devrais faire. Pour un premier temps, la survie était primordiale alors, j’ai choisi de faire, ce que je devrais faire.

Dans le plan de vie que je m’étais fixée dès le départ, à cet âge là, je me voyais être à la tête d’un empire en pleine croissance et, avec au moins, deux enfants. Un mari, c’était pas très important.

Je me voyais assise parmi les Grands Hommes d’Affaires. Mais, ça n’a pas marché comme prévu et, j’ai jamais abandonné cette affaire là. Dans ma tête, je me voyais à la tête de cette grande empire quand même.

Malgré mon statut social de basse classe, je me faisais toujours respecter. La plupart disait que j’étais très impolie.

Mais je me voyais comme une personne directe et honnête. Et ça, ils aimaient pas vraiment.

Venant d’une femme de couleur, malgré qu’on soit au 21ème siècle, ça les rendaient plus raciste que d’habitude. Même mes frères et sœurs de peau me traitaient d'effrontée.

En parlant de peau, je fais référence à ceux qui ont naturellement, la peau métissée. Parce qu’à un moment il faut se respecter et savoir où se ranger. Tu ne peux pas être noir auparavant et devenir métis aujourd’hui et prétendre qu’on est frère ou sœur de peau, on ne l’est pas. Merci.

Et je ne vous juge pas car, chacun à son histoire et, celle que vous lisez actuellement est une partie de mon histoire. Merci de la respecter telle qu’elle est écrite. Aucune modification n’est nécessaire de votre part car, vous ne serez point juger selon mes actes.

Je savais exactement ce que je voulais mais, vu mes conditions de vie de l’époque, j’avais accepté de faire un compromis entre, ce que je voulais et ce que je pouvais, tout en prenant en compte, ce que j’avais.

Je suis issue d’un milieu pauvre. Je ne voulais pas à tout prix devenir riche comme la plupart. Je voulais juste mettre ma famille à l'abris. C’était là, toute ma priorité.

Mon premier salaire a été pour eux, pour les membres de ma famille. Je n’y avais pas touché. Et mes salaires d’après, les trois quarts étaient pour eux.

Pour un début, je les avais fait quitter cette vie de misère pour une vie de galère. Parce qu’entre misère et galère, il y a une grande différence, ce qu'ignore les gens. Mais, je ne suis pas ici pour vous l’expliquer, ce débat aura lieu probablement dans une autre vie.

Pour commencer, ma famille avait droit à trois repas par jour au lieu d’un seul auparavant. Et maintenant à l’heure où je vous parle, ils organisent des buffets chaque trois mois pour, les enfants de leur ancien quartier.

Et chaque six mois, ils rapportent des vivres pour eux. Et quand je vois ça, je me dis Oui, j’ai réussi. Oui, Dlai Diana Rawl Campary a réussi.

Ils me prenaient pour une télécommande. Mais, je suis ma propre guidance. Et, dès le départ je les faisais comprendre ça mais, l’Homme est souvent bornée par sa propre science, lorsqu'il est question de dominance.

Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, c’est ce que l’Homme me disait. Nul ne peut servir deux maîtres, c’est ce que l’Homme me prétendait.

Nul ne peut espérer monter sur les genoux d’un jeune lion, en espérant redescendre sans affronter sa soif de colère, c’est ce que je disais à l'Homme. Nul ne peut comparer Dlai et les autres femmes, c’est ce que je répondais à l'Homme.

Putain, la vie c’est pas du soap opéra. Je suis votre désinfectant en cas de virus. Mais, je ne suis pas fiable à 100%. Protégez vous du virus, c’est plus important.

Je ne suis pas adepte du pardon mais, je vous recommande le pardon. La loi de talion, c’est pour les étroits d’esprit. Il est préférable d’être large de réussite que, d’être borné de stupidité.

Ne perdez pas votre temps, dans l'étroitesse des choses sans avenir fixe. Déléguez les à ceux qui se prennent pour plus intelligent que vous, en étant plus malin qu'eux. Les plus malins guident le plus souvent, les plus intelligents. La plupart de ces derniers ont l’esprit vengeur. Semez la zizanie entre eux et partez. Ne revenez que pour vous distraire. Ça, c’est pour les émotionnels.

C’est très difficile de pardonner, je sais. Mais, apprenez toujours à pardonner et, à toujours laisser partir la fureur. Libérez votre cœur et vivez heureux. Ça, c’est pour les sentimentaux.

Même si je ne suis pas citée dans le magazine Forbes comme, l’une des femmes noires les plus riches du monde, l’histoire retiendra que j’ai écrit l'une des plus belles histoires de mort du 21ème siècle et ça, des générations après moi en parleront.

En 2019, ils avaient décidé de me placer, dans la catégorie des femmes blanches, les plus influentes au monde mais, j’ai refusée.

Je suis noire, je suis black, je ne suis pas blanche mais noire. Mon père a la peau noire et ma mère est blanche. Je porte le nom de famille de mon père. Et, je le porte avec fierté.

Ils me prenaient comme noire quand j’étais inutile. Et aujourd’hui que je suis utile, ils veulent me placer dans la catégorie blanche. Tant qu’ils accepteront pas que je suis noire, je ne serai pas sur ce fameux magazine.

Je me voyais être avocate, mais à la place, je suis devenue Journaliste. On n’a pas toujours ce qu’on veut comme, on le dit souvent. Il faut apprendre à mieux se servir de ce qu’on dispose. Les ruelles les plus sombres, condamnées le plus souvent à l’obscurité, peuvent tout de même, se transformer en la seule source de lumière qui, éclaire toute une ville. Tout est question de manipulation.

Nous ne sommes pas vraiment ici pour raconter mon histoire mais, plutôt celle d’une autre, celle de Sonia Diora Pandory. Mais, on ne peut y arriver là sans connaitre une partie de ma vie.

       

Partie2: DLAI DIANA RAWL CAMPARY

    Un jour de l’an 2018, j’étais cette femme là.

Cette femme en robe bleue marine au milieu de toutes ces casseroles, et de toutes ces personnes de la haute société, bah c’était moi.

Et moi c’était Dlai Diana Rawl. J’étais servante dans le manoir Cherbyson en Pennsylvanie. J’avais vingt-huit ans et je n'étais qu’une immigrée Haïtienne aux Usa. Mes parents y avaient immigré clandestinement avec, toute la famille quand j’avais seize ans.

Mon père Haïtien et ma mère Marocaine vivaient dans le Détroit avec, le reste de ma fratrie de six. J'étais dans le manoir grâce à ma tante qui, était l’une des trois gouvernantes du manoir Cherbyson. Et j’y étais depuis l’âge de dix-huit ans.

Ce jour là, avait eu lieu dans le manoir, la cérémonie d’introduction de la fille aînée, de Madame Cherylle Cherbyson-Campary et de Monsieur Boris Mann Campary, dans la société de famille ‘’Campary & Partner'' spécialisée, dans la production et la commercialisation de Vin de palme ‘’Palm d’or’’.

C’était la réunion des riches dans la maison d’un riche. Imaginez un peu la classe et la déco.

Minerva Campary-McGonagall ayant terminé ses études de Commerce à l’université de Yale, revenait après huit ans d’absence pour occuper, le poste de Directrice Commerciale au sein de l’entreprise familiale.

Mère de deux petites filles et épouse légitime de Mark McGonagall, elle était âgée de vingt-sept ans à l’époque.

Ça faisait huit mois qu’elle habitait dans le manoir et, deux semaines qu’elle avait fini son stage dans l’entreprise familiale.

Son mari, homme au foyer était bel et bien présent lors de la cérémonie tel, un objet de décors parmis, des milliers d’autres objets de décors. Que peut dire le mouton égorgé devant le couteau ?

Quant à moi et les six autres servantes, nous n'étions là que pour servir les riches. Nous étions là aussi pour la décoration mais, nous au moins, notre tenue nous distinguait. Surtout moi parce que, j’étais la seule à accrocher mon nom sur ma tenue. Et, elle était bien courte et bien taillée.

La fête qui avait commencé aux alentours de quatorze heures, semblait prendre fin aux alentours de vingt heures. C’était dimanche, ils devaient aller au boulot demain. Même si la plupart était leur propre chef, ils donnaient souvent le bon exemple.

J’étais fatiguée et j’étais assise sur le plan de travail de la grande cuisine, dans l'aile Est du Manoir.

Je me contentais de boire du jus de fruit et, d’écouter de la musique lorsque, ma tante rentra par surprise dans la cuisine.

Tante Katia : Dlai, tu fais quoi là-bas ? Tu peux pas aller travailler comme toutes les autres filles ?

Moi : mais tantinette, je suis fatiguée. Depuis cinq heures du matin, j’ai pas eu de pause. Je ne suis pas née pour cette vie là.

     De derrière, on attendait venir quelqu’un.

Tante Katia : apprends à mieux vivre cette vie là. Parce que c’est tout ce que tu as et tu auras si tu ne sais pas faire! Maintenant lèves-toi et vas aider les autres !

Kylian : mais tante Katia, laisse Dlai se reposer un peu. Elle le mérite.

Moi : voilà. Dis-lui ça.

Tante Katia : ah mon garçon. On est ici pour ça. C’est de ça qu’on vit.

Kylian : mais on est une famille maintenant et je crois que vous êtes ma seconde mère. Donc Dlai est ma petite sœur. Laissez-la se reposer un peu.

Tante Katia : merci mon garçon. Mais Dlai tu vas aider les autres dans le jardin ! Immédiatement ! C’est un ordre !

Kylian : c’est vraiment chaud là. Je vous laisse, je dois retourner parmi les invités. Ils sont en train de partir donc je vais escorter quelques uns.

Tante Katia : ok mon garçon.

Moi : l’argent est bon, l’argent est nécessaire.

Kylian : lol, toi la fille là, tu vas pas changer. À plus.

Moi : à plus frérot.

       Et, Kylian s’en alla me laissant seule avec ma tante.

Tante Katia : tu sais que tu es très impolie ?

Moi : ma tante chérie. AVC tue plus vite que

Tante Katia : plus vite que quoi ? Tu as toujours à dire.

Moi : au commencement était la parole et la parole était Dieu ou avec Dieu. Bref je ne sais plus, il y a Dieu et puis il y a la parole donc c’est bon.

Tante Katia : si tu ne changes pas cette attitude, tu vas finir vielle. Qui va t'épouser avec ce caractère ?

Moi : tu sembles avoir un bon caractère mais, on est toutes les deux ici. Sans mari, sans enfants. Avant de vouloir donner des conseils, sois en un exemple. Et saches que, moi j’ai toute une vie devant moi.

Tante Katia : hum la jeunesse. Que Dieu te pardonne ma fille. Ce que tu as fait te rattrapera toujours et ça, tôt ou tard.

Moi : qu’Il te pardonne aussi. Tes erreurs du passé te rattrapent sûrement mais, je ne suis pas toi et, toi tu n’es pas moi. À chacune sa croix.

Tante Katia : vraiment Dlai, que Dieu te pardonne.

   Ma tante m’avait grondé pendant cinq bonne minutes avant de s’en aller.

Pendant que moi, je retournais en arrière, elle autre avançait vers la grande porte du jardin.

Pendant que les autres mettaient au propre le jardin, je m’occupais de mettre au propre l’appartement de Minerva. Qui, ne sachant pas que j’étais dans la chambre principale, se permettait de faire l’amour avec son mari au salon.

Tout doucement, je suis rentrée dans la cuisine et je suis ressortie par derrière sans faire de bruit.

Je suis allée rester un peu dans la cuisine le temps, de trouver un plan pour la nuit. Après avoir échangé quelques messages, je suis allée dans ma chambre. Il était vingt-trois heures et tout était presque calme.

J’ai alors pris ma douche et, je suis sortie faire la fête. À l’époque, j’avais gagné un concours de beauté en Pennsylvanie mais, ça ne m'avait pas ouvert de porte. Parce que je refusais d’écarter mes cuisses pour, des minables qui se faisait passer pour riche et pour tout puissant, oubliant que cette vie est bien trop courte pour, la vivre sur le lit d’hôpital.

Vers trois heures du matin quand je sortais du pub Dominicana où je dansais comme stripteaseuse, j’avais reçu un message qui, m’avait fait rentrer au manoir. Faut croire que les grandes études n’ouvrent pas, vraiment les portes comme les grosses fesses.

Marchant tout doucement sans faire de bruit, je m’étais introduite dans ma chambre.

En allumant la lumière, quelqu’un d’autre que moi était sur mon lit, me fixant d’un regard offensif.

Kylian : ça va mon cœur ?

Moi : oui ca va. Tu fais quoi à cette heure dans mon lit ?

Kylian : tu reviens d’où habillée comme ça ? Je pensais que tu étais dans ta chambre. Je t’ai envoyé des texto mais tu m’as pas répondu.

Moi : j’y étais pas mais ça, tu le sais déjà. Vu que tu y es et que j’y étais pas.

Kylian : je pensais que tu étais fâchée. Et comme tu ne venais toujours pas malgré mes messages, je suis venu vers toi. Et à ma grande surprise, tu n’étais pas là.

Moi : je pensais qu’elle allait rester ici. Et tu n’as aucun droit sur moi bae. Je crois bien que tu sais bien que, je suis libre de vivre ma vie telle que je la veux, sans avoir à te rendre compte. C’est comme ça quand t-on doit vivre un amour caché.

Kylian : ça fait des jours que tu dors plus dans ton lit.

Moi : tu bosses dans le gardiennage maintenant ?

Kylian : j’en ai marre de m'interroger et de m’inquiéter. Où t'étais ? Avec qui t'étais ? Qu'est-ce tu faisais ?

Moi : tout doux mon beau. C’est pas à toi de me poser ces questions. Tu n’es pas mon père encore moins, mon employeur.

Kylian : je t’aime et tu le sais. Alors tu te permets de jouer avec mes sentiments.

Moi : entre nous deux, qui joue avec les sentiments de l’autre ? Tu sais très bien que t'es allergique à l’honnêteté. Tu sais très bien que t'as un problème de fidélité. Toujours là à draguer et à nier les faits.

Quel type de femme n’a pas défilé dans ta chambre ? Je rangeais ta chambre et je me débarrassais de tes présos. Mais jamais je ne t’ai fermé mes cuisses. Désormais Wardiya se chargera de le faire. Tu peux aussi coucher avec elle si tu veux.

Saches juste qu'aujourd’hui et pour les jours à venir, je ne peux plus rester sans rien faire, sans réagir au nom de l’amour. Je dois penser à moi.

Je peux pas toujours me sacrifier pour toi. J'ai déjà fait l'Abraham pour toi. J’ai sacrifié mon fœtus pour toi ? J’ai avorté parce que toi tu n’étais pas prêt. Alors, viens pas te plaindre ici.

Kylian : je suis un homme, ne l’oublie jamais. L’infidélité est dans le sang de tout homme, c’est là, l’essence même de notre existence. Même si je suis infidèle, je te respecte, c’est l’essentiel. Ce soir, j’avais prévu tout dire à mes parents. Je voulais te présenter en tant que ma petite-amie officielle.

Moi : ce soir, comme tout les autres soirs. Tu n’es qu’un menteur Kylian ! Depuis cinq ans que tu répètes les mêmes phrases ! Je t’ai offert ma virginité. Tu as été le seul homme dans ma vie jusqu’à présent où

Kylian : jusqu’à présent où ? Parce que tu as un autre maintenant ? Tu me trompes c’est ça ?

Moi : tu es très mal placé pour parler de tromperie mon péché mignon.

Moi : mais t’es maître de tes pensées. Saches juste que tu peux plus me récupérer. Ou tu pourrais peut-être me récupérer mais dans une autre vie !

Kylian : je suis prêt à changer pour toi. Je suis prêt à tout pour toi. Tu peux pas me brusquer ainsi à chaque fois. Tu peux pas m’obliger à t’exposer ainsi. Tu connais un peu le milieu d’où je viens.

Moi : sors avec le milieu d’où tu viens ou, avec une fille du milieu d’où tu viens. Tu savais pas avant de jouir en moi et sur moi ? D’une part tu dis toute cette merde et, d’autre part tu te dis prêt à changer pour moi ?

Kylian : Sinon pensais-tu que j'allais faire tout ça ?

Moi : je veux plus te voir. Je veux que tu t’en ailles.

Kylian : que je m'en aille ?

Moi : j'ai besoin de faire un break même si, je t'aime.

Kylian : Pourquoi te sens-tu obligée de supporter tant de douleur ? Pourquoi ne pas te vider la tête ? Pourquoi ne pas te laisser aimer ? Une vie sans amour, c’est pas une vie.

Moi : Tu hantes trop ma vie. Si seulement si tu pouvais sortir de ma tête pour que, je t'oublie.

Kylian : pourquoi veux-tu m’oublier ?

Moi : à tout les coups, tu t'empares de mon cœur comme d'un outil et, je suis sans défense face à toi qui, ne baisse jamais les armes.

Moi : si seulement si tu pouvais, me rendre ce que tu m'as volé. Rends-moi mes rêves de jeune fille. Rends-moi mon cœur et mes sentiments. Rends-moi ma liberté et, laisse-moi vivre en paix. Laisse-moi t’oublier.

Je t'ai donné mon cœur trop vite, je veux le récupérer même s’il est trop tard. Oublie tout ce qui c’est passé entre nous. Tu as dépassé les limites de ma patience. C'est finit toutes ces prises de bec ridicule. Je veux juste espérer vivre ma vie sans que tu me fasses souffrir.

Kylian : je te promets ne plus te faire souffrir.

Moi : que des promesses en l’air. Si seulement j'étais pas tombée dans ton lit au mauvais moment, au bon endroit, tout ceci n’aurait pas eu lieu. Je sais maintenant, que tu ne changeras pas.

Moi : tu as eu cinq ans pour changer et tu l’as pas fait. Si seulement j'étais un peu moins amoureuse et que toi t'étais plus accessible. Je le sais, ça aurait pu bien finir.

Kylian : stp, je ne veux pas te perdre. J’ai changé. Rémine n’a même pas dormis ici.

Moi : ça ne signifie pas qu’elle ne dormira plus ici ou qu'une autre ne dormira plus ici. Si on m’avait dit qu’un jour, on en arriverai là, je l’aurai pas crû.

J’aurais jamais crû pouvoir réussir à dire un jour que, je n’en pouvais plus de cette situation. Je ne te mérite pas. Tu es une punition que je ne mérite pas de recevoir.

Kylian : tu devrais sincèrement revoir ton langage Dlai.

Moi : tu n’es pas mon père Kylian.

Moi : j’étais comme ça avant de te connaitre et, ça n’a pas empêché ta bite de faire bouger mon corps.

Kylian : on grandit, on se doit de changer et de redéfinir nos priorités. Avec cette allure, aucun homme ne pourrait te supporter.

Moi : tu n’es pas mon Adam c’est pourquoi tu n’arrives pas à me supporter. Et je ne suis pas ta Ève, je ne te supporterai plus.

Kylian : tu es vraiment grave. Dans quoi je me suis fourré comme ça ?

Moi : je ne t’ai jamais dragué.

Kylian : tu m’as pourtant séduit. Si tu n’avais pas l’habitude d’être en petite tenue pour ranger ma chambre, si tu n’aimais pas te mettre nue pour laver ma douche, je n’allais pas te draguer.

Moi : tes pulsions sexuelles, tu les contrôles. Ok ?

Kylian : bref, aussi difficile que ça peut paraître, j’ai changé. La preuve, ouvres-la. Ouvres cette boite. Ouvres la stp.

Moi : Donnes-la moi. C’est quoi déjà ?

Kylian : ouvres-la seulement.

Moi : non je la veux pas. Je veux pas être ta fiancée de bas-fond. Je veux pas être ton plan de secours. Ton plan cul, s’arrête ici aujourd’hui.

Kylian : non, c’est pas ce que tu crois. Donnes-la et je te montre.

Moi : tiens alors.

Kylian : et voila.

Moi : ah ça ? C’est quoi ?

Kylian : c’est une clef d’appartement que j’ai refait ainsi. Tu peux soit la porter comme une bague, soit la laisser ainsi comme la clef qu’elle est.

Je t’ai acheté un appartement à New York dans l'Upper East Side. Tout est en ton nom. Je l’avais acheté depuis mais, j’attendais juste le bon moment pour te l’annoncer.

Moi : merci mais ça changera rien. Je garde la clef quand même.

Kylian : alors on fait la paix ?

Moi : quelle paix ? Je ne me disputais pas avec toi. Je discutais juste avec toi. Je voulais t’amener à voir la vie sous un autre angle. Je t’aime tellement. Je veux juste me lever avec toi sous un autre toit outre que, celui de tes parents.

Kylian : masha'ala ça viendra. Soit juste patiente.

Moi : ok coco.

   Kylian m’avait alors serré contre lui. Au bout d’un moment, j’avais oublié toute cette haine que j’avais en moi pour lui et, on a fait l’amour. Et il est retourné dans sa chambre après.

    Le lundi matin, après que tous soient partis travailler et que, les autres domestiques vaquaient à leurs occupations, ma tante était rentrée dans ma chambre.

En ce moment je cherchais terriblement un document très important.

Tante Katia : c’est ça que tu cherches ?

Moi : oui. Et pourquoi tu te permets de fouiner dans mes affaires ?

Tante Katia : tu comptais me le dire quand ?

Moi : aujourd’hui, parce que je pars demain. Je voulais éviter de te voir triste trop longtemps.

Tante Katia : tôt ou tard, tu partiras. Parce tu te dois de vivre tes rêves. Je l’ai compris depuis que tu es arrivée ici. Ton ambition, je l’ai lu depuis le départ dans tes yeux. Finir la fac et rester sans emploie, je sais ce que ça fait.

J’étais dans la même situation que toi mais contrairement à toi, j’ai dû vite abandonner sans vraiment me battre pour. Il y’a toujours une raison qui nous pousse à faire un choix déterminant. Saches que je te soutiendrai toujours quoiqu’il arrive.

Même si je n’ai pas d’enfant, je te considérerai toujours comme ma propre fille. Je te donnerai toutes mes économies pour ton voyage. Au moins, ça te servira le temps que tu t’y installes pour de vrai.

Moi : non, tu n’en a pas besoin. Ils ont tout prévu. Merci beaucoup ma tantinette chérie.

Moi : sans toi, je n’en serai pas là. Peut-être que je serai toujours dans le Détroit à lutter contre la drogue et le sexe.

Où peut-être qu’une bonne volonté m’aurait aidé. Mais quoiqu’il en soit, je suis reconnaissante envers toi. Grâce à toi, j’ai pu avoir une bonne éducation et j’ai pu finir ma fac de droit. Aujourd’hui malgré mon retard, je suis sur le point de décrocher un emploi dans le New York Times.

Merci pour tout ma tante. Je te dois presque tout. Tu n’as fait que travailler pour nous. Peu pourront faire ce que tu as fait. Peu pourront faire venir toute la famille complète de sa sœur cadette, ici aux Usa et après, recueillir l’une de ses nièces.

Toute ta vie, tu n’as fait que t’occuper de nous. Merci pour tout

Tante Katia : ok ma fille, c’est bon. Je veux pas trop pleurer. Je suis tellement fière de toi que, j’ai les larmes de joies qui noient mes jougs.

Moi : ok ma tante. Viens dans mes bras.

Tante Katia : c’est bon jeune fille.

Moi : tu vas tellement me manquer. Mais tout ça, c’est pour vous mettre à l’aise. Un jour, je te récompenserai.

Tante Katia : pour le moment concentres-toi sur ton objectif. Je sais que tu as pardonné ton frère mais, fais vraiment la paix avec lui. La famille, c’est la base. La famille c’est la famille.

Moi : tante Katia, celui qui veut qu’on soit une famille, on le sera. Au cas contraire on le sera pas. Pour eux, on vit dans le luxe ici et on refuse de les aider.

Moi :Ket à vingt-six ans, à son âge je travaillais déjà. Il pense que la vie c’est facile ? On travaille toutes les deux ici et, on leur envoie une grande partie de notre salaire, en plus de mon salaire de danseuse. Et l’argent là, Ket en prend pour se droguer ?

Il peut pas se droguer avec mon argent et venir battre ma mère en plus. Soit il va se soigner soit, il va dans un foyer.

Tante Katia : tu sais ma fille, tu as eu plus de chance que lui.

Moi : il s’agit pas de chance mais d’être speed dans le mind. Déjà au pays, je travaillais pendant qu’il refusait d’aller à l’école ou de travailler. Le matin j’allais à l’école et le soir je bossais comme serveuse. J’enchainais l’école avec deux boulots. Même le reste de la fratrie travaillait en plus de l’école. Lui, il ne voulait rien faire. Nos parents ne pouvaient plus travailler. Notre père s’occupait de notre mère qui était malade.

Ce n’est que lorsque le gouvernement l'avait prise en charge une fois ici, que j’ai eu un peu soupiré. Et ça, parce qu’elle s’est portée volontaire comme, un rat de laboratoire pour servir d’expérience. Et ça, elle l’a fait pour eux pas pour moi.

Il y’a beaucoup de choses qu’on te cachait parce qu’on, voulait pas de faire de la peine. Si Ket avait eu ton numéro, il t’aurait ruiné sans pitié.

Ket pouvait aider mais dès le départ, il a toujours fait comme s’il avait le droit d’exiger qu’on s’occupe de lui. Je ne suis pas mère Theresa. Même notre benjamin Neythil est plus mature que lui. C’est quoi cette attitude de nymphomane il a, avec le drogue ?

Moi : s’il ne change pas, je vais déménager toute ma famille ici et, je le laisse seul là-bas. Comme ça, il aura la liberté de se droguer. S’il m’appelle encore pour me demander de l’argent, il verra de qu’elle fumée je brûlerai sa weed.

Tante Katia : sois calme stp, c’est passager tout ça. Concentres-toi sur toi-même d’abord. C’est très important ma fille.

Moi : ok ma tante. Merci beaucoup.

Tante Katia : je vais en parler avec lui et on verra la suite.

Moi : tu es douée pour ca. Moi, je suis trop directe.

Tante Katia : quand j’avais ton âge, j’avais déjà compris la vie. Et ça parce que j’avais eu à faire certaines erreurs très jeune. Avec le temps, tu comprendras.

Moi : tant que tu seras toujours là pour moi, je serai toujours une bonne personne.

Tante Katia : dis pas ça. Tu es et tu seras toujours une bonne personne avec ou sans moi.

Moi : compris ma tantinette chérie. Je t’aime beaucoup, ne l’oublie jamais.

Tante Katia : bon je vais de ce pas informer les autres de ton départ.

Moi : ok, comme tu veux mais saches que, je vais te manquer.

   Et ma tante s’en alla tout en souriant.

Le soir au dîner, l’ambiance était un peu triste dans le manoir.

Pour la première fois, Madame Cherylle demanda à ce que, je sois à table avec eux. Elle qui était furieuse lorsque son mari m’autorisait à rester à table avec eux, à cependant insister pour que je sois avec eux.

C’était pas bon signe selon tous. Mais, rien de mauvais n’avait eu lieu à cette table ce jour là. Aucun scandale n’avait valu l’intervention d'Olivia Pop à cette table, ce soir-là. Mais, j’étais mal à l’aise. Rien qu’en croisant le regard de la maitresse de maison, j’avais la chair de poule.

Alors comme j’allais prendre le vol de cinq heures du matin, je me suis retirée dans ma chambre aux alentours de vingt heures pour, pouvoir faire mes valises.

Quelques minutes après Madame Cherylle s’était introduite, dans ma modeste chambre et avait commencé par me conseiller.

Au moment de partir, elle m’avait remis une enveloppe de cinq mille dollars et une chaîne en diamant portant l’un de mes prénoms « Dlai ». J’étais très contente que je l’avais serré dans mes bras avant de, cacher l’argent et la chaine dans l’une de mes valises. Pour un laps de temps, j’avais oublié qu’elle était ma patronne. Mais, je fus immédiatement remise à ma place. Je n’étais qu’une simple servante.

J’étais là, à me repasser mes souvenirs dans la tête, tout en faisant mes valises.

Aux alentours de vingt-trois heures, lorsque chacun était dans sa chambre, Kylian me rendit visite.

Kylian : salut Dlai. Tu fais quoi ?

Moi : je fais mes valises.

Kylian : donc comme ça tu pars.

Moi : oui je pars et je vais rester dans l’appartement que m’a acheté.

Kylian : je ne te voyais pas partir. Pour moi, tu allais y faire vivre ta famille où, on allait y vivre après notre mariage.

Moi : et tu crois que je vais te croire ? Tu pensais que j’étais bête ? Moi je voulais quelque chose de toi et je l’ai eu. J’ai sacrifié ma virginité et mon fœtus pour ça, cette clef. Maintenant, je pourrais commencer la réalisation de mes rêves. Je n’ai plus besoin de toi.

Kylian : de quoi parles-tu ? Je te suis plus là.

Moi : j’avais juste besoin de toi.

Kylian : ah bon ? Tu croyais m’avoir utilisé ? C’est moi qui t’ai utilisé pendant cinq ans. J’ai jamais voulu de toi.

Moi : tu dis ça juste par stupidité ou par utilité ?

Moi : au dernière nouvelle, c’est moi qui ait une clef d’appartement pas toi.

Kylian : ça signifie rien contrairement à tout ce que je t’ai fait. Je suis riche donc, un appartement c’est rien. En plus, tu as avorté, c’est possible que tu n’aies plus d’enfant.

Moi : je suis femme avant tout, ne l’oublie jamais. En plus, je viens d’un milieu pauvre. Je me dois de réussir. Laisse-moi t’expliquer un peu plus tout ça.

Si je te soutenais, c’était pour un but, pour ton carnet d'adresse. Si tu étais attentionné tu saurais que, ça faisait plus de huit mois que je dormais plus régulièrement, la nuit dans mon lit. Pas parce que je travaillais le soir comme d’habitude mais parce que, j’ai trouvé un travail mieux payé.

Il fut un temps, je t’ai demandé de faire venir tes amis les plus hauts placés ici, pour une petite fête. Tu avais trop l’habitude d’aller chez eux, c’était l’occasion spéciale pour toi de les accueillir. Alors, tu m’as donné accès à ton carnet d’adresse. Je me suis occupé des invitations et tout. Je me suis vu offerte de l’or sur plateau d’argent. Alors, je me suis emparée des deux.

J’ai bien analysé tes copains, six étaient accessibles. Ils pouvaient me donner ce que je voulais. Vu que toi, tu voulais que je reste cette servante avec qui, tu coucheras à ta guise, j’ai finalement compris que, t’étais loin de vraiment m’aider.

Alors j’ai fait le tri et j’ai refais le tri parmi tes amis. Et, de six personnes, je suis revenue à une. Il était ici mais il avait des bras un peu partout. Il était l’un des fournisseurs du New York Times.

Je l’ai séduit et j’ai couché avec lui. Il s’y attendait pas. Il a gouté et il a pris goût. Alors, on a commencé par se voir en douce parce que c’est, un homme marié.

Il n’était pas comme toi, il m’avait fait comprendre depuis le début, qu’il n’allait jamais quitter sa femme pour moi. Mais, si j’avais un plan de vie, je pouvais l’étaler et il allait m’aider sans hésiter. Alors, j’ai saisi ma chance.

Moi : pour lui, cette aide ne signifie pas que je lui dois quelque chose en retour.

Alors, je lui ai demandé de m’aider à décrocher un poste au New York Times. Mais j’avais fait des études de droit pas de journalisme. Il m’a alors payé une formation en ligne. Et m’a obtenu un poste au sein du New York Times.

Mais, je pouvais pas lui dire de me trouver un appartement et tout le reste. Il pouvait le faire mais je voulais pas. Alors, je t’ai suggéré de nous payer un appartement à New York pour, qu’on y passe nos vacances.

Je savais que tu allais le faire parce que tu étais amoureux.

Je rangeais ta chambre, je connaissais la combinaison de ton coffre-fort. J’avais déjà vu les papiers de l’appartement.

Mais comme je ne suis pas une voleuse, j’ai préféré que tu me les donnes toi-même. Alors, j’ai provoqué cette dispute depuis, la veille de la cérémonie d’introduction de ta charmante sœur dans votre société familiale.

À chaque dispute, tu prenais l’habitude de m’offrir un cadeau d’une grande valeur. Alors, je savais que tu allais me ramener les papiers de l’appartement. Je te connais Kylian.

J’ai aujourd’hui un grand emploi et un grand appartement. Même si mon homme mystère s’est occupé de tout. Je vais choisir entre vos deux appartements et y vivre.

Et pour ton info, j’ai jamais avorté, c’était contre mes convictions. J’ai jamais été enceinte. Un enfant de moi, tu n’en voudras jamais. Moi-même je n’en voudrai jamais.

Moi : je t’ai menti parce que j’avais besoin d’argent. Ta masculinité t’as joué un sale tour je crois. Je suis une femme ambitieuse. Mais ambitieuse à la loyale. Ma famille passera avant toute autre chose.

À ta place, j’aurai bien réfléchi. Qu’elle femme accepterai voir son homme trimballer des filles, sous son nez sans rien faire ? Mais petites crises de jalousies, t’ont juste distrait. Je n’étais pas vraiment jalouse.

Je viens d’un milieu pauvre, je me dois de réussir. T’as aucune idée de ce que j’ai dû sacrifier.

Kylian : si, j’ai ma petite idée là-dessus, parce que t’as sacrifié ta virginité pour. Tu sais comment c’est difficile de trouver une fille vierge à notre époque ?

Moi : c’était nécessaire et ma chatte n’est pas large alors, j’ai rien à craindre. À chaque fois que tu y pénètres, tu as toujours la même sensation de la première fois. J’ai perdu ma virginité à vingt-trois ans, c’est déjà bien. Alors, j’en suis fière. Et je le dirai toujours fièrement.

Kylian : ah la femme. Je sais vraiment pas quoi dire. Je suis juste admirateur de cette perfection. Dieu merci, que rien ne nous lit sinon, tu m’aurais ruiné.

Moi : à présent, tu sors de ma chambre ou, tu me fais l’amour une dernière fois avant de sortir. À toi de voir. Les aurevoirs sont importants quand même bae.

Kylian : tu n’arrêteras jamais de me surprendre.

Moi : c’est tout moi. Et c’est ça qui t'excites.

Kylian : de toute les façons, j’ai rien à y perdre mais non, merci. Je veux pas d’un cadeau empoisonné.

Moi : tu me sers vivant que mort, je ne t’empoisonnerai jamais.

Kylian : tu viens à peine de m’empoisonner l’existence. Je n’ai même pas encore guéri mes peines et, tu veux que je couche encore avec toi ?

Moi : le sexe règle les conflits, la plupart du temps. C’est le plus vieux médiateur au monde, encore vivant.

Kylian : Dlai qui es-tu ?

Moi : je suis Dlai Diana Rawl. Ça te dit ?

Kylian : je sais pas si je dois te détester ou t’aimer ?

Moi : les deux. J’aime quand c’est violet au début et qu’à la fin, ça devient douce.

Kylian : je suis sérieux !

Moi : tout doux, pourquoi tu commences pas par enlever ton t-shirt ? J’aime quand c’est à l’état brut.

     Il se dépêcha d’enlever sa chemise dès que, j’ai fait tomber ma robe de nuit. On a commencé les navettes entre lit, mur, sol, douche et canapé. Nos emprunts étaient partout.

   Kylian, cette nuit là, n’a pas loupé une partie de mon corps. C’était ma première fois d’essayer la sodomie. J’avoue que j’y étais pas fan mais, la douceur de Kylian m’avait fait oublier que j’avais juré ne jamais faire ça.

Notre corps à corps nous a pas fait oublier qu’il était l’heure de partir.

Déjà à trois heures, j’étais debout et j’avais renvoyé Kylian dans sa chambre. Et peu de temps après, ma tante était rentrée dans ma chambre sans frapper. Elle était à deux doigts, de nous attraper mais, Dieu n’avait pas voulu.

Je me suis alors préparée pendant que, ma tante me donnait ses derniers conseils. Elle voulait s’assurer à tout prix que j’emporterai toujours avec moi, la base de l’éducation qu’elle m’avait donné. L’humilité en toute chose, c’était sa devise.

Lorsqu’on avait fini et qu’on voulait appeler un taxi, Kylian s’était proposé pour nous y conduire.

Ma tante ne voulait pas mais, je l’y avais obligé. Kylian nous avait conduit à l’aéroport accompagné de, l’une des filles de Minerva. La petite Victoria était très adorable.

Je leur avais demandé de juste me déposer, à l’entrée de l’aéroport et de repartir pour, pouvoir éviter un départ douloureux. Ce qui fut fait.

Même si les deux adultes avaient réussi par surmonter leurs peines, en ne laissant paraître aucune émotion, il n’a fallut que les cries et les pleures de la petite Victoria pour les faire remettre en question, leurs émotions. Ce n’est qu’avec des larmes qu’on c’était tous séparé ce jour là.

Et j’avoue que dans l’avion, j’étais départagée entre mes émotions et mon enthousiasme. C’était ma deuxième fois à New York. Cette fois-ci, c’était pour une histoire de cul mais de rêve, devenue réalité. Chassez toujours vos rêves.

    Et me voici, dans l’Upper East Side.

À ma descente de l’avion, mon mystérieux copain Bulgare était là pour m’accueillir. Il y était pour un boulot. Alors, il m’a conduit dans l’appartement qu’il m’avait payé.

C’était un haut standing de deux chambres salons, deux WC-douches, une grande cuisine, un grand bar ouvert sur la grande piscine du balcon et, un grand dressing.

Lorsqu’il m’a déposé, il est vite reparti parce qu’il logeait à l’hôtel avec sa femme. Je me suis bien installée. Après, j’ai appelé ma famille pour les rassurer. Je ne commençais le boulot qu’après cinq jours donc, je devais profiter de mon temps libre.

Le lendemain matin, j’étais sur la terrasse en train de prendre mon petit-déjeuner lorsque Bulgare m’a appelé.

Moi : allô Bul, ça va ?

Bulgare : maintenant ça va.

Moi : avant ça n’allait pas ?

Bulgare : pas vraiment.

Moi : pourquoi ?

Bulgare : parce que t’es pas avec moi mais, depuis que je suis entrain d’admirer ma chérie de loin, je me porte à merveille.

Moi : a bon ? Comment ça ? Tu as mis une caméra dans l’appartement ?

Bulgare : non, jamais je ne te ferai ça. Mon hôtel n’est pas si loin de ton appartement. Avec une jumelle, je peux très bien te voir.

Moi : où est ta femme ?

Bulgare : elle est entrain de faire vos trucs de femme.

Moi : elle se maquille.

Bulgare : oui c’est ça. On a une réunion ce matin avec certains investisseurs.

Moi : ah, le couple parfait.

Bulgare : t’inquiètes pas, tu trouveras le bon. Tu vas faire quoi de ta journée ?

Moi : je t’enverrai des photos sexy.

Bulgare : j’ai hâte alors. Je veux une vidéo aussi.

Moi : déjà envoyé.

Bulgare : j’aime quand c’est comme ça. Tout frais tout naturel. Tu peux envoyer plus de détails ?

Moi : lol, ta femme est à côté. Faut pas qu’elle te vois bander.

Bulgare : si tu le dis. À vos ordres belle demoiselle. Bon, il faut que je te laisse. Bonne journée ma puce.

Moi : bonne journée mon hoe.

   Sur ce, on raccrocha.

Je me suis apprêtée pour aller visiter l’appartement que Kylian m’avait acheté.

À ma grande surprise, l’appartement faisait juste face à celui que Bulgare m’avait payé. C’était bien grand, j’étais dans mon grand appartement de rêve.

Pour réaliser de grandes choses, il faut vivre en grand.

Cet appartement de trois grandes chambres, quatre grandes douches, une grande cuisine, une grande salle à manger incluse dans le salon et, deux grands balcons, avec vue sur le boulevard et, une grande cuisine, m’avait fait bavé. C’était exactement où je me voyais débuter mes rêves.

Après avoir fini ma visite, je me suis rendus dans un restau du coin. Et là, je me suis rendue compte que, j’étais vraiment dans le monde des riches.

Mais, Bulgare a souvent été là pour moi, je pouvais pas lui faire un coup bas.

En plus, il ne savait rien de mon aventure avec Kylian. Ils étaient amis et ils venaient souvent chez nous. Mais, ça ne m’a pas empêché de coucher avec les deux. D’après tout, les deux ne pouvaient pas m’épouser. Et moi, je me devrais d’en profiter. La vie, c’est une soif. À toi de savoir quoi boire pour, apaiser ta soif.

En prenant en compte, le faite que je dois beaucoup à Bulgare, j’ai préféré louer l’appartement de Kylian.

Dès que j’ai informé le concierge, il m’a trouvé en quelques jours, un locataire.

Après lui avoir donné une commission, j’ai envoyé une grande partie de l’argent à mes parents.

Je les ai fait venir à Pennsylvanie sans Ket. Il a refusé de suivre les règles. Il devenait ainsi, un enfant perdu. J’ai toujours été stricte dans mes décisions. Je ne suis pas ici pour jouer.

Je voulais mettre toute ma famille à l’abris mais Ket ne voulait pas alors, je l’ai laissé. Je voulais que mes autres frères et sœurs aient la chance de, bénéficier d’une bonne éducation.

Détroit, c’est pas une ville, c’est un ghetto. Et s’ils y étaient restés trop longtemps, malgré leurs consciences, ils allaient finir comme la plupart des enfants de la rue. Et moi je voulais pas ça.

Ma famille en premier et moi en deuxième. Ça a toujours été mon refrain. En plus, ils pouvaient obtenir plus facilement la nationalité de là. J’y veillais et Bulgare se chargeait de leur obtenir la nationalité sans que, personne ne soit au courant.

Il faut savoir maintenir sans vie privée, vraiment privée. Le monde n’a pas forcément besoin de savoir, qui tu es.

Si tu ne te bâts pour tes rêves, tu vivras des rêves de quelqu’un d’autre, juste pour prouver ton existence.

J’ai toujours été positive dans mes actions et réactions. Et ça m’a souvent sauvé. Je voyais le bonheur partout, ce qui me faisait dégager beaucoup de joies de vivre. Et ça, mes connaissances le savaient.

Je me suis toujours dit que my life gon'be like power gang. I ain't play no game.

    Le lundi matin de mon arrivée dans l'Upper East Side, j’étais présente pour le boulot. J’avais un stage de trois mois à faire avec possibilité d’embauche.

Après trois jours de stage, Bulgare était reparti, me laissant seul dans ce grand apparemment où, son odeur s’y imposait.

Les hommes me faisaient des avances au boulot et ça, depuis le premier jour. Mais moi, j’appartenais déjà à un homme.

Un mois après mon installation, j’avais remarqué un changement dans mon corps. J’avais un retard de mes règles. J’étais enceinte mais, je savais pas vraiment de qui. Je me protégeais toujours en prenant la pilule du lendemain. Mais comment et à quel moment j’ai pu tomber enceinte ?

Je n’avais rien dit de tout ça. À la fin de mon stage, ils m’avaient pas retenu. C’est là que ça se compliquait. J’avais une charge familiale sur le dos, mes propres charges sur le cœur.

Je devrais travailler pour maintenir mon train de vie. Alors, j’ai loué mon appartement et je suis partie vivre au Texas. J’avais coupé les ponts avec Bulgare. On n’était plus en contact.

Au Texas, je travaillais comme caissière le matin et comme, stripteaseuse la nuit.

Les hommes admiraient beaucoup cette stripteaseuse enceinte qui, dansait comme une fée.

Puis un jour, à ma grande surprise, le dernier reçu de caisse que je devrais enregistrer, était celui de Bulgare. On s’est ignoré.

À ma sortie de boulot, je suis rentrée chez moi me reposer avant de retourner bosser le soir.

Ce soir là, je devais bosser dans le quartier VIP. Et, Bulgare m’y attendait. Il avait payé le gérant pour m’avoir pour lui tout seul.

Bulgare : je ne veux pas que tu danses pour moi. Prends tes affaires et suis moi. Je ne veux pas faire se scandale ici stp.

Moi : je ne peux pas te suivre. C'est de ça que je vis.

Bulgare : stp Dlai, vas ramasser tes affaires et, tu me suis stp.

Moi : je peux pas. Par contre je peux te faire une faveur.

Bulgare : laquelle ?

Moi : je vais essayer de finir un peu plus tôt. Comme ça on aura un peu de temps pour mieux se parler.

Bulgare : je suis homme très patient mais, n’en abuse pas stp. Tu me suis maintenant sinon, je vais te trainer dehors.

Moi : je vais faire un scandale ici, si tu sais pas faire.

Bulgare : à ton avis, comment je t’ai trouvé ? Le club appartient à un de mes amis. Il te connait et, il est au courant de notre histoire. Ton sang chaud ne lui a pas permis de t’aborder alors, il m’a fait signe. Maintenant tu vas te changer et tu me suis.

   Je suis retournée me changer et il m’a amené dans sa superbe maison.

Bulgare : je suis pas le père de cet enfant par hasard ? C’est pour ça que tu as subitement disparu ?

Moi : je ne sais pas si tu es le père ou pas mais, c’est pour ça que j’ai disparu. Je savais pas comment te l’annoncer. En plus, je voulais pas être la cause d’une rupture. Je voulais pas détruire ta famille.

Bulgare : t’es une femme, tu devrais connaître le père de ton enfant. Et tu fais partie de ma famille dès l’instant où j’ai posé mes yeux sur toi.

Moi : c’est compliqué. Je te jure, c’est vraiment compliqué pour moi.

Bulgare : dis-moi que tu m’as pas trompé.

Moi : lol, t’es sérieux là ?

Bulgare : je couchais avec toi sans me protéger. Je pourrais très bien attraper une MST. Tu penses pas à toi ? Tu sais ce que ça implique ? Si je ne t’aime pas et que j’ai pas confiance en toi, je ne l’aurai jamais fait. Tu m’appartiens.

Moi : au départ, tu as été clair. Tu ne voulais rien de sérieux. J’étais libre.

Bulgare : je suis tombé amoureux de toi. Même si je te l’ai jamais dit, tout mes gestes le disaient. Tu devrais le savoir. Je ne suis pas doué pour ces trucs là.

Moi : hum. Je me suis souvent demandé, qu’est-ce qui a bien pu te pousser à te marier si jeune ? T’as juste deux ans de plus ce que moi et je suis une femme mais, j’ai jamais aspiré au mariage.

Bulgare : je veux juste savoir si je suis le père ou pas. Je veux pas d’un avis matrimonial sur le sujet.

Moi : je crois que non. Tu n’es pas le père.

Bulgare : et c’est qui le père déjà ?

Moi : je ne te le dirai pas. Et je ne lui dirai pas non plus.

Bulgare : comme tu veux. Je ne te forcerai jamais la main.

Moi : merci mais, je dois partir.

Bulgare : tu peux rester ici autant que tu veux. Je veux plus te voir faire ce boulot de stripteaseuse. Et si tu veux, ton enfant pourrait porter mon nom de famille, ainsi que toi.

Moi : et ta femme alors ?

Bulgare : c’est compliqué actuellement entre nous, et j’ai vraiment pas envie d’en parler. Il te reste plus beaucoup de mois pour accoucher.

Moi : merci mais, je peux me débrouiller toute seule.

Bulgare : tu as besoin d’être bien entouré et d’avoir les meilleurs soins. Et ça je peux de l’offrir.

Moi : tu as assez fait pour moi, je pourrais très bien me débrouiller toute seule. Je suis une grande fille. Merci beaucoup.

Bulgare : pourquoi tu es si têtue ?

Moi : je ne sais pas.

Bulgare : Dlai, reste. Cette maison est assez grande pour nous deux.

Moi : tu faisais comment avant moi ? Tu y vivais seul n’est-ce pas ?

Bulgare : fais comme tu veux.

Moi : merci pour ta compréhension. Maintenant ouvres-moi la porte.

Bulgare : tu peux te débrouiller sans moi. Merci pour ta compréhension.

   En partant à vive allure, je me suis glissée et j’ai failli tomber mais, Bulgare m’a récupéré. Et depuis ce jour on a commencé par vivre ensemble.

Il était toujours au petit soins. J’avais démissionné de mes deux boulots. J’étais déjà dans mon septième mois et, j’avais besoin de repos. D’un bon repos. Et, Bulgare veillait à ce que j’ai une vie tranquille.

Au cours de cette période de repos, Bulgare a sorti le grand jeu. Il a sorti le jackpot et c’était le black-out.

   Quand j’étais dans mon huitième mois de grossesse, il m’a demandé en mariage. Et j’ai accepté sans hésiter.

Dans la plus grande discrétion, on s’était marié. On était que sept. En plus de nous deux, il y avait le maire, et nos quatre témoins.

Ce n’est qu’après être rentré à la maison que, le mariage a bien été célébré.

Ce soir-là, mon ventre ballonné devant, j’étais devant Bulgare.

Moi : donc comme ça tu es un Campary ?

Bulgare : et ça fait quoi ? Je ne suis pas le frère de Kylian et Minerva, je suis juste leur cousin.

Moi : et pourquoi je le savais pas ?

Bulgare : ils aimaient plus le lien amical que familial.

Moi : comment se fait-il que c’est maintenant que je me suis rendu compte ? Sur tes papiers, c’était toujours Bulgare FilsRichard.

Bulgare : j’ai renoncé au nom Campary en épousant ma femme FilsRichard Denise. C’était le deal. Maintenant que je suis divorcé, je peux reprendre mon nom de jeune garçon.

Moi : le deal ? Quel deal ?

Bulgare : la gloire a toujours un prix. Je préfère pas te révéler le côté sombre de ma vie. C’est pas le moment. Saches juste que, ce manoir cache beaucoup de secrets en son sein.

Moi : ça n’a jamais été le moment opportun pour toi.

Bulgare : on en reparlera, promis. L’essentiel c’est que tu es maintenant Madame Dlai Diana Rawl-Campary. Et ton fils sera un Campary aussi.

Moi : en tout cas.

Bulgare : tu sais ma chérie, profites du présent. La vie est vraiment éphémère. N’accordes pas d’importance au passé. Bulgare : tout arrive pour une raison que tu n’as pas forcément besoin de connaitre.

J’ai dû faire des choses dont j’en suis pas fier. Mais, lorsque je t’ai connu, j’ai réalisé certaines choses que, je ne pourrais te dire. On a tous une part d’ombre en nous. Je suis plus âgé que toi, même si ce n’est que de quelques petites années.

Si je te dis de prendre la vie que du bon côté, fais-le. Tu as aujourd’hui cette chance, cette vie dont, nombreux sont, ceux qui tueront pour l’avoir. Profites-en.

Moi : tu réussis toujours par m'apaiser. Tu vois toujours le meilleur en malgré tout. Je ne te promets pas de totalement de changer encore moins, de le faire maintenant.

Bulgare : l’essentiel, c’est d’avoir envie de changer. Tu seras bientôt maman. Tu dois apprendre à canaliser ton énergie. Et j’y veillerai toujours.

Moi : merci d’être toujours là pour moi.

Bulgare : avant, ce n’était que des mots en l’air. Dès aujourd’hui, c’est devenu un engagement solennel. Devant Dieu et les Hommes, j’ai promis être toujours là pour toi, jusqu’à la fin des temps. Le mariage, c’est sacré. Je le savais pas jusqu’à aujourd’hui.

Moi : t’es le meilleur.

Bulgare : t’es la meilleure.

   D’un sourire, je l’ai fait une bise sur le front, j’étais fière d’être sa femme. Sur ce, on alla dormir.

    Quelques semaines après, on avait de la visite. Kylian était là pour quelques temps. Il avait des affaires à régler dans la ville. Alors, il est venu chez Bulgare.

Lorsqu’il m’a vu, il a fait comme si de rien n’était et, moi aussi j’ai fait pareil. On n’était habitué à ce jeu.

Il était venu avec sa fiancée. Mais comme, j’étais là il a voulu repartir mais, j’y ai insister. Je voulais qu’il reste. Je voulais qu’il sache que j’étais heureuse sans lui.

Et que j’ai atteins un niveau de vie où, je pourrais lui donner des ordres, sans dire stp. Pas parce que je suis la femme d’un homme riche mais, parce que je suis la femme de celui qui pourrait lui fermer beaucoup de portes.

Bulgare finançait la plupart des projets de Kylian. Ils ont aussi deux sociétés de prestations de services, en commun où, Bulgare détenait la majorité des parts. Parts dont, je suis actuellement la bénéficiaire légitime.

Notre cohabitation se passait très bien. On vivait tous comme des adultes responsables et, j’étais maintenant dans ma dernière semaine.

Puis un jour, Bulgare était sortit pour faire des courses et la fiancée de Kylian, Nemmeth était partie se faire belle. Elle avait eu à vivre ici donc, elle connaissait bien les recoins. Même si je savais qu’elle draguait mon mari, j’étais sereine. Mon mari n’aime pas les filles minces.

À leur départ, il n’y avait que nous deux à la maison comme au bon vieux temps.

Je faisais comme d’habitude quand les autres étaient là.

Lorsque j’étais au bord de la piscine, il m’a abordé.

Kylian : donc comme ça tu es enceinte ?

Moi : non j’ai trop mangé donc mon ventre est un peu sortit.

Kylian : lol, donc c’était lui ton mystérieux homme marié ?

Moi : je ne sais pas.

Kylian : il sait pour nous ? Il sait que je suis le père de cet enfant ?

Moi : il ne sait pas pour nous et il ne le saura jamais parce que, tu ne lui diras rien.

Kylian : même s’il l’ignore parce que l’enfant est toujours dans ton ventre, ne le sous-estime pas. Il est capable de faire le test ADN. Il n’est pas bête. En plus, il ne peut pas avoir d’enfant. Ça ne t’a jamais traversé l’esprit de, lui demander pourquoi il n’avait pas d’enfant ?

Moi : son passé ne me regarde en rien.

Kylian : ton mari a fait des choses louches dans le passé. Même s’il a changé, la nature a horreur du vide. Ce n’est pas à moi de te dire ce qu’il a fait. Poses lui la question toi-même. C’est ton mari, il devrait tout te dire.

Moi : je lui dis pas tout donc, il n’est pas obligé de tout me dire. Tu es très mal placé pour nous juger.

Kylian : c’est comme tu veux.

     Sur ce, il s’en alla.

Peu de temps après, Bulgare était rentré de ses courses. J’étais partie l’aider à porter ses courses.

Avec Kylian, on rangeait les courses. Puis soudain, Nemmeth est rentrée.

Nemmeth : alors, comment ça va la famille ? Je pars tout à l’heure, j’ai une affaire urgente à régler.

Kylian : mais, c’est quoi ça encore ? Tu vas où ?

Nemmeth : Je rentre en Pennsylvanie prendre quelques affaires et, je rejoins mes copines à Hawaï.

Kylian : ça va pas la tête ou quoi ? On est ici pour affaire !

Nemmeth : tu es ici pour affaire. Alors, tu me fous la paix.

Kylian : c’est à moi tu parles comme ça ? T’as la grippe ou quoi ?

Nemmeth : ta mère la grippe !

     Et le couple Nemmeth – Kylian s’en alla régler leurs affaires. En ce moment, je profitais de la compagnie de mon mari. Il était ma raison de vivre.

Lui, il réussissait toujours à me faire rire. On était fou amoureux l’un de l’autre et ça, rien ne pouvait le changer.

Il m’a alors donner une boite de Ice Cream à déguster. Juste au moment d’ouvrir la boite, juste en ce moment précis, je commençais par perdre les eaux. Bulgare très paniqué, m’amena directement à l’hôpital avant d’informer les autres.

Au bout d’une heure de travail, j’ai donné naissance à un mignon garçon.

Kylian nous avait rejoins à l’hôpital après avoir déposé sa fiancée à l’aéroport.

Je ne voulais pas que ma famille soit au courant de tout ça alors, on a préféré ne rien dire à personne.

Comme prévu, on lui a donné le prénom de mon arrière grand-père maternel, Mohamed Bin.

J’étais très bien choyée à l’hôpital. Chaque jour, je recevais des fleurs et des cadeaux de mon mari. Mon premier cadeau d’accouchement a été, un bracelet en or blanc et diamants de seize carats.

On restait quelques jours là-bas avant de rentrer à la maison.

On avait rien prévu comme fête parce que moi, j’aimais plus trop l’ambiance de la fête. Alors on a juste organisé un petit truc à trois dans le salon.

On était bien tranquille lorsqu’on sonna à notre portail.

Et à ma grande surprise, Cherylle était là. Personne ne savait qui l’avait invité.

Et pour nous éclairer, elle nous avait dit que, c’était Nemmeth qui l’avait informé.

Pourtant, on avait bien dit qu’on allait rien dire. Cette droguée de Nemmeth venait, de gâcher notre petite fête.

La première des choses que Cherylle a fait, a été de me prendre mon enfant. Elle l’a déshabillé et a vu, une cicatrice sur son dos.

Cherylle : qu’est-ce que vous avez fait ?

Moi : comme quoi ?

Cherylle : Bulgare, ce n’est pas ton fils. Tu le sais ?

Bulgare : oui je le sais, parce que je peux pas avoir d’enfant. Tu le sais ça.

Cherylle : oui mais, je voulais vérifier mes soupçons. Qu’est-ce que vous avez fait ?

Bulgare : tu parles de quoi ?

Cherylle : l’enfant est de ton cousin Kylian.

Kylian : je le savais et je l’avais dit à Dlai.

Moi : tu la fermes Kylian !

Kylian : je lui ai dit de le dire à son mari.

Bulgare : ça je le savais même si, elle m’a rien dit.

Cherylle : vous êtes cousins. Est-ce qu’elle le savait ?

Moi : oui je le savais mais, c’était trop tard. J’étais déjà enceinte et j’avais déjà couché avec les deux.

Cherylle : tu n’es qu’une pute.

Bulgare : traites ma femme de pute à nouveau et tu verras.

Cherylle : asseyons nous tous confortablement et mettons la clim de façon, à ce que la chambre soit bien froide. Parce que ce qui va suivre, va nous donner beaucoup de chaleur.

Bulgare : ok c’est fait. On t’écoute.

Cherylle : tu n’es pas en réalité, le cousin de Kylian et Minerva.

Kylian : ah bon ?

Moi : je crois que, c’est une affaire de famille. Et ça me concerne pas, je vous laisse.

Cherylle : au contraire, ça te concerne.

Moi : a bon ?

Cherylle : lorsque ta tante Katia était arrivée chez nous, elle était très jeune et très belle. Elle avait un trait arabe qui la démarquait des autres arabes. Peut-être parce qu’elle a vécu en Haïti.

À son arrivée, j’étais mariée avec le père de mes deux enfants, et j’avais du mal à concevoir. Je voulais adopter Katia mais, mon mari ne voulait pas. Il voulait qu’on continue ensemble le traitement. Il voulait qu’on garde espoir. Mais je crois qu’il voulait pas d’une arabe c’est tout.

Puis un jour, Katia est tombée enceinte. Pour elle c’était la honte totale. Sa famille vivait en Haïti, elle travaillait pour les nourir, elle pouvait pas leur dire ça.

Alors que faire ?

Cherylle : même si elle n’était pas musulmane, elle se devait de garder sa virginité jusqu’au mariage. En plus, elle était juste dans sa deuxième semaine lorsque je l’ai su.

Mon mari a voulu qu’elle avorte, ce que moi je voulais pas. Ici c’est chez moi, c’est moi qui donnait les ordres même, s’il était le maitre de maison.

Alors, je suis partie avec elle en Bulgarie. Je suis originaire de là, donc j’avais de la famille là-bas. On y est restée le temps qu’il fallait.

Lorsque Katia a accouché, j’ai pris l’enfant sous mon aile et je lui ai donné notre nom de famille, Campary.

On y est restée le temps que l’enfant arrête l’allaitement et, commence par boire du lait et manger. À notre retour, on a fait croire à tous que c’était l’enfant d’un frère à mon mari.

Et que sa mère a perdu la vie en accouchant donc j’ai dû récupérer l’enfant.

Ensuite, j’ai renvoyé toutes les gouvernantes, toutes les servantes, et tout les gardiens. Bref, tout le personnel du manoir pour les remplacer par d’autres personnes, qui ne pouvaient se poser des questions à propos de ce sujet.

Cet enfant, c’est bien toi, c’est bien toi Bulgare. On t’a nommé ainsi parce que tu étais né en Bulgarie. C’était, un secret qui devait nous lier à vie.

Bulgare : quoi ? Donc je suis le cousin de Dlai ?

Cherylle : et c’est pas tout. Katia ne voulait pas me donner le nom du père de l’enfant.

Cherylle : quand je l’avais amené a l’hôpital, les docteurs avaient remarqué qu’elle s’était fait violer à plusieurs reprises. Et pour calmer le jeu, j’ai fait croire que, c’était le cas mais qu’on ignorait le violeur. Et c’est pourquoi on a déménagé ici.

Avec un peu d’argent l’enfant portait le nom des Campary et avait pour mère, une fausse personne. Ton papier est bien vrai mais, le nom de ton père est faux tout comme, celui de ta mère.

Quand on est rentrée ? L’attitude de Katia m’avait mis la puce à l’oreille. Quand on était là-bas, elle était plus épanouie qu'ici. Alors, j’ai fait ce qui me passait par la tête pour pouvoir être tranquille.

J’ai effectué un test ADN. Et bingo, mon mari, c’est-à-dire le père de Minerva et Kylian, était bel et bien le père de Bulgare.

Moi : quoi ? C’est pas vrai !

Cherylle : c’est bien vrai. Bulgare est le cousin de Dlai, c’est-à-dire toi et, le demi-frère de Kylian et Minerva.

Et ça, même mon mari ne sait pas que, je le sais jusqu’à présent. Katia même l’ignore.

À l’époque je n’avais rien dit parce que j’étais enceinte. Et jusqu’à présent je n’ai toujours rien dit parce que, je trouvais plus ça utile.

J’ignorais que cette réunion de famille allait voir le jour et, allait déterrée nos secrets si bien gardés.

Kylian : c’est vraiment compliqué.

Bulgare : les secrets, ça détruit toujours une famille. Merde ! Qu’est-ce que j’ai fait là.

Cherylle : ce n’est rien comparé à ce qui va suivre. Mais ça, c’est pas à moi de vous le dire. C’est à votre père.

Kylian : c’est vraiment chelou tout ça. Puisque tu as commencé, pourquoi ne pas terminer cette histoire ?

Cherylle : chacun prendra sa part de responsabilité en racontant sa part de l’histoire. Je ne porterai la croix de personne.

Bulgare : je me demande si c’est important de connaitre la suite de cette histoire. Ce qui est sûre, la suite ne sera pas bonne.

Kylian : moi, je veux bien connaître la suite.

Bulgare : tu seras le seul à la connaitre alors. Les affaires de famille, je n’en veux plus.

      Je les ai laissé là, à se chamailler. Je suis rentrée dans notre chambre. J’ai fait mes valises, j’ai pris mon enfant, je suis sortie par derrière et, je suis partie.

Je suis retournée à New York. On prévoyait y retourner depuis donc, j’ai demandé à ce qu’on nous libère l’appartement de Kylian. Mon mari avait un contrat de deux ans là-bas.

Quelques jours après mon arrivée, il est venu me rejoindre. On a refusé de parler de cette épisode là de notre vie. Et on a décidé de se consacrer à notre famille. Et, c’était mieux ainsi.

           

Partie 3 : SONIA  DIORA PANDORY 

   Lorsque que j’étais arrivée à New York, j’avais toujours en tête, l’idée de travailler au New York Times. Je regardais les annonces pour voir, si un poste ne c’était pas libéré. J’y ai jamais manqué. 

J’avais une vie bien remplie, une famille bien remplie mais, ma véritable ambition n'était pas remplie. Je me devais d’occuper ce poste. Et je l'occuperai. C’était ma plus grande angoisse. 

Puis un jour, lorsque je regardais encore les annonces, un poste s’est finalement libéré. Un poste de rédactrice en chef. Alors j’y ai postulé. 

Et j’y ai tout fait pour. J’ai passé le concours et j’ai réussi. Il ne me restait qu’une dernière chose à faire, les analyses. 

Et à ma grande déception professionnelle, je ne pouvais pas occuper ce poste. Ce n’est lorsqu’on m’avait demandé de faire certains analyses, que j’ai profité pour faire le test de grossesse pour pouvoir, confirmé mes soupçons. C’était notre premier enfant ensemble. 

Mon fils Mohamed Ibn Campary-Rawl, n’avait que deux ans et j’étais enceinte de mon second enfant. Et mon mari, ne voulait pas que je travaille. Il me voulait comme femme au foyer. Pour lui, j’avais tout pour être heureuse.

Il faut croire que les erreurs du passé ne finissent toujours pas, par nous rattraper.

Bulgare ne pouvait pas avoir d’enfant parce qu’il avait pratiqué, la vasectomie spirituelle. Dans sa jeunesse, il a eu a fréquenté une secte sur le campus qui, s’adonnait à ces pratiques pour pouvoir, obtenir la gloire et un grand emploi. 

Il m’a tout expliqué et moi, je lui ai conseillé de suivre un traitement. Personnellement, je ne suis pas fan de toutes ces complications spirituelles. 

Le traitement a fini par payer même si, on respectait pas vraiment la fréquence à laquelle on devait, faire l’amour. Mon mari était souvent occupé donc, on aimait rattraper le temps perdu et, j’ai fini par tomber enceinte. 

C’était son tout premier enfant alors, il me traitait comme un œuf. J’étais bien gâté. Jusqu’à l’accouchement et après, j’étais sa reine.

J’ai donné naissance à notre fille Déesse, une petite merveille. 

Onze mois après, je donnais naissance aux jumeaux Ethiane et Thiane. Et oui, on a été speed. 

Lorsque Mohamed avait cinq ans, Déesse avait trois ans et, les jumeaux avaient deux ans. 

Je ne pouvais pas m'occuper de quatre enfants en bas âge alors, j’ai pris une gouvernante lorsque les jumeaux sont venus au monde. Et on a déménagé dans un plus grand appartement sur, le Times square. Et tout allait bien pour nous.

Lorsque les jumeaux avaient trois ans, j’ai postulé de nouveau pour le poste de rédactrice en chef, au New York Times.

Mais cette fois-ci, j’étais pas enceinte donc, je pouvais avoir le poste. Mais malheureusement pour moi, lorsque j’étais partie postuler, le poste était déjà occupée. Il y avait pourtant un poste disponible, celui de planton. 

J’ai accepté ce poste. Même les gens que je pouvais nourrir,  m’envoyait et me dénigrait. Personne d’eux, ne savait que mon mari était l’un des fournisseurs de cette boite. Et que le loyer mensuel d’un de mes appartements valaient plus ce que, le salaire annuel de la majorité des employés. Je me faisais humble. J’avais finalement réussi par grandir et être plus pausé. 

Même si mon mari connaissait mes conditions de travail, je lui ai formellement interdit d’intervenir.

Dans mon espoir, j’ai jamais succombé au charme du désespoir alors, un jour ma patience a fini par payer. 

Notre rédacteur en chef, faisait la une des journaux pour une affaire de corruption. Son poste venait ainsi de se libérer. 

Les autres employés se moquaient de moi parce que non seulement j’étais, la seule fille planton mais j’étais aussi assez stupide pour m’y présenter. 

Je n’avais pas vraiment de chance parce que j’ai failli occuper ce poste dans le temps mais, j’ai abandonné au dernier moment parce que j’étais enceinte. Je n’avais guère l’avantage et mon mari ne pouvait pas intervenir. 

J’ai finalement pu obtenir le poste mais, je travaillais sous quelqu’un d’autre.

Alors pour nous démarquer, on devrait réussir à interroger, la plus puissante juge qui, avait fait vibrer l’Amérique et le reste du monde par, sa carrière, son charisme et son style depuis plus de quinze ans maintenant. Elle était en prison mais, son histoire était très médiatisée.

La plupart croyait toujours en son innocence. 

Elle était juge à la cour suprême de New York. Elle était mère de famille, maîtresse de cérémonie, styliste, femme d’affaires, responsable de plusieurs sociétés, artiste peintre, actrice et, elle n’était que dans sa cinquantième année.

Elle était populaire depuis ses trentaines d’années d’existence. Elle avait plus de trente millions d’abonnés sur Instagram.

Comment cette femme qui faisait rêver chaque être a fini en prison ? On le saura d’ici peu. 

Elle ne voulait parler à personne mais, un seul mot de sa part, valait beaucoup de milliards. 

Alors avec Henri Wallon comme adversaire, je n’avais pas de chance. Il était plus doué que moi. Il avait plus de relation que moi. Il était mieux placé que moi pour gagner, cet interview. Il avait du charisme et de l’élégance. 

Moi, je n’étais que sous ses ordres. Je n’étais que mère de famille qui jouissait de sa modeste vie. Devant lui, je n’étais qu’une simple femme avec un look parfait, digne des stars Hollywoodiennes.

J’étais réputé dans le service pour mon élégance qu’on a dû me surnommer, ‘’ Elegancia ‘’. 

Malgré mon élégance, Henri ne voulait pas me laisser charmer cette juge au style unique. 

Cette juge, refusait de parler à qui que ce soit. Henri était bien placé pour ça. Il se chargeait de me bombarder de tâches pour que, je puisse pas aller la voir. Malgré ça, ses nombreux visites en prison, n’ont rien donné.

Je le voyais frustré et remplit d’amertume. Il aurait pu me laisser le seconder mais, son avarice lui avait pas permis. Il se croyait tout permis.

Pour le grand chef, il ne restait que quelques jours pour l’exécution de cette juge. Il fallait à tout prix, changer de stratégie. Il avait compris qu’il fallait plus de féminité dans cette affaire. Alors, il a décidé que je collabore avec Henri Wallon sur cette affaire. 

La première fois qu’on est parti ensemble la voir, c’était la cata. 

Il y avait tellement de journalistes à l’entrée que, j’ai failli m’évanouir. J’avais tellement peur que je tremblais. Lorsqu’on est rentré dans la prison, elle a refusé de nous voir. 

Elle était dans sa cellule et a envoyé une gardienne nous dire, qu’elle ne voulait pas nous voir. 

Alors, j’ai dit à la gardienne de lui dire, qu’on était deux, un homme et une femme. Elle nous avait répondu, de la même façon, elle ne voulait pas nous voir. 

Henri insistait et moi, je lui ai fait comprendre qu’il pouvait pas insister ainsi. Elle avait le droit de refuser de nous voir. Alors on est parti. 

À la sortie, Henri n’a pas fait de commentaire, ainsi que moi. Au bureau, le chef a vraiment été très furieux contre nous. 

Et quand je suis rentrée à la maison, mon mari m’a tellement apaisé que, j’avais oublié la dureté de cette journée.

Avoir une dure journée au boulot et un partenaire aimant, patient et disponible à la maison, mettait toujours la bonne ambiance dans le couple. 

Même si ce train de vie est toujours difficile à maintenir, il ne faut jamais laisser la colère prendre le dessus sur votre amour l’un envers l’autre. Je vous souhaite à tous, de trouver un partenaire qui vous aime sans condition. C’est très important, je vous l’assure. 

Le lendemain matin, sans passée par le bureau, j’ai décidé de tenter ma chance en me rendant directement dans la prison où, elle était incarnée.

J’avoue que j’avais eu de nouveau peur ce jour là. Il a fallut des mots d’encouragement de mon mari pour que, j’accepte d’y aller. 

Vêtu de tout blanc de la tête au pieds, je suis allée rendre visite à Sonia Diora Pandora. C’était ma toute première visite en mode solo, je faisais ma queen solo mais, j’avais très peur. 

Lorsque je l’ai vu, et qu’elle m’a salué, j’étais restée sans rien dire pendant quelques secondes.  

Moi : salut madame Sonia Diora Pandora. 

Sonia : salut belle inconnue. Mais appelles-moi Sonia. 

Moi : ok Sonia. Je suis journaliste pour le New York Times. Je suis ici pour faire un reportage sur vous. 

Sonia : je sais,  parce que c’est moi qui ai demandé à te voir. 

Moi : a bon ? Je savais pas. Pourquoi ?

Sonia : il parait que vous avez fait raisonner votre collègue hier. En plus je voulais te donner des honneurs. Tu es débutante, ça se voit. Tu as peur mais, tu ne devrais pas. Je suis inoffensive. 

Moi : vous êtes aussi psy ?

Sonia : je suis beaucoup de choses sauf une meurtrière. 

Moi : c’est juste pour ça que vous avez accepté de me voir ou, il y a autre chose ?

Sonia : je suis en prison mais, j’ai beaucoup de relation. Je t’ai un peu suivie de près. Et lorsque j’ai su que tu étais au New York Times, je n’ai voulu parler qu’à toi seule. Seule à seule. 

Moi : vous me connaissez ? C’est grâce à vous que je suis ici ? Vous avez fait comment ?

Sonia : je ne te connais pas personnellement mais, on a quelques amis en commun. Mais c’est pas la raison pour laquelle, je t’ai fait venir ici. J’accepte de me livrer à toi. Mais tu devrais être attentive et disposée. 

Moi : j’ai compris et, je le serai.

Sonia : on verra bien. 

Moi : pourquoi moi ? 

Sonia : à la fin, tu le sauras. Pour l’instant, contentes-toi de m’écouter sans poser de question. Ne joues pas au Moïse avec moi. 

Moi : ok Sonia. 

Sonia : je vais te conter mon histoire. Je te dirai ce pourquoi je suis ici depuis plus de dix ans. Ce pourquoi je ferais onze ans dans trois jours, dans cette prison. Et que je serai exécuté dans exactement trois jours. Mais avant tout, retournes chez toi. Vas bien te préparer mentalement. Tu as jusqu’à demain pour le faire. 

Moi : mais, il vous reste que trois jours, comment voulez-vous que je fasses ?

Sonia : tu n’es pas de ceux qui abandonnent. Tu sauras quoi faire et, comment le faire. Vas-y maintenant. 

Moi : ok vous avez besoin de quelques choses ?

Sonia : oui. Demain reviens habillée en Jean culotte et t-shirt, de préférence bleue. Sois naturelle et simple. Ne t’inquiètes pas, J’aime pas les femmes. Prends ton ordinateur avec toi. Les blocs notes et les crayons, c’est de la vielle école. En plus, je veux une bouteille de Campary comme ton nom l’indique. 

Moi : ok, j’ai compris. Je ferai tout ce que vous voulez. Mais avant de partir, dites-moi, pourquoi vous avez ce privilège là ?

Sonia : la plupart des gens me respectent ici. Même si j’ai fait enfermer certains d’entre elles, elles ne me feront aucun mal. J’ai toujours de l’influence et, j’ai travaillé avec plusieurs mafias. Si tu me vois assise aujourd’hui dans cette salle pour te recevoir, c’est pour ça.

Clim a fond, te mettant à l’aise comme dans ton propre bureau, c’est parce que j’ai certains privilèges que, je mérite. 

Moi : pourquoi avec toute cette influence, vous êtes toujours en prison ?

Sonia : jeune fille, ne sois pas pressée. Tu auras les réponses à tes questions bientôt. Viens, je te montre ma cellule. 

   Je me suis levée après qu’elle a eu à faire signe à une gardienne. Cette dernière nous a laissé passer, Sonia n’était même pas menottée. 

Moi : Waouh, c’est ta cellule ça ? On dirait un studio luxueux du seizième arrondissement de Paris. 

Sonia :  ça, ce n’est rien comparé à ce que j’avais lorsque, j’étais dans ma première année ici. Lorsque j’étais condamnée à mort et que, je rentrais dans cette prison, j’étais logée dans le quartier ‘’ Suisse ‘’. Là-bas, c’était comme une résidence privée mais, surveillée. 

Moi : et qu’est-ce qui vous a fait venir ici ?

Sonia : un beau jour, sans raison valable j’ai été déplacée ici. Après j’ai appris qu’une prisonnière allait, occuper ma place. C’était la fille d’un homme politique Suisse. Quoi de plus beau que d’être enfermée chez soi ?

Sonia : mais malheureusement, elle n’a pas survécu à cette vie là. Elle est retrouvée mort après six jours ici. 

Ils ont voulu que j’ y retourne mais, j’ai pas voulu. Je voulais pas occuper sa place. Je voulais pas être la suivante. 

Moi : et qu’est-ce que la fille d’un homme politique Suisse faisait, en pleine année scolaire ici à New York ?

Sonia : elle était scolarisée à Genève. Si ce n’est pas le gaspillage d’argent, cette fille faisait quoi ici en pleine semaine scolaire ? Elle était accusée d’avoir drogué, abusée et tuée sa copine américaine. Cette dernière appartenait aussi à la haute société. C’était la fille d’un ministre américain. Bref, je suis pas dans leurs affaires de riche.

J’espère juste que celle qui occupera ma cellule après moi, ne seras pas hantée et, qu’elle en prendra grand soin comme je l’ai toujours fait. 

Moi : ne désespérez pas si vite. 

Sonia : je suis déjà condamnée. Dès que je suis rentrée ici, j’ai su que je n’en ressortirai que, deux pieds devant. C’est pourquoi j’ai jamais fait appel. Je me suis représenté moi-même et, je n’ai même pas voulu fournir de preuves. Tu sais pourquoi ?

Moi : non. 

Sonia : si je l’avais fait, ce moment n’arriverai jamais. Je serai peut-être morte, mais toi tu rétabliras toute la vérité. En plus des écrits, tu enregistreras mes aveux. Je sais que tu rétabliras la vérité. 

Moi : ça, tu peux me croire. 

Sonia : mais à ta place, je mettrai ma famille à l’abri

Sonia : avant que, tout ça ne commence. Tiens cette adresse. Fais en bon usage et ta famille sera saine et sauve.

Moi : merci mais, j’en ai pas besoin, je saurai me débrouiller. 

Sonia : amener ta famille en Haïti ne va pas résoudre le problème. Ça ne les empêchera pas de les trouver. Ils ont les Israélites de leurs côtés. Où que tu les amènes, ils les trouveront.

Moi : alors, donnez-moi ce papier. 

Sonia : fais en bon usage. 

Moi : c’est une blague ! Il n’y a rien sur le papier.

Sonia : si, une adresse s’y trouve. Vas à la maison, sois relaxe et regardes bien sur le papier. 

Moi : c’est pas un jeu. 

Sonia : demain est un autre jour. 

Moi : ok, donc c’est le moment de vous laisser. 

Sonia : à partir de demain, tu peux me uniquement tutoyer au lieu de, faire des navettes de ‘’ Vous et Tu ‘’. À plus

     Sur ce, je suis partie.

À ma sortie de la prison, aucun journaliste n’était là. Et lorsque j’ai cherché à savoir pourquoi. 

On m’a juste dit que, le New York Times avait l’exclusivité. Et que j’étais la seule à représenter la chaine dans la prison. 

Très contente, je suis allée au bureau. Et à ma grande surprise, j’étais bien accueillie avec des applaudissements. 

Ils avaient appris la nouvelle. Ils savaient déjà que, Sonia a parlé avec moi. Mon chef m’a accueilli avec des bouquets de fleurs et un panier de chocolat. J’avais mon contrat de rédactrice en chef en main.

Désormais, Henri Wallon était sous mes ordres. Ne laissez personne vous dictez les lignes de conduites de votre destin. Imposez vous. 

J’étais sur le point, de faire la une des journaux de demain. Désormais, ma carrière était lancée. Je serai examinée à la loupe. Je me dois désormais, de ne commettre aucune erreur. 

Le train de la gloire ne crie jamais avant de passer ou de garer. Et grâce à mon dévouement, j’étais à l’arrêt, je l’attendais patiemment. Et me voilà monter dans ce train. Dans ce train que, les gens me disaient que mon impolitesse allait me faire, le rater. En vérité, en vérité je vous le dis, je ne suis pas impolie, je suis directe. 

Battez-vous toujours pour vos rêves. Ne laissez personne vous dictez vos rêves. Vous en êtes capable. N’attendez jamais le miracle, réalisez votre propre miracle. 

Lorsque je suis rentrée, j’ai tout raconté à mon mari. 

Moi : chéri, elle n’avait vraiment rien de celle qu’on voyait à la télé. Même dans le couloir de la mort, elle était toujours pleine de vie. 

Bulgare : on peut parler d’autres choses stp ? Cette histoire commence par m’énerver sérieusement. 

Moi : t’es jaloux ou quoi ?

Bulgare : même pas. Pourquoi le serais-je ? Au lieu de la qualifier en t’oubliant toi-même, sors ce fameux papier. 

Moi : j’ai failli oublier. Tiens. 

   On restait là, à analyser le papier sans vraiment savoir ce qu’on cherchait.

Bulgare : on est bête, je t’assure. Il faut dédoubler le papier comme ça. 

Moi : à croire qu’on a passé plus de deux heures de temps dessus. 

Bulgare : cette adresse se trouve en Indonésie. J’ai déjà entendue parler de ces gens là. 

Moi : les Golgothas ? Moi, j’ai jamais entendu parlé d’eux. 

Bulgare : tu sais que je voyage un peu partout dans le monde. Donc j’ai déjà entendue parler d’eux en Nouvelle Guinée. Ils sont des géants de la chasse. Je crois que c’est une bonne idée. 

Moi : on va faire comment pour s’y rendre ? 

Bulgare : demain, je vais y amener les enfants sans, oublier la gouvernante. 

Moi : c’est chaud là. Mais bon je te fais confiance. 

Bulgare : t’as intérêt ma puce. 

   Sur ce, on changea de sujet et on se mettait à rigoler comme deux ados. Aux alentours de vingt-deux heures, on est parti se coucher. 

Et le lendemain matin, mon mari n’a pas hésité à me taquiner. 

Bulgare : t’as pas dormi toute la nuit parce que tu avais hâte d’être à aujourd’hui. De toute les façon, cette histoire va bientôt finir. Et notre vie ne va pas reprendre là où tu l’avais laissé. Sois en sûre minou. 

Moi : tu es censé me soutenir ok pinou. On est une équipe, on gagne et on perd ensemble. On est condamné à vivre ensemble mon petit poulain. 

Bulgare : t’es folle je t’assure. je te soutiendrai toujours mais, il faut apprendre à séparer ta vie professionnelle de ta vie personnelle.

T’as pas idée des tonnes de boulots que je gère quotidiennement. Mais, j’ai jamais amené le boulot à la maison. Juste parce que ma famille passe avant toute chose.

Moi : j’ai compris.

Bulgare : et tu t’es habillée comme elle te l’avait dit. Tu peux aller chercher la bouteille de Campary aussi. Je te dépose et je te récupère après.

Moi : merci chéri mais je vais rentrer tard.

Bulgare : il n’y a aucun problème. Je te dépose et après, je passe te prendre. C’est mon devoir. 

Moi : ok boo mais, t’as oublié que tu pars aujourd’hui avec les enfants et la gouvernante ?

Bulgare : je saurai quoi faire. Je saurai gérer. Fais moi juste confiance, c’est tout. 

Moi : je te fais confiance et, je te ferai toujours confiance baby me. 

Bulgare : l’heure n’est plus aux amourettes. 

Moi : ça ne t’a pas pourtant empêché d’accomplir ton devoir conjugal hier nuit. 

Bulgare : toi-même tu viens de dire devoir conjugal. Je peux encore l’accomplir ce matin si tu veux. 

Moi : arrêtes de me séduire avec tes gros yeux là. 

Bulgare : plus c’est gros, plus elle l’aime. 

Moi : arrêtes chéri, je vais être en retard. 

Bulgare : et si tu avançais dans la chambre. Les enfants sont là. Le plan de travail, n’est pas idéal pour se travail. En tout cas, pas pour aujourd’hui. 

Moi : arrêtes de me séduire ainsi. Je veux pas encore me déshabiller. 

Bulgare : je me chargerai de tout. Arrête de résister à mon charme stp. 

Moi : je veux pas faire l’amour stp. 

Bulgare : comme tu veux. J’ai essayé quand même. 

Moi : je vais aller chercher mon sac et on y va. 

Bulgare : ok. Je vais t'attendre dans la voiture.

Moi : ok. Vas-y je te rejoins. 

   En allant prendre mon sac, Bulgare est rentrée et, tout doucement, il m’a surprise par derrière, et j’ai pas pu résister. Tout doucement dans la chambre, j’ai enlevé mon Jean. Lui, il avait juste baissé son pantalon. En soulevant un peu mon t-shirt et ses mains sur mes seins, la partie avait bien commencé. 

Plaqué contre le mur, mes jambes autour de sa hanche, ses mains qui caressaient mes seins et mon corps, ses lèvres qui exploraient la douceur des miennes, je n’étais plus moi-même. Bulgare avait tendance à profiter de chaque partie de mon corps, il prenait toujours son temps pour me faire l’amour. Pénis dans la chatte, il a fallut que ce chat fasse éruption dans la chambre pour qu’on sache, qu’on pouvait plus enchaîner successivement la troisième de notre plan cul. 

On s’était même pas rendu compte qu’il était dix heures. 

On s’est vite précipité dans la douche et après, on s’est rhabillé de la même manière et, on est parti dans la précipitation. Mais, la joie de ce moment de plaisir, se lisait toujours sur nos visages.   

Arrivée en prison, les gardiennes avaient fouillé mon sac.

Elles avaient découvert l’alcool et voulaient me prendre la bouteille de Campary mais, lorsque j’ai dit que c’était pour Sonia Diora Pandora, elles m’avaient laissé passer après avoir eu, confirmation auprès de Sonia. 

Je n’en revenais pas. Pour moi, où c’était pas les Usa ou c’était pas les Usa. Je pensais que c’était juste dans les pays sous développé que, ces trucs se passaient. 

Où est passé la loi anti-corruption ? Où est vraiment  passé la loi anti-corruption ? Je dis bien où est passé cette fameuse loi anti-corruption ?

De toute les façons, je suis rédactrice en chef au New York Times, pas juge à la cour suprême de New York. 

J’étais là pour une mission précise, c’est tout. Sous les regards méchants, innocents et séduisants de ces prisonnières, j’avançais la tête haute vers la cellule de Sonia. 

Hier, elles m’insultaient mais aujourd’hui, on dirait que le major de classe, écrivait les noms des bavards. Elles m’insultaient que de regard, plus de la bouche.   

Moi : bonjour Sonia. 

Sonia : bonjour Dlai ou tu préfères Diana ?

Moi : non je préfère Dlai.

Sonia : tu es toute fraiche aujourd’hui. Tu viens de faire l’amour ?

Moi : c’est personnel. 

Sonia : moi, ça fait une semaine que j’ai pas fait l’amour 

Moi : tu fais encore l’amour ?

Sonia : oui, j’ai droit aux visites conjugales. J’ai quelqu'un dans ma vie. 

Moi : hier, tes camarades m’insultaient et me crachaient dessus. Mais aujourd’hui, silence radio. 

Sonia : c’est parce que tu viens me voir. 

Moi : ah d’accord, tu es bien respectée ici. 

Sonia : je suis bien respectée partout cocotte. 

Moi : je vois. Alors, on peut commencer ?

Sonia : vas-y, poses-moi tes questions. 

Moi : vas-y. Dis-moi tout ce que tu veux. Je suis là que pour t’écouter. 

Sonia : tu es mariée ou juste en couple ? Tu as des enfants ou tu en a adopté ?

Moi : je suis légalement marié et j’ai quatre enfants. Je n’en ai adopté aucun. 

Sonia : c’est bien. Peut-être que tu pourrais mieux me comprendre. Et si jamais je n’arrive pas à terminer mon histoire, tu trouveras une façon de la terminer. 

Moi : on verra bien. Vous voulez que ça soit juste un témoignage ou, une histoire ?

Sonia : ta seule présence ici, vaut des milliards. Si tu as envie de les multiplier, fais de mon histoire, un petit roman. Tu en vendras par millions crois-moi. Je suis dans le monde des affaires.

Même s’ils ont gelés mes avoirs, crois-moi j’en ai en réserve. Assez pour concurrencer avec, je ne sais qui. Lol.  

Moi : et quel nom je donnerai à ce roman ?

Sonia : entre « les coulisses de la mort » et « les derniers instants d’une condamnée », fais ton choix. 

Moi : je vais opter pour le premier titre. 

Sonia : alors, c’est bien. Fais en bon usage. Le monde entier te regarde. Ne déçois pas tes admirateurs. Il te faudra beaucoup de courage pour la suite. Dommage que je ne serai pas là pour regarder la suite. J’espère que ça se terminera bien pour toi. 

Moi : de là haut, tu pourrais m’admirer. 

Sonia : bien-sûr si je suis au paradis. 

Moi : espérons que ça soit le cas. 

Sonia : alors, on va commencé par le tout début. La genèse. Genesis, en anglais.

Comme tu le vois, j’ai la peau claire. Mon père est togolais et ma mère est française. Malgré ce qu’on raconte sur mon pays, j’ai fait l’université de Lomé avant, de terminer ici. 

Sonia : quand j’étais petite, je voulais être médecin de guerre comme mon père mais, en grandissant j’ai eu un penchant pour la justice. Je voulais une justice sans bain de sang. En plus, je voulais être comme ma mère, me battre pour les droits de l’Homme.

Pour des raisons personnelles, j’ai commencé l’école quand j’avais quinze ans. Je ne savais ni lire ni écrire à l’époque. J’étais bête, je l’avoue.

J’ai redoublé la maternelle. Les gens se moquaient de moi sans cesse mais, mentalement j’étais hyper forte. J’avais la possibilité de fréquenter une école privée mais, j’ai opté pour l’école publique. J’étais celle qu’on remarquait vite dans la classe. On désignait la maternelle par mon nom, Sonia. Ils disaient, la maternelle de Sonia, même notre tata le disait. 

À dix-neuf ans, je passais mon Cepd. J’avais eu, à sauter certaines classe. J’avais obtenue, la forte moyenne à l’époque.

À vingt-trois ans, je passais de nouveau le Bepc. En quatrième, je l’avais raté en passant le candidat libre.

À vingt-six ans je décrochais mon bac C avec mention très bien. J’avais obtenu une bourse d’étude pour la France mais, j’ai choisi de rester et de continuer par fréquenter au Togo. Ma bourse, je l’ai donné à celui qui est aujourd’hui, l’actuel ambassadeur du Togo en France. 

Sur le campus, j’ai choisi la fac de droit de et de médecine à la fois. 

J’ai échoué en première année de médecine. Pas parce que j’étais pas intelligente mais, parce que j’avais personne pour booster mon dossier. 

Sonia : alors, je me suis concentrée sur le droit. J’étais toujours première de ma promotion. Et à trente ans, j’avais ma maitrise en Droit. 

Alors, j’ai décidé de poursuivre l’aventure ailleurs. Grâce à un programme de financement américain, j’avais la possibilité de poursuivre mes rêves aux Usa. En plus, j’avais déjà eu plusieurs prix en anglais. 

Le jour où je partais, le matin de mon départ, j’ai perdu mon père. Un mois après mon arrivée ici, j’ai perdu ma mère. Tu peux comprendre un peu, ce que j’ai dû endurer à l’époque. 

Mais je me suis pas laissée abattre. Je me suis concentrée sur mes études. Six mois après mon arrivée, ma tante maternelle chez qui j’étais, m’a fait sorti dans le froid.

Pour cause, je ne sais vraiment pas. Je bossais deux fois plus qu’elle et, j’allais à la fac. Je payais mon loyer, je contribuais aux charges de la maison. Je crois, que c’est le fait qu’elle n’a jamais eu d’enfant, qui la rendait aigrie. Elle me supportait, à cause de ma mère et de la famille. J’étais avec elle dans le Dakota du Nord.  

Lorsqu’elle m’a fait sorti de chez elle en complicité avec son mari, je suis venue à New York louer un appartement.

J’avais un ami avec qui, je communiquais sur Instagram qui, était à New York. Grâce à lui, je me suis bien installée et j’ai repris mes études.

À ma sortie de la fac, j’ai décroché un stage dans le prestigieux cabinet ‘’Law & Rule‘’ de New York grâce à cet ami. Son père y était actionnaire. 

Sonia : la fin de mon stage coïncidait avec la fin de mon séjour aux Usa. Alors, je devrais rentrer au pays. 

Mais mon ami, a proposé m’épouser pour que je puisse obtenir la nationalité. En plus, je n’avais plus rien au pays. Soit je rentrais en France soit, je rentrais au Togo mais moi, je voulais aucun des deux.

Alors, j’ai accepté d’épouser mon ami qui n’est autre que, Monsieur Pandory Hendricks, l’actuel PDG du cabinet ‘’Law & Rule‘’ de New York. Et il est également le treizième homme le plus riche du pays.

J’avais trente-deux ans à l’époque. Et je rentrais dans le monde de la popularité en tant que, la première femme jeune de couleur à accéder à la Cour suprême de New York. 

Même mon mari ne s’y attendait pas. Il s’attendait pas à me voir le surpasser de si haut. Et c’est là que tout à commencer. 

Je siégeais en tant que juge à la Cour suprême de New York. 

Le premier bâton dans mes roues venait, de mon propre mari. On était ami, meilleur ami avant d’être mari et femme. Mais, les affaires passaient toujours en premier.

On était un couple de challengeur. On aimait le défis et, le gout du risque. 

À l’époque, je devrais juger un médecin et ses collaborateurs pour négligence. Mon mari représentait les accusés. 

Ce médecin et ses collaborateurs étaient jugés pour avoir laissé s’échapper un rat de laboratoire dans, un laboratoire privé et sécurisé se trouvant en Virginie. 

Sonia : pourquoi l’affaire était portée devant moi ? Parce que j’étais novice et c’était une manière de me, prévenir des dangers qui n’attendaient que moi. En plus, c’était la meilleure façon de mettre notre couple en péril.

On était jeune et ambitieux à l’époque. J’étais juge à la cour suprême et mon mari, était avocat dans un grand cabinet. Dans ce cabinet, qui couvrait les comptes de l'État et qui, défendait les hommes d’affaires. Ils avaient une section qui s’occupait de l’expertise comptable et, une autre partie qui s’occupait des affaires de droit et autres. 

La société mère du Laboratoire ‘’ Health for All ‘’, se trouvait ici à New York. Alors, ils ont préféré juger l’affaire ici. 

Ce rat fugitif a infecté toute la région et a causé plusieurs morts avant, qu’on ne puisse trouver un vaccin et, soigner les malades.

Lorsqu’on avait porté l’affaire premièrement chez moi, j’ai ordonné leur libération. Je leur ai libéré avec des policiers dans le dos. Ils devraient me rapporter le rat fugitif.

Il leur a fallut six mois pour trouver le rat et, me prouver que c’est bien lui avant de le tuer. 

Au moment où, ils rapportaient le rat, j’étais enceinte de Maria, ma fille unique alors, j’ai repoussé le procès. Mais ils étaient tout les cinq en prison. Le procès n’a repris que lorsque j’avais repris le service. 

Pour mon mari qui défendait maintenant ce club de  médecine, ce n’était pas de la faute au médecin. Il n’était pas là quand le rat s’est échappé.

Sonia : alors, il n’avait rien à avoir avec toute cette histoire. En plus, rien ne prouvait que ses collaborateurs, y étaient lorsque le rat s’est échappé. 

Pour quelqu’un qui a obtenu son diplôme grâce à mes enseignements, c’était une insulte à mon intelligence. 

Pour moi, il était le médecin en chef, c’est à lui que revenait la plus grande responsabilité. Et ses collaborateurs ne pouvaient rien faire sans son accord. Les documents prouvaient qu’il avait autorisé la libération du rat en question pour, qu’il puisse aller vers les autres rats du Laboratoire et ainsi, suivre l’évolution du virus. 

Comment un laboratoire sécurisé à pu laisser s’échapper un rat, si ce n’est pas de leur propre gré ? En plus, le nom du Laboratoire signifiait ‘’ Santé pour Tous ‘’, un nom d’espoir. Alors comment a-t-il pu tuer tout ces gens ?

Ma plus grande question a été de savoir, pourquoi un laboratoire pharmaceutique fabriquait des virus ? Pourquoi faire ? Qui les a donné l’ordre ?

À ces questions, je n’ai pu trouvé de solution car, lorsque je me suis lancée dans cette enquête, j’ai vu mon bébé se faire kidnappé. J’ai eu trois fois, des accidents de voiture. Deux fois, des voleurs se sont introduits chez moi pour, me voler des dossiers mais, ils avaient rien trouvé. 

Même mon mari, ne savait pas où se trouvait mes dossiers, pourtant c’était juste devant lui comme ça. C’était trop près et trop banal pour être vu. 

Le message était passé, je devrais lâcher l’affaire. C’était ça ou, j’allais finalement y perdre la vie. 

Sonia : après tout ça, et sous la menace de mon mari, j’ai compris qu’il fallait que je libère ces hommes.

Si je faisais ça, où laisserai-je mes convictions ?

Alors, pour négligence et pour tout ces morts, j’ai condamné le médecin à vingt-cinq ans de prison avec, possibilité d’être libéré pour bonne conduite au bout de quinze ans.

Les autres étaient condamnés pour une période de vingt ans avec, possibilité de libération pour bonne conduite, au bout de dix-huit ans. En plus de ça, le laboratoire devait indemniser les familles des victimes à hauteur de cinquante milles dollars par famille. 

Cette décision n’a pas été la meilleure mais, elle a au moins été appréciée par la majorité. 

Mais à ma grande surprise, le président de la république à l’époque, les avait gracié. Il avait réduit leur amende à dix milles dollars par famille. 

Bien que cette décision fut respectée, il a dû signer sa démission en plein mandat. Il risquait d’être jugé sans doute par moi alors, il a préféré se suicider.

Je n’ai jamais crû en cette théorie de suicide mais plutôt, à celle d’un meurtre maquillé de suicide.

Après cette affaire, mon couple a pris un grand coups. 

À cause de cette affaire, on a commencé par dormir dans des lits séparés. On n’était plus vraiment un couple mais à l’extérieur, on était le parfait couple qui faisait rêver. 

Sonia : malgré tout, cette affaire m’a permis d’avoir un rôle dans le cinéma Hollywoodien. Mon premier rôle dans le film ‘’ Madame la juge & Monsieur le Président ‘’ où, je jouais l’actrice principale, Madame la juge, m’a permis de gagner l'Oscar de la performance, cette année là.  Et mon mari était avec moi, à la nuit des Oscars. On s’embrassait, on se taquinait.

Mais, une fois à la maison, et comme chaque soir depuis un moment maintenant, les masques étaient déposés sur, la table centrale du salon et, chacun allait dans sa chambre. On avait pris l’habitude de dormir dans les lits séparés depuis la naissance de notre fille donc, personne ne se doutait qu’on avait plus d’intimité. 

D’autres affaire ont suivi après et, la plupart du temps, chaque affaire m’initiait dans d’autres domaines. En m’éloignant ainsi de mon mari. 

C’est grâce à cette affaire de médecin, que je suis devenue encore plus populaire. J’avais accès à ce monde où les hommes régnaient sans pitié. 

J’ai eu à travailler avec beaucoup de mafias. Que ce soit les Yakuzas où, la mafia italienne, j’étais leur point commun. Malgré ça, j’ai jamais trempé dans l’illégale. Ils peuvent en témoigner. Ils avaient voulu me protéger mais, j’ai refusé. 

C’est grâce à un Yakuza que j’ai connu les Golgothas, et j’ai envoyé ma fille chez ces derniers. Actuellement, elle y est toujours et elle ne sait rien de tout ça. Même son père ignore où elle se trouve. Et, il s’en tape. 

Les hommes, il faut toujours s’en méfier et toujours avoir une longueur d’avance sur eux, tout en leur laissant croire

Sonia : qu’on est bête. Ils aiment nous dominer surtout quand, ils pratiquent le sadomasochisme avec une femme influente. Ils aimaient dominer. 

Oui, mon mari aimait ça, dominer. Je l’ignorai jusqu’à ce que je l’épouse. Notre nuit de miel a vraiment été mouvementée. J’étais vierge et j’ai été brutalisée la première fois que j’ai fait l’amour. 

Je pensais que ça aurait été une nuit passionnée. Ne penses pas que j’ai eu une vie attentionnée et passionnée. Les apparences sont vraiment trompeuses. 

Cette nuit là, j’ai pleuré. Et ça été ainsi pendant un mois où, mon beau-père est venu nous rendre visite avec ma belle-mère et, la copine de mon beau-père. Je trouvais ça étrange cette complicité, ce ménage à trois mais, ce n’était pas mes oignons. Je pouvais pas les découper comme je voulais. 

Malgré ça, je les ai bien accueilli.

Une nuit, mon mari n’était pas dans notre lit conjugal. Je suis allée le chercher dans notre chambre de sadomasochisme mais, il n’était pas là. Il n’était pas au salon non plus alors, je suis allée dans notre sale de cinéma privée. Et je les ai tous vu là à regarder la télé. 

Ils regardaient mes nuits de sadomasochisme avec mon mari et ils se moquaient de moi. 

Lorsque ma belle-mère m’a vu, elle m’a dit de venir m’asseoir avec eux. J’ai refusé et mon mari m’a forcé à m’asseoir. 

Ensuite, mon beau-père a dit, comme j’étais présente, c’était l’occasion de vivre du live. 

Sonia : mon mari m’a pris sur son épaule et m’a amené dans notre chambre de sadomasochisme. 

Ma belle-mère était au premier rang accompagnée de son mari et de, la copine de son mari.

Mon mari à moi, se contentait de pratiquer le sadomasochisme. Ma belle famille en profitait. 

Mon beau-père baisait deux femmes. Il était aux anges. Ça a durée deux heures de temps. 

Après ça, j’ai voulu arrêter mais c’était impossible. Mon mari avait les enregistrements et, il pouvait les balancer sur la toile. 

Alors j’ai pris mon mal en patience. Je rentrais dans son jeu. Puis un jour, un beau matin, je me suis mise nuit devant lui. Je l’ai excité, je l’ai amené à me faire l’amour. Au cours de l’acte, il voulait encore pratiquer le sadomasochisme mais, j’ai préféré prendre les devants. 

J’étais pour la première fois, la dominante et le dominé. Il lui a fallut une semaine pour se rétablir de cette nuit. Je lui ai fait très exactement ce qu’il m’avait fait. Mais lui, il ne s’est rétabli qu’une semaine après. 

Moi : ha haha. C’est très bien fait pour lui. 

Sonia : je peux continuer ou, je te laisse rigoler d’abord. 

Moi : c’est bon, vas-y. 

Sonia : après cette nuit, il a un peu réduit la fréquence où, il me violentait. Alors, une nuit j’ai pris mon courage en main et, 

Sonia : je suis montée sur lui. Je lui ai fait l’amour et il a pris goût. J’ai réussi par lui faire oublier cette pratique en lui rendant accro. 

En pleine audience, je pouvais partir satisfaire mon mari au bureau. On faisait l’amour partout. Que ça soit dans les clubs, les toilettes, les voitures, partout où il voulait. 

Ensuite, je suis tombée enceinte et j’ai demandé à ce que ma belle famille parte. Il les renvoya. 

Jusqu’à la veille de mon accouchement, on baisait toujours. J’ai eu un accouchement très facile. 

Et c’est là que les hostilités ont repris. L’arrivé de cet enfant à remis, les pendules à zéro. Son arrivée coïncidait avec la reprise de mon procès médicinal.  

Je pensais vraiment que tout allait s’arrêter au tribunal. Que notre vie de couple n’allait pas prendre un grand coup. Mais j’avais tort. 

Mon mari avait trempé dans des trucs louchent qui n’étaient plus sous, son contrôle. J’avais pas signé pour ça mais, je risquais de plonger avec lui. Ces magouilles risquaient de m’envahir.

Un jour, j’avais reçu une invitation à dîner dans un lieu très discret et, loin de la ville. En n’y arrivant, mon mari aussi arrivait de l’autre côté. Alors, on a cheminé ensemble. 

Une fois rentrée dans la salle, il y avait une table de quatorze personnes, dressée au beau milieu de la salle. Il ne manquait que nous deux pour que la table soit au complet. 

Sonia : on était assise face-à-face. On était sept hommes et cinq femmes. Sans plus tarder, ils m’avaient expliqué ma raison d’être ici. À la fin, je leur ai fait comprendre que, jamais je ne ferai partie de leur club. Je ne pouvais pas parce que, les règles secrètes et moi, on pouvait jamais aménager ensemble. 

Mon mari leur avait dit que, jamais je n’allais accepter ce deal mais, ils pensaient qu’il blaguait. J’avais pas peur d’eux. Et ils pouvaient rien me faire. Mon mari appartenait déjà à ce club qui se faisait passer comme le club des justiciers. Je leur avais demandé s’ils se prenaient pour l'ange Michael ou quoi ?

S’ils osaient s’en prendre à moi, j’allais les dénoncer. Sur le chemin de retour, j’ai ordonné à ce qu’on me cache ma fille. Elle avait été déjà kidnappée à ses six mois de naissance. Alors, un contact s’est introduit chez moi et l’a amené loin. 

Mon mari savait que c’était moi qui avait organisé ce nouveau kidnapping et, il n’a rien dit. Il s’en foutait pas mal. 

Saches que, j’ai les enregistrement de nos parties de sadomasochisme. C’est bien caché quelque part. Toutes les preuves sont biens gardées quelque part y compris, le noms de ses treize personnes, membres du club et, leurs complices. 

Ce n'est qu’après mon exécution que, tu les auras.

Moi : pourquoi après et non maintenant ?

Sonia : je l’ai décidé ainsi. 

Moi : comme tu veux. C’est toi qui voit. 

Sonia : avec toute cette influence me voilà aujourd’hui ici. Sais-tu pourquoi je suis vraiment ici ?

Moi : tu es ici pour avoir aidé un condamné à s’échapper. Ensuite vous avez ensemble commis un meurtre. 

Sonia : tu as tout faux. Si je suis ici, c’est parce que j’ai baissé ma garde et que, je me suis faite avoir. Impossible à croire mais, c’est vrai. 

Sonia : je suis innocente, tu peux me croire. 

Moi : je te crois. 

Sonia : bien. Tu veux faire une pause ?

Moi : non, tu peux continuer. 

Sonia : tu es sûre ? Tu tiens le coup ?

Moi : oui ça va. Tu peux continuer. 

Sonia : avant de te dire ce pour quoi je suis ici, laisse-moi te dire pourquoi, j’ai choisi la prison au lieu de morgue. 

Moi : vas-y, je suis là que pour ça. 

Sonia : au début de cette affaire, mon mari s’était porté garant. Il me défendait. Mais voyant dans son jeu, j’ai voulu me représenter moi-même. Le premier jour de mon procès, je me suis bien défendue. Et vu l’allure que ça prenait. J’ai reçu une visite. Un inconnu est venu me menacer. 

Il m’avait dit soit je lâchais l’affaire en acceptant ma condamnation soit j’allais terminer à la morgue. Selon lui, j’aurai une peine minimale. Et avec bonne conduite, je serai libérée au bout de cinq ans. 

Sonia : j’y ai crû et je me suis laissée berner. Je ne me suis plus défendue et voilà ou j’en suis.

Après ma condamnation, j’avais plus rien à perdre à part ma fille. C’est là qu’un yakuza m’a contacté. Je l’avais libéré pour manque de preuves. 

Yvan Josias était un sud-africain membre des Yakuzas. Il a été jugé à l’époque pour tentative de meurtre sur l’un de ses associés. 

Ils faisaient affaire dans le domaine de BTP. La société de construction ‘’ Yakuza Building ‘’ devrait en principe, recevoir le marché de la construction des logements sociaux dans le Bronx.

Cette société représentée par Yvan Josias, s’est vu refusée le contrat pour un problème de pourboire maquillé de, raisonnement stupide. 

En réalité, l’Etat leur avait accordé le feu vert mais, leur associé à la mairie de New York, Monsieur Taffa Richemont a, bloqué le contrat pour non-respect de certaines conditions. Alors, il a décidé d’ouvrir une enquête sur leurs finances. 

Mais en réalité, la société était clean. Alors, il a reçu des menaces de mort. Et une fois, il a vu une balle l’échappée de justesse. Alors, il a assigné Monsieur Yvan Josias en justice pour, tentative de meurtre. 

J’ai alors libéré Yvan Josias pour insuffisance de preuves et, j’ai ordonné à ce qu’il reçoit le marché et exécute les travaux. 

Je me suis ainsi fait un ami au sein de la mafia japonaise. 

Sonia : alors, quant il a appris ma condamnation, il est venu me voir. Il voulait m’aider à fuir mais, je voulais pas vivre comme une fugitive. À la place, je lui ai demandé de retrouver ma fille et de me la cacher. Parce que l’imbécile qui avait récupéré ma fille à la maison, s’est penché du mauvais côté. Il a préféré travailler avec mon mari. Pourtant, je l’avais ramassé dans la rue et, je lui avais donné un but dans la vie. 

Alors Yvan Josias s’en est occupé et, il voulait amener ma fille au Japon mais c’était risqué. Alors, il m’a proposé l’aide des Golgothas. En plus, c’était sans traces et moins coûteux alors, j’ai accepté. 

La seule condition, c’est que je devrais définitivement l’oublier. J’ai essayé mais j’ai pas pu. Mais, je n’ai jamais demandé d’après ses nouvelles. J’avais son adresse mais, je l’ai jamais contacté. Alors quand je t’ai vu, j’ai préféré te sauver en te donnant l’adresse. 

Les Golgothas peuvent protéger ta famille, tu peux me croire.

Moi : vu la manière dont tu as insisté, j’ai compris, qu’ils étaient ma seule option dans cette affaire. Et j’espère qu’ils protègeront ma famille. 

Sonia : tu n’as pas à t’inquiéter pour ça.

Sonia : ceux sont des gens respectables et dignes de confiance. Mais, je te conseille de ne pas contacter ta famille, une fois qu’elle soit partie. 

Moi : pourquoi ?

Sonia : parce que tu laisseras des traces et s’ils remontent jusqu’à eux, tu es foutue. Tu peux dire bye bye à ta belle vie.

Moi : ils peuvent me faire du mal aussi. 

Sonia : ils ne pourront pas parce que, tu ne diras rien à ton patron jusqu’à ce que, je sois exécutée. Démissionne après mon exécution, et quittes le pays. Disparais totalement, Va en nouvelle Guinée. Va loin de tout ça et, prépare ton retour. Ensuite reviens des années après et sors ton livre. Tu feras un bestseller. 

Je te conseille vivement d’aller en nouvelle Guinée. Là-bas, tu trouveras un homme surnommé ‘’ la mort même mourra ‘’. Dis-lui que c’est moi qui t’envoie, montre lui mon témoignage. Il t'aidera.

Si tu écoutes ce que je te dis et que tu me suis à la lettre, tu réussiras et rien ne t'arrivera.

Moi : si tu as tout ça à ta portée, pourquoi ne pas l’avoir utilisé ?

Sonia : d’autres meurent, d’autres renaissent. C’est l’équilibre de la vie, faut la respecter. D’autres se sacrifient et d’autres jouissent de leurs sacrifices. Ainsi va la vie. 

Moi : si tu le dis. 

Sonia : oui je le dis. C’était juste une parenthèse tout ça. Maintenant, on va rentrer dans le vif du sujet. 

 Moi : allons-y. 

Sonia : t’es pas fatigué ? Tu peux manger tout ce que tu veux. Y’a tout dans le frigo. 

Moi : c’est bon, tu peux continuer. 

Sonia : vas-y sers toi dans le frigo. 

Moi : non c’est bon. 

Sonia : il te faut être bien portante si, tu veux vraiment continuer cette aventure. Tu n’as rien à craindre avec moi. 

Moi : ok j’ai compris. 

Sonia : il y a un peu de tout ici. Tu peux soit préparer, soit réchauffer de la nourriture. 

Moi : je ne sais pas préparer. 

Sonia : t’es sérieuse là ? Au 21ème  siècle ? Toi tu sais pas préparer ? Ton mari, il fait comment alors ? T’es sûre qu’il t’est fidèle ?

Moi : t’as fini ? Je ne sais pas préparé et, ça ne dérange pas du tout mon mari. On a une gouvernante et, une cuisinière. Parfois, mon mari même prépare. Et oui, il m’est fidèle. 

Sonia : t’es vraiment jeune et naïve tu sais ?

Moi : c’est ton point de vue alors, ok j’ai compris. 

Sonia : alors, vas manger ou, tu veux que je te prépare ?

Moi : pour que tu m’insultes après ? Non, merci. 

Sonia : on mange et on chie après. J’ai pas à te juger pour ça. Il ne faut pas avoir honte. Donc vas-y. 

Moi : ok, j’y vais alors. 

      Et je me suis levée pour aller me servir dans le frigo. J’ai réchauffé de la nourriture de la veille et je suis venue m’asseoir sur l’une des chaises de la table à manger. J’avoue, qu’elle est une excellente cuisinière. 

Sonia était une femme de forte mentalité. Elle ne ressemblait guère, à celle qui allait être exécutée dans quelques heures. Je l’admirais beaucoup. Je voulais être elle, c’est pourquoi je la suivais depuis sur, les réseaux sociaux. Ses conseillent m’avaient beaucoup aidé dans le temps et, jusqu’à présent.

Sa tenue de détenue était unique. Elle venait de chez Michael Kors. Elle était très soignée. Tissage long jusqu’aux fesses, maquillage assorti à sa tenue, elle était à la pointe des nouvelles technologies. 

Elle avait, un poste de travail sur lequel figurait sa tablette et son pc. Dans sa main droite, se trouvait son iPhone fraîchement sorti de l’usine. 

Sur le mur, se trouvant à la tête de son lit se trouvait un grand poster de sa fille et elle. Tout était bien rangé et en ordre. Elle avait même une coiffeuse pour pouvoir se maquiller. 

Sa cellule était fermée avec une porte en aluminium avant la grille de dehors. Ce qui faisait que personne ne pouvait la voir si elle ne le voulait pas. En plus, si elle fermait tout, aucun bruit d’extérieur ne la dérangeait d’intérieur sauf la sonnerie à sa porte. Sa chambre était climatisée.

Et moi, j’étais encore devant elle, à recueillir ses aveux après, qu'on ait mangé ensemble.

C’était vraiment une femme à admirer avec élégance. Même dans la turbulence de la vie, elle gardait toujours son calme. 

Sonia : si je suis ici selon tout le monde, c’est pour l’affaire Yekini Cielo, surnommé ‘’ Amala ‘’. Tu sais ce que ça veut dire ce surnom ?

Moi : non. 

Sonia : c’est le nom de l’une des nourriture de base des yorubas. Amala est le nom donné à leur pâte noire. Pâte fait à base d’igname. Et, Yekini Cielo était bien noir et bien ciré. Un jour, il m’a fait gouter cette pâte avec égoussi déssi. 

Moi : il te l’a fait gouter en prison ou après avoir fuit ?

Sonia : en prison bien-sûr. Il me l’a préparé lui-même. Tu devrais le gouter un jour. Tu devrais, je te l’assure. Je vais te faire une confidence. 

Moi : vas-y. 

Sonia : tu n’es pas vraiment chaude donc, laisse-, tomber cette parenthèse. 

Je défendais Yekini Cielo, on était sur le point de gagner parce que, le jour de son évasion, j’avais réussi à repousser son exécution à une date ultérieure. J’étais venue lui annoncer la nouvelle mais, il n’était plus là. 

Naïve que j’étais, j’ai pas fuit. Je devrais comprendre le message. Il s’est forcément passé quelque chose, pour qu’il puisse s’échapper. J’ai contribué à l’enquête sur son évasion. 

Après quoi, ils viennent m’inculper pour un meurtre que j’ai pas commis. Je ne sais même pas où ils se trouvent, ce fameux Yekini Cielo.

Sonia : et même si je le savais, je l’emporterai avec moi dans la tombe. Car tout comme moi, il est innocent.

Écoutes très bien ce qui va suivre parce que, tu fois faire éclater la vérité au grand jour. 

Moi : je le ferai si Dieu le veut bien. 

Sonia : lol, tu es croyante ?

Moi : oui et, je suis catholique. J’appartiens à l’ordre des Marshall. 

Sonia : une Haïtienne croyante et fervente catholique. 

Moi : oui, je le suis. 

Sonia : Dieu existe ou il est ?

Moi : Dieu est. Parce que toute chose qui existe à un début et une fin mais, Dieu n’as ni début ni fin. 

Sonia : bonne réponse. Alors si Dieu n’a pas de début et de fin et, qu’Il a créé toutes ces choses, à partir de rien, où était Dieu avant toutes choses ?

Moi : la bible ne nous le dit pas. 

Sonia : aucun livre religieux ou Homme religieux ne te le dira. Cette réponse se trouve en toi. Trouves-la et gardes-la. Je n’ai pas besoin de la connaitre. 

Jésus s’est ressuscité selon votre Bible. Pourquoi ne vous a-t-il pas décrit l’enfer et le paradis avec exactitude ?

Sonia : pourquoi ces Hommes religieux qui prétendent parler aux morts, ne vous ont jamais décrit l’enfer et le paradis ?

Je ne cherche pas à semer le doute dans ton cœur par rapport à ta religion, loin de moi cette idée. D’ici peu, tu verras que ta religion légalisera la pédophilie et l’homosexualité. 

Ce monde, Dieu en a perdu le contrôle je crois. Il a d’autres planètes à explorer. Je crois en l’existence d’une force suprême et, je crois que les morts se trouvent sur une autre planète. Mais tout ça, on le vérifiera une fois passé de l’autre côté. 

Je ne suis pas là pour te donner des cours de catéchèse ou de catéchisme.

Moi : tu ne crois pas si bien dire. 

Sonia : au début de cette histoire, j’étais encore juge et j’étais en charge de cette affaire. Devant moi, j’ai vu défiler cinq avocats.

Le premier, Alphonse Daudet a disparu dans un crash d’Hélicoptère avec toute sa famille. 

Le second, Armand Donovan s’est noyé à Hawaï. Lui qui était un pro du surf.

La troisième, Blanche Victor s’est endormie et ne s’est plus réveillé.

Le quatrième, Judas Pilate Delacroix a disparu dans un incendie.

Et la cinquième Organiza Elegancia est partie sans revenir. 

Sonia : alors comme tout les autres avocats refusaient de le défendre malgré, cette forme somme proposée par une personne anonyme, je me suis alors proposée. 

Je devenais ainsi son avocate et un autre juge allait s’occuper de l’affaire.

Pendant cinq longues années, je ne l’ai vu montrer aucune émotion lorsqu’il se présentait à la barre et, que j’étais la juge. Mais, il n’a fallut que quelques jours pour découvrir qu’il était vraiment innocent et, qu’il ne voulait pas le prouver parce qu’il avait peur. 

Sans te mentir, j’étais tombée amoureuse de lui, depuis le premier jour que je l’ai vu au tribunal. Il était tout frais et tout mignon. Et je pensais à lui la nuit, avant de m’endormir. C’est dingue je sais. 

Moi : carrément dingue. 

Sonia : toi, tu as la chance d’être tombée sur un homme vraiment bien c’est tout. Sinon, tu aurais pu représenter parfaitement, dame infidélité. 

Moi : tu ne me connais pas vraiment. 

Sonia : si tu le dis. La fin risque de te surprendre ma chérie. 

Moi : je peux m’attendre à tout venant de toi. 

Sonia : la première fois que je suis rentrée dans sa cellule, j’avais l’impression de vivre des siècles en arrière. 

Lorsque que je lui ai rendu visite pour la première fois,

Sonia : il m’a dit que ma place n’était pas ici. Que j’avais une vie heureuse et que, je devrais pas me préoccuper de lui. 

Sonia : j’y avais pas fait attention, j’étais habituée à être sous-estimée comme, toute femme de couleur dans ce métier. 

Tu sais quoi, il se fait tard, tu devrais appeler ton mari. 

Moi : pas besoin, il sait que je travaille donc. 

Sonia : appelle ton mari et dis-lui ce qui doit l’apaiser. Je suis plus âgée que toi. Je sais comment les hommes réagissent. 

Moi : ok donne-moi un instant. 

     Je me suis retirée et quelques minutes après, je suis revenue.

Moi : je suis là, on peut continuer ?

Sonia : ça été ? 

Moi : svp, on peut continuer ? On a pas le temps.

Sonia : j’ai tout le temps nécessaire. 

Moi : demain, vous serez exécutée. Et même si je voulais vous éviter cette exécution, je ne pourrais pas. Je ne peux pas vous sauver.  

Sonia : tu ne peux rien pour moi. Demain, ils me tueront pour un crime que j’ai pas commis. Tu peux au moins rester ici, jusqu’à demain. Tu pourrais après ramasser le reste de mes affaires. 

Moi : si telle est ta volonté, je le ferai. 

Sonia : merci beaucoup. 

Moi : de rien, c’est la moindre des choses. 

Sonia : j'ai eu à juger beaucoup de criminels. J’ai eu à travailler avec beaucoup de criminels. Je suis également une médiatrice internationale. Je sais manipuler les gens. Alors, pourquoi ne pas payer quelqu’un pour ce sale boulot ?

Je ne pouvais jamais laisser autant d’indices derrière moi. En plus, quand j’aurai pu rejoindre Yekini pour ce crime ?

Moi : vous êtes une femme très fuitée donc, capable de tout. Vous êtes accusée de complicité de meurtre et d’évasion d’un criminel. 

Sonia : en prenant en compte mes états de service, je ne devrais même pas en courir la peine de mort. Crois-moi, ce n’est qu’un complot. Mais ils savent pas vraiment d’où je viens ni, où je vais. 

Tu t’imagines que celui qui payait lourdement les avocats de Yekini Cielo était, le même qui les tuait et, le même qu’on m’accuse d’avoir tué ?

Moi : votre beau-père ?

Sonia : l’apparence est trompeuse jeune fille. En acceptant ce défis, cette affaire, je ne savais pas ce que j’allais découvrir. Je ne savais pas, que j’allais déterrer certains secrets bien gardé. J’étais sûre de moi comme toujours. Aucun juge n’a osé faire ça. Aucun juge n’a laissé son siège pour devenir temporairement un avocat.

Sonia : je pensais une fois encore, gagner un trophée, j’étais trop fière de moi.

Rappelles ton mari et dis-lui que tu vas rester ici. 

Moi : pas besoin il est avec ma famille, là ou tu m’as dis. Ils sont tous en sécurité. Je ne peux plus le joindre maintenant. 

Sonia : bien. Tu as pris la bonne décision. Cette vie est très bizarre. Mais, j’aime bizarrement cette bizarrerie. 

Je n’ai pas aidé à tuer mon beau-père. Mais je sais qui l’a tué et, pourquoi il a tué. 

Moi : c’est Yekini Cielo ?

Sonia : non, et j’ai toute les preuves. Tu les auras bientôt. 

Mon beau-père est jumeau ou, était jumeau. 

Moi : ah bon ?

Sonia : ah oui. Il était jumeau. Et je crois bien, que c’est le fantôme de son jumeau qui l’a tué. 

Moi : on est pas dans le paranormal ici. C’est la réalité. 

Sonia : la plupart du temps, nos erreurs nous rattrapent. C’est l’exception à cette règle, qui en exclue d’autres, laissant croire qu’on y a échappé par des prières. 

Mon beau-père père Frank a perdu son jumeau Franklin jeune, à l’âge de vingt-sept ans je crois bien. Tu te demandes comment je sais tout ça ?

Moi : évidemment que oui. 

Sonia : j’étais juge, je parle toujours avec preuve et je fais souvent mes enquêtes avant, de juger une affaire. J’ai des enquêteurs, des hommes de mains un peu partout. Alors, je sais un peu ce qui se passe un peu partout.

Alors, évidemment que lorsque mon mari a commencé par s’adonner au sadomasochisme avec moi, j’ai déterré son passé mais, je l’ai pas exposé. 

Sonia : j’attendais juste le bon moment. Et ce moment est enfin arrivé. Ma belle famille avait tout prévu depuis le début. 

Le programme d’aide qui m’a offert la bourse d’études, les appartenaient en partie. Pourquoi moi ? Je ne le sais vraiment pas et, mon beau-père est parti dans sa tombe avec ce secret. 

Ma belle-mère a été adoptée par, la famille de mon beau-père.

Le père de mon beau-père a adopté la fille de sa maitresse et, l’a éduqué pour qu’elle soit, la femme de son fils. 

La fille de sa maitresse, était de lui. Crois-moi, l’inceste existait depuis fort longtemps. Ma belle-mère et mon beau-père sont demi-frère et demi-sœur. 

Et pour remonter plus haut, la maitresse du père de mon beau-père est issue de l’inceste du troisième type entre, la de la mère du père de mon beau-père et de sa cousine paternelle. C’était, un problème de lignée familiale. 

Avant de continuer, je vais te raconter comment j’ai su avoir cette notoriété et cette facilite en prison. 

Moi : vas-y

Sonia : mon premier jour ici, j’étais dans la cellule avec trois autres filles. Elles pensaient que ma vie se résumait au pédicure et au manucure.

J’avais condamné deux d’entre elles pour, braquage et bagarre dans un centre commercial. La troisième avait à peine vingt-un an et, tout ce qu’elle voulait, c’est finir tranquillement sa peine. Il ne lui restait que trois mois ici.

Elle ne cherchait pas la bagarre. Puis un jour les deux autres l’ont tabassé et elles m’ont accusé. Je fus transférée en isolement, au sous-sol pour trois semaine.

Et quand j’étais revenue elles avaient bousiller mes affaires. Je n’ai rien dit. Je jouais la peureuse, la faible. 

Lors du dîner, elles avaient jeté mon plats, je n’ai rien dit. J’ai juste fais un sourire et, je suis repartie dans ma cellule sans manger.

Et, j’ai fait appel à quelqu’un dehors. On m’avait trouvé des infos sur eux au bout de trois jours. À leurs réveils, elles avaient leurs dossiers confidentiels que, même l'État ignorait à leurs chevets. Et moi, je les regardais s’agiter. 

Ensuite, elles avaient toutes les deux reçus un appel qui les avaient fait comprendre que, la petite dame bombasse, n’aimait pas la violence mais, elle n’hésiterait pas à en recourir de façon calme et apaisée. 

Elles se devraient de me respecter si, elles voulaient sortir vivante d’ici. Si elles osaient s’en prendre de nouveau à moi, elles mourront sans pierre tombale.

Sonia : c'était là, ma toute première victoire. Ensuite, j’ai attaquée la directrice. Elle organisait des combats illégaux au sous-sol et, faisait prostituer les filles.

Elle me l’avait proposé ou plutôt, elle m’y avait obligé mais, j’ai pu négocier. J’ai choisi la prostitution. J’ai demandé à un contact de se présenter. Il l’a fait et, il m’a choisi. Ensuite, je lui ai donné certaines directives. Il les a respecté et un beau jour, j’ai été transférée dans le quartier Suisse. 

Moi : franchement, je ne comprends pas pourquoi tu es ici ? Tu as tout le pouvoir de te faire libérer. 

Sonia : fait semblant de mourir et, tu verras qui va danser sur ta tombe.

Moi : tu es la femme la plus compliquée que j’ai eu à rencontrer jusqu’ici. J’espère que tu seras la dernière.

Sonia : je l’espère aussi. J’aime être unique. 

Moi : on peut continuer avec l’histoire de Yekini Cielo ?

Sonia : oui, maintenant je vais te raconter l’histoire de Yekini Cielo. 

Moi : allons-y. 



 "Still remember first time I saw you. You was so perfect and I don’t think dat one day, I will be the part of your life dat u won’t forget "

Partie 4 : YEKINI CIELO

    Tout peut arriver en un laps de temps alors, il ne faut rien prendre pour acquis.

Sonia : On va maintenant retourner dans le passé dame Dlai Diana Rawl-Campary.

Moi : avec plaisir dame Sonia Diora-Pandory.

Sonia : Lorsque j’ai rencontré Yekini, il vivait beaucoup d’années en arrière. Il m’a raconté son histoire et on a fini par tomber amoureux. Ou devrai-je dire l’aimer. Il avait, vingt ans de plus que moi.

Moi : ah bon ? Mais tu étais mariée. Il n’était pas trop vieux pour toi ?

Sonia : Ne sois pas étonnée. Je suis toujours mariée. Et mon mari ne m’accordera jamais le divorce. Je mourrai avec le nom Pandory. C’était écrit. Et la vieillesse est la plupart du temps, signe de sagesse et de maturité.

Moi : je t’écoute pour la suite.

Sonia : quand je lui ai rendu visite la première fois, il ne m’a pas parlé. On allait au tribunal, je le défendais sur ses anciens dossiers et, sur mes enquêtes personnelles. Il ne me disait rien, il me regardait seulement. Il était d’une froideur incroyablement unique.

Sonia : malgré ça, j’ai réussi premièrement à repousser sa condamnation de trois semaines. Et deuxièmement à encore la repousser à une date ultérieure mais, il était déjà parti.

Après ma première petite victoire, je suis rentrée directement chez moi.

Et ce n’est que le lendemain où, je suis retournée en prison qu’il m’a parlé pour la première fois, depuis notre face à face.

D’abord, il a refusé de me voir dans la salle de visite, en demandant au gardien de me laisser rentrer dans sa cellule.

Quand je suis rentrée, j’avais l’impression de vivre à l’époque de Kaya Manga Cissé. La décoration était très ancienne.

Comme annoncé, on va faire un saut dans le temps minette.

Moi : je suis prête mais, ramènes-moi très vite.

Sonia : le temps qui nous reste en décidera.

Moi : et visiblement, il nous reste plus beaucoup de temps.

Sonia : toi, sois relaxe. Tu auras tout le temps nécessaire après.

Moi : pourquoi tu es si calme, si joyeuse. On dirait que tu te rends pas compte que, tu seras exécutée dans quelques heures.

Sonia : j’ai déjà frôlé la mort à plusieurs reprises.

Moi : mais cette fois-ci, c’est certain, tu mourras.

Sonia : les supers héros ne meurent jamais. Mets le bien en tête.

Moi : tu n’en es pas une. Tu vas mourir et, tu es là toute souriante.

Sonia : à quoi bon y réfléchir ? Tu ne cesses de me répéter que, je vais mourir comme si je refusais de mourir. Dans les Coulisses de la mort, rien n’étonne plus, il n’y a plus d’espoir, aucune lumière à l’horizon. De toute les façons, on va tous mourir un jour alors, on s’en tape.

Profites-en pour ne pas avoir à trop regretter. Il n’a qu’une seule vie comme on le dit.

Moi : je vais prendre en compte vos conseils. Mais, après tout ça alors, allez-y, je vous écoute.

Sonia : ok, retournons dans le passé.

Moi : c’est mieux ainsi. Parce que, je risque de me perdre la tête en, écoutant vos raisonnements philosophique.

Sonia : tu es bien drôle et amusante minette.

Moi : j’aime pas ce surnom. Et vous n’êtes pas mon mari !

Sonia : oh, tout doux là. Il te manque et ça se fait trop voir. T’es vraiment pas doué pour cacher ton amour pour lui.

Moi : vous ne pouvez pas comprendre à quel point c’est dur tout ça.

Sonia : je peux comprendre. C’est jusque, je m’en moque. On fait le saut alors.

Yekini : ta place n’est pas sur cette chaise ici, ta place est au tribunal. À ta place j’aurai pas accepté ce boulot, j’aurai même pas jugé cette affaire.

Sonia : ne me sous-estimez pas.

Yekini : je ne te sous-estime pas. Au contraire, je t’estime beaucoup sinon, je ne t’aurai pas dit ça.

Sonia : t’as pas idée de combien de menaces j’ai reçu dans ma vie. Alors j’ai pas peur.

Yekini : tu es très convaincante et trop sûre de toi mais, d’autres avant toi l’ont été plus et, ils ont mystérieusement disparu. Tu ferais mieux de lâcher l’affaire.

Sonia : un lâcheur ne gagne jamais.

Yekini : tu es juste jeune et naïve.

Sonia : merci pour le compliment.

Yekini : tu es têtue en plus.

Sonia : si je n’étais pas têtue, on en serait pas là. Tu m’aurais jamais adressé la parole.

Yekini : je voulais juste savoir ce que tu as dans le ventre.

Sonia : maintenant tu le sais alors, c’est à toi, de me prouver ce que tu as dans le pantalon en me disant la vérité pour que, je puisse de faire sortir d’ici.

Yekini : t’es sûre de toi ?

Sonia : oui.

   « Tout doucement, Yekini se leva et tira les rideaux de sa cellule. Il les tira de telle sorte que, personne ne puisse nous déranger. Et depuis ce jour, il n’a fait que tirer les rideaux à chaque fois que, je venais.

Après avoir tiré les rideaux, ce premier jour là, il s’est agenouillé devant moi. De deux mains, il a écarté mes cuisses. De ses lèvres, il a enlevé mon string. »

Yekini : j’adore l’odeur de ta chatte. Tu y mets du parfum ?

Sonia : non, c’est tout naturel. Arrêtes de parler et, continues ce que tu es en train de faire.

Yekini : à vos ordres madame la juge.

Sonia : la vache ! Putain ! J’adore trop ça !!! Ne t’arrêtes surtout pas stppppppp.

    « Et il continua. Il me ramena au bord de la chaise.

De sa langue, il explora l’anatomie de ma chatte. Ensuite, il me souleva et me déshabilla avant, de me mettre sur lit.

Ses pectoraux, putain, on dirait pas qu’il avait vingt ans de plus ce que moi. Passionnément, doucement et avec beaucoup de technique unique à lui, il m’a fait l’amour.

Et, c’est devenu notre quotidien. Notre bonjour et notre bonsoir, étaient juste des parties en l’air.

On commençait par le sexe et on terminait par le sexe.»

Moi : tu peux zapper, cette partie sexuelle ?

Sonia : ok mais, ça fait partie de l’histoire alors, t’es obligée de m’écouter.

Moi : ok.

Sonia : t’es excitée ou quoi ?

Moi : non même pas.

Sonia : tu peux aller aux toilettes si tu veux. Tu en as besoin je crois.

Moi : non c’est bon, tu peux continuer.

Sonia : ok comme tu veux.

Moi : non attends un peu.

Sonia : lol, la jeunesse.

     Je me suis retirée pour aller au toilette. J’étais partie m’essuyer. J’avoue que j’étais bien mouillée.

Sonia : bon arrivée.

Moi : on peut reprendre ?

Sonia : avec plaisir Madame.

Moi : et stp, quand tu me racontes des parties de jambes en l’air, évites stp de bouger la dessus. Je sais aussi faire l’amour.

Sonia : compris.

Sonia : Lorsqu’on avait fini la partie de jambe en l’air, on s’est rhabillé et, on a repris la conversation.

Yekini : maintenant que, tu sais ce que j’ai dans le pantalon, on peut reprendre là où, on en était.

Sonia : l’habit ne fait pas vraiment le moine.

Yekini : combien de temps tu n’as plus fait l’amour ?

Sonia : je ne sais plus mais, ça doit faire des années quand même.

Yekini : j’aime bien ta chatte. On ne dirait pas que tu as fait un enfant.

Sonia : je me suis bien occupée de moi et, mon mari a été le seul homme dans ma vie, jusqu’à aujourd’hui.

Yekini : il a beaucoup de chance cet imbécile.

Sonia : tu le connais ? J’avoue que c’est vraiment un imbécile.

Yekini : non, je le connais pas vraiment. On peut commencer ce pourquoi tu es là ? Tu viens, de me donner une raison de sortir d’ici.

Sonia : c’est déjà un bon début. Alors as-tu vraiment fais ce dont on t’accuse ?

Yekini : tu peux dire la fameuse phrase, ça ne me gêne pas. Mais, je comprends que tu sois gêné. Saches que j’y suis habitué maintenant. La prison, c’est un autre monde. Tu y découvres, le côté le plus sombre de ton existence

Yekini : non, je n’ai pas violé et tué cet enfant. Tu l’ignores peut-être mais, je suis parenté à l’enfant. Les liens de sangs sont très sacrés pour moi.

Sonia : parenté comment ?

Yekini : c’est mon petit-fils. C’est le petit-fils de ma sœur, même père et même mère. Jamais, je ne ferai ça et, je n’aime pas les hommes. Je suis bien virile, tu viens de le tester.

Sonia : et tu sais qui l’a tué ?

Yekini : j’ai été piégé pourtant, j’étais tranquillement là où, ils m’avaient laissé. Tout en bas de l’échelle j’y étais.

Sonia : qui t’a piégé ?

Yekini : les mêmes qui t’ont piégé aussi.

Sonia : je te suis plus. Je suis un peu perdu.

Yekini : tu t’es jamais demandée, et si j’étais innocent ?

Sonia : si mais, toutes les preuves t'incriminaient. Tu étais avec l’enfant dans tes bras lorsque les policiers sont arrivés.

Yekini : qui a appelé les polices ?

Sonia : un inconnu ou une inconnue.

Yekini : tu es sûre qu’avec ma corpulence, je pourrais vraiment faire ça ? Je n’avais pas besoin de ligoter cet enfant pour pouvoir le violé. Et si, tu as vraiment fait attention, tu verras que les coups et blessures sur son corps, étaient plus antérieurs.

Sonia : je te suis plus. Développes ta théorie.

Yekini : je n’ai pas violé et tué cet enfant. Et je vais te dire pourquoi.

Sonia : vas-y alors.

Sonia : mon petit-fils était gay et il le cachait mais, je le savais parce qu’on était très proche. Il se confiait à moi. Il avait une relation avec un homme plus âgé que lui qui, pratiquait le sadomasochisme, comme ton mari.

Sonia : comment tu l’as su ?

Yekini : il y’a des cicatrices sur ton corps et, je sentais cette peur en toi quand, je te faisais l’amour. N’aie pas peur, je ne ferai jamais du mal. Je ne te forcerai jamais à faire l’amour.

Sonia : hum.

Yekini : et je te parlais de mon petit-fils.

Sonia : okay.

Yekini : il m’avait dit qui était son amant. Je suis allé le menacer. Je ne voulais plus le voir avec mon petit-fils. Je ne savais pas ce qu’il avait dit à mon petit-fils mais, ce dernier n’a pas voulu écouter ma version des faits.

Il faisait son ado sur moi et je l’ai laissé là et je suis parti.

Quelques minutes après, j’ai reçu son message me demandant de rentrer. Il voulait s’excuser. Il m’a demandé de lui ramener du burger et du milkshake.

Yekini : ce que j’ai fait. Lorsque je suis rentré, il était en sang, il était déjà mort. Au moment de prendre le téléphone, les policiers étaient là. J’étais le suspect idéal.

Mais, il avaient tout faux. Ils ont décidé de m’amener à New York pour juger un meurtre que, je suis censé commettre dans l’État de Wisconsin.

C’est drôle n’est ce pas ?

Sonia : plutôt flippant. Et j’ai vraiment pas compris pourquoi, ils avaient insisté pour qu’on te juge ici à New York.

Yekini : le pouvoir de l’argent est immense. Tu peux me croire.

Sonia : ça je le sais mais bon. Ils peuvent pas me parler d’incompétence du Tribunal de Wisconsin à, juger cette affaire.

Yekini : bah, c’est la vie.

Sonia : bref, continues ton histoire.

Yekini : pour se procurer la drogue, les parents de mon petit-fils, l’envoyaient se prostituer. Aucun membre de ma famille ne m’a soutenue dans cette affaire.

Sonia : où va le monde ?

Yekini : je ne sais pas vraiment. Je ne saurai te répondre.

Tout ce qui importait ma famille, c’était l’argent de L’Etat, la maudite somme qu’ils allaient recevoir comme indemnités . En douce, l’amant de mon petit-fils Zion, leur avait glissé une forte somme d’argent.

Yekini : en plus de l’indemnité de L’Etat, ils avaient tous disparu me laissant seul face à mon destin.

Mais l’histoire a commencé à Wisconsin, elle s’arrêtera là tu peux me croire.

Sonia : et comment tu vas t’y prendre ?

Yekini : je te fournirai bientôt les preuves.

Sonia : et c’était qui l’amant de Zion ? Il est toujours en vie ? On peut l’arrêter s’il est toujours en vie.

Yekini : oui il est toujours en vie mais, tu ne vas pas le faire arrêter.

Sonia : pourquoi ?

Yekini : pour éradiquer le mal, il faut aller à la source même.

Sonia : ok, je comprends. Si t’as un plan, dis le moi et je m’en chargerai.

Yekini : pour le moment, j’ai rien à te dire là-dessus. L’amant de Zion était, Frank Pandory.

Sonia : quoi ? Mon beau-père ?

Yekini : oui ton beau-père. Oui on se connait et, ça remonte à très longtemps.

Sonia : ce salopard !

Yekini : on a grandit ensemble, on a fait nos bêtises ensemble, on a cheminé ensemble.

Yekini : les Pandory sont originaire d’Espagne et ils ont migré dans L’Etat de Wisconsin, après la guerre de sécession. C’était des gens honnêtes et nobles à la base. Mais, je crois que la lignée de Frank est issue, du mauvais côté de la route.

Ma mère, était la gouvernante de leur maison. Ensemble nous avons fréquenté. Franck est jumeau. Son frère jumeau s’appelle Franklin.

À trois, on a cheminé. Entre femme et alcool, on savait pas vraiment où mettre la tête.

Lorsqu’on a terminé le lycée, on nous a envoyé dans le Minnesota mais, c’était pas la vie qu’on voulait, on avait besoin d’un peu plus de peps.

Alors, on est venu ensemble à New York.

Et à peine arrivés , j’ai perdu ma mère alors, nous sommes tous retournés au bled.

Pendant que je pleurais ma mère accompagné de Franklin, Frank se tapait ta belle-mère. C’était sa promise. Pourtant, ils avaient reçu des éducations de frère et sœur.

Après l’enterrement, je suis reparti avec Franklin. Frank est resté à cause de la chatte.

Franklin voulait à tout prix échapper à cette vie de, désordre familiale.

Lorsqu’on est revenu à New York, on a pris nos études au sérieux. Je me suis marié et j’ai commencé par former ma famille.

Yekini : Franklin, ne voulait pas se marier encore moins avoir d’enfant. Pour lui, ce monde était trop cruel pour y faire venir sa descendance. Avec le temps, il a trouvé une femme qui, partageait la même vision de la vie et, ils ont décidé de vivre en concubinage.

Après nos études, on a formé la société ‘’ Law & Rules ‘’

Sonia : quoi ?

Yekini : oui, c’était à nous mais, Frank nous l’a volé.

Yekini : on prospérait tout doucement. En ce moment, Frank avait aussi pris la tête de la famille, suite au décès de ses parents. Ils ont perdu la vie dans un accident de voiture.

Plus tard, on a appris, que le frein de leur voiture avait lâché. Mais, on savait qui avait saboté les freins. Franklin, ne voulait plus rien avoir avec sa famille.

On vivait tout bonnement, lorsque Frank a débarqué de nouveau dans nos vies.

Il voulait sa part du gâteau. Il voulait sa part de notre entreprise. On avait refusé mais, on avait fait trop d’erreurs de jeunesse. Et Frank avait beaucoup de preuves contre nous.

Et parmi ces erreurs, figurait celle d’un accident.

Une nuit, Franklin avait trop bu et, il a accidentellement et mortellement cogné une femme.

On avait tout les trois bu. Frank a endossé le meurtre, on était mineur à l’époque. Il fut condamné à une peine de deux ans grâce à ses parents. Il était le chouchou de la famille.

Yekini : ensuite, pour ouvrir notre société, on avait dû faire un deal très dangereux.

Franklin avait pris de l’argent chez Frank mais moi je n’étais pas au courant. Selon Franklin, c’était sa part de l’héritage de ses parents.

Moi, j’ai dû participer à un cambriolage. Heureusement que personne n’a été blessée ou, tuée lors de ce cambriolage.

Frank savait tout ça, et il nous menaçait avec. Mais si jamais ces dossiers avaient fait surfaces, on risquait de tout perdre.

Il voulait, la moitié de nos parts. On a respecté le marché. Il nous a fourni toutes les preuves qu’il avait contre nous. Et en retour, il avait 50% de nos parts.

Il avait maintenant le monopole de la société, il nous manipulait à sa guise.

Franklin n’en pouvait plus de toutes ces humiliations alors, il s’est suicidé. Dans son testament, j’étais l’unique héritier.

Me revoilà au point de départ, fifty fifty avec Frank.

C’était très dure dès le départ mais avec le temps, il s’est rangé. C’est ce qu’il m’a fait croire.

Parce que je refusais de lui céder les parts de ma société, sa première attaque a été de tuer ma femme.

Un jour, lorsque je suis rentré d’un voyage d’affaire, j’ai vu ma femme morte, poignardée dans le salon, j’ai immédiatement appelé le chauffeur de mes enfants.

Yekini : et il est parti chercher mes enfants à l’école et les a accompagné dans le jet privé, en Afrique du Sud chez leur tante maternelle. Et, il y est resté aussi.

Ensuite, j’ai envoyé l’ex de Franklin vers une destination inconnue, elle était une espionne allemande donc, elle pouvait se débrouiller seule.

Pendant tout ce temps, je faisais la une des journaux. J’étais le suspect idéal. J’avais une maîtresse à l’époque.

Le temps que j’avais mis pour quitter de l’aéroport à la maison, correspondait à 90% au temps nécessaire pour, commettre ce meurtre et, repartir pour revenir après appeler les secours. Et, mon alibi était introuvable. J’étais déboussolé et, je suis allé voir Franck. C’était un criminel en costard cravate.

Alors, Frank m’a proposé de lui céder ma part de l’entreprise et, il allait me faire libérer. Il a respecté ses engagements.

Il m’a fait libéré, il a fait disparaître ces articles des divers journaux. Frank ne connaissait rien au droit mais, il était doué pour les affaires. Il a fait de sa femme, son associée. Il détenait 75% des parts, et sa femme détenait les 25% restants.

Ensuite, il m’a changé de nom. Il a refait mes papiers. À la base, je m’appelais Mitchell Premji.

Après m’avoir changé de nom, il m’a renvoyé à la case de départ. Il m’a renvoyé dans le Wisconsin.

J’étais chauffeur dans l’une de ses entreprises. Seule ma sœur avait connaissance de tout ça. Je fus logé dans la maison d’en face. Et je me faisais passé pour un ami de la famille.

Yekini : après m’y être installé, j’ai réussi à réunir des preuves contre Frank mais, j’ai jamais osé le traduire en justice. J’avais déjà tout perdu. En plus il était capable de retrouver mes enfants. Ils doivent bien grandir maintenant.

Sonia : je crois qu’il faut que je parte maintenant. Mon mari doit me chercher.

Yekini : tu fais comment pour vivre avec ce sale type ?

Sonia : c’est ma vie privée stp.

Yekini : je crois que je fais parti de ta vie privée maintenant.

Sonia : parles pas trop vite. C’est pas parce qu’on a couché ensemble, qu’on sort ensemble.

Yekini : puisque c’est toi qui prends les devants, pourquoi ne pas prendre aussi le devant sur moi ?

Sonia : c’est très excitant ça.

Yekini : alors ne résistes pas.

Sonia : je ne veux pas y succomber. J’ai un peu mal au bas-ventre.

Yekini : je vais y aller doucement cette fois-ci.

Sonia : tu en as vraiment dans le pantalon.

   Je suis alors montée sur Yekini, j’ai déboutonné sa chemise, et on a fait l’amour. C’était important pour la route. J’en avais besoin.

Moi : stp, épargnes-moi de tes ébats sexuels.

Sonia : ok madame.

Moi : merci pour ta compréhension.

Sonia : après cette nuit là, ma vision de la vie a changé. Mon mari me dégoûtait jusqu’à la moelle épinière.

Moi : mais, il n’y était pour rien.

Sonia : pas encore.

Moi : okay.

Sonia : après ce jour là, j’ai commencé par mener ma propre enquête. Chaque matin et soir j’allais prendre mes comprimés à la prison. Je vais sauter cette partie car, ma vie sexuelle te dérange.

Moi : justement. Merci.

Sonia : en fréquentant Yekini, j’ai découvert beaucoup de choses que, je n’aurai jamais découvert seule. Ne penses jamais que quelques choses, soit le fruit d’un hasard. Tout est programmé avant ta naissance.

Tes parents sont bien connu avant ta naissance. Quelqu’un d’autre connait mieux ta vie que toi. Et crois-moi, ce n’est pas Dieu le Tout Puissant.

Tout est lié, tout est programmé. Même l’individu qui te salut dans la rue, fait parti du programme de vie qu’on t’a attribué. C’est difficile à croire mais, c’est pourtant vrai. Et ça, je l’ai appris avec Yekini.

Moi : la plupart l’ignore sûrement. Mais quand tu arrives à le savoir, tu pourrais dire « stop, allez vous faire foutre. Ma vie, j’en prends contrôle désormais. » C’est difficile mais, c’est la pure vérité.

Comment pourrais-je savoir que, le père de mon mari était l’un des sponsors du programme qui m’a fait venir ici ?

Tout était prévu dès le début. C’était bien précis dès le début. Ils savaient pas que j’allais prendre mon destin en main de si tôt.

Ne crois jamais qu’un riche quelque part finance tes études ou, des idées sans contrepartie. Une fois que vous acceptez leur aide, vous dépendez d’eux. Ils vous manipulent.

Personne ne fait rien sans raison. Surtout pas les riches. Aucun d’eux n’a escaladé la pyramide sans sacrifice. Ils sont tous liés par ambition.

Tu ne me diras pas que, depuis que tu es ici, personne ne t’a approché pour des affaires louches.

Moi : à l’université, certaines sectes du campus m'avait approchés mais, je les ai pas intégré. Je viens d’un pays ou les sectes abordent comme, dans un marché. Alors si j’en ai pas intégré là-bas, c’est pas ici que je le ferai.

Sonia : et ça n’a pas eu de répercussion sur toi ?

Moi : si, j’ai jamais eu d’emploi. Jusqu’à ce que je rencontre mon mari. C’est grâce à lui que, je suis ici aujourd’hui.

Sonia : ça n’a pas été facile pour toi je crois.

Moi : oui parce que quand j’ai connu mon mari, il était marié. J’étais sa maîtresse. Au début, j’étais pas la seule. Tu connais les riches. En plus il était jeune et frais. Mais avec la patience, j’ai réussi par être la seule et, on est marié ça fait plus de cinq ans maintenant.

Sonia : ne crois pas que, c’était le fruit d’un hasard. Le hasard n’existe pas. Je ne sais pas si ton mari est quelqu’un de bien ou pas mais, il te rend heureuse, c’est l’essentiel.

Moi : pour moi, c’est le plus important. C’est le plus beau cadeau qu'une femme puisse avoir.

Sonia : bah, j’ai jamais eu ce cadeau dans ma vie. Mais, je n’en veux pas du tout à la vie.

Moi : désolé.

Sonia : de mon aventure avec Yekini, est né un fils. Mais, il l’a jamais su. Parce que j’ai pas porté l’enfant.

Moi : tu as avorté ?

Sonia : non, j’ai eu recours à une mère porteuse. Quelqu’un d’autre s’est chargé de, nettoyer mes traces. Et, je ne sais pas encore où est mon fils mais, il va bien c’est sûr.

Pour une raison que j’ignore, la famille Pandory m’a fait venir du Togo pour les Usa. Monsieur Frank Pandory a emporté ce secret dans sa tombe.

Moi : qu’est-ce qui te fais croire que Yekini ne l’a pas tué ?

Sonia : on avait nos deux ADN sur la scène du crime. Je l’ai pas tué alors, il l’a pas tué aussi.

Moi : il aurait pu bien te piéger. Il avait accès à ton ADN.

Sonia : j’ai été juge, le regard des coupables et des innocents, je les connais.

Moi : son regard t’a peut-être trompé.

Sonia : je me trompe rarement.

Moi : tu t’es pourtant trompé sur ton mari.

Sonia : j’ai dit rarement et non jamais. En plus, c’était qu’une erreur de débutante.

Moi : une erreur de débutante qui t’as fait te tenir du mauvais côté de la loi.

Sonia : ne te permets plus jamais d’exercer tes cours de droit sur moi. Le respect c’est pour les êtres humains, très exceptionnellement pour les Hommes.

Moi : sorry.

Sonia : Yekini ne l’a pas tué. Il n’avait pas cette force là. C’était contre ses convictions.

Un soir, lorsque j’étais à fond dans cette histoire, j’ai reçu un coup de fil. J’avais demandé à ce qu’on me localise la provenance, du mystérieux homme mystère qui me payait en anonymat.

Devine qui c’était ?

Moi : ton beau-père.

Sonia : non, même pas. C’était son propre fils. C’était, mon mari. L’homme qui mangeait avec moi dans le même plat malgré nos différents.

J’ai rien affiché. J’ai pas fait comme si j’étais au courant de quelques choses.

Il était au courant des crimes de son père et, il faisait le ménage. Il préparait ainsi, son entrée dans le monde du crime organisé. Il était sur le point d’occuper le poste du PDG de la société ‘’ Law & Rule ‘’. C’était là que tout ce décidait. C’était là, le cerveau de l’opération.

Sa vie ne me concerne en rien sauf, la partie où il m’a incluse dans sa vie.

Avec le temps, j’ai vérifié l’histoire de Yekini et ça c’est avérée vraie.

Yekini Cielo était vraiment l’associé de mon beau-père. Comment je l’ai su ? Je dispose d’une équipe d’enquêteurs, capable de me trouver là où Ève a été enterrée. Mais dommage qu’on ne sait pas si, elle est vivante ou morte.

Moi : toi, tu joues avec Dieu hein.

Sonia : tu laisses trop ta foi obscurcir ton jugement.

Moi : ne prends pas ça pour un manque de respect mais, stp tu laisses ma foi en dehors de ça. Merci.

Sonia : ok, j’ai compris. En plus de ça, j’ai découvert que mon beau-père allait se présenter pour le poste de gouverneur l’Etat de Wisconsin. Quoi de mieux que, d’effacer toutes les traces de son passé ?

Sonia : et il a réussi, actuellement il est le gouverneur de l’État de Wisconsin. Et son fils est l’actuel PDG de la société familiale.

C’était vraiment flou, les circonstances du décès de Zion. Alors, j’ai rouvert le dossier mais, le temps me manquait alors, j’ai mis mes enquêteurs privés sur le coup. Mais, le temps passais et, Yekini était proche de l’exécution.

Je voulais à tout prix le sauver mais je savais pas quoi faire. Alors, je suis allée le voir pour qu’on décide ensemble quoi faire.

Je ne savais plus vraiment où mettre la tête. Je réfléchissais de trop. Seule, je pouvais plus tout gérer.

Vêtue d’une robe moulante, je suis allée le voir. J’aimais la façon dont, il ouvrait ma fermeture lorsque j’étais en robe moulante.

En plus, j’avais pris l’habitude de ne plus porter de sous-vêtements. C’était bien comme ça. Le temps qu’il utilisait pour m’enlever mes sous-vêtements, servait désormais à faire autre chose.

Désormais, on avait plus de temps pour, explorer d’autres horizons. Tu comprends un peu ?

Moi : oui je comprends. Tu es vulgaire, on te l’a déjà dit ?

Sonia : je ne suis pas hypocrite. Je suis directe pas vulgaire.

Moi : en tout cas, pour votre âge, je trouve sa vulgaire.

Sonia : ton opinion ne m’est pas si importante que ça donc, on zappe ça. Ton mari te fait bien l’amour ?

Moi : sinon, j’aurai pas eu quatre enfants de lui.

Sonia : rectification, c’est trois. Et oui je le sais.

Moi : et comment tu le sais ?

Sonia : tu voudrais pas le savoir.

Moi : si, je veux le savoir. Qui es-tu vraiment ?

Sonia : j’ai mes sens un peu partout.

Moi : t’avais raison. Je voudrais pas le savoir. Continues ton histoire. Mais, stp épargnes-moi de tes détails sexuels.

Sonia : je vais essayer. Je te promets rien quand même.

Moi : c’est déjà un bon début.

Sonia : ça te rappelle de ces choses n’est-ce pas ?

Moi : je suis faire dans la chair, je l’avoue.

Sonia : je ne suis pas ton homme stp.

Moi : ça, je le sais et, j’aime pas les femmes. On continue ton histoire stp ?

Sonia : Alors, on va continuez.

 Après notre rituel du matin, on a entamé la discussion.

Yekini : maintenant qu’est ce que tu vas faire ?

Sonia : je connais la vérité mais, je peux pas encore te faire libérer. Il manque encore quelques preuves. Tout ce que je peux faire, c’est encore repousser ton exécution.

Yekini : tu vas le faire repousser jusqu’à quand ? J’étais condamné et j’avais accepté ma peine.

Il a fallut que tu débarques dans ma vie pour que, j’ai une raison de me battre. Et là tu me dis qu’il n’y a plus vraiment d’issue pour moi ? Je peux pas continuer par supporter te voir dans le lit d’un autre.

Sonia : je ne dors plus avec mon mari depuis des années.

Yekini : et pourquoi tu ne divorces pas ?

Sonia : jamais, il ne m’accordera le divorce. Plutôt mourir. Il ne le fera jamais. En plus, je lui paierai une pension très énorme. Je préfère qu’on soit colocataire.

Yekini : si tu le dis.

Sonia : j’ai une autre option pour toi mais, c’est très risqué.

Yekini : parles, je t’écoute.

Sonia : j’ai des amis qui pourront te faire sortir d’ici mais, tu ne pourras plus mettre pieds ici aux Usa.

Yekini : si je pars, tu pourrais me rejoindre ?

Sonia : oui mais, on devrait attendre un peu d’abord.

Yekini : pourquoi ?

Sonia : je vais rester pour suivre l’enquête et les mener sur une fausse piste.

Yekini : et ça va durer ?

Sonia : non, je crois pas. Au plus six mois je serai avec toi.

Yekini : mais, six mois c’est beaucoup.

Sonia : c’est peut-être beaucoup mais, c’est nécessaire. Je dois réussir à prouver ton innocence après ton départ.

Yekini : alors, je peux fuir quand ?

Sonia : un de mes amis rentrera en contacte avec toi. Je ne sais pas trop mais, il réussira à te faire sortir d’ici.

Yekini : merci pour tout bébé. Il est tard, on fait l’amour et après tu pars.

Sonia : c’est cette partie que j’aime le plus.

Yekini : on commence par où ? Devant ou derrière ?

Sonia : prends les devants en me prenant par derrière.

Yekini : debout ou couché ?

Sonia : fais de moi ce que tu veux bébé.

Yekini : et si tu commençais par te déshabiller ?

Sonia : on le fait ensemble ?

Moi : quoi ? Donc c’est vrai ? Tu es complice de son évasion ? Et pourtant tu as aidé à mener l’enquête ?

Sonia : arrêtes de me couper ainsi la parole ! Bon, je me devrais d’être présente pour brouiller les pistes mais, quelqu’un m’a piégé.

Je pensais que j’étais une vraie comédienne mais, mon mari savait que j’étais au courant de tout. Il fallait m’éliminer. Si je parlais, beaucoup de tête allait tomber. Des diplomates un peu partout, allaient faire les frais.

Au lieu de m’éliminer, il m’a piégé et m’a envoyé en prison. Il a fait semblant de me défendre.

Il voulait pas que, je sache qui il était en réalité en dehors, de sa double vie. Il voulait pas tuer de sang froid sa femme. Il voulait que je vive les atrocités de la prison d’abord. Mais malheureusement pour lui, je suis devenue la star de la prison.

Le fait que Yekini soit dehors, mettait ses plans en entente. En m’envoyant en prison, il pensait que Yekini allait se montrer.

Ce fut pas le cas. C’était lui qui avait placé nos ADN sur la scène du crime. Avec ses relations, l’enquête fut vite bâclée et, j’ai été très vite condamnée pour, un crime que j’ai pas commis.

Si je devrais commettre un meurtre un jour, ils ne retrouveront jamais le corps. Tu peux me croire.

Moi : oh que si, je te crois vraiment.

Sonia : lorsque j’ai mis en contacte Cielo et son passeur. Et, je m’attendais pas à ça.

Moi : à quoi ?

Sonia : Yekini avait raconté un peu de son histoire à Yvan Josias. Et il se trouvait que, Yvan est le fils aîné de Yekini. Coïncidence ? Non, ça devrait juste arriver.

Yvan, a pris le nom de famille du mari de sa tante maternelles. Sa mère est sud-africaine ainsi que, son père.

Moi : Yekini Cielo est sud-africain ?

Sonia : oui. Celui qui avait amené les enfants à l’époque, leur avait raconté un peu l’histoire de leurs parents alors, Yvan s’est lancé à la recherche de son père. Son frère Matatu n’avait pas ce temps. Il préférait vivre loin de tout ça.

C’est hallucinant je sais. J’étais étonnée comme toi à l’époque. Yvan a fait sortir son père de prison.

Je ne sais pas où il se trouve actuellement mais, je sais qu’il n’a pas commis ce meurtre.

Moi : comment tu peux être si sûre de ça ?

Sonia : je le sais c’est tout, la veille où je devrais, remettre certains preuves pour, pouvoir retarder son exécution, il m’a appelé. Mais, je devrais faire comme si de rien n’était.

Je ne pouvais pas annuler ma séance au tribunal. Et je ne pouvais pas leur dire que Yekini que je défendais, viens de m’appeler qu’il était sur le point de s’évader.

Pour couvrir mon mari, j’ai juste prouver l’innocence de Yekini, sans faire référence à ce premier.

Sonia : j’ai demandé un délais de trois mois minimum pour, pouvoir l’innocenter complètement.

En ce moment, mon mari savait que j’avais des preuves contre sa famille. Pourquoi je les avais pas dénoncé ? Je me disais que, je lui dois beaucoup.

Sans lui, j’aurai pas pu être américaine. Au moment où, je réalisais finalement que, je lui devais plus rien, c’était trop tard. J’étais déjà en prison.

Mais, les preuves sont bien gardées quelques part.

Moi : ça ne t’a jamais traversé l’esprit de fuir ?

Sonia : non. Parce que si je fuyais, j’allais leur donner raison.

Moi : donc t’es prête à mourir sans même te battre ? Même pas un tout petit peu ?

Sonia : les batailles de la vie sont gagnées par les plus endurants.

Moi : tu en fais partie.

Sonia : il est déjà trop tard pour moi.

Moi : je te voyais pas si vite lâcher l’affaire.

Sonia : il faut savoir lâcher prise.

Moi : pourquoi ton mari vous a piégé pour le meurtre de son père ?

Sonia : on était les parfaits suspects. On avait le mobile idéal pour, commettre le crime parfait. J’ai découvert que le père de mon mari a, piégé mon amant. Je fais évader mon amant de prison et ensemble, on tue mon beau-père. C’était le scénario idéal.

Mais lui, il l’avait imaginé autrement. J’étais l’avocate trop parfaite et trop sensible qui, a fait sortir son client de prison. Son client tue le père du mari de son avocate pour, une raison que j’ignore.

Bref, je sais pas pourquoi il a fait ça. Je sais juste qu’il a tué son propre père. Je ne sais pas pourquoi et je veux pas savoir.

Moi : alors pourquoi affirmes-tu avec certitude qu’il a tué son père ?

Sonia : selon mes enquêteurs que j’ai mis sur l’affaire. Une dispute familiale avait éclaté dans le domaine Pandory à Wisconsin. Et, le fils a battu à mort le père. Après, la mère et le fils ont maquillé le crime. Ils ont eu la brillante idée de nous piéger. Les médias affirmaient déjà à l’époque que, j’avais une relation extra conjugale.

Moi : comment tu le sais ?

Sonia : depuis un certains temps, je faisais surveiller mon mari et mon beau-père.

Moi : pourquoi ?

Sonia : je voulais prouver l’innocence de Yekini et faire condamner ma belle-famille. Si je n’avais pas de preuves solides, ils allaient une fois encore, s’en sortir.

Moi : pourquoi n’as-tu pas présenté les preuves ?

Sonia : le juge de mon affaire est corrompu jusqu’à ses cuirs chevelure.

Moi : il est toujours là à la Cour suprême.

Sonia : c’est justement pour ça que je pourrais rien faire. Mais d’ici peu, il sera mis en examen pour corruption.

Sonia : sois vigilante. Lorsque cette affaire de corruption éclatera, introduit mon dossier et, fais tomber leurs réseaux.

Moi : tu peux compter sur moi.

Sonia : je sais Dlai. Qui t’as donné ce prénom ?

Moi : mon père.

Sonia : il doit avoir du flair pour te donner ce jolie prénom.

Moi : oui et, il est très adorable.

Sonia : prends bien soins de lui. Moi j’ai pas pu bien prendre soins de mon père.

Moi : merci beaucoup pour tout.

Sonia : alors ma chérie, demain marquera la fin de notre histoire. La fin de notre aventure. Tu en penses quoi de tout ça ?

Moi : c’est très émouvant ton histoire. Saches que, je réussirai à prouver ton innocente.

Sonia : ça je le sais.

    Sur ces mots, je suis allée prendre ma douche et, je me suis endormie. À vrai dire, je n’ai pas fermé l’œil de toute la nuit mais, ce fut pas le cas de Sonia.

Elle dormait comme un bébé et moi, j’arrêtais pas de me dire que, demain sera la fin de tout ça.

La fin d’une vie remplie d’émotions. C’était la première fois que, je dormais en prison.

Si mon mari était là, il allait se moquer de moi. Il me manquait énormément mais, je pouvais pas lui parler.

Je devrais pas laisser de traces. La moindre erreur de ma part, allait leurs coûter la vie.

Je nourrissais mon existence de nos souvenirs, pour ne pas sombrer dans la dépression.

Mon chef au bureau, me dérangeait pour que je lui fournisse des exclusivités mais, je pouvais pas alors, je lui mentais. Je lui balançais des futilités.

La nuit pour réussir à fermer un peu l’œil, je pensais à ma famille.

Ma famille passait toujours avant tout, ma famille à moi maintenant, celle que j’ai moi-même fondé. Et non, celle dont je suis issue et qui m’a caché beaucoup de secrets.

Je me suis sacrifié pour eux comme Jésus et ils ont continué par péché en disant que Jésus est mort pour leurs péchés. L’Homme est vraiment ingrat dans toute sa splendeur.

Après cette longue nuit, le jour J est enfin arrivé. Ce jour, dans la prison, le drapeau était en berne. Les prisonnières ainsi que, l’administration étaient en larmes. C’était un jour inoubliable.

Sonia Diora Pandory allait être exécutée en directe à la télé sous le regard, des millions de téléspectateurs à midi zéro zéro.

Ce matin là, pendant que les autres étaient tristes, elle autre était contente.

Elle a pris sa douche et son petit-déjeuner. Elle s’est maquillée. Elle a porté la robe blanche que je lui ai achetée chez Versace. Elle voulait mourir dans cette robe et, avec les diamants d’une valeur de vingt millions de dollars.

Elle avait pris une dernière photo, entourée de ses trophées après, en avoir pris dans sa robe de juge.

Ensuite, j’ai fait ses cartons et, j’étais restée avec elle.

Elle voulait à tout prix continuer la suite de l’histoire.

Mais moi, je trouvais plus ça important car, je savais déjà où, se trouvait les preuves mais, elle a insisté alors, je l’ai écouté attentivement comme au tout début.

C’était triste je vous jure.

J’aime les gens inconditionnellement et, ça les fait croire que je n’ai pas d’amour propre.

             L’herbe parait toujours verte chez le voisin mais, il faut se mettre au jardinage pour savoir que, toutes les fleurs ne sont pas l’aloé véra. 

B. K








Partie5: LES  DERNIERS SACRÉMENTS  

     La vie est belle malgré ses peines. 

Sonia : comme tu le vois, notre aventure va s’arrêter ici. J’espère que tu tiendras promesse. 

Moi : oui, je le ferai. 

Sonia : alors, je vais te raconter, une dernière histoire pour la route. 

Moi : vas-y. 

Sonia : je ne peux pas partir sans te dire pourquoi je t’ai choisi. 

Moi : c’est le moment que j’attendais le plus. 

Sonia : je savais. Alors sans plus tarder, je te dirai pourquoi, je t’ai choisi toi. Mais il va falloir refaire un tour dans le passé. Juste un petit tour. 

Moi : je suis prête. Allons-y. 

Sonia : ok, allons-y. 

Moi : me fais pas attendre stp. Le temps nous est compté. 

Sonia : je sais. 

Sonia : je suis vraiment d’origine Haïtienne. 

Moi : vraiment ? 

Sonia : oui. 

Moi : c’est pourquoi tu m’as choisi ?

Sonia : loin de là. 

Moi : alors, expliques-moi. 

Sonia : j’ai quitté l'Haïti quand j’avais quatorze ans. Celui que j’appelle mon père est en réalité mon père adoptif. J’avais porté son nom Diora pour, mes papiers. À l’époque mon père adoptif, Koami King Diora surnommé 2KD était, en mission en Haïti. 

Il bossait pour une organisation internationale. À l’époque, on était très pauvre. On mangeait un repas, chaque deux jours. 

Quand il était arrivé, ma mère était sa domestique. Avec cet emploi on mangeait maintenant, une fois par jour. 

Quand un homme et une femme se retrouve seuls dans une même pièce, tu sais ce que sa donne au final. 

Alors, ils ont commencé par avoir une relation intime et extra conjugale.

Ma mère était souvent absente et nous, on en payait les pots cassés. Les Haïtiens, sont des dieux en matières sexuels. Mon père en avait marre de tout ça. Il a commencé par nous violer. 

Moi : vous violer comment ?

Sonia : je suis jumelle. Ma jumelle s’appelle Sonyaka. Mon père nous violait toute les deux et, on a fini par tomber enceinte toutes les deux.

Moi : hallucinant !

Sonia : ma mère ne savait pas que c’était notre père, l’auteur des deux grossesses. On avait gardé le secret mais, sa sœur le savait. 

Pour ma mère, on s’est fait violée dans la rue. On vivait dans un quartier où le crime faisait ses éloges. 

Alors, quand on est partie accoucher, ma sœur a perdu son bébé. Moi j’ai pu accoucher saine et sauve. 

À notre retour, elle a fuit. Mais, je savais que notre tante maternelle était au courant. Elle était la complice idéale pour ça. 

Deux ans après, ma mère donna naissance à un garçon. Et, c’était pas de mon père mais, s’il avait manifesté quoi que ce soit, ma tante maternelle allait lui pourrir l’existence. Alors, il a encaissé le choc. 

Et, cet enfant a servi à estoquer de l’argent à 2KD. Sa femme, ne devrait en aucun cas connaitre l’existence de cet enfant.  

Lorsque la mission de 2KD tirait à sa fin, j’avais exactement quatorze ans et, mon petit-frère, en avait deux.

Ma mère m’a proposé comme domestique à 2KD qui, par amour m’a accepté et, m’a fait venir au Togo. Je remplaçais en quelques sortes, mon petit-frère.  

Une fois au Togo, il a fait croire à sa femme que j’étais orpheline et que, j’ai été violé. Il voulait juste me donner une meilleure vie. Sa femme a été d’accord.

À deux, ils ont fait jouir leurs relations pour que, je puisse porter leur nom de famille commun. 

J’avais pas vraiment mon mot à dire.

Sonia : pendant ce temps, ma mère avait récupéré mon enfant et, a tout fait pour que l’enfant soit à elle en, changeant ses papiers. 

Je n’étais pas vierge. Je ne l'étais pas vraiment comme, je l’ai fait croire. Parce que comme tu viens de l’entendre, j’ai eu un enfant.

C’est une pratique musulmane qui m’a aidé à retrouver ma virginité. Mais depuis mon premier accouchement, j’ai plus eu de rapport sexuel jusqu’à mon mariage. 

C’est ça ma petite histoire. 

Moi : tu n’es plus en contacte avec ta famille ?

Sonia : pas vraiment. J’ai retrouvé ma sœur mais, elle avait réussi de son côté alors, elle voulait plus entendre parler de la famille. Mais, je suis restée en contacte avec elle. 

Moi : et ta fille ? 

Sonia : ma fille, je l’ai suivi de loin sans essayer de l’approcher. Et aujourd’hui, elle est devant moi. Tu es ma fille Dlai Diana Rawl-Campary. C’est moi, qui t’ai donné les prénoms Dlai et Diana. 

     Ce n’est qu’à ce moment précis, que j’ai vu les larmes de Sonia couler pour la première fois. On a bien pleuré ce jour là. Je savais pas que j’étais si émotionnel. 

J’avais des doutes, mais je me disais que c’était impossible. Je pouvais pas croire que, Sonia est ma véritable mère.

Ce moment a été vraiment magique pour moi. Qui ne voudrais pas être la fille d’une Sonia Diora Pandory ?

Sonia : il faut se ressaisir maintenant. 

Moi : oui, compris. 

Sonia : ton père est ton véritable père et grand-père. Ket et les autres sont, tes nièces et neveux. Et ça, ta tante Katia le savait.

Moi : celui qui va te tuer, est toujours prêt de toi. Tu t’imagines que, l’homme que j’ai épousé est mon demi-frère où je ne sais comment l’appeler ? C’est le fils caché de Katia. Il l’a eu avec son employeur. 

Nous, on le savait pas. C’est la femme de son employeur qui nous l’a dit. Mais, c’était trop tard. On était marié et, on avait déjà un enfant à élever. 

Sonia : ta tante Katia emportera ses secrets dans sa tombe. Elle est bonne pour être djihadiste ou espionne. Jamais, elle n’avouera ses secrets. Qui sait si, elle n’est pas une espionne américaine ?

Moi : elle en est capable maman. 

Sonia : tu viens de m’appeler maman ?

Moi :  oui mère. À vrai dire j’avais des doutes. 

Sonia : pourquoi ?

Moi : la première fois que je t’ai vu, jai remarqué cette tâche de naissance sur ton bras gauche. J’ai la même sur le ventre. Je pensais que, tu étais ma sœur. J’ai alors fait le test ADN en mode rapide. Nos ADNs correspondaient mais, j’attendais voir, si tu allais en parler. 

Sonia : oups !

Moi : comment se fait il que j’ai la peau si métissée ? On dirait pas que je ne suis pas issue de l’union entre un noire et une métisse. 

Sonia : c’est l’argent. L’argent rend propre. 

Moi : lol

Sonia : en plus, j’ai mis Bulgare sur ta route. Depuis ton arrivée ici, je te surveillais. C’est quelqu’un de bien. Il a toujours été honnête et juste. Je l’appelais souvent, mon fils et lui, il m’appelait souvent maman. 

Moi : c’est pas vrai ?

Sonia : j’ai toujours voulu le meilleur pour toi. Et ça, rien ne pourrait le changer. 

Moi : et comment tu as connu Bulgare ?

Sonia : à l’époque, 

     Et on fut alors interrompue. C’était l’heure. 

Sous les regards de sa belle famille et des téléspectateurs, Sonia Diora Pandory a rendu l’âme le sourire aux lèvres. 

Ensuite, sa belle famille est partie et moi, je me suis chargée de l’enterrée discrètement. En raison de sa popularité et des ses nombreuses services rendues à la nation, ils ont inscrit son étoile sur le Hollywood Boulevard. Le Walk of Fame portait ainsi, son empreinte. 

Partie 6: L'APRÈS EXÉCUTION
     Après l’exécution de Sonia Diora Pandory , j’ai emporté ses cartons avec moi. Je ne suis pas rentrée chez moi ce jour là, ni les jours d’après jusqu’à ce que, je sois vraiment prête.
Directement, j’ai pris l’avion pour la nouvelle guinée. J’ai suivie les instructions de Sonia et je suis revenue cinq ans après. Je ne peux pas vous dire ce qui c’est passé là-bas. Car, je suis tenue au secret et j’y ai signé avec mon sang.
Le juge qui avait jugé Sonia à l’époque était effectivement arrêté pour, une affaire de corruption. Et là j’ai balancé les preuves.
Le mari de Sonia fut arrêté de même que ses complices. Ses avoirs fut gelés.
Le nom de Sonia fut blanchi comme celui de Yekini Cielo. l'Etat lui a rendu des hommages. Ils ont déplacé son corps, dans une pyramide bien gardée.
Les têtes sont tombées comme des petits pains. Après ça, j’ai sorti mon roman intitulé « les Coulisses de la mort » où, jai raconté l’histoire de Sonia Diora Pandory.
Et, j’ai fait un bestseller. Sonia l’avait prédit. Même après sa mort, elle continue par hanter quotidiennement ma vie.
Cette histoire était devenue, l’épicentre de mon existence.
Le monde entier savait maintenant que j’étais sa fille.
Les gens dans la rue voulaient prendre des selfies avec moi. J’étais invitée sur des plateaux de divers émissions télé comme radio.
J’étais devenue plus populaire que ma mère. La popularité, ça fait monter à la tête je vous assure.
Je n’avais plus vraiment de vie privée. Plus de cent millions d’abonnés en à peine trois mois.
J’étais obligé de former un staff autour de moi. Les magasines me voulaient sur leurs couvertures.
Les grandes marquent me voulaient comme leur égérie.
Des fois, je n’en pouvais plus de toute cette célébrité. Ma famille me manquait, mon mari me manquait énormément. Il saurait comment gérer toute cette situation.
Malheureusement, on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie, au temps voulu.
Le temps passait si vite que, je me suis pas rendue compte que, 365 jours sont déjà passés depuis que, j’ai fait éclater cette affaire.
Ce matin là de la première année après ce scandale, j’étais de nouveau invité, sur les plateaux de l’émission « American got Celebrity ». L’émission a été animée par Keke Palmer et John Legend.
Je fus bombardée de question comme pas possible. Mais, j’ai tenue jusqu’au bout sans, commettre une erreur verbale. Je n’avais plus vraiment besoin de me préparer avant les émissions maintenant, j’y avais déjà l’habitude.
La nuit après mon interview à la télé avec Keke Palmer et John Legend, je suis immédiatement rentrée chez moi.
À ma porte d’entrée, se trouvait des fleurs. J’avais l’habitude de recevoir les mêmes fleurs, depuis plus de six mois maintenant. D’habitude, il n’y avait rien comme note mais, cette fois-ci, il y avait une note et une enveloppe.
La note me demandait de me rendre à une adresse à Beverly Hill. L’enveloppe contenait mon billet. Je devrais partir le lendemain. Cette nuit là, j’avais eu chaud au cœur. Je me demandais si je devais y aller ou pas ? Je me passais tout un film dans la tête.
Alors le lendemain matin très tôt, je me suis levée, j’ai fait une petite valise et, je me suis rendue à l’adresse.
Et devinez quoi, ma famille m’y attendait. Dieu merci, j’avais enfin ce que je désirais le plus au monde. Mes enfants avaient tellement grandit que je les reconnaissais plus. Mon mari, n’avait pas tellement changé. Il était juste encore plus craquant.
Ensuite, on est rentrée dans la chambre et on s’est bien salué. Je crois qu’on s’est salué au moins sept fois le jour là.
Le lendemain au dîner, je leur ai demandé, de me raconter leur aventure mais, ils pouvaient rien me dire.
À vrai dire, ils se souvenaient de rien. Alors, j’ai pas voulu insister. Mon mari avait lu mon livre donc, il savait déjà la vérité.
On a fait table rase du passé et, j’ai alors déménagé de New York à Beverly Hill pour, uniquement me consacrer à ma famille. Et deux ans après, on a eu Dayana et Dylan.
Cette partie qui va suivre, ne figure pas dans le roman sur la vie de Sonia Diora Pandory que j’ai écrit. C’est ma propre confession. Et je suis prête à payer le prix fort si, cela est nécessaire. À vrai dire, je ne savais pas que cette histoire allait bouleversée ma vie, à ce point. À la base, ce n’était qu’une histoire de complot mais aujourd’hui, ce n’est qu’une histoire de survie. Mon mari reste et restera le plus beau cadeau de ma vie. Après Dieu, c’est lui. Et après lui, mes enfants. Il y a de quoi être fière. Et j’en suis fière. Soyez toujours fier de vous.
   Un jour de nouvel an, au téléphone, j’ai eu quelqu’un.
Il a directement lancé un appel vidéo sans mon avis. J’ai alors fait signe à mon mari et, on s’est retiré de table.
Ensuite, on est allé dans notre chambre conjugale et, on a rappelé l’individu en question en appel vidéo. Et, c’était un homme.
L’homme : coucou, ça va ? Je suis le célèbre Yekini Cielo et voici ma femme Sonia Diora Pandory.
Moi : coucou maman. Je te croyais morte.
Sonia : lol, merci beaucoup pour tout.
Moi : je suis la fille de ma mère d’après tout.
Sonia : ici on nous appelle Yonas Sky et Beverly sky.
Moi : c’est bien jolies comme noms.
Sonia : tu as les nouvelle de ta famille ?
Moi : oui. Mon mari et mes enfants ainsi que la gouvernante sont, biens rentrés. Par contre je n’ai plus de nouvelle de la famille dont je suis issue. J’espère qu’ils vont bien.
Sonia : ma fille est rentrée avec mon fils aussi. Et, la famille s’est agrandie. On a trois garçons de plus.
Moi : beau-père Yonas Sky n’a pas chômé hein. On dirait pas qu’il est vieux. Moi j’ai eu des jumeaux, Dayana et Dylan.
Yekini : je suis ici juste à côté.
Moi : ok papi.
Yekini : lol.
Sonia : on dirait que ton mari a le pouvoir de faire que des jumeaux maintenant.
Bulgare : je suis aussi juste à côté.
Sonia : tu n’as pas vu Yekini partir ? Allez oups. Je veux parler seule à seule avec ma fille.
Moi : t’inquiètes maman. Il peut rester.
Sonia : alors, on dit quoi ?
Moi : tu sais quoi maman,
Sonia : non ma fille. Dis-moi.
Moi : parfois quand je pense à tante Katia, j’ai envie de l’appeler et tout lui dire. Tout ses discours sur le pardon et l’humilité. Puff quoi.
Sonia : elle n’en vaut pas la peine. C’est pas ta tante mais ta maminette.
Moi : maminette vipère wesh.
Sonia : j’ai vraiment aimé ta façon de présenter l’histoire, notre histoire. Je lis et je relis toujours ton roman. Good job ma fille.
Moi : merci mamounette. Beau papa ne s’est pas fâché par rapport à tout ce que tu lui as caché ?
Sonia : non, même pas. On a tous nos secrets.
Moi : alors, vous êtes où ?
Sonia : top secret. On se verra un de ses quatres.
Moi : pourquoi tu veux rien me dire là-dessus ?
Sonia : c’est mieux ainsi. Prenez bien soins de vous. Bisous.
Moi : mais attends pourquoi tu as fais tout ça ?
Sonia : je t’avais déjà dit que d’autres se doivent, d’être sacrifiés pour la bonne cause. Avoues que, toi-même tu n’as rien vu venir. Il y a des secrets qui ne te seront jamais révélés.
Moi : jusqu’au bout, je croyais que tu allais t’échapper, je croyais que tu avais un plan de secours et que, tu ne voulais rien me dire.
Pour moi, tu pouvais disposer d’un anticorps. Je pensais même que tu allais fuir, la nuit précédant ton exécution.
Mais à mon réveil quand je t’ai vu, je me suis dit que peut-être tu allais faire annuler ton exécution. Mais, ce fut pas le cas jusqu’à ce que je vois ton corps sans vie.
Ce n’est que, lorsque j’ai vu ton corps se faire déplacer dans la pyramide que, je me suis dit que, tu n’étais pas finalement morte.
C’était trop facile pour être vrai. Quand ils ont déplacé ton corps, la corpulence ne concordait pas. Parce que j’ai vu vos photos d’enfances. J’ai su une partie de la vérité. J’étais perdue. Je n’en revenais pas. Mais, je n’ai rien dit.
J’ai mené ma petite enquête personnelle sur, ton histoire. La vraie. Je suis retournée voir mes parents bien avant de revenir à New York.
J’ai écoutée la version de ma famille, c’est-à-dire, celle de mon père, de ma mère au second degré et, celle de ma tante. Et je les ai pardonné.
Sonia : ok.
Moi : ok, c’est tout ?
Sonia : tu veux quoi d’autre ?
Moi : comment tu as pu berner tout le monde à ce point?
Sonia : tu sais comme moi que, des têtes doivent toujours tomber pour, pouvoir former une résistance solide.
Si ma sœur me m’avait pas volé mon enfant, si elle ne m’avait pas contacté. Si elle ne s’était pas confessée, tout ceci n’allait pas arriver. Alors, arrêtes de la défendre.
Elle m’a volé ma vie et elle l’a payé de sa vie.
Oui, j’ai piégé ma sœur. Et elle est morte. J’ai récupéré tout ce qu’elle avait, surtout sa gloire.
Elle a volé mon prénom. Je suis la vraie Sonia, c’est elle Sonyaka. Mais ça, tu le sais depuis peu maintenant.
L’amour, est le plus puissant des sentiments. Et, c’est ce qui fait de lui, le plus dangereux.
Yekini Cielo, je l'ai contacté ainsi que, les autres. Depuis le départ, c’était moi. Il a fallut qu’elle me recontacte en confessant, ses péchés.
Pendant qu’elle était à la fac, moi je pesais des milliards déjà mais, j’étais méconnue.
Ils ont tous joué leur rôle à la perfection. Dommage que d’autres y ont perdu la vie.
Les enfants de Sonyaka m’appellent maman.
Tu es ma fille, tu ne me trahiras jamais sinon, je ferai sortir à la surface ton affaire de meurtre.
Sonia : celle que tu as commis quand tu n’avais que dix ans.
Moi : mais, c’était qu’un accident.
Sonia : accident ou pas, tu as tué homme de sans froid. Tu as détruit sa famille. Tu peux être condamnée à mort pour ça. T’imagines pas ce qui peut arriver à ton cul en prison.
Moi : tu es sérieuse là ?
Sonia : oui, je le suis.
Moi : donc, quand elle clamait son innocence, c’était vrai ?
Sonia : c’est au-delà de tes compréhensions pour le moment. Elle se croyait intelligente, au final j’ai été plus maligne qu'elle. Alors, vis ta vie. Oublie toute cette histoire ma fille.
Moi : comment as-tu pu commettre tout ces meurtres ? Comment as-tu pu berner tout le monde ? Et comment as-tu fait pour qu’on exécute Sonyaka à ta place ?
Sonia : tu ferais mieux de mind your own business. Jamais, tu ne nous trouveras. Et jamais tu n'auras de réponse à tes questions.
Bulgare : stp chérie, tu lâches l’affaire ok. T’es heureuse, c’est tout ce qui compte.
Sonia : écoutes ton mari. Il a parfaitement raison.
Bulgare : tu n’as pas forcément besoin de connaitre toute la vérité.
Moi : ok chéri. Mais Sonia, je suis ta fille avant tout, j’ai aussi pris mes précautions. Passes le Salam à ton chirurgien de ma part.
    Sur ce, on raccrocha et, chacune vivait sa vie de famille confortablement et séparément. J’ai jamais pris les nouvelles de mon autre famille. Et j’ai jamais eu les nouvelle de ma mère.
Malgré tout, je suis restée aux côtés de mon mari. Et actuellement, on accueille un heureux événement. On accueille, l’arrivée de notre première petite-fille.
Déesse attend un enfant qui naîtra probablement dans deux semaines et, la femme de Mohamed est enceinte de huit semaines.
Ainsi, se termine cette histoire. Merci de m’avoir accordé votre temps. Sachez que, j’ai raccroché avec l’écriture même si, j’ai eu à faire un bestseller…
 
Les Coulisses de la...