Chapitre 45 : Mystère

***Pavel***

Moi(entrant dans le bureau) : alors monsieur l'inspecteur ?

Inspecteur (levant les yeux) : oui?

Moi : Qui a tué ma femme ?

Inspecteur : L'enquête se poursuit, on ne peut pas dire déjà qui est l'assassin, il nous faut des preuves et pour cela nous allons nous rendre à l'hôpital. 

Moi : je vous accompagne

Inspecteur : Non, je vous demande de rentrer chez vous tranquillement je vous tiens informer

Moi (perdant patiente): je vous tiens informer, je vous tiens informer c'est ce que vous dite depuis. Moi ce que je veux entendre c'est que vous avez un suspect

Inspecteur : Vous êtes tous des suspects y compris vous donc ça ne se fait pas ainsi.

Moi : au moins après l'interrogation d'hier à aujourd'hui vous avez une idée de qui a fait ça non?

Inspecteur : je viens de vous le dire, il nous faut des preuves et pour le moment nous n'en avons pas, tout ce que nous savons c'est qu'elle a été tué dans cet hôpital et je me rends là-bas avec mon équipe

Moi : Mais il fallait commencer directement par là-bas.

Inspecteur : Monsieur Pavel rentrez chez vous s'il vous plaît.

Moi : Je dois vous suivre

Inspecteur : Non, laissez nous faire notre travail.

Ce n'est pas possible, j'ai comme l'impression que rien n'avance ces policiers sont à la traine pendant que l'assassin de ma femme est tranquille quelque part entrain de faire la belle vie. Il y a quand même un indice, un petit détail pouvant nous permettre de retrouver cette personne Seigneur aide nous. 

Je suis rentré à la maison sortir toutes les affaires de Mélissa, j'ai fouillé un par un je recherche un indice ou quelque chose. Mélissa aide nous à rendre justice s'il te plaît aide moi a trouvé ton assassin tu ne dois pas rester tranquille, de là où tu es, tu dois le dénoncer. 

Lara? Mais pourquoi ferait telle ça après tout ce que ma femme a fait pour elle? Si elle est ce qu'elle est aujourd'hui c'est grâce à Mélissa. Ou-bien l'aurait telle fait par jalousie? Mais jalouse de quoi? Je ne peux rien affirmer.

Régina ? C'est pareille, elle était comme une sœur, elle passera pour une ingrate et hypocrite si c'était le cas, c'est possible mais je ne crois pas qu'elle ai un coeur aussi noir.

Liliane? Sa mère, celle qui lui a donné la vie. Je ne sais vraiment pas ce qu'elle y gagnera en tuant sa propre fille.

Sonia ? La soeur de Régina, Mélissa l'aimait aussi comme une soeur. Je ne sais pas quoi pensé de ces gens "je suis un criminel " ne s'écrit pas sur le front des gens et rapidement quelqu'un peut passer de l'ange au démon.

Ma mère ? Non je connais maman et je donnerai ma main au feu. Ma maman est incapable de me faire ça. Elle ne peut pas agir pour nuire au bonheur de son fils unique. Elle sait combien j'aimais ma femme et comment j'étais heureux avec elle.

Ronel ? A-t-il une raison? Pourquoi tuerait il Mélissa ? Non, trois fois non.

Sarah ? Sarah, cette fille que nous avons engagé comme femme de ménage et ensuite nounou de notre fille oserait tuer sa patronne, la femme qui lui a donné du boulot, qui la considère comme une soeur et qui n'a jamais eu un geste déplacé envers elle? Oui ça se passe mais entre nous, je doute.

Mathis? Oui je mise tout sur cet homme, il a mille et une raison de le faire par jalousie, de se venger de moi parce que je lui ai arraché sa femme et il n'a pas supporter la voir heureuse avec moi et il l'a tuer c'est simple. Tout ces cadeaux tout ce qu'il lui a offert c'était juste un prétexte pour faire bonne impression, n'est-ce pas on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid ? Il a attendu le bon moment pour agir. Mais oui il n'y a pas d'autres raisons. 

A toute ces personnes, nous avons fait du laisser aller, elles entraient et sortaient comme elles le voulaient chez nous. Le problème est que ma femme était trop généreuse et voilà où sa générosité et sa gentillesse l'a conduite. Directement dans la tombe.

A force de réfléchir, j'ai mal à la tête. Je ne sais plus qui est qui ni quoi pensé de qui et je n'ai plus confiance en personne. Je suis seul maintenant avec ma petite princesse.

Ohh Mélissa où que tu sois en ce moment, dénonce la personne qui t'a fait ça ; élucide ce mystère toi même. On dit souvent que les morts ne sont pas mort alors où que tu sois, venge toi.

***Lara***

Assise sur le lit et pensive ; j'avais en mains la photo de Mélissa qui se trouvait au chevet du lit. Nous sommes dans sa maison, celle que Mathis lui a laissé. J'ai trop de choses qui trottent dans ma tête. Pourquoi Dieu tout ceci nous arrive en ce moment ? Qu'avons nous fait, qu'a-t-elle fait pour mériter une mort pareille? Sa mort me semble tellement bizarre que je ne comprend pas comment cela est arrivé, je n'arrive pas à croire à telle enseigne que je m'oublie moi même. 

Et il y a Elyed (levant les yeux) pourquoi ce que je  ressens pour lui n'est pas aussi fort? Tout à l'heure j'ai fait semblant de ne rien comprendre quand Régina me parlait. Elle a parfaitement raison, malgré tous les efforts que je fais je n'arrive pas à ressentir cette flamme brûlante que j'espère tant pouvoir ressentir. Je veux aussi vivre une belle histoire d'amour. J'ai un homme extraordinaire qui me couvre d'attention et par dessus tout d'amour, je devrais en quelque sorte la lui rendre, il mérite tout autant mon amour. 

Régina : Lara tu es là ?

Moi : Oui entre

Régina (ouvrant la porte): Tu es là ?

Moi : ...

Régina (s'approchant) : tu fais quoi ?

Moi : Rien 

Régina (prenant la photo) : Elle me manque notre Mélissa

Moi : Pas plus que toi, trois nous étions hier et deux nous sommes aujourd'hui. 

Régina : C'est l'être humain qui est méchant et cruel.

Moi : vraiment cruel

Régina :  tu viens on passe à table ? 

Moi : Non 

Régina : Pourquoi ?

Moi : Je n'ai pas faim Régi

Régina : Tu dois te nourrir 

Moi : je n'ai pas faim

Régina : Quand tous ceci sera terminer, nous allons reparler de nos projets, il faut bien honoré la mémoire de Méli.

Moi : Houn

(Sonnerie de téléphone)

Régina : C'est ton portable

Moi (sans regardé) : Oui 

Régina : Tu ne décroches pas?

Moi : Non

Régina (se levant): je te laisse, je t'attends en bas, tu dois manger quelque chose Lala. 

Moi (soupirant) :  je n'ai pas faim Régi s'il te plaît laisse moi seule.

Régina (s'en allant): Okay

Après qu'elle soit sortie, j'ai prit mon portable et les clés du portail et je suis descendue.

Moi : Je sors

Régina (me regardant) : tu vas où ?

Moi : j'ai quelque chose à faire, tu peux fermer avec ta clé, je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer, ne m'attends pas.

Régina : Mais tu vas où ?

Moi : A tout à l'heure

Régina : Fais attention à toi Lara 

Moi (Sortant): Oui

***Pavel***

Moi : Asseyez vous

Inspecteur : Merci 

Moi : Je vous sers quelque chose à boire?

Inspecteur : Non merci

Moi (prenant place en face de lui) : alors?

Inspecteur : Nous avons fait nos enquêtes dans l'hôpital. 

Moi : Oui et ? 

Inspecteur : Nous ne pouvons pas dire que nous n'avons rien obtenu. Nous avons eu des informations mais malheureusement ça ne nous aide pas.

Moi : Ça veut dire quoi?

Inspecteur : Dans notre enquête et en tenant compte du rapport médical, nous sommes arrivés au fait que quelqu'un a injecté le poison à votre femme

Moi : C'est déjà connu non?

Inspecteur : je n'ai pas fini de parler

Moi : Allez y...

Inspecteur : Nous supposons que soit cette personne travail dans la clinique, soit elle est entrée faire le boulot et repartie ; soit quelqu'un de l'extérieur a payé quelqu'un pour faire le travail, ou encore c'est peut-être une erreur médicale. 

Moi : Si c'est une erreur médicale, je n'hésiterai pas à enfermer le médecin qui a commit cette erreur impardonnable.

Inspecteur : Ce sont des suppositions 

Moi (hurlant) : Nonnn il ne faut pas supposer, il faut être sûr de me dire qui est le meurtrier.

Inspecteur : comme je l'ai dit, la liste est longue. Le suspect numéro 1 sur la liste c'est son ex mari Mathis DAGA, ensuite Lara son amie; elle pourrait bien le faire puisqu'elle était seule avec votre femme ; l'infirmerie qui s'occupait d'elle ; le médecin ; sa mère et les autres 

Moi : les autres sont qui ?

Inspecteur : tout le reste des personnes que nous avons interrogé jusque-là.

Moi : Donc?

Inspecteur : donc nous n'avons toujours pas de preuves suffisantes, l'hôpital n'a pas de caméra

Moi (ouvrant les yeux): L'hôpital n'a pas de caméra ou n'a plus? Parce que si un assassin veux faire son boulot, il ne laissera aucune trace.

Inspecteur : les caméras ne fonctionnaient plus depuis cinq mois. 

Moi (rouge de colère) : pfff Inspecteur qui a tué ma femme c'est tout ce que je vous demande, c'est parce qu'on ma dit que vous êtes efficace que je vous ai fait appel.

Inspecteur : M. Je vous prie de vous calmer.

Moi : Me calmer pendant que vous êtes incapable d'arrêter l'assassin?

Inspecteur : vous connaissez l'assassin peut-être ?

Moi (hurlant) : Oui c'est Mathis DAGA il a mille raison de tuer ma femme.

Inspecteur : peut être mais avez vous des preuves ? Moi je ne peux pas enfermer un homme si je n'ai pas les preuves nécessaires pour l'inculper. Si c'était aussi facile de reconnaitre un assassin, vous ne m'auriez pas fait recours alors il ne sert a rien de s'énerver. 

Moi : Alors je fais comment pendant que la personne qui a tué ma femme est en liberté ?

Inspecteur : Nous avons besoin de preuves et je vais repasser pour la seconde interrogation

Moi : Et si on ne trouve jamais de preuve ?

Inspecteur : Ah alors on abandonnera l'enquête, je ne peux pas enfermer une personne sans preuves suffisantes.

Moi : Il n'est pas question d'abandonner (le doigtant) vous allez continuer jusqu'à trouvé l'assassin de ma femme. Et s'il faut des années pour ça, je suis prêt à dépenser toute ma fortune. Je n'aurai pas de repos tant que justice ne sera pas faite.

Inspecteur (me fixant): ...

Moi (le jaugeant de regard): ....Oui je veux voir cette personne crevée derrière les barreaux d'une prison.

Inspecteur : Bien, je suis d'accord avec vous.

J'ai même envie de lui foutre un poing dans la figure, il m'énerve celui là.

[Dans la soirée]

***Conversation entre deux femmes inconnues***

Inconnue 1: des policiers étaient à la clinique ce matin ils ont interrogés tous ceux qui étaient de garde ce soir là. 

Inconnue 2 (allumant une cigarette) : Et qu'est-ce-que j'ai à voir dedans c'est pour cela que tu me dérangeais autant avec tes appels? Où se trouve l'urgence?

Inconnue 1: le soir où tu es allée à la clinique qu'est-ce qui s'est passé?

Inconnue 2 : rien pourquoi ?

Inconnue 1 : une patiente est morte

Inconnue 2 (haussant les épaules) : quoi? Et alors ?

Inconnue 1 : j'ai appris aujourd'hui que c'était la même dame que tu es allée voir, ce qui m'a semblé bizarre.

Inconnue 2 (évaporant la fumée de cigarette) : tu n'as pas à t'en faire toi tu n'étais pas dans les parages non? 

Inconnue 1 : tu lui a fais quoi? C'est toi?

Inconnue 2 : Comment ça si c'est moi? Un patient de l'hôpital meurt où se trouve mon problème merde ?

Inconnue 1 : Un patient que tu as visité 

Inconnue 2 (rigolant) : ...

Inconnue 1 : On lui a injecté un poison.

Inconnue 2 (ouvrant grand les yeux): Nonnn sérieux??? Mais c'est méchant ça

Inconnue 1: Tu étais allée la voir pour quoi?

Inconnue 2 : on a juste discuter et je suis repartie elle était encore bien vivante quand je suis sortie.

Inconnue 1 : j'espère que tu n'en es pour rien hein, parce que je ne veux pas perdre mon travail, je t'ai donné des informations sur cette dame et après j'apprends sa mort. On pourrait m'accuser d'être responsable 

Inconnue 2 (amusée) : tu es pathétique tu sais?

Inconnue 1 : peut être mais je suis sincère, je ne veux pas de problèmes

Inconnue 2 : ah mais ferme la s'il te plaît tu parles déjà trop. Écoutes moi tu n'as pas intérêt à ouvrir ta bouche, tu ne me connaîs pas, on ne s'est jamais vu d'accord ?

Inconnue 1 : ...

Inconnue 2 (hurlant presque) : c'est bien clair dans ta petite tête?

Inconnue 1: Oui 

Inconnue 2 : va-t'en maintenant

Inconnue 1 : rassures moi tu n'as pas tué cette femme n'est ce pas?

Inconnue 2 (écrasant la cigarette au sol avec le pied) : mais non allez dégage, va-t-en j'ai besoin de me concentrer.

Et l'inconnue 1 ressorta de la maison tel qu'elle était entrée.

A suivre...