ma belle-fille : chapitre 15

Ecrit par Djiffa

AUTEUR : DJIFA BLESSINGS
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- Il faut que je t’avoue quelque chose, Sandra ; je te décevrai peut-être mais sache que l’erreur est humaine.

- Me décevoir ? Et pourquoi ? Dans tous les cas, je vous écoute, maman Rudy.

- Voilà ma fille, c’est vrai qu’en ce moment j’ai besoin que tu me donnes un coup de main mais je ne veux pas après que tu penses que je t’ai utilisé ; alors, si tu dois continuer à m’aider, je tiens à ce que ce soit en toute connaissance de cause.

- que veux-tu dire maman Rudy ? Je ne te comprends pas.

- A l’hôpital, tu demandais le diable qui a poussé Rudy à se séparer de toi ; eh bien ! Ce diable, c’est moi.

Immédiatement, Edmond intervient.

- Arrête de te traiter de diable maman Rudy ; tu n’as fait que répondre sincèrement à une question que notre fils t’avait posé ; en plus, tu ne lui pas ordonné de quitter Sandra ; il a pris la décision de lui-même, même si on sait qu’il a tenu compte de ton avis.

- Mais j’aurais gardé ma bouche que nous n’en serions pas là ; voilà, Sandra, tu connais la vérité ; alors veux-toujours m’aider ?

- Maman Rudy, je ne suis pas encore une mère mais je sais qu’une mère ne souhaite que du bien à son enfant ; alors si vous n’aviez pas voulu de moi, c’est que vous me reprochez quelque chose. Alors, je serai très intéressée de savoir quel tort j’avais commis.

- Je te trouvais trop renfermée ; tu me saluais juste à ton arrivée et tu me disais au revoir à ton départ ; je n’ai pas l’occasion de changer avec toi pour mieux te connaître ; alors j’ai pensé que tu ne te serais pas quelqu’un de bien.

- Vous savez maman, je suis plutôt une personne extravertie et je fais beaucoup de blagues ; mais dès le départ, Rudy m’avait donné des instructions vous concernant. Il m’a dit que vous êtes la personne la plus importante de sa vie et qu’il n’aimerait pas que je vous embête ni que je cause un souci ou que je vous manque de respect. Comme je me connais, je me suis dite que dans ce cas, il serait mieux que je garde mes distances pour ne pas commettre de bévures. C’est pour cette raison que je me limitais aux salutations. Ce n’était pas que j’étais renfermée.

- Je m’excuse Sandra, je ne pouvais pas savoir ; j’ai fait un jugement hâtif sur ta personne.

- C’est compris maman, c’était juste une incompréhension ;

- Ne m’en veux pas ma fille ;

- Pas du tout maman Rudy ; je ne suis pas rancunière, il fallait peut-être que cela arrive si je ne suis pas celle qui est destinée à Rudy ;

- Tu as un bon cœur, Dieu te récompensera par un bon mari.

- Amen.

- Alors, dis-moi, est-ce que tu es toujours disposé à m’aider ?

- Bien sûr maman Rudy, je suis disposée à contribuer à ce que Rudy retrouve sa raison, je sais comme il vous aimait, il me l’a plusieurs fois répété ;

- Merci infiniment Sandra. Programme alors vite alors le rendez-vous pour qu’on prie pour lui.

- Ne vous en faites pas, je ferai mon possible pour l’aider. Il m’a également fait savoir que sa femme est enceinte.

- Oui, je l’ai appris aussi et je me demande si cet enfant est bien de lui.

- Pourquoi maman Rudy ?

- Elle est infidèle.

- Ah bon ? Que c’est regrettable !

- Je suis en train de payer les pots cassés pour l’avoir poussé à épouser Mirabelle mais j’ai confiance en Dieu, tout ceci prendra bientôt fin.

Après son compte rendu, Sandra s’en va. Edmond s’adresse alors à moi.

- Maman Rudy, tu as tôt fait de juger cette petite alors que c’est ton propre fils qui lui a donné des recommandations ; chaque personne a une histoire ; ne juge pas les gens avant de les connaitre vraiment car la vérité pourrait te surprendre.

- Comme je m’en veux !

- Bon, oublions le passé; au fait, j’ai bien envie de lui acheter une voiture comme la sienne a eu un accident ;

- Edmond ……………….

Il me coupe net.

- Papa Rudy, s’il te plaît.

Cela me fait sourire.

- Très bien, papa Rudy, je trouve que tu fais de grandes choses pour Sandra ;

- Elle a un cœur noble ; l’idée qu’elle a eu concernant Rudy est géniale ; j’ai les moyens de lui offrir cette voiture, pourquoi devrais-je m’en empêcher ?

- On dirait que tu la prends pour ta belle-fille.

- Ce qui est certain, je l’aime bien, belle-fille ou pas. Je prie pour qu’elle croise le chemin d’un homme qui la rendra heureuse.

Comme promis, Sandra invita Rudy chez elle. Mais avant le jour convenu, j’eus un entretien avec l’homme de Dieu qui devrait prier pour Rudy.

- Madame, si effectivement votre fils est sous le joug d’une puissance maléfique, vous verrez la gloire de Dieu se manifester ; n’ayez crainte ; je viendrai avec un groupe de prière et nous allons nous y mettre.

- Je crains qu’après cela il ne se décourage et ne veuille plus venir chez Sandra ; je crains aussi qu’une fois rentré, qu’il en parle à son épouse qui va bien entendu prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise pas ;

- N’ayez pas de pensées négatives Madame ; le doute et l'incrédulité nous empêchent souvent de mettre notre foi en mouvement ; la peur est la limite de la foi ; soyez juste confiante et laissez-nous faire ; nous allons nous préparer spirituellement ; notre rôle sera de prier ; le reste incombe à Dieu, celui-là qu’aucune situation ne dépasse.

- Oui, je ne doute point, j’ai la foi que tout ira bien.

- Vous faites bien car la foi en Dieu ouvre les portes et change les circonstances. Lorsque vous demandez quelque chose, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir.

- Je vous fais confiance ;

- Non, ce n’est pas sur moi qu’il faut compter ; je ne suis qu’un canal et je ne suis qu’un être humain ; c’est au Créateur qu’il faut faire confiance ;

- Oui, je sais, c’est une façon de parler.

Moi-même je ne baisse pas les bras ; en attendant cette visite de Rudy à Sandra, j’intensifie mes prières ; je prie qu’il ne se présente pas, accompagné de Mirabelle. Quels efforts ne vais-je pas faire pour mon fils ? Pourvu qu’il redevienne mon Rudy.
Finalement, le jour tant attendu arrive. Je reste patiemment chez Edmond en priant que tout se passe bien. Dès qu’il est arrivé, Sandra me l’a fait savoir par un message. C’est déjà un pas car j’avais peur qu’il ne change d’avis au dernier moment.

Je suis là, à compter les minutes, puis les heures. Le temps semble désormais si long ! Je voulais avoir des nouvelles, savoir comment cela se passe. Edmond était assis en face de moi et lisait un journal.

- Dis donc Papa Rudy, on dirait que tu n’es pas inquiet du tout.

- Et pourquoi serais-je inquiet si je sais qu’un jour, Rudy recouvrira sa raison ? Ce que je ne sais pas, c’est quand et comment ? Mirabelle ne peut pas gagner car elle est dans le mal ; le mal n’a jamais eu raison du bien. Si ce n’est pas aujourd’hui que le miracle se produit, ça sera demain ou plus tard. Alors, je suis serein.

- J’attends que Sandra me donne des nouvelles. Cela fait quand même plus de trois heures qu’elle m’a dit que Rudy était là.

- Elle t’appellera ; sois sûr.

A vrai dire, l’impatience me gagne ; lorsque mon téléphone sonne, je bondis et je le prends. Pfff ! Ce n’est pas Sandra mais Edwige mon amie. Je fis la moue et je ne décroche pas. Edmond me regarde et pouffe de rire.
- Qu’est-ce qui t’arrive maman Rudy ? Décroche.

- C’est Edwige qui appelle ; je ne veux parler à personne pour le moment.

- Arrête d’agir ainsi ; rappelle -là.

Je prends le téléphone et la rappelle malgré moi.

- Allo

- Bonsoir maman Rudy ; tu n’étais pas près du téléphone ?

- Laisse tomber, comment tu vas ?

- Bien, cela fait un moment que j’ai pas eu de tes nouvelles ;


- Ma chère, ce sont les occupations.

- Quelles occupations ? Ne me fais pas rire.

- Arrête de te moquer de moi, Edwige.

- Tu n’imagineras jamais ce que j’ai à te dire.

- Vas-y, je t’écoute.

- Je suis dans un restaurant actuellement avec mes enfants ; devine qui je viens de voir.

- Dis-le moi tout simplement, je ne veux même pas m’essayer aux devinettes.

- Mirabelle.

- Pfff ; elle t’a salué au moins ?

- Elle ne m’a même pas vu. Elle est là avec un homme.

- Pauvre Rudy.

- Esther, c’est une calamité qui est entrée dans la vie de ton fils ; viens les voir en train de s’amouracher ici.

- Et pourtant, il paraît qu’elle est enceinte ;

- En tout cas, le ventre ne se voit pas encore. Une vraie garce. Si tu pouvais venir, tu allais voir toi-même par tes propres yeux ;

- Je n’ai même pas ce temps ; qu’elle profite bien ; elle n’en aura plus pour longtemps.

- C’est décevant ; je voulais juste que tu le saches ; j’ai même demandé à ma fille de les filmer avec son téléphone, il faut qu’un jour Rudy voit cela ; cela m’énerve.

- Edwige, Dieu est grand ; comme on dit chez nous, on verra la fin du haricot. Je dois te laisser maintenant, j’attends un coup de fil.

- Ok, à bientôt.

Edmond m’interroge.
- Elle te parlait de Mirabelle sans doute.

- Oui papa Rudy, il paraît qu’elle est en ce moment au restaurant s’amourachant avec un homme. Elle voulait que je vienne constater.

- Elle n’a qu’à s’amouracher avec tous les hommes qu’elle veut ; sa fin certaine avec Rudy n’est plus qu’une question de temps.

- C’est quand même incroyable que Mirabelle me fasse voir de ces couleurs !

J’attends toujours l’appel de Sandra avec impatience. Cela commence à devenir vraiment long. Je décide d’appeler moi-même mais elle ne décroche pas. A peine ai-je déposé le téléphone, que j’entends la sonnerie de la maison retentir. Je m’énerve et m’écrie :

- Qui vient encore nous déranger ? Papa Rudy, tu attends quelqu’un ?

- Non, je n’ai rendez-vous avec personne, mais attendons voir ;

- Où se trouve même le gardien pour que l’on sonne ?

Au même moment, la femme de ménage apparaît au jardin où nous étions assis.

- Madame, vous avez de la visite.

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MA BELLE- FILLE