Page 20: Sûre
Ecrit par Mabanabook
MA DECISION FINALE : Page 20
*Sûre !
CELIANTHE
Je me figeai lorsque je le reconnus, Sam lui souriait à l’enfant.
Voix : désole pour la balle M., Dame (me fixant) oh Célianthe !!
Moi : (ahurie) oh vous ?
Sam : (s’approchant) bonjour, non ce n’est rien
Voix : (me regardant d’en haut en bas) ça va Célianthe, tu vas bien apparemment
Moi : (évitant son regard) euh,…on…on peut dire cela
L’enfant : (le tapant) papa mais c’est la femme de tonton Yaya non, celle chez qui j’étais partie avec mes sœurs et frères
Lui : (continuant à me fixer) en principe oui
Moi : (pour éviter son regard) et les autres ?
Lui : ils arrivent avec Aïcha, nous les avons devancé
Moi : ohh ok…d’accord
Lui : viens Rahman, bon je vous laisse M. /Dame (avec un ton bizarre)
Je les regardais partir, et me sentais assez bizarre. Je ne sais pas trop pourquoi mais je ne me sentais pas du tout bien. C’était le mari de ma belle-sœur, celle dont j’avais reçu par surprise les enfants un jour. Revoir son mari ici me fait assez étrange.
Lui : (me touchant) ça va ?
Moi : oui, c’est mon beau frère, le mari à la cousine de Yaya
Lui : je vois
Moi : oui et c’est l’un de leurs enfants
Lui : ok, on continue à marcher
Moi : ok
On continua à marcher le long de la plage mais mon esprit n’était plus là. Je repensais à assez de choses auxquelles, je n’avais jamais pensé depuis ma séparation avec Yaya.
Lui : tu veux du lait de coco ?
Moi : non, non
Lui : ok
Moi : on peut rentrer ?
Lui : maintenant ?
Moi : (automatiquement) oui, j’ai envie de rentrer
Lui : mais tu ne veux pas que l’on mange d’abord ?
Moi : non, je n’ai plus trop faim même d’ailleurs.
Lui : quelque chose ne va pas ?
Moi : non, j’ai juste envie de rentrée s’il te plait
Lui : ok
On partit donc prendre nos affaires et on prit la route. Je restais silencieuse tout le long du chemin.
Lui : (au volant) tu viens avec moi ?
Moi : non, je vais rentrer chez moi
Lui : Célina un truc ne va pas ?
Moi : tout va bien, c’est juste que je veux rentrer à la maison
Lui : ok d’accord
J’arrivai à la maison et alla direct sur la pointe des pieds en chambre pour échapper aux questions de ma sœur. Je partis me couchée assez vite pour ne pas qu’elle me croise. Vu que la porte était ouverte lorsque je rentrais, personne ne m’a vu je suis donc allé m’enfermée à double tour.
Moi : (sortant de la chambre) bonsoir
Elle : (ahurie) tantie tu es là ?
Moi : (souriant) oui et tes patrons ?
Je regardais et voyais que j’avais des appels de Sam et aussi deux messages de lui pour voir comment j’allais. Je m’étais endormie avec tellement de rapidité, que l’on aurait dit que j’avais couru un marathon avant.
Elle : ils sont à l’hôpital, tantie a fait un malaise
Moi : (ahurie) comment ?
Elle : oui, ils sont partis vers les midis là
Moi : et ils sont dans quel hôpital ? (lançant rapidement le numéro de Richard)
Elle : ehh tantie moi ça là je ne sais pas oh
Mon cœur battait la chamade. Lorsque Richard me répondit, je partis rapidement les rejoindre à l’hôpital.
****
Moi : Mona !
Elle : (souriant) ça va mieux, t’en fais pas
Moi : (la regardant) mais pourquoi tu ne m’as rien dit ?
Elle : je ne voulais pas gâcher ta journée
Moi : tu aurais dû me le dire
Lui : (mettant sa main sur mon épaule) t’en fais pas elle va bien, elle c’est juste tordue la cheville en évitant une chute vers 11h, et vu que sa tension avait aussi baissé, ils lui ont mis un sérum
Moi : (touchant son ventre) désolé
Elle : (souriant) le bébé va bien t’en fais pas
Moi : (respirant un grand coup) Dieu merci
Lui : je vais demander au docteur si tu passeras la nuit ici ?
Elle : surement pas, qu’il me libère. Et Sam ?
Moi : (me rappelant que je ne l’avais pas rappelé) oh je dois l’appeler même mais il va bien
Elle : vas-y vite donc
Je sortis car le médecin entrai, il me donna un de ces sourires comme si il savait que moi et son ami nous envoyons en l’air. Je sortis l’appeler.
« Moi : allô?
Lui : Célina, tu vas bien ?
Moi : oui, un peu
Lui : qui y’a-t-il ?
Moi : Mona est à l’hôpital et vu que je suis rentrée sans faire de bruit je viens de l’apprendre
Lui : comment ? Qu’a-t-elle ?
Moi : sa tension a un peu baissé et elle s’est foulée la cheville, nous sommes à l’hôpital de ton ami là. Ils lui ont même mis un sérum
Lui : j’arrive
Moi : ou ?
Lui : j’arrive à l’hôpital t’en fais pas »
Puis il raccrocha.
Moi : (entrant) ça va Mona ?
Elle : (souriant) oui on rentre à la maison même, on vient m’enlever le machin de piqure là et on part
Lui : oui on ne dormira pas ici ce soir
Moi : Dieu merci
Elle : t’en fais pas, je vais bien
Moi : ok je vais ranger les affaires
Elle : je suis juste venue avec mon sac….et Sam ?
Moi : ça va, je l’ai eu
Je lui fis rapidement un sms pour lui dire que nous rentrions. Il me répondit qu’il viendra directement à la maison alors.
On arriva à la maison et je partis faire couler le bain de Mona et demander à son mari de soit s’asseoir ou soit se reposer. Elle partit se douchée et à notre retour pour qu’elle mange je vis Sam assis à discuter avec Richard.
Elle : (toute heureuse) oh sam !
Lui : (affichant aussi un sourire) la plus belle des mamans, comment tu vas ? Désolé pour ta cheville
Elle : ça va, c’est ta chérie qui a eu peur
Moi : (lui faisant la bise) salut
Lui : tu vas mieux ? (à mon oreille : elle va mieux t’en fais pas)
Je lui répondis juste par un oui de la tête.
Richard : chéri, regarde ce qu’il a apporté. (Pleins de fruits et yaourts)
Elle : oh merci Sam
Lui : non ce n’est rien
Moi : merci…Mona viens manger, Richard ton eau est bien chaude.
Richard : (partant) ok d’accord j’y vais.
Elle : (l’invitant) Sam on passe à table
Lui : non ça va
Elle : j’insiste sinon je ne mange pas
Lui : ok d’accord
On passa à table et on mangea tous, Sam lui mangea moins mais moi je m’arrangeais à ce que Mona mange assez, car il y’avait la prise de médicaments aussi ensuite.
Richard : chérie tu es prête pour la prise ?
Moi : (lui apportant son plat) non va manger laisse je vais lui donner
Richard : je peux le faire
Moi : non va juste manger, t’en fais pas
Richard : ok
Elle prit les médocs et parla un peu avec nous, ensuite elle commença à somnoler car les médicaments faisaient leur effets. Je la raccompagnai en chambre vu que son époux mangeai encore et elle ne tarda pas à s’endormir. Je restais avec elle et la regardais dormir.
Richard (entrant) : elle dort ?
Moi : (parlant doucement) oui
Richard : ok je vais rester avec elle
Moi : non je peux restée
Richard : (me regardant avec un sourire) je te promets que je t’avertirai s’il y’a la moindre chose Céli, mais va rester avec Sam maintenant s’il te plait
Moi : ok merci
Je descendis et partis le trouver assis au salon.
Moi : désolé pour l’attente
Lui : non t’inquiète ça va ?
Moi : oui elle dort même
Lui : c’est mieux, je vais rentrer aussi essaie de te reposer je t’en prie
Moi : ok je te raccompagne
On arriva à sa voiture et lors du câlin, je le serra très fort.
Lui : (me faisant une bise dans les cheveux) donne-moi une raison de ne pas t’emmener avec moi cette nuit.
Moi : (me serrant encore à lui) je dois veiller sur Mona
Lui : (me caressant) je sais Célina, t’en fais pas
Moi : j’ai eu si peur qu’un truc lui arrive et que je ne sois pas informer
Lui : (caressant mon dos) t’en fais pas, elle n’aura rien. N’aie pas peur
Moi : merci rentre bien
Il baisa mon front et partis. Le reste de la semaine c’était travail-maison. Sam passa presque tous les soirs pour prendre des nouvelles, il nous permit même d’avoir un médecin chaque jour qui venait s’enquérir de l’état de santé de Mona. Moi je m’occupais à fond de la malade. A part le samedi soir ou elle me demanda elle-même de partir avec lui et de dormir même si je voulais.
Lui : (me regardant) alors on va ou ?
Moi : (haussant les épaules) je ne sais pas
Lui : au restaurant ?
Moi : hum c’est mieux que l’on achète à manger et que l’on mange chez toi
Lui : (se concentrant sur la route) ok
SAMUEL
Une fois arrivés à la maison, elle alla renverser les plats.
Moi : (derrière elle) besoin d’aide ?
Elle : (remuant la tête) j’ai fini
Moi : ok
Elle : tu ne joues jamais au piano ?
Moi : tu veux que je joue pour toi ?
Elle : je demande juste
Je partis m’asseoir et lui sortis un « DO-RE-MI » puis elle me rejoint et ensemble on le fit, elle avait quelques bases et c’était cool. Elle appela ensuite sa sœur pour avoir des nouvelles et ensuite on mangea.
Moi : (après avoir lu un message) on part au Karaoké, mon pote médecin y est avec sa femme. Tu pourras la voir
Elle : (partant avec les assiettes et les mettant dans le lavabo) hum non, je préfère restée ici
Moi : (la regardant) ici ?
Elle : (nettoyant les assiettes) oui mais toi tu peux partir inh si tu veux, je vais t’attendre ici ou rentrée, je ne t’en voudrais pas
Moi : (levant la voix) Célina tu as honte de moi ?
Elle : (venant vers moi) pourquoi ?
Moi : (la fixant) parce que depuis que tu as revu une de tes connaissances tu évites que l’on nous voit ensemble, comme si tu avais honte ou je te faisais honte
Elle : (froissant sa mine) mais non… j’ai revu mon beau frère à moitié nue c’est normal que j’ai un choc
Moi : (automatiquement) beau-frère ?
Elle : oui je suis toujours mariée à Yaya
Moi : je le sais et donc ?
Elle : c’est normale que je ressente un choc que veux-tu ?
Moi : oui et dis-moi le choc il est pourquoi ? Parce que tu étais à la plage en bikini ou juste parce que j’y étais, moi un homme âgé et toi une femme marié
Elle : (me fixant) mais de quoi tu parles ?
Moi : du fait que tu évites les sorties car tu penses y rencontrer un membre de ta belle famille
Elle : (me regardant) c’est n’importe quoi cette histoire d’âge, je ne t’ai jamais dit que tu étais âgé
Moi : (soutenant son regard) et cette histoire de belle famille ?
Elle : tu vas chercher tous ces trucs ou ?
Moi : Célina tu accepterais ton mari s’il revenait ?
Elle : (sereine) écoutes moi, je me battrai et accepterais tout s’il y avait un enfant, ne serait-ce qu’un, pour ne pas qu’il subisse ce que j’ai subie. Mais il n’y a rien donc je ne vois pas pourquoi je le reprendrai et en plus il ne viendra pas
Moi : donc c’est moi qui te fais honte ?
Elle : je reste une femme mariée et donc m’affichez ainsi avec toi devant des connaissances c’est un peu bizarre. Que ne comprends tu pas ?
Moi : (allant dans la chambre) ça va
Je partis y prendre une chemise et changer de Jeans. Mes clés de voiture et mon parfum. Je mis mes chaussures et descendit, je la trouvais assisse en face du piano en ne m’accordant aucun regard
Moi : je vais au karaoké
Au moment où je touchai le poignet de la porte, j’entendis le piano faire un bruit, un bruit d’une chanson que je reconnaissais et aussi j’entendis cette voix :
Elle : (avec le piano)
‘’Chéri parle moi
Est tu vraiment heureux ici-bas ?
Veux-tu plus que ça ?
Y’a-t-il autre chose que tu ne trouves pas ?
Et je tombe
Dans les bons moments moi je perds
Quand tout devient sombre
Dans ces instants là je me fais peur
Et je perds la tête
Regarde-moi tomber
Je ne me noierai pas
Je reste à la surface, ils ne peuvent pas nous blesser si on reste toi et moi’’
Je me rapprochai et m’assis près d’elle, elle continua à jouer le piano et moi je continuai notre chanson : (shallow en français)
Moi : (la regardant et chantant, elle, elle jouait)
‘’Chérie parle moi
N’aie tu pas fatiguer de faire semblant ?
Veux-tu plus que ça ?
Doit-on se battre pour nos rêves d’enfants ?
Et je tombe
Dans les bons moments moi je me perds
Quand tout devient sombre
Dans ces instants là je me fais peur
Et je perds la tête
Regarde-moi plonger
Je ne me noierai pas
Je reste à la surface, ils ne peuvent pas nous blesser si on reste toi et moi’’
Nous deux :
‘’Loin de tout ça, de tout ça
Loin de tout ça, loin de tout ça
Loin de tout ça, de tout ca
Si on reste toi et moi’’
Elle :
‘’Et je perds la tête’’
Moi :
‘’Regarde-moi plonger’’
Elle :
‘’Je ne me noierai pas’’
Moi :
‘’Je reste à la surface, ils ne peuvent plus nous toucher’’
Ensemble en collant nos fronts :
‘’Si on reste toi et moi.’’
Je la soulevai et la mis sur le piano en l’embrassant fougueusement.
Elle : (me stoppant) je suis désolée
Moi : (me détachant) moi aussi
Je partis vite dans la chambre, prendre ce que je devais et revenir. Je me remis à l’embrasser, elle était restée à sa même place et j’enlevai son haut, elle fit de même en me déboutonnant. Je redirais son legging et elle soupira, oui un soupir d’envie. J’enlevai ensuite son débardeur et son soutien, je collai mon torse à ces seins qui pointaient fièrement. Je retirai son caleçon, que je balançais rapidement car mes doigts, oui mes doigts avaient besoin d’entrer en elle. Elle mouillait assez déjà et c’était agréable, en entrant en elle c’est moi qui soupirait. Et je continuai à l’embrasser, elle gémissait et me griffait le dos, à un moment elle fit descendre la fermeture de mon pantalon et mis sa main dans mon slip pour y faire sortir mon sexe qui bandait durement déjà.
Elle : croit moi je suis prête à le recevoir
Je fis donc sortir le préservatif que j’avais pris tout à l’heure, l’enfila et me plongea en elle. Et nous deux gémissions d’aise. Elle se cambra afin de mieux me recevoir et croyez moi j’en ai vu des femmes, j’en ai vu des sexes, j’en ai même touchés et goutés mais aucun, je dis bien aucun n’est aussi agréable que celui de Célianthe.
Elle : (me regardant tendrement) on ira à ce karaoké ?
Moi : (la serrant et parlant à son oreille) aucun endroit n’est plus agréable que ta compagnie, on reste.
CELIANTHE
Je me réveillai et le chercha dans le lit sans succès. Je me levai et le vis vers le dressing. Je me levai et alla me mettre derrière lui en l’enroulant de mes bras.
Lui : (se retournant) oh déjà debout ? (m’enroulant aussi de ces bras) Tu as bien dormie ?
Moi : (souriant) oui, que fais-tu ?
Lui : je m’habille pour aller courir, (arrangeant mes cheveux) retournes te couchée (voix douce qui donne envie d’aller au lit) je ne serais pas long. (Caressant ma joue) Ou tu veux que je t’aide à dormir d’abord ?
Moi : (allant prendre mon legging) non, on part ensemble
Lui : (étonnée) courir ?
Moi : oui
Lui : (souriant) sérieux ?
Moi : (lui rendant son sourire) aussi sérieux que je m’appelle Célianthe Soumahoro.