NTSAME Audey
Ecrit par Bidzime
CHAPITRE 1 :
*Audrey NTSAME
Il
est tellement agréable d’avoir dans ses bras le fruit de ses entrailles, ce
petit être si pur et innocent qui dépend de vous mais change votre monde complètement.
Me voici, dans la chambre de mon petit bébé âgé à peine de quelques semaines
entrain de lui donner sa tétée, assise sur le rocking chair, le berçant tranquillement.
Cette sensation de paix, de plénitude, de bonheur est présente dans cette pièce
spécialement aménagé pour mon bébé jusqu’à ce qu’une femme rentre avec fracas
dans la chambre. Tellement surpris, par cette entrée bruyante, mon petit bout
de choux apeuré par le bruit se met à pleurer. Moi regardant l’inconnue tout
aussi surprise
Moi : oh ! Mais quelle surprise !
Comment es tu entrée ? C’est Stéphane qui t’a ouvert la porte ? Et
pourtant je n’ai pas entendu sonner. Dis-je tout en essayant de calmer le bébé
L’inconnu : comment
je suis rentrée dis tu ? Dis l’inconnue en regardant mon enfant avec
dédain
C’était étrange en même
temps j’avais l’impression de la connaitre mais aussi je n’arrivais pas à
l’identifier car son visage était recouvert d’une énorme capuche. Même son corps était recouvert ce qui me rendait la tâche difficile pou la reconnaître. Mais une chose
était sure, c’était une personne qui ne m’était pas vraiment inconnue.
Moi : euh…d’accord…fais-je,
surprise par le ton de mon interlocutrice. Mais s’il te plait quand tu rentres
dans la chambre où se trouve mon bébé, je te serais reconnaissante de rentrer
avec moins de bruit. J’ajoute tout d’un coup agacée.
Elle, regardant mon
enfant avec dédain et mépris
L’inconnu : le
bébé….Audrey pourquoi a-t-il fallu que tu tombes enceinte ?
Je ne sais pour quelle
raison mais mon cœur s’est mis à battre très fort, je me sentais en danger. J’essaye
de calmer le bébé qui s’était mis à pleurer de plus belle
Moi : et de quel
droit tu te permets de me poser ce genre de question qui ne te regarde
aucunement ? Sors de ma maison immédiatement ! Et je ne me répéterai
pas !
L’inconnu : je
veux le bébé, donnes le moi !
Je serre mon fils de
toutes mes forces pour le protéger et me met à crier le prénom de Stéphane en espérant
qu’il vienne à notre rescousse
L’inconnu : donnes
le moi et je m’en vais !dit elle impatiente
Moi : tu devras
d’abord me passer sur le corps.
Elle ferme les yeux et
se masse l’arrête du nez avec ses doigts
L’inconnu : Tu ne
me laisses donc pas le choix.
Soudainement,
elle se jette sur moi et commence ainsi une bagarre. Elle réussit à m’arracher
l’enfant des bras après m’avoir donné un violent coup de pied qui me fait
tomber et cogner la tête contre le berceau. A demi inconsciente, j’essaye de
toutes mes forces de la rattraper mais je n’arrive plus à bouger. J’appelle Stéphane
en criant de toutes mes forces et supplie l’inconnue de me le ramener mais
peine perdu. J’entends simplement les cris de mon bébé s’éloigner au fur et à
mesure qu’elle s’éloigne de moi…
Tout
d’un coup j’entends ce bip de mon réveil qui me réveille en sursaut ! Je
constate que je suis en sueur et pourtant le climatiseur est en marche. J’ai
fait un cauchemar vraiment horrible. Je regarde l’heure : 5h30 du matin.
Je regarde de l’autre coté du lit, il est vide. Stéphane est surement parti
faire son footing matinal. Je m’assois sur mon lit et commence ainsi à faire ma
prière du matin. Tous les matins avant de quitter mon lit, je consacre toujours
ma journée au Seigneur. Ma prière du matin terminée, je quitte définitivement
mon lit et m’apprête pour le boulot.
Une fois habillée d'une robe chic à motifs , je descends au salon où je trouve la table joliment dressée
et garnie de tout l’arsenal pour un bon petit déjeuner complet. Esquissant un
sourire, je croise le regard de Stéphane qui me renvoie mon sourire.
Stéphane ,tout en
se rapprochant de moi et me donnant un baiser : Bonjour mon cœur, tu es
toute ravissante comme toujours, ca va ? Tu fais une de ses têtes, tu as
bien dormi mon bébé ?
Moi : salut, oui
ça va, t’inquiètes, juste un mauvais cauchemar mais rien de grave…
Stéphane : rien de
grave ?
Moi, esquissant un
sourire rassurant : t’inquiètes bébé… bon ! Et si on faisait honneur
au petit déjeuner que tu nous as mijoté ? J’ajoute en détournant
délibérément le sujet
Stéphane, riant d’un rire sincère : là je retrouve ma petite gourmande, allez asseyons nous.
Nous nous attablons et commençons à manger et discuter gaiement
Stéphane: Alors qu’-as-tu
prévu de faire aujourd’hui après le boulot ?
Moi : je dois me
retrouver avec les filles à la sortie du boulot, donc ne m’attends pas pour le
dîner de ce soir
Stéphane :
d’accord bébé, donc je passerai dîner chez ma maman alors
Moi: D’accord…j’aurais
bien voulu t’y accompagner mais tu connais la relation que j’ai avec ta mère…
Stéphane me serrant la
main rassurant : t’inquiètes pas chérie, elle finira par t’accepter. De toutes
les façons elle n’a pas trop le choix puisque c’est avec toi que je compte
finir ma vie
Moi, souriant de toutes
mes dents : ok ! Bon mon chéri, je dois aller bosser et toi aussi
d’ailleurs ! Allez passe une bonne journée, bisou je t’aime.
Je m’approche de lui et l’embrasse
Stéphane : je
t’aime aussi
Me voila quittant la
maison à toute allure, je démarre et m’enfonce sur la route. J’ai pu échapper
aux embouteillages à temps. Je gare au parking de l’immeuble. Et je monte à mon
bureau où je trouve ma secrétaire Anna, une femme âgée d’une cinquantaine
d’années tellement adorable…
Moi : salut Anna,
comment tu vas ce matin ?
Anna : je vais bien,
et toi, comment tu vas ce matin ?
Moi : je vais
bien ! Alors est ce que j’ai des rendez vous aujourd’hui ?
Anna : bien !
Déjà vous avez rendez vous à 10 heures avec Monsieur…
Et c’est comme ca que
ma journée commence….
Au fait, je me nomme
Audrey NTSAME, jeune femme de nationalité gabonaise, 31 ans, mesurant 1 m 63
avec des formes assez bien placées ici et là. Sans enfant, en couple avec
Stéphane LOEMBET, un véritable amour bien que souvent insupportable quand il le
décide, depuis près de 5 ans déjà. Je suis directrice des ressources humaines dans
l’entreprise familiale, TRANS’OCEAN, une société de fret maritime. Il a été crée
par mon père, qui lui est parti à la retraite cela fait moins d’un an. N’ayant
eu que deux filles avec ma maman dont je suis l’ainée, en partant à la retraite,
il a laissé la direction à son gendre, le mari de ma petite sœur. Cela demeure
jusqu’à ce jour un sujet de discorde entre mon père et moi. Mais peu importe
les tensions qu’il peut y avoir entre lui et moi je l’adore, c’est mon
papounet.