Max, le voisin d'à côté

Ecrit par Sandra Williams

           Max (Eddy) et moi, nous nous étions retirés dans une des chambres de la maison. La portée de notre envie mutuelle était indescriptible. On le voulait tous les deux. Je sentais ses mains indiscrètes fouillées sous ma petite robe blanche. Elles se retrouvèrent d’un coup dans ma petite culote qu’il arracha d’un coup sec. Putain ce mec assure !!! Il me prit dans ses bras avant de m’allonger sur le lit tout moelleux de la chambre où on s’était réfugié. Je ne voyais rien mais je ressentais tout. Il avait la tête plongée dans mes cuisses et sa langue qui se baladait partout en moi. Je ne pouvais plus reculer. Je m’étais toujours jurée de passer le cap qu’à mes 18 ans mais là je ne pouvais plus tenir ma promesse. J’en avais envie et lui il en avait encore plus envie. La fête battait son plein en bas. J’espérais que ma copine Cynthia ne remarquerait pas ma subite disparition et celle de Max (Eddy) non plus. 

         En fait, il y a de cela deux mois je suis rentrée au pays pour les vacances en famille. Cynthia une de mes vieilles amies m’a alors présenté à son pote Max (Eddy). Très vite le courant passa entre nous. Mais lui n’était pas aussi jeune que moi. Max (Eddy) devait avoir dans la vingtaine et moi j’ai eu récemment mes 17 ans. Nous l’avions fêté ensemble dans la boite de nuit où travaillait Max (Eddy). Ce mec est génial et tout sur lui me plait. Ce soir je m’offre à lui sans même hésiter car il m’aime et je l’aime. 

Plus sa langue parcourrait ma verge plus j’étais certaine de mes sentiments pour lui. Il remonta jusqu’à mes seins et s’empara d’un trait de mon téton gauche. Je laissai s’échapper un gémissement intense en lui caressant sa chevelure soigneusement coiffée. Il saisit tendrement mes deux seins et s’approcha de mes lèvres pour y déposer un baiser doux et très appaisant. Ensuite, Il enleva calmement son Blue Jean et le jeta au sol puis se faufila discrètement entre mes deux jambes pour y trouver ma pomme interdite. Son sexe s’était tellement durci que dès qu’il toucha mon entre-jambe, une décharge électrique me prit d’assaut. Cet homme est à moi. Il m’appartient. Jamais je ne le laisserai m’échapper. Je suis peut-être trop jeune pour comprendre tout ce qu’une relation amoureuse implique mais Max et moi avions notre langage. 

Tu veux que je te pénètre ou tu préfères qu’on s’arrête là ? me demanda-t-il d’une douce voix excitée.

Fais de moi ta muse de ce soir Max. Je veux que ce soir reste une nuit inoubliable pour nous deux, répondis-je d’une voix sûre et convaincante. 

Je veux que tout se passe comme tu le désires ma belle petite princesse, reprit-il alors que son sexe lui n’attendait que son approbation pour ne faire qu’un avec le mien. 

Max je te fais confiance et tu sais que c’est ma première fois alors vas-y doucement mais intensément, lui dis-je.

Chaque fois que je faisais l’amour avec un nouveau Max, j’avais la sensation de perdre à nouveau ma virginité car ces moments avec lui étaient censés être exceptionnels. Je n’étais pas à mon premier coup mais dans ma tête c’était le cas. Je prenais le soin de demander à tous mes ‘’Max’’ de le faire comme si c’était un nouveau départ pour nous. 

Je pouvais sentir son sexe tout chaud au fond de moi. Je me rendis compte à peine de la traversée du pont supposée être douloureuse.  Il s’en suit alors des va-et-vient harmonieux et contrôlés. Ce mec était un expert. Je ne pouvais rêver mieux pour ma soi-disant première fois. Ses coups de hanche n’étaient pas rapides ni même lents. Tout se passait avec un rythme précis. J’étais à fond dans l’orgasme et lui, il me chuchotait de petits mots doux pour nous faire apprécier cet instant. Je me déversais sur le drap en le tirant de toutes mes forces. Je ne voulais pas gémir car j’étais persuadée de ne pas pouvoir me contrôler. Le mieux pour moi était d’agir. Après des minutes d’aller et retour, mon homme me retourna sur le dos pour me prendre en levrette. Quelques va-et-vient rapides et le voilà qui se libère en moi. La tension était telle qu’aucun de nous n’a pu se contenir. Tous deux avions jouis au même moment comme deux « chiennes » en chaleur. LE PARADIS.

Comment m’as-tu trouvé ? demande-t-il son sexe toujours en moi.

Je t’accorde 200 sur 100 mon amour, dis-je en lui faisant un baiser sur l’épaule droit. 

Je t’adore Angéla, tu es un ange, marmonna-t-il avant de se retirer de mon sexe et de se diriger vers la douche. 

Nous pouvions prendre une douche ? demandai-je surprise.

Oui, bien sûr ! pourquoi cette question ? 

Je pensais que ce serait indiscret vu que nous avions déjà abusé de l’hospitalité de nos chers hôtes.

Vous vous trompez Mlle et je crois que je viens d’avoir une excellente idée, dit-il en s’avançant vers moi. 

Que vas-tu faire Max ?

Demande plutôt ce que nous allons faire parce que tu vas prendre cette douche avec moi Mlle.

Non tu rigoles

Et bien c’est ce que nous allons voir ma grande.

Il m’obligea à prendre effectivement la douche avec lui. Dans la baignoire on n’a pas pu s’empêcher de faire balader nos mains et de faire quelques galipettes supplémentaires. Quand je pense que dès demain tout ceci prendra fin ! Qu’il retrouvera sa vie de tous les jours aux côtés de Louise sa fiancée et que moi la gentille sœur à la meilleure amie de tata Louise, je serai là à les regarder jouer les amoureux, ça m’écœure. Cet homme c’est le mien MERDE !!!!

Je t’aime Max, dis-je entre les dents serrées.

Tu continues toujours de m’appeler Max on dirait, dit-il un peu gêner.

Cela te dérange ?

Non pas vraiment mais je ne comprends pas pourquoi tu ne m’appelles pas par mon vrai prénom.

Shuuuuuuuuttt ! laisse-moi t’appeler ainsi mon amour. Je trouve que ce prénom te va très bien, le rassurai-je en lui offrant une belle roulée de perle. 

C’est comme tu veux ma reine.

Oooh les hommes ! offre leurs une belle paire de cuisses et ils te mangeront dans les mains.  Tant pis, je n’ai pas le vrai Max pour le moment mais au moins je peux m’offrir un beau spectacle avec un autre homme qui accepterait de se faire passer pour lui. J’apprécie tellement ces moments entre Mon Max et moi. Le drame c’est lorsque ça doit finir et qu’il doit rejoindre cette Stupide bonne femme qui lui serre de fiancée. Je me sens trahi à chaque fois (la colère d’une adolescente trahit). Sa place est à mes côtés pas avec Louise.  

Revenue à la réalité, je me retirai du bain sans prononcer un seul mot. Je m’habillai et sortis de la chambre comme si rien ne s’était passé. En descendant les escaliers pour rejoindre les autres qui dansaient toujours dans le grand salon, je sentis mon téléphone qui se mit à vibrer dans mes mains. 

APPEL ENTRANT GAELLE

Ma sœur était sans doute rentrée. Je descendis rapidement les marches pour m’isoler du bruit de la musique. 

Allô, tu es rentrée ?

Bien sûr que je suis rentrée. Toi tu es où ?

Pas loin, je rentre déjà.

D’accord je t’attends alors ici. Sois prudente et fais vite.

C’est compris grande sœur.

A mon arrivée d’Abidjan, je me suis installée chez ma sœur afin de mieux profiter de mes vacances. Elle vit très bien grâce à son travail de mannequin dans l’une des plus célèbres agences de la ville. Avec elle j’avais beaucoup plus de liberté. L’immeuble qu’elle habitait se trouve dans l’un des quartiers résidentiels super bien connus de Cotonou. Elle s’y était installée trois mois après un jeune couple qu’elle connait très bien. Max et Louise nos voisins. Leur appart fait face d’ailleurs au notre et moi depuis mon arrivée dans l’immeuble, (bientôt 2 mois) le Max en question me fascine. Je me fou complètement de notre différence d’âge. Il me plait et me rend dingue. Chaque homme avec qui je couche devait accepter que je l’appelle ainsi sinon c’était Mort. Eddy le jeune homme avec qui je venais de terminer la soirée trouvait notre accord très cool. Je pouvais alors satisfaire toutes mes pulsions avec lui tout en ayant l’image de Max dans la tête. Cependant, je me demandais toujours comment ce serait avec lui-même en personne ?

Max est un homme digne, beau, élégant, noir de peau, copulant, grand de taille, sexy et séduisant en tout en point. Je remarquais très bien toutes ces chiennes en chaleurs qui ne pouvaient cacher leur désir en le voyant sortir de l’immeuble tôt le matin pour aller travailler. Mon prince était un artiste peintre et un écrivain en herbe. Quand bien même il était difficile de s’en sortir avec ce type métier dans notre pays, Max ne s’était pas laissé avoir. Le bel homme avait sa propre boutique de vente de ses tableaux en ligne et sur place, un studio où il travaillait et de petites galeries à son nom. Tout me fascinait sur lui. Bientôt quatre mois que je me cache derrière ma fenêtre qui offrait une vue directe sur la rue et sur tout le voisinage pour le voir quitter l’immeuble tôt le matin. C'était ma routine matinale,avec le temps je maîtrisais en fin son agenda quotidien.  Son apparence tous les matins, bien soigné, réveillait un orgasme si intense en moi dont j’étais devenue très accro au fil des jours.

Cependant, après le coup de fil de ma grande sœur, je rentrai à la maison la rejoindre. Elle rentrait d’un voyage sur Accra. Le boulot comme toujours !

Depuis quand tu es là ?

Ça doit faire une trentaine de minute maintenant. Et toi t’étais où ?

Chez Cynthia, j’ai passé la journée avec elle.

Habillée comme ça ?

Euh, non suis rentrée me changer il y a une heure pour aller à une fête chez une de ses amies.

Vous n’aviez commis aucune bêtise j’espère.

Non, non pas du tout. Et toi que m’as-tu ramené ?

Demain tu verras. Pour l’instant allons-nous coucher, je suis morte de fatigue.

D’accord comme tu veux.

Mon réveil sonna à 8h30 minutes, l’heure à laquelle Max quittait la maison. Je sortis du lit avec précipitation et pris position derrière la fenêtre comme à l’accoutumée. Cinq minutes, dix minutes, vingt minutes passèrent mais non rien. Serait-il malade ? Où aujourd’hui il n’avait pas envie d’aller au boulot ? Où quelque chose lui était-il arrivé ? J’étais morte d’inquiétude à l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose. 

De l’autre côté de l’appartement, Louise la fiancée de Max préparait un petit déjeuné vêtit d’une des chemises de son fiancé qui visiblement était un tout petit peu plus grande qu'elle. On pouvait voir son corps de rêve flotter à l'intérieur de la chemise un peu froisser qui lui arrivait juste en dessous des fesses. Il faut le reconnaître, c'est une bombe africaine cette femme. La preuve que Max avait un bon goût pour réaliser ses tableaux et pour choisir son type de femme. La maîtresse des lieux était déjà sur pied et avait déjà fait tout son ménage. Avec le temps ça devient sans doute une simple routine. Louise alluma alors le gaz et y déposa une petite casserole remplit d’eau. Pendant que l’eau mijotait, la jeune, belle et  sympathique femme dressa la table tout en surveillant de près sa casserole. Ayant atteint la température voulue, elle éteignit le gaz et descendit la casserole puis versa le contenu dans une belle théière qu’elle posa sur la table à manger.

Max, Max, Max tu m’entends ? le jeune homme ne lui répondait pas. Elle décida alors d’aller voir ce qui n’allait pas 

Elle regagna leur chambre à coucher d’un pas nonchalant et ouvrit la porte. Max était encore endormi dans le lit. Il est rare de voir un homme dont le charme dépassait l’entendement. Max avait un charme hors du commun. L’homme avait une telle assurance que même dans son sommeil on pouvait lire cette sobriété de l’âme et toute l’énergie dont il faisait preuve sur son beau visage. Allongé de profil sur son lit, à moitié couvert, le torse nu le jeune homme offrait un beau spectacle aux yeux de sa future épouse. 

Max tu te réveilles ?

Nooooon !!! pas envie de me lever…dit-il d’une voix cassée et enrouée.

Ok ! je viens te chercher alors mon chéri, dit-elle en grimpant sur le lit d’un bond. 

Max sursauta et se réveilla malgré lui mais c’était pour la prendre dans ses bras et la ramener au lit sous des pluies de caresses. Pendant ce temps, Ana toujours inquiète sortit discrètement de leur appartement pour s’incruster dans celui du jeune couple par la porte du salon précédemment déjà déverrouillée par Louise. Le calme qui régnait dans le salon l’inquiéta davantage. Elle poussa sa curiosité jusque dans la chambre à coucher des deux tourtereaux. Après s'être enfin retrouvée, d’un pas d’espion, elle arriva à destination et tenta d’ouvrir silencieusement la porte de la chambre. Ce qu’elle fit bien évidemment. Mais ce qu’elle vit la choqua terriblement. Le couple avait prolongé leur réjouissance et se faisait l’amour comme s’ils étaient seul au monde. Les cris de gémissements que chantonnait Louise résonnaient comme des coups de poignards aux oreilles de la jeune obsédée. Le prince de ses rêves faisait mourir de plaisir une autre femme sous ses yeux. Comment osait-il ? Pourquoi ? Comment pouvait-il lui faire ça ? Elle qui s’inquiétait pour lui ?

Le visage d’Angèla changea de couleur au vu de tout le plaisir que ressentait sa ‘’Rivale’’. Elle continua à les regarder dans leurs ébats sexuels figée sur place comme une statuette. Max avait dans le dos un tatouage immense d’une femme avec de grandes ailes. Tout porte à croire que le jeune homme avait un faible pour les légendes puisque le dessin ressemblait à une déesse sortit droit des mangas. Pour Angéla ce tatouage c’était le signe de la bête sauvage qui se cachait derrière cet homme toujours calme, tendre, doux, sympathique et aimable qu’elle voyait chaque jour. Elle était convaincue que Max était un fan caché du danger, des defis insolites et donc des femmes comme elle. Angéla était bien décidée à le prouver. Elle se retourna alors sur ses pas en prenant le soin de verser l’eau que contenait la théière sur l’une des toiles qu’avait ramené Max la veille. 

En Amour comme à la Guerre tous les coups sont permis. Je m’appelle Angéla, j’ai 17 ans, je suis Béninoise en classe de terminale à Abidjan et ceci est ma confession depuis la prison.

L'AMANT INTERDIT