Maman Rafatou
Ecrit par J.C
Chapitre 18: Maman Rafatou
Ib( faisant les marches aller retour en colère): non c'est pas possible. Vais le tuer, c'est comme ça son vrai visage. D'ailleurs, j'appelle la police avant de commettre l'irréparable.
Rafatou: stp, un peu de patience, écoutons les autres aussi d'abord.
Ib: Comment ça ? On a abusé de ta fille, mais non seulement ça, on l'a tabassé, et tu me demande de la patience?
Rafatou: je te comprends. Je suis une mère, voir ma fille dans cet état me fait plus mal que toi. Mais, cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas essayer de tirer tout ça au clair avant d'appeler la police.
Ib: d'accord comme tu voudras. Bouba!!! Bouba!!!!
Bouba: oui patron suis là. Ehh Petite patronne, qu'est ce qui vous est arrivé ?
Ib: tu n'en sais rien? Pourtant, elle a été agressé hier nuit dans cette maison, et tu n'as rien entendu. Tu étais passé où ?
Bouba: .......
Ib( en colère): c'est à toi je parle bon sang
Bouba: à vrai dire, hier je ne sais pas ce qui m'est arrivé. Séna m'avait apporté un jus de fruit que c'était Mlle Habiba qui l'avait fait pour moi....
Habiba(en pleurs): tout ça c'est faux. C'est un pur mensonge. Depuis que tu es dans cette maison, je t'ai déjà fait ce genre de chose?
Bouba: non, et je sais trouvé ceci bizarre. Mais, je me suis dit qu'il y'a un début pour toute chose. Et j'ai remarqué que à peine à voir fini de boire ce jus, je me sentais faible et je me écroulé de sitôt. C'est toute à l'heure que Séna est venu me réveiller.
Ib(à sa femme): tu vois maintenant ? Dois-je être encore patient?
Rafatou: je sais ce que je fais, crois moi, on va tirer tout ça au clair.
Ib: sincèrement c'est avec toi que je suis entrain de perdre le plus patience maintenant
Rafatou: Bouba, stp fait venir Séna
Bouba: compris Mme........
Séna : Soyez les bienvenus, ohhh Habiba qu'est ce qui t'es arrivé ?
Ib( en colère se jette sur le coup de Séna): tu ne sais pas hein? Tu ne sais pas qui a mis ma fille dans cet état? Tu vas continuer à nous prendre pour des cons encore longtemps ?
Séna(perdu): de quoi parlez vous M. Je ne comprends rien suis perdu
Ib: tu comprends rien hein, tu vas comprendre ça avec les policiers, ne t'en fait pas
Rafatou: mon mari, stp, laisse le, on va écouter ce qu'il a à nous dire. Très cher Séna, ma fille dit que hier nuit, tu l'as violé, sodomisé et tabasser d'où son état actuel
Séna: c'est donc vrai. Tu as mis tes menaces en exécution. Je te croyais pas ainsi
Ib: On te pose une question et tu nous parle d'une autre chose. Cesse de nous jouer la comédie tu veux
Rafatou: tu étais où hier nuit aux alentours de 20h-21h?
Séna: Hier, j'avais une migraine terrible de nouveau, et j'avais pris les médicaments que vous m'avez donné l'autre fois et je me suis endormi de sitôt.
Ib: regardez moi ça, il a tout préparé
Rafatou: Ib stp. Hier soir, tu as apporté un jus d'orange à Bouba??
Séna: oui maman, hier soir, Habiba m'avait demandé de venir à la cuisine, qu'elle a fait un jus pour Bouba, c'était pour lui remercier pour un service qui lui avait rendu dans la journée. Mais là, elle a la nourriture sur le feu, donc si je pouvais bien lui amener pour elle.
Rafatou: tu as rendu un service à ma fille hier?
Bouba: aucun Mme
Ib: tu vois qu'il nous fait tourner en rond comme des cons?
Rafatou: ma fille, ça s'est passé où ? Dans sa chambre ou dans la tienne?
Habiba(en pleurs): dans la mienne. J'avais fini de prendre ma douche qu'il est venu frapper à ma porte. J'étais en serviette et je lui ai ouvert la porte. Et quand, il m'a vu, il a commencé par me regarder de façon suspecte. Il a commencé par s'approcher de moi, prise de panique, je reculais et il a profité pour fermer la porte. J'ai commencé par crier. Il m'a dit de ne pas me fatiguer, personne ne va m'entendre, il s'en ai assuré. Que depuis, il a posé les pieds dans cette maison, et ses yeux sur moi, je l'obsedais à un point que ce soir, il a l'opportunité de m'avoir à lui toute la nuit. Et là j'ai commencé par lui supplier de toutes mes forces, il ne voulait rien entendre,et il s'est jeté sur moi. J'ai essayé de me débattre et voila le résultat. Papa j'en peux plus. Je veux mourir, je ne peux pas vivre avec cette douleur, cet affront, cette honte. Quelle humiliation ? Je n'arrive pas à croire que ça m'est tombé dessus.
Ib: c'est bon, j'en ai assez entendu, j'appelle la police
Rafatou: si tu ne veux pas avoir une mauvaise surprise en appelant je te prie qu'on regarde ceci d'abord pour avoir le coeur net.
Ib: mais de quoi tu parles
Rafatou: attend....
À suivre