MYSTERY

Ecrit par RIIMDAMOUR

#La suite comme promis.
Je m'excuse d'avance pour les fautes,  pas le temps de relire
Bisous.
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- Tu devrais manger un petit bout Milouda. Tu vas te rendre malade à force de t'affamer. Dit Amine d'un ton las en déposant un plateau sur mes jambes.

Son intention était louable, vraiment, mais je n'avais aucune envie de manger. Ça me faisait peur à moi même.
Moi Milouda la gourmande j'avais pas faim...

Je fis néanmoins l'effort de prendre deux cuillerées de la soupe. Je ne pus en faire plus, ma main retombait d'elle même.
Je n'avais même pas la force de lever les yeux vers lui.

-Jo...Jo...sée. Murmurais-je péniblement.

- Josée est partie te chercher des médicaments. Répondit-il.

J'avais demandé Josée pour quelle m'aide à boire la soupe. Je ne pouvais pas le faire toute seule et je ne voulais pas Lui demander de le faire, lui.

Ma tête retomba mollement sur l'oreiller. Même le fait de lever la tête me demandait des efforts considérables.

Je sentis Amine se poser sur le bord du lit et prendre le plateau de mes jambes.

- Ouvres la bouche Milouda, je vais t'aider à manger. Ordonna Amine d'une voix douce.

J'obtempérais sans ouvrir les yeux. J'avais déjà assez honte qu'il ait dû s'occuper de moi toute la journée, pas la peine d'en rajouter en le regardant me nourrir.

Je devais faire peine à voir comme ça.
J'étais dans cet état depuis la veille, quand nous sommes rentrés du mariage de Samir Aïdir.
À vrai dire j'ai des souvenirs très flous de la fête. Je me souviens juste m'être réveillée dans mon lit avec Amine qui était assis sur une chaise et me regardait, inquiet.

J'ai eu un mal de crâne atroce, et une sensation d'engourdissement et d'étourdissement indescriptible, et puis ma vision était très floue, sans parler des vertiges. Je ne pus même pas répondre alors qu'il me demandait si j'allais bien, et qu'il m'expliquait que c'est parce que j'ai commencé à agir de maniere bizarre qu'il m'a ramené.

C'est là que j'ai compris que je venais d'être droguée une nouvelle fois.

J'ai piqué une crise d'angoisse sur le moment.
Je voulais parler pour expliquer que je n'ai pas pris d'alcool mais rien de cohérent ne sortait de ma bouche. Je me suis alors mise à crier et à pleurer.

J'étais de nouveau assaillie par mes anciens démons.

Amine était inquiet et tentait de me calmer.

Mais rien n'y fit.
J'ai hurlé, j'ai crié en me tenant la gorge. J'ai essayé de le frapper, je lui en voulais.
Je lui avait clairement dit de ne pas me quitter des yeux, s'il l'avait fait je ne serais sans doute pas dans cet état.
Il a fini par me bloquer à l'aide de ses bras en me forçant à rester allongée. Je me suis rendormie sans même m'en rendre compte après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps.
Il a appelé Josée pendant mon sommeil, il ne savait que faire.
Depuis le matin, ils me maternaient et m'aidaient du mieux quils pouvaient.

- Voilà c'est fini. Dit Amine en m'essuyant la bouche. Josée a mit du vomitif dans la soupe, donc il vaut mieux que tu sois proche des toilletes d'ici là.

Voilà ce que j'essayais de leur dire depuis le matin, de me faire vomir. Heureusement que Josée avait déjà assisté à ce genre de scène, au moins deux fois .

Il me prit dans ses bras pour m'emmener aux toilettes. Je n'avais même pas fait l'effort de protester. Il avait déjà installé une chaise a côté des WC et m'installa dessus.

Cinq minutes plutard, j'étais littéralement entrain dégobiller, je vomissais toutes mes tripes, Josée était rentrée et elle me tenait mes cheveux.
J'avais insisté pour que mon mari n'assiste pas à la scène.
Qu'il me voit gerber comme ça?  Non, merci.
Je vomis pendant au moins cinq minutes, quand j'eus fini, j'étais incapable de me lever et je tremblais mais je me sentais bien mieux. Josee m'aida à me brosser les dents.
Ma meilleure amie appela Amine qui me souleva et me transporta jusqu'à mon lit.

Je vis une femme assise avec du matériel médical.
C'était la détective privée que j'avais engagé quand j'ai voulu aider Tala à sortir de prison.
Elle s'appelait Banina Sakho.
Je me demandais ce qu'elle faisait là.

- C'est moi qui l'ai fait venir Milou, il faut qu'on en finisse avec cette histoire une bonne fois pour toute. M'expliqua Josée.

Banina s'approcha de moi et me fit un prélèvement sanguin après m'avoir salué et expliqué la démarche.

- J'ai un cousin qui travaille en laboratoire, je lui ai parlé de ton cas et il m'a demandé de lui rapporter un échantillon de ton sang avant que ton organisme n'absorbe la drogue que tu as ingéré. Avec un peu de chance, il pourra te dire ce que c'est. Pour le reste, ce sera à nous de le découvrir. Explique t-elle.

En ce moment là, je me fichais bien de savoir qui m'a drogué, quand, comment ou pourquoi. Tout ce que je voulais, c'était de retrouver toutes mes facultés mentales et physiques.

Je me sentais nauséeuse, vidée.
J'avais comme l'impression de flotter.

Josée raccompagna Banina tandis que j'essayais vainement de dire quelque chose.

- Tu devrais te reposer maintenant. Dit Amine. Ne te fatigues pas à essayer de parler, tu n'es pas en état.

Puis il sortit, il revint cinq minutes plus tard avec un autre bol de soupe chaude.
Je levai vers lui un regard interrogateur.

- Ne t'inquiètes pas, on a rien mis dedans cette fois-ci. Me rassurait-il.

Je bus la soupe jusqu'à la dernière goutte cette fois. J'avais très faim.
Il me fit boire de l'eau et s'assit sur une chaise près du lit.

Josée revint quelques minutes plus tard et nous dit qu'elle devait rentrer et qu'elle reviendrait le lendemain.

Je m'endormis quelques minutes plus tard.

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Quelqu'un ronflait à côté de moi, je voulus tourner la tête pour voir qui c'était mais une douleur fulgurante partout dans le corps me retient.

Je ne savais pas qui m'avait fait ça, mais ce qui était sûre, c'est qu'il ou elle avait augmenté la dose.
Car avant je réagissais comme si j'étais ivre mais je n'avais pas autant mal.

Mes larmes menacèrent de couler. Je dus me mordre la langue pour ne pas pleurer à nouveau.

Je me sentais mieux, mais pas bien.
Je ne pouvais toujours pas bouger.
J'espérais intérieurement que j'allais me rétablir rapidement.
Il ne fallait surtout m'as que j'aille dans un hôpital parce les medecins me forceraient à pourter plainte contre la personne  qui m'avait drogué et les médias allaient forcément être au courant.
Ce quil fallait éviter, à tout prix.

J'en avais marre de cette situation.
Je n'avais pas une vie normale, j'étais obligée de me cacher, j'étais détestée,  jugée...

- Monde pourri! Murmurais-je d'une voix éraillée.

Au moins j'arrivais de nouveau à parler, c'était déjà ça.

C'était Amine qui ronflait à côté de moi. Le pauvre, il devait être fatigué après tout ce que je lui avais fait subir.

Je pris mon courage à deux mains, et je rassemblais toutes mes forces pour descendre du lit.
Ça me prit environs une dizaine de minutes pour arriver jusqu'à la douche non sans avoir poussé de nombreux petits cris étouffés. J'avais l'impression d'avoir reçu des coups de pilon.

La douche me prit tout autant de temps et quand je sortis enfin de la salle de bain à bout de forces, Amine était assis sur le rebord du lit la mine inquiète.

- Tu te sens mieux ce matin? Demanda t-il.

- Je ne me suis jamais senti aussi bien. Ironisais je en gémissant.

Il leva les yeux au ciel en m'aidant à monter sur le lit.

- Woy yagam yooy! ( mon Dieu!) Fis je en me couchant.

- Je vais aller prendre ma douche. Tu restes ici ou bien? Demanda mon mari.

- Hum...vas prendre ta douche après tu m'aides à descendre. Repondis- je.

Il revint dix minutes plus tard.
Dix longues minutes pendant les quelles j'ai essayé de rattraper mes prières.
Malheureusement, j'ai dû abandonner à la première rakaa, quand mes genous ont refusé de se plier et que j'ai failli tomber tête première.
J'ai fini par prier dans la position assise. Même ça c'était difficile.

Amine me porta jusqu'en bas et me fit mon petit déjeuner.
Oui, j'ai dit qu'il me fit mon petit déjeuner.
Lui, l'homme qui ne sait même pas où se trouvent les allumettes pour allumer le gaz, il m'a fait à manger.

Bon d'accord, j'ai du lui indiquer l'emplacement de tout à partir  de la chaise sur laquelle j'étais avachie..
Et il à cramé les oeufs, il a fait un café trop fort et il a complètement sali la cuisine sous le regard énervé de Fatou.

Il était tellement fier de lui tout juste après, parce qu'il a fait cuire des oeufs et râpé du fromage, le pauvre.

Jamais morte de rire, mais je ne pouvais pas rire, j'avais même mal aux mâchoires.

J'ai fini la journée sur le canapé du salon à dormir.
Amine était installé à côté, pour me surveiller, disait il.

C'était vraiment gentil de sa part mais il m'étouffait un peu.

Fatou m'avait demandé ce que j'avais, je lui ai dit que c'était juste une grippe.
Elle ne m'a pas cru du tout.
Mais bon...

Ce sont des voix qui m'ont réveillé.
Celle de Banina la détective et d'Amine plus précisément.
Ils étaient plongés dans une discussion très serieuse.

- Bonsoir Milouda. Fit Banina. Comment te sens tu?

- Bien. Dis-je la bouche pâteuse.

- Mon cousin m'a appelé tout à l'heure. Il a dit avoir trouvé quelques résidus de ce qu'on ta fait boire. D'après lui, ce sont des composantes du GHB et du Rohypnol. Dit-elle.

- Qu'est-ce que c'est? Demandais-je surprise.

- Le Ghb est une drogue communément appelée la drogue du violeur. Et le Rohypnol est un anesthésiant euphorisant.
Chacun d'eux est une drogue paralysante et lorsqu'ils sont combinés c'est. ..

Franchement, je n'eus pas besoin de plus de détails pour comprendre.

En plus j'avais déjà entendu parler de cette drogue car deux années plus tôt, une trentaine de jeune fille ont été violées sans qu'on ne retrouve jamais leur agresseur.
Ce dernier ivre de ses prouesses et fière de n'avoir jamais été interpelé avait envoyé une lettre à la police. Lettre dans laquelle il se targuait d'être un homme excessivement intelligent qui ne serait jamais arrêté. Il avait avoué qu'il droguait ses victimes avec du GHB.

Ce que je ne comprenais pas c'était la raison pour laquelle on m'avait drogué?

J'aurais voulu en ce moment là accuser Safietou mais celà n'avait pas de sens.

Pourquoi moi.

Personne ne parla, sans doute voulaient ils me laisser digérer le coup.

Mon cousin m'a également dit que tu en as ingéré une très forte dose qui aurait pu te causer des lésions cérébrales, un coma ou au pire la mort. Tu as dû faire une réaction allergique à une composante de la pillule. As tu une partie du corps qui a enflé?

- Ma langue. Répondis-Je.

- Ça doit être ça alors. Il m'a aussi donné le numéro d'un de ses amis médecins en qui on peut avoir toute confiance. Il lui à parlé de ton cas. Tu dois y aller le plus vite possible pour vérifier si ton organisme à supporté le choc et s'il ne te resterai pas quelques séquelles. C'est plus sûre.

- Nous irons tout à l'heure. Répondit Amine à ma place.
Je n'étais pas pour, mais ce n'était pas le moment d'en parler.

-Lorsque tu iras mieux, je viendrais te poser quelques questions. En attendant je te conseille de ne pas aller dans des endroits publics et de ne rien boire ou mangé que tu n'aies fait de tes propres mains. On ne sait jamais.

J'acquiesce tristement.
J'étais toujours sous le choc.

Du GHB!
Qui a bien pû me donner ça sans que je ne m'en rende compte.
Je laissai Amine raccompagner Banina.

À son retour, il m'informa qu' Banina lui avait demandé de se procurer les vidéos surveillance de l'hôtel. Comme ça ils verraient à quel moment j'ai bu ce truc, et avec un peu de chance, qui me l'avait fait prendre.

Puis il me dit qu'il me conduisait chez le médecin dont parlait la détective.

J'opposai un refus catégorique. J'étais conscience du fait que je devais consulter un spécialiste, le problème, c'est que je ne faisais confiance à aucun médecin.
La dernier fois que j'étais allée consulter un docteur pour le même problème, je me suis retrouvée sur la couverture d'un magazine ou j'étais accusée de me chercher des excuses pour justifier le fait que j'étais alcoolique.

Il du débattre environs une bonne trentaine de minutes pour me convaincre, mais je campais sur ma position.

Il finit par en avoir marre et me cria dessus.

- Finalement, fais ce que tu veux princesse. C'est parce que je veux ton bien que je te propose d'y aller. Mais si tu veux te tuer, libre à toi.

Hun.....
Je finis par capituler et vers 21h, nous étions en route pour le médecin. Aucun de nous deux ne  parlait dans la voiture, comme d'hab.
Mais cette fois-ci, nous méditions sur la même chose. J'en suis sure.
Il se demandait qui m'avait fait ça

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Deux jours plus tard, j'allais bien mieux. J'avais toujours cette sensation de flottement et de légères douleurs musculaires.

Le médecin m'a un peu rassuré, je m'en étais sortie avec plus de peur que de mal. Mais mon corps avait besoin de temps de récupérer complètement.

Par contre mon mari m'obligea a rester alitée.
Il travaillait à la maison, dans son bureau et passait chaque cinq minutes voir comment j'allais.
Il était choqué, dorénavant, il commençait à douter de tout ce qu'on disait de moi et surtout, de ce que lui pensait de moi.
Je surprenais quelques fois son regard rempli de pitié posé sur moi

Banina est passée me poser des questions.

Est-ce que j'avais bu quelques chose ?( Oui, plusieurs jus de fruits. Du jus de goyave plus précisément).

Est ce que j'avais mangé quelque chose ( Non).

Si je me souviens avoir vu quelqu'un s'approcher ou toucher mon verre ( Non)

Si j'avais senti une piqûre. ( non)

S'Il y avait au mariage, des personnes qui étaient présentes lors de deux précédents moments où j'étais droguée  ( environs une centaine de personne)

Elle me posa d'autres questions.
Amine avait quelques difficultés à obtenir les vidéos. Son père voulait d'abord savoir pourquoi il en avait besoin.
Vraiment ce vieux là!
Il promit quand même qu'il allait les obtenir ces vidéos.

Josée n'avait pas refait surface depuis, alors qu'elle avait promis de venir me voir.
Pfff... Je commençais à en avoir marre des promesses en l'air et des cachoteries.
Et puis elle me devait bien ça.
Combien de fois l'avais tirée d'affaire?
Combien de fois avais-je dû sortir en pleine nuit pour aller la récupérer dans une boîte de nuit parce qu'elle était trop saoule?
Combien de fois ai-je dû payer des amendes pour des fautes qu'elle avait commis?

Était- elle toujours ma meilleure amie? Méritait- elle toujours que je l'appelle comme ça...

Mansour et Tala sont passés me voir mais je ne leur ai rien dit et prétendu une grippe.

Ma belle sœur est aussi passée à la maison. En fait elle est réellement gentille. J'avais un peu honte de l'attitude de mon mari envers elle, il ne lui manifestait que de la froideur.
Elle était venue avec sa fille de 9 mois. Un véritable petit ange tout rose et tout potelé. Je suis tombée sous le charme sur le coup. Même son oncle la regardait avec des yeux administratifs. Nous sommes devenues de très grandes amies bébé Amina et moi.

Je ressentis un petit pincement au coeur. Il y a un âge où toute femme commence à ressentir l'instinct maternel. j'approchais de mes 20 ans et je me surprenais ces derniers temps à rêver à une famille: un mari qui m'aime et des enfants que j'aimerais tellement.
Et puis devait être formidable d'avoir un bébé.  J'en voulais un aussi, mais je m'étais rendue à l'évidence...

Ce n'était pas le moment et je n'étais pas mariée à la bonne personne.
Même si on se séparait lui et moi je n'étais pas sûre de me remarier un jour.
Quel homme sensé aurait voulu de moi?
Même Kevin ne voulait plus que mon amitié depuis qu'il me savait mariée.

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Le lendemain , Amine l'avait passé enfermé dans son bureau.
Il n'en était pas sorti de la journée.

Il m'a dit d'un ton détaché, à  l'heure du dîner:
- Je dois faire à un voyage d'affaire demain. Je l'ai appris tout à l'heure.

Wow. ..
Pour une nouvelle, c'était une nouvelle.
J'étais surprise mais j'essayais de ne pas le lui montrer.

- Ok. Pour combien de temps? Demandais-je sans lever les yeux vers lui.

- Heu... un ou deux...mois.

Encore une fois Wow.
Cette fois-ci je ne pus m'empêcher de lever les yeux vers lui.
Il allait me laisser seule pendant deux mois.
Depuis que j'avais été de nouveau droguée j'avais peur de tout. Je ne sortais plus. Sauf quand il m'accompagnait.
Je ne me sentais en sécurité dans la maison que lorsqu'il s'y trouvait.
Quand il partait travailler je faisais toujours en sorte de ne pas rester seule.
Soit il y avait Alain ( Mon prof de cuisine), Fatou ou les garçons.

Je me repris bien vite et essayais de me convaincre que ce n'étais pas grave et que je n'avais pas besoin de lui.

- Je dois assister à une conférence en Inde, une en France et deux aux États-Unis. Je ne sais pas quand je reviendrais. Continua t-il face à mon silence.

- Ah euh...Ok. c'était tout ce que j'ai pu répondre.

On a ainsi fini notre dîner dans un silence pesant.
Alors le dîner, on se retrouva au salon pour regarder notre série préférée NCIS Los Angeles.
Après tout ce temps passé à vivre ensemble, nous avions développé quelques habitudes communes.
Comme: dîner ensemble, regarder la télé ensemble les mardis et jeudi, aller chez mon oncle le dimanche soir...
Nous même nous ne nous en rendions pas compte.

À un moment il diminua le volume et me dit.

- Écoutes , je sais que tu as peur de rester seule ici pendant mon absence. Tu pourrais aller vivre chez ton oncle pendant mon absence. Ou chez tes cousins. C'est plus sûre.

C'était une bonne idée à la quelle j’adhérais.

N'empêche, je me sentais toujours triste qu'il parte. J'avais fini par m'habituer à lui.
Pas comme quelqu'un dont je suis amoureuse (  du calme les filles), mais comme quelqu'un avec qui on vit et qu'on voit tous les jours.

Ensuite j'ai passé une bonne partie de la nuit à l'aider à ranger ses affaires. Puis je lui ai fait une vingtaine de ses biscuits préférés, des rochers coco: de petits biscuits à l'amande et au coco avec ma touche personnelle, de l'arachide grillé.
Il en raffolait.

Le lendemain, je me suis réveillée avant lui pour lui faire son petit déjeuner.
Il est parti vers 7h du matin. Je me suis sentie seule d'un coup, et triste,très triste.

J'ai cru voir un voile de tristesse dans ses yeux mais je me dis que je devais rêver. Pourquoi serait-il triste de partir?

Et surtout pourtant étais-je triste?
Pourquoi étais-je vide de toute émotion?

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# Salut la famille
Alors que pensez vous de cette partie?
Dites le moi en commentaire.
Bisous


Pardon mais...je t'a...