Oops! Il risque de mourir tout seul / Mateo ta atͻn, Kpikpiu blatͻn vo adreή

Ecrit par Iriselom

Chap 36: Oops! Il risque de mourir tout seul.

Je n'ai plus eu de nouvelles de Magnim jusqu'au petit matin.

Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je me rendais à la ferme et suis parti.

J'y suis arrivé à 9h du matin et me suis immédiatement mis au travail.

Appel entrant de Léon

Moi: Allo!

Léon: Allo ça va Selom?

Moi: Oui merci et toi?

Léon: Bien très bien même. Devine ce que j'ai à peine mangé.

Moi: Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu ce bruit! Abrège!

Léon: Sauce d'arachide et pâte de riz! Mon plat préféré!!

Moi: Pourquoi tu es autant mauvais? En tous cas moi ce soir je vais manger du gboma (type épinard).

Léon: Tu vas trouver ça où?

Moi: C'est pas ton problème, dis à ta femme que je viendrai manger ma part de boule de riz et sauce d'arachide samedi.

Léon: Je vais lui dire mais elle est toujours habillée aussi sexy? C'est pas normal!

Moi: Qui?

Léon: Krkrkr! Ta femme Magnim, c'est elle qui nous a apporté à manger ce midi. Elle a dit à ma femme de ne pas se deranger pour la cuisine et a tout ramené. Elle a même mangé avec nous, puis s'est excusée de l'épisode avec son père. À la fin, elle a ses raisons même si elle s'y est mal prise.

Magnim?
Mon cœur stupide a fait un petit mais tout petit bond!

Moi: Laisse moi deviner, elle est tellement fragile, elle a pleuré, ce n'est pas de sa faute?

Léon: Krkrkr! Azui, je reconnais qu'elle a des arguments de taille et je ne parle que de la nourriture. Je lui ai dit de ne plus être autant sexy, on risque de nous la chiper.

Moi: Léon juste à cause de la bouffe? Moi je dois travailler, pardon au revoir.

Léon: Krkrkr!! En tous cas, remercie la de notre part. Bon travail!

Je raccroche et reste avec un sourire béat. Par peur d'influencer sa décision, j'évite de la contacter.

J'ai parlé avec Selom et avec Tania aussi. Apparemment ça avance.

Jeudi, vendredi pas de nouvelles d'elle, tant mieux.

Je débarque à Lomé vendredi après midi et lui envoie un message: Coucou ma belle!

Deux heures plus tard, je reçois un message d'elle.

[
Magnim: Coucou, tu vas bien?

Moi: Oui et toi?

Magnim: Ça peut aller, merci! Tu es rentré?

Moi: Oui.

Magnim: Je suis d'accord, je vais prendre ce que tu me donnes.
]

Quoi? Je sens mon cœur se briser. J'envoie le téléphone se fracasser sur la baie vitrée.

Résultat: Téléphone cassé et vitre brisée.

Je sors et me jette dans la piscine après avoir enlevé mes vêtements.

Je suis irrationnel? Je m'en fous.

J'espérais malgré tout qu'elle aurait refusé.

L'unique chose qui l'ait jamais intéressé sur moi, est le sexe. Elle n'éprouve absolument rien pour moi sinon elle m'aurait envoyé balader.

Une femme amoureuse aurait refusé ce deal sachant que mes agissements sont dictés par la colère.

Depuis qu'on a parlé, elle n'a rien fait. Je ne connais toujours pas ses parents, changer de maison, c'est pas difficile! D'ailleurs, elle ne l'a même pas encore fait.

Bah qu'à cela ne tienne, elle veut être mon plan cul, où est le problème? Au fond ça a commencé comme ça, c'est moi qui ai voulu tout compliquer, elle n'a jamais voulu plus.

Il fallait que je tombe amoureux à 42 ans, qui plus est d'une femme qui ne veut pas de moi?

Bon je vais chercher ma puce et ôter les débris, j'ai un téléphone de rechange donc je l'allume.

Je lui envoie un message: Je viens te chercher dans une heure et trente minutes.

Je me fais la barbe et me lave.

Je suis garé devant chez elle et lance l'appel.

Elle répond.

Magnim: Allo chouchou!!

Pincement au cœur.

Moi: Je suis devant chez toi.

Magnim: D'accord, je sors.

Elle arrive toute pimpante dans une petite robe très près du corps.

Je lui ouvre la portière pendant qu'elle marque un arrêt pour me déposer un bisou sur les lèvres.

Elle a un parfum différent ce soir, envoûtant!

Je prends place derrière le volant.

Magnim: Je peux t'inviter au restaurant?

Moi: Je n'ai pas faim de ça.

Elle détourne la tête, quelle hypocrite cette fille!

Magnim: Moi j'ai faim.

Moi: Ok on va où?

Elle m'indique un restaurant et nous y arrivons très vite.

Nous mangeons assez rapidement, il fallait bien que je l'accompagne.

Magnim: Chouchou, j'aimerais qu'on parle un peu.

Moi: Ok.

Magnim: Je ne sais pas exactement dans quoi je suis en train de m'embarquer mais d'une manière ou d'une autre, j'ai confiance en toi.

Moi: Tu ne devrais pas.

Magnim glissant ma black card et les clés de la maison vers moi: Je ne peux plus garder ta carte ni tes clés puis je veux que tu me promettes de ne pas essayer de payer mon loyer.

Moi: C'est moi qui t'ai demandé de déménager.

Magnim: J'aurais quand même déménagé après avoir su qu'Esso était le propriétaire et me faisait carrément l'aumône.

Moi: C'est toi qui vois Magnim, pour moi ce n'est rien. Je t'ai fait cadeau de la carte, je n'en veux plus.

Magnim se levant: Elle va rester sur la table alors parce que je ne vais pas me faire payer.

Elle va payer l'addition et nous partons.

Nous arrivons chez moi.

Elle se déshabille et rentre dans la salle d'eau, je la suis.

Elle est en train de prendre une douche, les yeux fermés.

Je rentre dans la baignoire et lui donne une claque sur ses grosses fesses. Elle essaie de se retourner, je la maintiens cambrée avec une main dans son dos et l'enfile.

Magnim: Aie! Non, tu dois te protéger Mattia!

Moi: Je vais me retirer avant. Accroche toi!

Je fléchis les jambes et commence à la besogner comme un fou. Elle est plaquée entre mon corps et la paroi de la douche.

Je vous ai déjà dit qu'elle est bonne?

Je la sens se contracter autour de moi.

Magnim: Han han Mattiaaa!

Moi je suis encore plus dur, ses jambes la lâchent.

Je l'abandonne sous la douche et vais m'allonger.

Elle vient me retrouver 5 minutes plus tard et essaie de prendre la situation en main.

Une autre jouissance plus tard, elle jette l'éponge. Je n'y arrive pas et c'est tellement frustrant.

Je la laisse sur le lit, les yeux et le corps entier rougi et sors plonger dans la piscine. Heureusement que j'ai la piscine.

Après 10 minutes plus ou moins de brasses vigoureuses qui ne m'ont pas aidé, je fais l'étoile.

J'essaie de penser aux trucs plus affreux possibles: Chucky la poupée sanguinaire, la concierge toute fripée de la cité universitaire qui me faisait des clins d'œil et des mouvements obscènes avec sa langue à chaque fois que je passais à l'époque.

J'éclate de rire. Avec le recul, j'en ai ri mais je peux vous assurer qu'à l'époque c'était un vrai cauchemar, vous n'imaginez pas l'état de sa langue, du coup je ne passais jamais seul, j'avais trop peur.

J'ai débandé direct!

Magnim: Je peux rire aussi?

Je sursaute et perds l'équilibre. Quand j'émerge, elle est en train de rire aux éclats.

Vous savez l'effet que son rire cristallin produit sur moi et la voir drapée dans ce mini-peignoir en satin...

Moi: Tu manges quoi?

Magnim: Du yaourt!

C'est officiel, je suis un masochiste.

Moi: Tu portes quoi sous ton peignoir?

Magnim tout en mangeant son yaourt: Je ne me rappelle plus, peut être rien du tout.

Moi: Ouvre le et touche toi!

Magnim écartant les pans du peignoir: Comment?

Moi: Utilise ton imagination, j'ai moi aussi envie de yaourt!

Dring dring dring!

Personne ne m'appelle jamais sur le fixe, je m'en fiche; j'ai besoin de me libérer.

Magnim: Téléphone! Je vais répondre.

Le temps que je sorte de l'eau, elle est déjà à l'intérieur.

Je la rejoins et elle me tend le combiné, avec un air de pitié.

Je prends le combiné: Allo!

Maman en larmes: Allo, Mattia viens vite, ton père a fait une crise. Viens s'il te plait!

Moi: Maman, arrête de pleurer! J'arrive!

Je raccroche.

Moi: Où en étions nous?

Magnim apeurée: Qu'est ce que tu veux faire, Mattia?

Moi dénouant son peignoir: Pour le moment, soulager mon voisin d'en bas.

Magnim: Ta mère est en train de pleurer! Quel genre de personne es tu?

Je continue tranquillement ma progression en lui titillant les pointes, je lui ôte le peignoir.

Magnim se dégageant: Moi je vais aller retrouver ta mère, tu n'es qu'un fou sans cœur.

Moi: En tant que qui? Tu es ici pour une seule chose et jusque là tu en as été incapable. Si tu ne peux pas, le fou te demande de rentrer chez toi.

Je sens que je l'ai blessée, tant mieux

Elle se dirige vers l'escalier, les épaules affaissées.

Pff, de toutes les façons, j'ai débandé. Ce vieux va me pourrir la vie jusqu'à sa mort.

Elle descend toute habillée cinq minutes plus tard. Je suis assis dans mon fauteuil avec son peignoir qui me couvre le bas-ventre.

Elle vient s'agenouiller devant moi et met sa tête sur mes genoux, je me rappelle un autre jour, même position, même fauteuil.

Je réprime l'envie de lui caresser les cheveux.

Magnim: Je sais que tu ne me crois plus mais je t'aime Mattia. Viens avec moi voir ton père et je te laisserai en paix. J'ai bien compris que c'est ce que tu veux juste que je ne me résous pas à te laisser sortir de ma vie.

Moi: Je ne veux pas.

Magnim: Venir voir ton père?

Je ne réponds pas.

Elle prend son sac et s'en va. J'entends sa voiture démarrer.

Moi: Non. Que tu me laisses en paix.

Avec tous les braquages qu'il y a en ce moment, je déteste la savoir seule en voiture à cette heure de la nuit.

Et s'il lui arrivait quelque chose?

Je cours m'habiller et monte dans ma voiture.

C'est même quel hopital, peut être qu'elle l'a dit à Magnim. Je mets le turbo.

Je la retrouve sur la route et lui fais des phares.

Elle n'arrive vraiment pas à aller plus vite?

Mon géniteur risque de mourir tout seul et ça ce ne serait pas bien. A défaut de le fracasser contre un mur, je suis en train de penser à une mort par asphyxie; il aura surement un oreiller.

Ah! Chaque fois que je fracasse mon téléphone contre quelque chose, j'imagine que c'est Diacre Vassi.


Chap 37: Mateo ta atͻn, Kpikpiu blatͻn vo adreή
 
Nous arrivons à l’hôpital, elle descend et se dirige à l’intérieur sans même un regard pour moi.
Je reste dans ma voiture, un moment, ai-je vraiment envie d’aller le voir?
 
Ce trouble psychologique m’a complètement chamboulé la vie.

J’ai commencé à moins croire en Dieu quand des nuits durant je l’invoquais pour que papa revienne nous chercher et que lui ne répondait jamais.

Puis il est revenu, l’église est devenue une torture, veillées de prière à n’en plus finir.
Une bonne partie du quartier nous détestait parce que père Vassi n’était pas seulement diacre mais il était aussi le pasteur du quartier, président ou conducteur (je ne sais pas) d’une cellule de prières.

Puis j’ai connu les femmes, j’ai cru mourir ce jour là attaché comme un cabri, sous la pluie par le diacre.
La femme du pasteur qui me racontait les souffrances que lui faisait endurer son mari sous prétexte qu’elle était stérile, allant jusqu’à la menacer de mort, si jamais elle le quittait.

J’ai été convaincu que ces soi-disant croyants ne valaient pas grand-chose puis tout est parti en c*** avec Grace.

Malgré tout, il y a une citation de la Bible que j’aime bien: Mateo 5:37 ~Kpuie ko la mina miafe "Ẽ" nanye "Ẽ" , "O" nanye "O"; nu sia nu si miagblò wu esia la tso võnditò la gbò.~
(Matthieu 5 :37 : Mais que votre parole soit : Oui, oui ; non, non ; car ce qui est de plus vient du malin).

Mon mode de vie a toujours été centré sur cette phrase, en ewe parce que ma grand-mère maternelle tenait à ce que nous sachions lire correctement l'ewe donc quoi de mieux que la Bible pour apprendre.

J’évite de revenir en arrière et j’assume toujours ce que je dis.

Avec ce trouble, la première incohérence a été quand j’ai dit à tous que je ne serais pas rentré et que je l’ai fait.
C’était surtout à cause de Grace qui avait élu domicile chez moi et était en train de prendre du retard par rapport à ses cours, je me sentais égoiste.

Puis maintenant venir voir cet homme malgré que je lui avais dit en face, que pour moi, il n’existait plus; il était venu à la maison, un mois après nous avoir foutus à la porte, « exiger » que maman revienne chez lui.

Cela va à l’encontre de mes principes mais au fond je ne suis pas ici pour lui, mais par cohérence.

Malgré mes grandes déclarations, je n’arrive pas à essayer de me passer de Magnim, j’avoue que je ne veux même pas essayer.

Conclusion : Ma parole ne vaut presque plus grand-chose, non. Relisant la bible en ewe que ma grand-mère m'a offert, j'ai vu que le titre de ce passage (du verset 33 au verset 37) que j'aime beaucoup est: ~Nufiafia le atamkaka nuti~ (Enseignement contre les paroles, les promesses ou jurements).

À partir d'aujourd'hui, je parlerai plutôt moins.

J’ai donc pensé qu'après tout je pouvais aller narguer le diacre sur son lit de mort.

Je vois maman qui s’agite devant moi, je reviens parmi eux.
 
Maman : Tu m’écoutes Mattia ?
 
Moi : Oui oui.
 
Maman : Je rends grâce à Dieu que tu sois venu, je pense que tu lui as sauvé la vie.
 
Ouf! Ce n’est donc pas fini?

##Flash-back deux heures plus tôt,

Nous arrivons à l’hôpital, elle descend et se dirige à l’intérieur sans même un regard pour moi.

Je reste dans ma voiture, un moment, ai-je vraiment envie d’aller le voir?

Bon quand il faut y aller, il faut y aller.
 
Je descends demander à voir Mr Vassi à la réception, une jeune dame m’indique un couloir.

Je trouve devant une porte, maman, Magnim, la femme de Léon et un jeune homme que je ne connais pas.

Maman : Tu es venu Selom ? Akpena Mawu (Merci à Dieu) ! Il faut aller à l’intérieur, moi je n’y arrive pas.
 
Je pousse la porte, il y a un vieux tout maigre, tout fripé qui est sur un petit lit.

Léon assis à coté de lui, se retourne pour me regarder : Tu es là? Approche!

Je m’approche mais il ne bouge pas.
 
Léon : Papa, Mattia est venu te voir.
 
Aucune réaction.
 
Moi : Il est déjà mort?
 
Léon me regardant méchamment : Il nous entend, tu sais ?
 
Moi : Ah oui ? Tu pourrais nous laisser seuls s’il te plait?
 
Léon : Ok!
 
Je m’assieds sur le chaise que Léon a laissée.
 
Moi : …
 
J’avais préparé un petit discours méchant à lui présenter avant de l’étouffer; enfin j’espérais surtout qu’il s’étouffe avec mon discours mais rien ne sort.
 
Il ne me fait pas de peine, loin de là. Je me pense juste à sa place dans quelques années.
 
Moi : Diacre, tu ne vas pas mourir sans m’avoir dit pourquoi tu m’as toujours détesté. Maman ne veut pas en parler, je vois bien qu’évoquer le sujet lui fait mal.
 
Il se met à respirer très fort.

Regardez ce vieux sorcier, je savais qu'il m'aurait causé des problèmes.

J'appuie sur un bouton d'alarme.

C'est d'abord les miens qui entrent puis le médecin et deux infirmiers qui nous demandent d'attendre dehors.

Léon: Qu'est ce qu'il s'est passé?

Moi un peu troublé: Je ne sais pas, je lui parlais puis Il s'est mis à respirer fort alors j'ai appuyé sur le bouton.

Je porte vraiment malheur? S'il meurt, on en sera persuadé.

Maman est en train de pleurer comme une veuve. Il y a d'autres parents de papa qui sont arrivés, ils se sont mis dans leur coin avec le jeune homme.

Je me suis assis pour penser à combien mon trouble a dérangé.

            Fin flashback ##

Je vois maman qui s’agite devant moi, je reviens parmi eux.
 
Maman : Tu m’écoutes Mattia ?
 
Moi : Oui oui.
 
Maman : Je rends grâce à Dieu que tu sois venu, je pense que tu lui as sauvé la vie.

Ouf! Ce n’est donc pas fini?

Wow je suis soulagé parce que le roi Vassi n'est pas mort. Juste par peur d'avoir la confirmation du fait que je porte malheur.

En quoi l'ai je sauvé?

On nous interdit de le voir, il est fatigué.

On pourra le voir demain.

Magnim s'approche de moi: Mattia, je vais y aller.

Moi: Ok, je t'accompagne.

Elle a salué les autres et je l'ai raccompagnée à sa voiture.

Magnim: Je pense avoir oublié mon téléphone chez toi. Vérifie et fais moi savoir après s'il te plaît.

Qu'est ce que je peux dire? C'est évident que j'ai besoin d'elle à mes côtés. Si elle ne le comprend pas.

Moi: Ok.

Pourquoi rien n'est jamais lisse dans ma vie?

Tout le monde s'en va d'ailleurs.

Je raccompagne maman.

Maman: Selom, viens dormir à la maison ou tu as rendez-vous avec Magnim?

Même ma mère trouve que ça va de soi qu'elle soit avec moi, ce soir.

Moi: Non, ça va aller maman. Je viens demain, ne pleure plus hein!

Maman: Ok.

À peine arrivé à la maison, je reçois un appel de Samantha.

{
Moi: Allo

Samantha: Ça va toi? Depuis que tu es en couple, tu ne connais plus tes petites sœurs?

Moi: Est ce que tu as mon temps?

Samantha: Hmm! Tu fais quoi? Je suis dans ton quartier, je peux venir te saluer?

Moi: Bien sûr.
}

J'ai retrouvé le téléphone de Magnim sur ma table de chevet. Je l'ai appelée sur son fixe pour le lui dire.

Samantha est arrivée 15 minutes plus tard, je lui ai tout raconté sauf la partie Magnim.

Puis nous avons décidé de jouer aux dames avec une bouteille de vin au départ puis deux.

Au finish, elle a dormi chez moi. Je ne voulais pas rester seul, nous avons dormi au salon, tous les deux.

Le matin, je me suis réveillé à 4:30 et l'ai portée du salon à la chambre d'amis la plus proche.

Elle a ouvert les yeux un moment puis les a très vite refermés.

Ma séance de sport matinale faite, je lui ai laissé les clés et un mot lui expliquant comment se débrouiller et que j'allais à la clinique.

Je me suis retrouvé à la clinique avec le jeune homme d'hier que j'ai su être celui qui s'occupait du diacre, maman, la femme de Léon, Léon et Magnim.

Elle fait encore quoi ici? J'ai carrément oublié son téléphone.

Le vieux paraît-il est réveillé mais ne parle ni ne marche. Il paraît qu'il reconnaît les gens; je ne vois pas l'intérêt de le voir s'il ne peut répondre à mes questions.

Magnim: Ça va Mattia? Tu as ramené mon téléphone?

Moi: Ça peut aller. Désolé mais je l'ai oublié chez moi, je te le ramène après.

Magnim: Pas de soucis. Les enfants finissent leur examen aujourd'hui!

Moi: Oui je sais; Selom est très serein, apparemment.

Appel entrant de Samantha

Je m'éloigne.

{

Moi: Allo!

Samantha: Allo, ça va toi? Comment va le malade? Tu es fou de me soûler et me laisser toute seule dans cette grande maison? Plus sérieusement, désolée d'avoir autant dormi. Je serais venue te retrouver à la clinique mais je ne veux pas déranger votre intimité. Je suis prête pour sortir, on s'écoute plus tard alors.

Moi: Krkrkr! Trop de choses, Samantha! Une seule, viens à la clinique x et prends avec toi un téléphone x que j'ai laissé dans ma chambre à coucher s'il te plait.

Samantha: Krkrkr!!

}

J'attends les autres qui vont voir le vieux à tour de rôle quand Magnim me dit qu'elle va y aller.

Moi: Attends un peu si tu as le temps, Samantha arrive avec ton téléphone.

Elle écarquille les yeux. Ouvre les bien, je me dis dans ma tête.

15 minutes plus tard, je vais accueillir Samantha dehors, elle a ramené des viennoiseries et de la bonne humeur.

Elle fait la bise à une Magnim assez remontée

Moi: Tu t'es rappelée du téléphone?

Elle me le tendant: Voici!!

Je le donne à mon tour à Magnim, elle le prend et me remercie du bout des lèvres.

Magnim allant vers maman: J'y vais maman, si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas.

Elle s'en va sans me dire au revoir.

Maman décide de rester auprès de son ex-mari.

Vu que voir le diacre muet ne m'intéresse pas, je m'en vais avec Samantha.

Nous nous séparons devant sa voiture pas sans qu'elle m'ait lancé:

Samantha: Mattia vas voir ta femme et arrêtez de jouer. Vous me donnez mal à la tête, vous avez ce que moi je cherche depuis des lustres et vous jouez avec?

Moi lui pinçant les joues: Rentre chez toi, petite. Merci pour tout!

Je monte dans ma voiture et me dirige vers chez Magnim.

Dernière chance!

Elle a pris une nounou pour la petite, c'est elle qui vient m'ouvrir le portail et me dit qu'elle a de la visite.

Si c'est l'autre là, aujourd'hui je vais le frapper. C'en est assez maintenant je ne parle plus.

Better To Burn Out T...