Les uns contre les autres
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 19 : Les uns contre les autres
***Nella***
Moi : Maman est là
Elyed (montant les escaliers) : et alors ?
Moi : ...
Vanessa (me regardant) : dis moi que ton frère ne sort avec cette fille
Moi : hummn
Vanessa : Mon Dieu mais je croyais que Elyed avait du goût. Elle n'a aucune forme, aucune rondeur, même pas belle.
Moi : arrêtes ça j'ai la même corpulence que Lara
Vanessa : Oh chérie excuses moi. Je ne peux pas te comparer à cette fille. Mais dis moi comment ils se sont rencontrés ?
Moi : je ne sais pas.
Vanessa : je vois qu'elle ne te plaît pas aussi.
Moi : je l'appreciais mais...
Vanessa : tu l'appreciais, c'est à dire que tu ne l'apprécies plus et pourquoi ?
Moi : bref changeons de sujet Vane
Vanessa : j'aime ton frère et le voir avec une autre me fait mal.
Moi : Il ne t'a jamais fait du mal, il a toujours été direct avec toi
Vanessa : Oui mais ça fait mal d'aimer et de ne pas l'être en retour. Ça fait vraiment mal Nel et je pries pour que tu ne connaisse jamais cette douleur.
Moi (soupirant) : ...
Vanessa : aide moi à le reconquérir s'il te plaît Nella. Tu es mon amie tu me connais depuis longtemps, nous sommes comme des soeurs. Aide moi à reconquérir ton frère, tu dois m'aider.
Moi : Je vais voir comment faire
Vanessa : promets moi
Moi : je ne peux rien te promettre tu connais Elyed, je ne sais pas comment m'y prendre avec lui
Vanessa : tu peux m'aider en organisant des rencontres entre nous.
Moi : d'accord
Vanessa : Merci
Alice (apparaissant) : mademoiselle, votre mère demande si mademoiselle Vanessa restera pour le dîner ?
Moi : euuh...
Vanessa (souriante) : oui bien sûre
Alice : d'accord. Excusez moi
Vanessa (me regardant) : et ton chéri ?
Moi: il va bien
Vanessa : le véhicule dans lequel je vous ai vu hier est à lui ?
Moi : oui oui, il a été promu
Vanessa : Waouh la class
Alice (revenant) : mademoiselle le repas est près
Moi : Merci Alice.
C'est parce que Vanessa est là ce soir que maman m'a laissé le temps sinon elle m'aurait bloquer à la cuisine avec Alice.
Nous nous sommes installés autour de la table, il y avait aussi Lara. Le visage de ma copine ci s'est toute déformé (rire). Je crois que c'est ce que maman a remarqué raison pour laquelle elle lui a demandé de bénir le repas.
***Vanessa***
Moi (faisant le signe de la croix) : Au nom du père, du fils et du Saint esprit
Eux (faisant pareil) : Amen
Moi : Bénissez-nous Seigneur et bénissez notre repas et ceux qui l'ont préparé et donnez-nous la grâce de partager nos pains et nos joies avec les pauvres.
Eux : Amen
Maman Nella : bon appétit tout le monde
Nous : merci
J'ai jeté levé les yeux en direction d'Elyed. Si je me suis éloignée c'etait pour l'oublier mais j'y arrive pas. Le revoir ne fait que réveiller mes sens. Mon amour pour Elyed est immense et je ne pense pas remplacer. Il a une place spéciale dans mon coeur.
Maman Nella (me regardant) : Vanessa ça va ?
Moi : oui maman
Maman Nella : tu avais voyagé c'est bien ça ?
Moi : oui j'étais partie au Ghana
Maman Nella : ah d'accord . Ça s'est bien passé ?
Moi : très bien, ce voyage m'a fait énormément du bien.
Maman Nella : C'est bien.
Nella : j'ai bien envie d'aller faire mon stage au Ghana maman
Maman Nella : il faudrait l'accord de ton père
Nella : je sais
Elyed : Si c'est pour un stage papa ne dira pas non.
Enock (la bouche pleine) : Tata Vanessa tu m'as apporté quoi ?
Moi : ooh je reviendrai avec tes cadeaux mon chéri
Enock : tu avais promis m'enmener à la piscine
Moi : oui c'est vrai, si ta maman accepte
Maman Nella : ce sera pendant les congés
Moi : oui oui exactement pendant les congés. On pourra y aller tous ensemble
Enock : avec tata Lara (la regardant) tu sais nager Tata Lara ?
Lara (souriante) : Non Enock
Enock : je t'apprendrai
Lara : ah oui, tu seras mon maître alors
Enock (avalant son repas) : Oui
Maman Nella : on ne parle pas la bouche pleine.
Enock : oui maman. Tu es belle
Moi (levant les yeux) : Merci
Lara : merci Enock à chaque fois tu me le dis
Enock : oui c'est parce que tu es belle.
Enock : tata Vanessa aussi
Moi : merci mon chéri.
Maman Nella : Ça suffit maintenant Enock
Nella : Humm
Je cherche toutes les possibilités pour être seule avec Elyed, peut être qu'il va revoir sa position. Je suis prête à tout pour le reconquérir, on avait commencé une si belle histoire et ça ne peut pas se terminer comme ça, c'est trop injuste.
[Des semaines plutard]
***Régina***
Il y a des choses qui nous arrivent et l'on se pose certaines questions comme : Dieu nous a t'il oublié, s'il se souvient vraiment de nous ou on se demande ce que nous avons fait pour mériter ce qui nous arrive malgré les bonnes personnes qui font de nos journées des journées merveilleuses. On ne fuit pas les problèmes ce sont les problèmes qui nous trouvent et ceci malgré les précautions et la vigilance. Tu te dis que les problèmes sont terminés mais une fois seule tu les retrouves bien présents à l'endroit où tu les avait laissé, c'est mon cas.
Ma vie n'est pas un pot de rose, elle ne l'a jamais été d'ailleurs et je ne me suis jamais plains. J'ai toujours trouvé la force de supporter. Et je dis merci à Dieu, un grand merci à lui. Qui est cette personne qui peut se comparer à lui ?
Il n'y a pas un seul jour où je vais rentrer chez moi et ne pas faire face aux problèmes. Ma coépouse surveille mes faits et gestes ; je suis surveillée dans ma maison. Elle fait appel à ses soeurs elles viennent faire le défilé dans la maison. Concernant ma belle mère c'est pire, elle ne rate aucune occasion pour me prouver que je n'ai pas fait d'enfant. Je suis désormais léguée au second rang.
Et le comble vous ne savez pas ? Houn ma coépouse se glisse maintenant dans mon lit chaque soir (rire) c'est terrible. Dylan à commencé les travaux de construction moi je ne lui adresse la parole que pour le saluer et rien d'autre. J'ai dû me retourner vers ma belle soeur Ariane. Elle a convoqué une réunion il y a une semaine, une réunion qui prenait en compte ses oncles et tantes.
Ce jour là ils avaient formé deux clans ; c'était le clan des uns (Solène) contre celui des autres (moi)
Oncle : Moi je ne vois pas ce que mon fils a fait de mal. Il n'est pas interdit d'être polygame ce n'est pas un péché.
Une tante : Nous ne sommes pas stérile dans notre femme elle reste et elle nous donnera d'autre enfant. Si une femme est stérile alors on la remplace puisqu'elle ne sert à rien.
Ariane : Je vous ai appelé pour trouver une solution pas pour former un clan. Le linge sale se lave en famille.
Belle-mère : Ariane tu n'avais pas le droit de convoquer une réunion sur la tête de ton frère je t'ai refusé ça.
Ariane : parce que vous pensez que ce qui se passe chez mon frère est bien ?
Belle mère : qui t'a dit qu'il se passe quelque-chose ici ?
Ariane : maman pas besoin de me raconter quoi que ce soit j'ai les yeux pour observer
Belle mère : et tu observes de loin c'est ça ?
Une tante : Ariane écoute moi bien. Tu as appris que nous sommes stérile dans notre famille ? Regardes moi j'ai sept enfants, ta mère en a fait quatre, tante Rose cinq et toi deux. Et un(montrant le doigt) un seul enfant elle est incapable de faire
Bérénice (la soeur de Dylan) : vous ne savez pas que c'est Dieu qui donne ?
Tante : Voilà et Dieu à donné à ton frère et à Solène.
Un oncle : Et il ne va pas passé son temps à nourrir un ventre vide qu'elle s'en aille.
Ariane (regardant sa mère) : Maman tu oublies que tes filles sont aussi mariées dans d'autres familles et on peut nous faire ça. Tu as pensé à ce que ça te ferait si on nous faisait subir une telle situation maman ?
Une tante : ta mère sait qu'elle n'a pas fait des filles stérile.
Pendant ce temps je pleurais silensieusement
Une tante : écoutez il n'y a rien à faire et d'ailleurs je ne vois pas où se trouve le problème hein. Si quelqu'un est incapable de sauver son foyer une autre le fera c'est simple.
Un oncle : Solène reste, c'est notre femme, nous allons en prendre bien soins puisqu'elle nous a donné un héritier.
Ariane : il n'est pas question.
Vous vous demandez si Dylan faisait partir de la réunion ? Bien sûr mais il n'avait pas pipé mot, sa bouche était bien cousue.
Je me suis levée comme j'étais près de la porte et je suis rentrée dans la chambre. J'en avais marre de toutes ses insultes je ne pouvais plus supporter. J'ai pris par la porte de derrière et je suis sortie. Cette famille est mauvaise mon Dieu qui m'a envoyé ici. Je ne sais plus comment ils ont terminés, je n'ai pas cherché pas à savoir.
Mélissa m'a demandé d'informer mes parents mais je ne veux pas inquièter ma pauvre mère et en plus ça fait honte on ne m'a pas donné un mari.
Depuis ce jour Solène a monté de grade, elle a la famille derrière elle et moi Régina je me résume au titre de "rien". Mais bien sûr aujourd'hui je ne suis rien puisque je suis un ventre vide et dans cette famille un ventre vide n'est rien.
Tous ce qui m'arrive à une raison, c'est ma croix et je ne peux échapper. Il était écrit que je devrais prendre par là. Mais Dieu finira par me décharger au moment opportun.
***Lara***
J'ai développé une passion pour la mode, je dessine je ne sais d'où me vient cette passion soudaine. Alors j'ai décidé de suivre une formation ; je me suis inscrite il y a deux semaines, j'en ai pour quatre mois ensuite je vais me lancer dans le mannequinat. C'est mon rêve, avoir ma propre structure, former des passionnés comme moi et les aider. Défiler pour les grandes maisons et faire la promotion des tenues africaines c'est mon rêve. Je vais y arriver.
Pour le moment nous avons autres choses à géré. Il y a Mélissa et son divorce d'un côté et la pauvre Régina de l'autre. Elle souffre tellement et ça me fait de la peine. Elle ne mérite pas ce qui lui arrive, son mari et sa famille on été très injuste envers elle. Je vois à quel point les hommes sont cruels et ils sont pareils, Dylan est de la même catégorie que les "Arthur". Ces derniers jours n'ont été que soucis et tristesse pour elle, c'est à peine si elle mange ; elle n'a plus la joie de vivre. Nous l'aidons à notre manière. Méli lui a proposé de s'installer dans sa nouvelle maison, celle qu'elle vient d'acheter mais Régina ne veut pas. Je ne comprends pas pourquoi, à sa place j'aurais quitter ce foyer et éviter les problèmes. Ce que moi j'ai vécu n'est rien comparé à ce qu'elle endure la pauvre. Ah vie de femme ! Quelle vie !
***Mélissa***
L'avocat m'a demandé un jour au cours d'un entretien si je soupçonnait mon mari, je n'y avait jamais pensé. Mais avec ce qui est arrivé à Régina, je me suis mise à posé des questions. Si Dylan à pu faire ça, pourquoi par Mathis. C'est peut être la raison pour laquelle il voyage trop, il a peut être une famille à l'extérieur du pays. Mais non, j'ôte cette idée de ma tête, je ne crois pas.
J'ai fini par avouer à maître Christian que je l'ai trompé. Il m'a demandé si c'est par culpabilité que je veux le quitter, je ne sais pas.
Je me suis lancée dans la recherche d'évantuelles preuves depuis un moment. Mon mari n'est pas cachottier. J'ai fouillé de fond en comble ses effets mais rien. Si il y a bien quelque part où je n'ai pas fouillé c'est dans sa mallette et ça, il faudrait patienter le temps qu'il revienne du boulot. Il est rentré du voyage avant hier ce matin et il est reparti au boulot pour son rapport. J'ai rangé mes effets déjà, j'ai pris mes choses essentielles que j'ai déposé chez moi. J'ai acheté une villa dans la cité, je n'ai pas envie d'aller construire et m'installer au village sinon j'ai de nombreuses parcelles là-bas. Je préfère rester à Cotonou.
Je lui ai remit les papiers du divorce qu'il devra signé ce matin, il l'a simple pris de mes mains. je ne vais plus attendre ; s'il refuse de signer je m'en irai et il se présentera devant mon avocat.
C'est vrai que Mathis ne mérite pas ça, c'est un homme bon mais l'amour que j'avais pour lui s'est évaporé sans que je ne comprenne.
Quand j'ai entendu le bruit de sa voiture, je me suis mise en position assise dans le canapé en l'attendant. Nous n'avons pas de gardien ni de chauffeur ; il a fait quelque minutes avant de prendre par la porte.
Mathis (passant la porte) : Bonsoir Méli
Moi : bonsoir Mathis
Mathis : tu fais quoi là. Tu m'attendais ?
Moi : oui je...
Mathis : je vais prendre une douche je reviens
Moi : d'accord.
Il est monté avec sa malette sous les bras. J'ai attendu un bon moment avant de monter à mon tour. Il était sous la douche et la mallette était posé sur le lit ; elle était ouverte. J'ai pris place délicatement sur le lit et je me suis mise à fouillée tout en tendant bien l'oreille pour écouter le son de l'eau qui coulait dans la douche. En fouillant, j'ai été attiré par une enveloppe de couleur kaki. J'ai ouvert l'enveloppe en sortant le contenu.
J'ai été prise d'une sueur froide.
Moi (les mains tremblantes) : mon Dieu Mathis
Mathis (devant la porte) : Méli ?
J'ai sursauté et mon coeur a fait un boom dans ma poitrine.
Plume d'ébène : les écrits de lulu
A suivre ...