Les nuits de jambes à l'air 1

Ecrit par Verdo

*Les chroniques de Verdo Lompiol*


*LES NUITS DE JAMBES EN L'AIR* (nouvelle)




                    Préambule



Kpla kpla kpla, j’entends des bruits venant du salon. Les autres étaient déjà endormis laissant la télé ouverte. Mais qui peut faire des bruits pareils à cette heure là ? Faut que j’aille jeter un coup d’œil. Lentement comme un caméléon, j’avançai mes pieds on dirait un voleur de poule de minuit. Et qu’est ce que je vois ? Ma sœur qui se faisait taper par notre voisin dans le canapé, laissant la porte ouverte.


Je vous laisse découvrir. N’oubliez pas d’aimer la page et aussi de partager l’histoire. Vos suggestions et commentaires seront la bienvenue. 


                         *******


Je m’appelle Raoul. J’ai douze ans mais je connaissais déjà ce que les grands connaissent. Les feuilletons et films d’amours ont fait augmenter mon QI  en matière d’éducations sexuelles. Papa me les interdisais souvent. Pour lui, on devait regarder les documentaires, le journal et les émissions éducatives. C’est quoi le problème de ce vieux ? croit-il qu’à part la télévision,  y’ a plus d’autres parts où nous pouvons regarder les feuilletons et films ? Il y’ a l’internet. Mais faut avoir d’abord un téléphone portable avant de se connecter. Ce que je n’avais pas. Donc je suis souvent accroché aux films bizarres à la télé. Ayant marre de ma désobéissance, il débrancha un jour la télévision qu’il mit dans sa chambre. On avait plus de moyens de distractions.


 J’ai une grande sœur plus têtue que moi. Elle était dans les dix huit ans environs et en classe de quatrième. En présence de papa, on faisait semblant d’apprendre nos leçons mais dès qu’il part à dix huit heures au boulot, on jeta les cahiers dans le canapé et on ouvrit sa chambre pour faire sortir la télévision. Il est médecin urgentiste de nuit, pour cela il passe la plupart des nuits à l’hôpital. Maman n’étant pas avec nous, on avait la maison toute libre. On faisait ce que nous voulions.

 Ma sœur avait volé  la clé un jour où papa l'avait déposé sur la table centrale. Elle en a profité pour faire un double. Alors lorsqu'il sonnait dix huit heures trente, on priait pour qu’il quitte vite la maison. On a des trucs importants à faire. On ouvrit la télévision et on capte nos chaines préférées et plus tard dans la nuit, on rangea tout en remettant la télévision à sa place. Mais ce qui chamboula tout c’est le jour où John, notre nouveau voisin a atterri chez nous. Il avait loué une pièce qu’on utilisait à peine.  Il travaillait dans une micro finance. Le matin à sept heures, il partait au boulot et revenait à dix sept heures trente. Papa nous confia à lui parce qu’il  avait en lui une totale confiance, genre  nous surveiller. Mais il ne savait pas que c’était un lion déguisé en mouton. 


John était un pervers tout craché. A chaque fois qu'il était avec nous, il ne cessait de parler de futilités. Des filles qu'il a dragué, comment il les a niqué avec différentes sortes de positions. Il m'énervait mais ma sœur au contraire, tombait sous le charme de ces paroles dévergondées. Moi je les laissais au Salon tout en allant me coucher. Je n'avais aucune idée de l'heure ou ils se séparaient.


Un soir, où papa était en voyage, il nous laissa le libre champ de regarder la télé. Deux de nos cousines étaient venues passer la nuit avec nous. John rentré le soir, nous apportèrent des boissons qu’à peine avaler, tu somnoles sur le champ. Il avait réussi presque son cou. Moi et mes cousines rentrèrent nous coucher dans notre chambre. Elles dormirent comme un bébé mais moi j’avais l'insomnie. Vers minuit, j'avais une folle envie d'aller aux toilettes. J'entendis des bruits qui venaient du salon à part celle de la télévision. On dirait que c'étaient des gémissements et aussi le bruit du canapé. 


- Kpla, Kpla,Kpla.


- Mais qui peut faire des bruits pareils à cette heure de la nuit ? Mélanie (ma sœur) n'est pas encore endormie ? Se dis-je.


Je me dirigeai vers le salon, lentement comme un caméléon, j’avançai mes pieds on dirait un voleur de poule de minuit. Je passai ma main et déplaçai légèrement le rideau qui séparait le salon de notre chambre. Tchié… qu'est ce que je vois ? Ma sœur en train de se faire niquer la chatte par le voisin John dans le canapé de papa. Il a ramassé les oreillers des fauteuils et les mirent dans le canapé afin que ma sœur puisse bien savourer le plaisir de son long bangala  on dirait un memba vert. Les oreillers sur lesquelles on pose la tête, c'est ce qu'ils prennent pour faciliter leur parties de jambes en l'air. Si seulement je pourrais avoir un portable pour tout filmer. Merde. Ma sœur.., elle n'a aucun respect pour notre salon hein. Comment peut-il faire un truc pareil en plus avec notre voisin pervers ?


Le lendemain, je fis comme si de rien n'était. Il me salua avec un sourire amical et moi je le regardais comme un lion enragé. Il se tape ma sœur et fais comme si tout allait bien. Je demandai ensuite à elle ce qu'elle faisait la nuit avec John mais elle me dit qu'il lui faisait un massage parce qu’elle avait mal au dos et ne pouvait pas dormir


- Donc maintenant toi, c'est à minuit qu'on te fait des massages au salon ? Depuis quand dors tu au salon ?


- Ferme ta gueule petit bâtard. Tu en sais quoi ? Tu sais comment on fait un massage ?


- Han ! tu m’insultes maintenant ? Je ne le sais pas oh, et je n'ai rien dit oh, mais ce que je sais est qu’on ne le fait pas nu oh. C'est le canapé de papa oh. Je ne suis pas dedans lo. Vous jouez à un film ou quoi ?


- Je vais te gifler Raoul. Hors de ma vue !


Elle me prend pour un con celle là. En tout cas je les ai à l'œil. Je les attends au carrefour de minuit dans le canapé. Ils se croient  plus malins que moi. 


Trois jours passèrent et ils n’ont plus recommencé. J’étais souvent au salon avec eux au delà de minuit. Même si j’avais sommeil, je faisais semblant de rester éveiller pour ne pas qu’ils me renvoient au lit.  


Un soir, totalement épuisé, John me demandai


- Raoul, je vois que tu somnoles. Va dormir.


- (je faisais semblant de m'étirer). Non, je n’ai pas sommeil. J’ai juste mal au dos.


- Dans ce cas, va te reposer. Tu iras mieux demain dit ma sœur.


- Non, le film qui passe est intéressant. Je ne veux pas partir sans suivre la fin.


- Hum Raoul, tu commences par m’énerver. Il y’ a une rediffusion pour le film demain dans la journée. Tu pourrais le voir. Il fait nuit va dormir maintenant.


- Ok d’accord.


Je sortis du salon tout en laissant mon Walkman dans le fauteuil. Je ne partis pas  me coucher. Je me cachai plutôt derrière le rideau comme d’habitude.


Cinq minutes plus tard, ma sœur se leva et se dirigea en ma direction juste pour vérifier si j’étais réellement couché. Je courus plus vite que la vitesse la lumière et m’allongeai sur le lit les yeux fermés avant qu’elle n’arrive. Elle passa ses mains devant mes yeux voir si j’étais complètement endormi. Lorsqu’elle s’en rassura, elle courut au salon dire à John que le champ est libre. A son départ, je me levai et retournai derrière le rideau. John se déshabilla vite, on dirait que c’était sa première fois. Ma sœur se déshabilla à son tour. Elle se coucha à moitié sur le bord du canapé et envoya ses fesses vers John. Celui-ci les attrapa et commença à bien les caresser et   ensuite la défoncer.



#A Vendredi prochain pour la suite.


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#Octobre 2018

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