Notre secret
Ecrit par Boboobg
(mi-avril)
.... Grâce Alfred Mbolo....
Je suis sencé déposer Gloire à l'aéroport aujourd'hui après le boulot. Le mariage de Elliott est deux semaines et il a plein de chose à régler là bas soit disant. Il refuse toujours de nous dire quel genre d'affaires l'oblige toujours à aller à New York mais bon, il finira par le faire de lui même.
Quand au mariage de céleste, c'est prévu pour Noël. Elle dit vouloir profiter de tous le monde, ainsi personne ne sera occupée vu que tous le monde est censé être en congé de Noël à ce moment là. Bref c'est l'année des mariages dans la famille.
Je gare devant le ministère des impôts et attends patiemment que la belle femme qu'on prénomme Mirna fasse son apparition.
Comme d'habitude, elle sort avec Dani qui ne me porte pas très à cœur je dois l'avouer. Je me souviens très bien avoir maltraité ma femme devant elle. Bref ça finira bien par lui passer.
Je suis sorti de la voiture pour pouvoir la saluer et ouvrir la portière à ma femme.
Dani : salut Grace!
Moi : bonjour Dani, comment vas tu ?
Dani : très bien merci.
Moi : et les enfants ? La famille ?
Dani : bien. Mirna on se revoit dans deux heures ?
Mirna : oui oui !
J'ai ouvert la portière en laissant entrer Mirna, puis j'ai contourné le véhicule pour prendre ma propre place.
Moi : on va d'abord à l'atelier ou au restaurant ?
Mirna : a l'atelier, si je mange ça va changer les mesures !
Moi (amusé) : tu es même sérieuse ?
Mirna : puisque je te le dis. Tu vois comment mon ventre est là maintenant ? Imagine après mangé, je serai comment?
Moi (démarrant) : tu es parfaite chérie !
Mirna : ce n'est pas ce que tu disais avant !
Moi : avant j'étais en rogne contre toi et puis tu étais enceinte. Maintenant t'es tellement mince que je me demande où sont passés tes fesses !
Mirna (choqué) : tu veux dire que je n'ai plus de fesses ?
Moi (rire) : je rigolais madame Mbolo !
Je la regarde du coin de l'œil pendant qu'elle ouvre un paquet de kinder boueno. C'est toi qui te trouve grosse mais tu ne peux t'empêcher d'en manger. Et elle se pose des question sur le pourquoi Moon doit tout le temps aller chez le dentiste sachant très bien qu'elle copie tout ce que fait sa mère. Bref aussi longtemps que ça part dans les endroits stratégiques, moi je trouve mon compte.
Mirna : et je ne suis pas vraiment madame Mbolo !
Moi (m'arrerant à un feu) : qu'est ce que j'entends là ?
Mirna : que je ne suis pas madame Mbolo ! Maman Anna et maman sirani sont des madame Mbolo. Mamie est madame Mbolo. Dans quelques jours cette jolie petite là, c'est comment déjà son nom Elodie sera une madame Lekuma Mbolo ! Mais moi Mirna je ne le suis pas !
Moi (confus) : mais tu es ma femme !
Mirna : tu m'as épousé oui a la coutume, mais la mairie ? Je n'ai pas vu et la bague non plus je ne l'ai pas.
Moi (changeant de sujet) : je penses qu'on doit inscrire Moon dans une école de musique. Gloire m'a fait savoir qu'il l'a entendu chanter l'autre jour et le timbre de sa voix est magnifique !
Mirna (me regardant en coin) : je te parle de vrai chose et toi tu me sort des histoires d'école de musique ?
Moi (me garant) : tu veux dire que l'exploitation d'un des talons de notre fille ne t'intéresse pas ? (descendant) mais quelle mère indigne tu fais !
Mirna (descendant) : joue bien avec moi !
Nous sommes allés essayer les pagnes. Comme je fais la même taille, j'essaie le miens et celui de Gloire. Chris je gérera avec sa mère.
Mirna (me passant une autre chemise) : essaie celui là !
Moi : mais j'ai déjà essayé deux !
Mirna : mais ça c'est pour mon mari, Chris !
Moi : hum
Mirna : quoi Hum ! J'ai dis à maman Anna de me laisser gérer ça. (regardant le tailleur) : diminuer encore quelques centimes, c'est pour son petit frère celui là.
Le tailleur : bien madame.
Mirna : vous avez fait du bon boulot, demain à ma sortie du boulot, je viendrai tout prendre. C'est bon ?
Le tailleur : oui et d'ici là, j'aurai terminé avec votre sac costomisé.
Mirna (heureuse) : une bonne nouvelle que voilà.
C'est en me prenant la main que nous sommes sorties pour une restaurant à côtés de ses bureaux.
..... Mirna Elongo....
Dès que je le sens sur le point de finir sa soupe, je ressors le sujet du mariage mais comme dans la voiture, monsieur arrive à me tourner en bourrique et changer de sujet.
C'est juste simple, je veux que mon mari m'épouse. C'est quoi? Moi aussi je veux une grande robe blanche et allé à l'hôtel de ville. Mais on dirait que monsieur ne veut pas en entendre parler.
Ce qui est bizarre car tous le monde m'appelle madame Mbolo. Nos enfants ont deux ans, trois en novembre prochain alors le problème est oui ? Même une petite réception je suis prenante mais bon Grace veut que je le tire sur les couilles peut être.
Moi (le regardant) : j'étais chez le gynécologue aujourd'hui !
Grace (la bouche pleine) : pourquoi ?
Moi : je t'ai dit la semaine passée que je ressentais des douleurs au ventre ? Et bien c'est pour prendre un rendez-vous, pour retirer mon stérilet.
Grace : et c'est pour quand ?
Moi : pour après demain en matinée, je prendrai ma journée. Les enfants seront contents que j'ailles les cherchés à l'école pour Moon et la garderie pour les jumeaux.
Grâce : tu prendra la pilule alors ?
Moi : tu sais que ça me fait grossir !
Grace (me regardant) : et on se protégera comment alors ?
Moi (soutenant son regard) : avec le préservatif si tu veux !
Grace : on utilisait bien le préservatif et tu as quand même eu les jumeaux non ?
Moi : c'était le hazard !
Grace : et qu'est ce qui nous dit que le hasard de ne peut pas opérer une seconde fois ?
Moi : les enfants vont avoir trois ans à la fin de l'année ! À part touché mes tétons pour s'endormir même Akia ne s'en sert plus. Akim, il lui suffit d'avoir des choses à casser pour oublier le monde autour, et Akia, il lui suffit de son frère. Quand à Moon n'en parlant pas. Je trouve que ce ne serai pas mal si je tombait enceinte !
Grace : je ne veux pas.
Moi (choqué) : comment ça tu ne veux pas ?
Grace (se reprenant) : j'ai du boulot bébé ! Ce n'est pas le moment pour avoir un autre enfant donc faudra que tu supporte de grossir un peu en prenant la pilule !
Moi (pas du tout convaincu) : Alfred !
Grace : hum ?
Moi : tu as un boulot que tu aime dans ta propre boîte. Je gagne bien ma vie. Tu es au top de ta forme et tu gagnes plus que nécessaire, alors qu'est ce qui t'empêche d'envisager d'avoir un autre bébé vu que c'est moi qui porte ?
Grace (s'essuillant la bouche) : pas de dispute en publique chérie !
Moi (m'énervant) : comment ça pas de dispute quand tu me sors une connerie pareille?
Grace (se levant) : rejoint moi dans la voiture quand tu aura fini de crier.
Il a quitté la table en me laissant toute seule avec mon assiette. Même l'appétit est parti. M'épouser devant l'état, tu ne veux pas. Faire un autre enfant, tu ne veux pas. Les raisons de ces refus, tu n'es pas capable de les donnés et puis je ne dois pas m'énerver ? Non c'est trop louche !
J'ai fini par m'habituer à son comportement bizarre quand il s'agit de nous protéger et tout mais là, ça en devient trop.
C'est ce moment là que des pensées malsaines commencent à me trotter dans la tête. Et s'il me trompe ? Et s'il y'a une femme ou plusieurs derrière ce discours ? Ça expliquerai tout.
Mon cœur s' est mis à chauffer comme un moteur de voiture au démarrage . Heeee seigneur, la femme qui a osé , elle va regretté le jour de sa naissance c'est sûr. Parceque la façon dont je vais prendre sa tête pour le mélanger avec le sable, a ko yeba esika ba kunda motoli na nga (elle saura où on a enterré mon cordon)!
J'ai pris mon sac en laissant deux billets de dix milles sur la table avant de rejoindre Grâce dans la voiture en imaginant déjà comment je vais depesser ma supposées rivale avec un couteau que j'aurai au préalable bien limé.
Cinq minutes après, on était devant le ministère. Et quand j'ai voulu quitter la voiture, il m'a retenu en me prenant dans ses bras tout en embrassant mon cou avec douceur.
Grâce (dans mon oreille) : je t'aime mon cœur, je t'aime comme le con que je suis. Ne doute pas de moi !
Moi (le repoussant) : tu n'as pas le droit de lire en moi Grâce !
Grace (enfoussant sa tête dans mon decolté) : c'était plus la fort que moi,pardonne moi. Mais il n'y a aucune femme, je te le promet bébé (me regardant dans les yeux) tu me crois n'es pas ?
Moi (soupirant d'aise) : je te crois mais je....
Grace (le doigt sur mes lèvres) : ferme cette jolie bouche et embrasse ton mari !
Il a fallu que je la ferme pour le laisser prendre possession de ma bouche et c'est avec un grand sourire que j'ai quitté la voiture pour le boulot en oubliant la dispute de tout à l'heure. Je reviendrai bien à la charge dans quelques mois !
.... Grâce Alfred Mbolo....
Hum je dois enlever ces doutes de la tête de ma petite femme. La pauvre, elle risque de se faire des films pour rien. Et surtout d'aller cogner je ne sais quelle femme qui aura la malchance de trop me regarder. L'episode de la boutique de Judith me hante toujours.
Je suis passé au bureau signé quelques documents avant d'aller chercher Gloire chez les parents. Je ne comprends même pas pourquoi il tenait tant à ce que je l'accompagne alors que ses parents ont des voitures et chauffeurs.
On s'est check avant qu'il n'envoie sa valise à l'arrière et monte par devant.
Gloire : ça va mec?
Moi : super et toi ?
Gloire : arrête de me mentir Mbolo.
Moi (demarant) : de quoi tu parles ?
Gloire (me regardant fixement) : j'ai mes dons maintenant !
J'ai instinctivement refermé mon esprit en faisant abstraction de tout l'espace d'une seconde. Puis j'ai fait comme si de rien n'était en regardant fixement la route jusqu'à l'aéroport.
Gloire et moi sommes descendu.
Gloire : je t'ai menti pour l'heure, je ne voyage que dans deux heures alors frangin, on a tous le temps pour que tu me dises ce qui ne va pas !
Moi (sourire jaune) : mais de quoi tu parles Mbolo ?
Gloire (sérieux) : tu as bloqué ton esprit tout juste après que je t'ai parlé parceque tu as quelque chose à cacher. Et je veux savoir quoi !
Moi (le regardant dans les yeux) : il n'y a rien freddy !
Gloire : freddy ? Really? Tu me regardes dans les yeux et tu mens? Il y'a donc vraiment quelque chose (instant sur les mots) freddy. Écoute moi mon frère, on a partagé le même placenta alors rien dans ce monde venant de toi ne peux m'effrayer. Dis moi pourquoi tu es ainsi ? Toujours sur tes gardes ? Parles à ton frère. Tu sais qu'on ne doit rien se cacher.
Moi (mettant ma main dans la tienne) : on doit s'asseoir quelque part.
On est ressorti de l'aéroport en prenant la voiture et j'ai garé dans un terrain vague.
J'ai pris la paume de main de mon frère entre la mienne, j'ai ouvert mon esprit en l'emmennant à cet instant T et je lui ai tout montré.
Gloire (essoufflé par l'exercice) : je comprends (me tirant contre lui) ne me cache plus jamais rien de ce genre à l'avenir . Promis ?
Moi : promis. (triste) et maintenant, Mirna veut d'un mariage et d'un bébé. Je fais comment pour lui donner tout ça sachant que....
Gloire : hey! Tu sais ce que tu m'as dit la première fois que tu as vu Mirna ? Mec je crois que j'ai rencontré la femme de ma vie. Voilà, c'est la femme de ta vie et la seule chose qu'on ne pourra jamais se partager dans ce monde. Alors tu vas lui donner son marriage et ce bébé.
Moi : et....
Gloire : on agira le moment venu !
Moi : ne dit rien à maman.
Moi : je ne dirai rien à personne. C'est notre secret.
On a encore parlé un moment, puis je l'ai enfin accompagné prendre son vol.