Monsieur Gregory Rawiri

Ecrit par Ielle


Chapitre 4 : Monsieur Gregory RAWIRI


Elle est là dans mes bras, on danse au rythme de la chanson qui passe. Cette chanson d'ailleurs, je ne sais pas mais ça me fait un truc de l'entendre là maintenant.


Ielle (regardant sur le côté ) : Suis-je votre chose M. RAWIRI ?


Moi ( sortant de mes pensées ) : Non, pourquoi une telle question Mme RICHARDS?


Ielle ( arquant les sourcils ) : petite amie...


Moi ( la regardant ) : ah juste ça, vous le serez.


Ielle ( soutenant mon regard ) : elles accourent quand elles vous voient c'est cela? 


Moi ( souriant ) : oh que oui. 


Ielle ( secouant sa tête ) : finalement je ne suis pas la seule personne orgueilleuse ici.


Moi ( souriant ) : nous sommes deux .


Silence, elle ne parle plus mais continue de danser. Malgré son allure de tigresse calme et orgueilleuse, elle m'a l'air d'être une bonne personne. Son corps, c'est électrisant... Quand elle met sa tête sur le côté je peux vachement être envahi par l'odeur de son parfum et je reconnais très vite duquel il s'agit d'ailleurs.


Ielle : je crois que vous devriez me laisser maintenant, je dois m'en aller.


Moi : aucun homme ne vous attend, je ne comprends pas votre envie de rentrer.


Ielle ( souriant ) : encore heureux! Il y'a mieux qui m'attend. Par contre vous, il y'a une personne qui vous attend je pense, tournez vous.


Je le fais et mon regard tombe sur Samira. Au même moment, Ielle profite et s'en va à notre table. Je regarde l'heure, 1h moins 2 minutes, le temps passe vite. Je retourne à notre table.


David ( me regardant ) : mec, j'ai besoin d'aide là.


Moi ( m'asseyant ) : quoi donc ?


David ( me regardant ) : il faut que je rentre avec Tatiana, elle se sent fatiguée.


Ielle ( intervenant ) : je compte pour du beurre peut-être ? Je veux renter aussi.


David ( la regardant ) : oui mais là, je vais foncer directement et je ne pense pas pouvoir te déposer.


Ielle ( levant les yeux ) : super !


Tatiana : Tu pourras la déposer s'il te plait Greg? Je ne veux pas qu'elle rentre seule.


Moi ( regardant Ielle ) : ça ne me dérange pas le moins du monde, ne vous inquiétez pas.


David ( me regardant ) : merci mec... On y va Tatiana.


Ils se sont levés, nous ont salué puis ciao. Nous voici uniquement deux à table. Durant 10 minutes, personne ne parle alors je décide de me lever et me dirige vers l'estrade.


Moi ( prenant le micro ) : alors, j'espère que vous profitez bien de la soirée. Je dois rentrer car je me sens déjà patraque mais je vous en prie, restez et continuez de vous amuser. Merci encore d'être venu.


Je descends et m'avance vers notre table 


Moi ( la regardant ) : on y va ?


Sans répondre, elle s'est levée et est passé devant direction le parking. Elle s'est arrêté afin que je lui dise qu'elle était ma voiture. J'ai juste déverrouillé à distance pour qu'elle voit et elle s'est dirigé vers.


Moi ( m'installant convenablement ) : où dois-je vous déposer ?


Ielle ( mettant sa ceinture ) : Au boulevard triomphal s'il vous plaît.


J'ai démarré en direction du boulevard. Il n'y avait aucun bruit, personne ne parlait.


Moi ( brisant le silence ) : qui est donc ce mieux qui vous attend chez vous ?


Ielle ( le regard tourné vers la vitre de son côté ) : ai-je des comptes à vous rendre désormais ?


Moi : oui, je vous prie.


Ielle : eh bhein! 


Après 15 minutes silencieuses...


Ielle : prenez la gauche s'il vous plaît et garez juste à la première maison. (Ce que j'ai fait.)


Moi ( prenant la gauche ) : ici ?


Ielle ( enlevant sa ceinture ) :oui, merci !.


Moi ( la regrdant ) : c'est tout ?


Ielle ( ne me regardant même pas ) : que voulez-vous donc?


J'ai verrouillé les portières.


Moi ( face à elle ) : Écoutez Ielle, je suis sûr que vous remarquez l'atmosphère qu'il y'a entre nous et je préfère déjà vous avertir que je vous aurai. Peu m'importe ce que vous sortirez de votre bouche, je vous aurai. J'en ai fini.


J'ai dévérouillé et c'est en rigolant qu'elle a ouvert la portière et est descendu. Elle rit de moi ? Je descends à mon tour et vais la trouver devant sa porte voulant l'ouvrir. Je la retourne et la plaque contre sa porte, mon visage très près du sien.


Ielle ( voulant se retirer de là ) : Gregory, soit vous me violer soit je hurle.


Moi ( rigolant ) : maintenant vous ne rigolez plus ? Je vous parle, vous rigolez ? Vous faites l'indifférente or les battements de votre coeur manifestent autre chose. Si je le désire, je vous prends là et maintenant car je ne vois pas en quoi vous m'en empêcherez.


Ielle ( défiant mon regard ) : ouh la, c'est cela alors l'assurance ? Pitié ( riant )!!! Mais allez-y , vous me prendrez et après ? Vous pensez que ça fera en sorte que je vous vois autrement que ce que vous êtes ? Vous vous ridiculisez avec un magnifique costume en plus, j'en suis déçue. Monsieur Gregory RAWIRI l'homme se prétendant fort et qui prend par la force, pitié !


Elle a du cran celle la, c'est à RAWIRI qu'elle parle ainsi? Je rigole.

Bizarrement, ça me fait sourire tout ça. J'approche ma bouche de son cou puis de son oreille.


Moi ( chuchotant à son oreille ) : saches ma très chère que je vais te marquer au fer rouge. Tu veux jouer à la maligne ? Tu verras. Je ne vais rien prendre par la force. Je te regarderai dans peu souhaiter que je te prenne mais pour le moment je te donne du repos. 


Ielle (me repoussant ) : Éloignez-vous et je vous rappelle que vous devez me vouvoyer. Pour le reste, je vous conseille de retourner entre les jambes de vos gamines animées par l'argent.


Elle a ouvert puis est rentré chez elle. Je suis remonté dans ma voiture tranquillement. Pendant ces minutes si près d'elle, je parvenais 

À admirer le magnifique rose de ses lèvres pulpeuses, son cou fin, à sentir son parfum et surtout entendre battre son cœur.


Je l'aurai cette fille, je l'aurai .

Je démarre et fonce chez moi, j'habite  juste au rond point de la démocratie.

Une fois devant mon portail, je sors ma clé et rentre essayant de mieux éclairer la maison.


Moi ( susautant) : ) : Merde Samira tu fous quoi chez moi?


Samira ( s'avançant ) : tu m'as manqué.


Moi ( fermant la porte ) : sors de chez moi, tu es folle ou tu fais exprès? 


Samira ( tirant sur ma cravate ) : aller, approche, viens t'amuser..


Je reste debout sans bouger. Ah la femme, la tentation.


Bonsoir, je suis. Gregory RAWIRI 30 ans médecin gynécologique surtout. Je suis riche mais je préfère me battre et développer des idées. Je ne suis pas marié, célibataire sans enfants.

La vie d'Ielle