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Ecrit par debo rah

Tout les jours je me faisais violé par cette femme et son fils. J'ai vécu ainsi pendant je ne sais combien de temps. Des jours se levaient et les nuits succédaient. Je ne sais pas ce que sont devenus mes parents je ne sais pas. Je m'inquiète pour ma mère, a t-elle pu s'en sortir ? 

Un soir comme tous les soirs après leurs besognes, ils me donnèrent de force un liquide à boire après que j'eu mangé , Dieu seul sait ce que c'est. Mais ce soir là ,on ne m'avait pas attaché et ma porte n'a pas été verrouillé. Ça paraissait bizarre mais je devais voir ma mère. Sa chambre était vide ,des cris étranges m'alertent. Ce que je vois sous mes yeux est horrible, ma mère brûlait devant moi, je courait chercher de l'eau quand je tombe sur Drama qui me retient en m'obligeant à regarder ma mère brûlée vive  pendant que sa mère rigolait à gorge déployée. Elle criait à l'aide mais je ne pouvais pas bouger à cause de Drama qui me tenait fermement. En la regardant brûlée vive, j'ai eu l'impression de vivre l'enfer sur terre, comme si le diable était venu en personne, détruire ma famille. Et mon père dans tout ça est introuvable. Ma mère est morte sous mes yeux et je n'ai rien pu faire .Quand ils ont pris ce qu'il restait d'elle pour le jeter dans le puit,j'ai profité pour courir jusqu'au portail. Et là j'ai couru comme jamais pour échapper à Drama. Je me suis caché derrière un arbre,il à fini par reprendre le chemin de la maison. Et là je me suis remis en route pour une destination inconnue, pourvu que je sois loin, loin, loin. 

Je marchais dans les rues de Cotonou, sans savoir où aller, ni à qui parler, encore moins vers qui me tourner. J'étais dans mes pensées, pensant à ma mère et à l'horrible manière dont ils l'ont tué quand une voiture sorti de nul part et me percuta violemment .

je n'étais plus de ce monde, j'allais rejoindre ma mère. Il le fallait. Quel soulagement, j'aurais enfin une paix éternelle loin des diables de cette terre. 

Mais cette paix n'a durée qu'une nuit, puisque le matin déjà je me réveille à l'hôpital. J'essaie de me lever quand une voix me surprend. 

Inconnu : vous ne pouvez pas partir maintenant voyons, vous êtes encore très faible Mlle. Comment vous appelez vous ? Moi c'est Stéphane ADE, hier soir sans faire exprès je vous ai renversé. 

Moi : Bella, je m'appelle Bella. 

Stéphane : Quel beau prénom, et vous êtes jolie en plus. Qui doit-on mettre au courant au sujet de votre hospitalisation ? Votre père ou votre mère ? 

Ce sont ces simples phrases qui m'ont fait fondre en larmes. Si seulement il savait, je n'avais plus de famille, plus rien. 

Il voulu me prendre dans ses bras mais j'eu un comportement étrange, je me met à crier. 

Moi : Non !!  Ne m'approche pas, non.... Non.... Maman, ils l'ont tué, non, non, non, non, non, non, non, non.......... 


Brûlée vive