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Ecrit par Mabanabook

SON PARDON : page 32


YEDMILA 


Je n’arrivais pas à croire ce qu’il me disait. J’étais bel et bien libre. Même si ce n’était que de manière provisoire, je l’étais. Dieu comment te remercier ? Comment te rendre toute la gloire dignement pour ce merveilleux cadeau que tu me fais. Car si ce n’était pas toi, je ne serai pas actuellement dehors. 


Lui : Yedmila tu es prête ? 


Moi : oui, oui 


Lui : ok 


Il me l’a annoncé à 15H et le temps de finir les procédures tout ça, nous arrivons à la maison de mon père à 22h.  Je n’ai pas voulu qu’il  leur annonce ma liberté provisoire, je voulais leur faire une surprise. Bien sûr j’ai appelé Sophie pour la prévenir quand je voyais que l’heure avançait mais je lui est demandé de ne pas en parler à quelqu’un.  Alors là je vais à la maison avec mon avocat. 


Il me fit signe et je compris, il partit sonner lui seul. Je regardais cette maison et me rappelait mon dernier passage ici. La cruauté avec laquelle j’avais parlé à mon père, tout ce que cela avait engendré par la suite.  9 mois passés en prison mais près d’un an que je ne suis arrivée ici et pourtant me revoilà ici aujourd’hui. 


Angie : (lui ouvrant)  ah toi, allez entre 


Lui : (serein) euh non je peux voir papa s’il te plait ? 


Elle : quelle question ! bien sûr que oui, entre


Lui : (serein) non je préfère qu’il sorte.  Je dois lui parler d’une chose assez sérieuse mais je dois le faire vite 


Elle : tu me fais peur là, il y’a quelque chose ? 


Lui : Angie s’il te plait fais ce que je te dis, appelle le 


Elle : (s’en allant) ok, (se retournant) je sais que tu es comme son fils et que toi tu le prends comme ton père, mais il souffre terriblement du fait que Yedmila soit en prison injustement. Et avant toi les avocats que tu nous as recommandé gratuitement n’ont pas pu durer à cause de la pression des Tiacoh. Alors si tu viens lui dire que tu te retires de l’affaire aussi à cause de plusieurs choses, je t’en voudrai mais je me charge de le lui dire personnellement. Je n’ai pas envie qu’il subisse un autre choc alors….


Papa : (venant) Angie je t’attends pour la prière. (Le voyant) oh tu es là alors comment tu vas ? Mais entre


Lui : (serein)  je dois te parler, ou vous parlez 


Elle : (mine triste) je t’en supplie Edwin 


Papa : (inquiet)  qui y’a-t-il mon enfant ? 


Lui : je me suis engagé à lutter pour l’injustice faite à Yedmila, et e compte le faire. Mais ce soir j’ai besoin de me poser un peu et de ne réfléchir à rien d’autre  en passant un bon moment avec vous car vos têtes me feront bien marrer tout à l’heure. 


Elle : nos têtes ?  (Ne comprenant rien) 


Papa : mon enfant parle un peu plus clairement afin que je puisse comprendre et on rira ensemble 


Puis il me fit signe 


Lui : tu comprendras dans 3… 2….1


Moi : (sortant de ma cachette)  je suis là 


Papa : oh mon Dieu !!!! YEDMILAAAA tu es là ? (souriant) oh Seigneur merci (me prenant dans ces bras) 


Angie : (sautant de joie) GLOIRE A DIEU !!!!! MERCI SEIGNEUR !!!!MERCI 


Puis tous viennent m’embrasser sur le regard moqueur d’Edwin. Papa ne faisait que me demander si nous allions bien (le bébé et moi) et Angie parti apprêter ma chambre. Moi j’étais heureuse de les voir mais plus de retrouver la liberté. Sophie nous rejoignis quelques minutes plus tard. Elle dit qu’elle ne voulait pour rien au monde louper cela. On pria et Angie  alla prendre un bon plat de poulets braisés ainsi que brochettes d’escargots et de l’attiéké chez Tantie Hélène. Une très bonne restauratrice (faites y un tour si vous êtes ou passés à Cocody Sainte Cécile vers le 12ème, le marché d’en face elle y est. Demandez seulement Tantie Hélène.) 


On se régala après que moi j’ai pris une bonne douche puis Edwin demanda la route, je l’accompagnais jusqu’à sa voiture : 


Moi : merci encore 


Lui : tu vas arrêter oui, je ne fais que te défendre. (Souriant) 


Moi : oui mais tu n’étais pas obliger. Aussi merci pour tout ce que tu as fait pour mon papa, je n’ai pas eu le temps de te le dire avant à cause de mon insolence mais je le fais maintenant. Merci beaucoup. 


Lui : (mettant sa main sur la mienne) tu n’as pas à t’en faire. Le plus important reste le procès et pour que l’on puisse gagner on doit si toi et le bébé pouvez bien sûr, on se présentera au tribunal le mardi prochain, juste pour leur montrer que l’on respecte les conditions. Ensuite je crois que la prochaine audience sera après la naissance cet ange que tu portes en toi. 

 

Moi : (flattée) merci beaucoup, oh il a bougé, il aime les compliments celui-là. (Riant) si seulement son père pouvait être là. Même pas pour moi mais pour lui, il est innocent. (Mine triste) 


Lui : (me rassurant) peut-être que cette libération provisoire lui fera changer d’avis. Qui sait ? 


Moi : je l’espère. 


Lui : apprêtes toi, demain tu iras à l’hôpital. Ma mère veut que tu partes voir un gynécologue pour ta grossesse. 


Moi : c’est gentil à elle. J’espère ne pas lui revenir trop chère


Lui : non t’en fais pas c’est sa clinique. (Riant) celle où tu y es allée et m’a prise pour un médecin 


Moi : (me rappelant) oh Seigneur ! (riant) 


Lui : eh oui, donc demain 9h ? 


Moi : oui, demain 9h. Je verrai si Sophie pourra m’y déposer sinon je viendrai en  taxi 


Lui : ta grossesse est avancée. Si elle ne peut pas, tu m’appel et quelqu’un viendra te prendre si je suis occupé (regardant son téléphone) bon je te laisse ma fille a besoin de moi 


Moi : tu as de la chance, Allez file. Bye-bye. 


Je retournais à l’intérieur et après avoir parlé à Sophie, elle demanda la route. Je partis donc dans la chambre et je priai, puis après papa vient me voir : 


Moi : tu ne dors pas M. ?  (le taquinant) 


Lui : j’étais venir voir si vous alliez bien ? 


Moi : nous ça va, merci encore de nous héberger 


Lui : je t’en prie. Vous êtes ici chez vous. Aussi je tenais à m’excuser vu que cette maison n’est pas tellement grande ni spacieuse comme la tienne. Mais je ferai tout pour que vous soyez à l’aise. 


Moi : (prenant sa main) dans cette maison grande et spacieuse que j’avais j’étais toujours sur la dépressive et en plus m’énervait pour un rien. Tu sais pourquoi ? Parce qu’il y manquait de l’amour, de la chaleur, de la paix, de la protection et de l’admiration de tous et plus d’un père. Et dans mon cœur il y manquait une chose le pardon que je te devais et celui aussi dont j’avais peur que tu m’en prives si un jour je m’excusais pour toutes mes méchancetés. Alors crois-moi nous sommes vraiment ravis d’être avec toi et Angie. 


Lui : (me prenant dans ces bras) je t’aime tant, toi et ton petit-être qui viendra bientôt. 


Moi : nous t’aimons aussi papa 


 

EDWIN 


Cette histoire avec la famille Tiacoh n’est pas aussi simple que je le pense. Certes, j’ai obtenu la libération provisoire de Yedmila, mais notre plus grand défi reste de gagner ce procès, afin que l’on lui restitue tout ce qu’elle a perdu au cours de son emprisonnement. 


Elle : papa ? 


Moi : oui ma prunelle ? 


Elle : il y’a une femme qui veut te voir


Moi : ah bon ? Elle s’appelle comment ? 


Elle : c’est une amie de la Miss qui est décédé là. 


Moi : une amie de la Miss ? 


Elle : oui et elle peut t’aider dans ton enquête, allez viens la recevoir 


YEDMILA 


Moi : (lui souriant) bonjour Luc 


Lui : bonjour Yedmila, entre je t’en prie. 


Je le suivais et nous entrions dans sa belle demeure, j’y étais déjà venu avec Sophie une fois mais il y’a vraiment longtemps. 


Lui : je te sers à boire ? 


Moi : (m’asseyant) oh non, merci. Ne te dérange pas, en plus du fait que je sois venu sans t’avoir consulté d’abord je ne vais pas en rajouter. 


Lui : non, ce n’est pas grave. 


Moi : Luc, je suis venu aujourd’hui pour m’excuser pour la peine que j’ai pu te causer. Mon arrestation pour les différents meurtres à touchés bien plus de personnes que moi seule. Et je ne suis pas contre ta décision, mais je tenais à m’excuser car j’ai eu à y mener ton fils Kylian dans tout cette histoire et cela à créer assez de tensions entre toi et Sophie. 


Lui : oui, je ne te le cache pas


Moi : j’en suis navrée. Je voulais que tu saches que je suis vraiment désolé pour tout. Kylian est un enfant et il n’avait pas à subir tout ceci. Mais aujourd’hui grâce à Dieu, j’ai peu avoir ma liberté provisoire. Et je te demande de ne pas emmener cette histoire devant les juges pour obtenir sa garde exclusive. Sophie est une bonne mère et tu le sais et toi aussi tu es un adorable père. Tu sais vous ne vivez pas ensemble mais pour l’enfant c’est tout comme. Mais aller jusqu’à devant la justice le traumatisera plus et ce n’est pas bon pour un enfant. Je peux rester loin de lui si tu le désire  et faire en sorte que Sophie reste un peu loin de moi mais ne va pas jusqu’à lui prendre l’enfant s’il te plait. 


Lui : ce sera impossible


Moi : rien n’est impossible. 


Lui : ce sera impossible de vouloir t’éloigner d’eux. Kylian t’adore et Sophie t’aime vraiment. Tu sais Yedmila ces personnes qui sont mortes méritent justice mais lorsque j’ai écouté le substitut du procureur qui te défends maintenant, j’ai bien envie de t’accorder le bénéfice du doute et de laisser ce procès nous en dire plus. Je ne lui prendrai plus l’enfant et ils peuvent te fréquenter car si je me rappel bien lorsqu’elle a su qu’elle était enceinte de moi elle a voulu avorté. Mais à changer d’avis après en me disant  « Yedmila m’a conseiller », elle t’aime vraiment. 


Moi : et moi aussi crois-moi 


Lui : tu sais Sophie à changer ces temps-ci, en bien rassure toi. C’est comme si elle est devenue une toute autre personne et j’apprécie cela. Kylian restera avec elle, vu qu’elle ne veut pas m’épouser. 


Moi : (riant) et toi tu peux toujours tenter ta chance. Elle s’est convertie à Dieu, mon emprisonnement nous a fait beaucoup prendre conscience alors, vas-y, tente ta chance. 


Lui : (riant) merci beaucoup, pour ce conseil 


Moi : Derrien, mais surtout ne dis pas à Sophie que je suis venue (me levant) bon je vais partir. 


Lui : oh déjà ? (regardant mon ventre) il ne te fatigue pas trop j’espère ? 


Moi : non ça va, il doit venir ce mois normalement. Alors il me bouscule de moins en moins. 


Lui : tout s’arrangera Yedmila, et désolé t’avoir douté de toi 


Moi : non t’en fais pas, c’est compréhensible. 


Lui : mon chauffeur va te raccompagner 


Moi : non, ça ira je peux aller seule. 


Lui :  Jamais avec cet état et cet être qui peut arriver à tout moment. Il te raccompagnera. Sinon moi-même je le ferai 


*****


Je rentrai finalement à la maison avec le chauffeur de Luc. Qu’elle ne fut ma surprise de trouver ma chambre toute bien décorée en couleur argentée et dorée. 


Moi : (surprise) wahooo 


Angie : (souriant) alors ça te plait inh ? 


Moi : (ahurie) c’est toi qui as fait ceci ? 


Elle : tout le mérite revient à M. ton père. 


Moi : il est ou ? 


Elle : au salon 


Je partis vers le salon et je me jetai sur lui 


Moi : merci beaucoup papa 


Lui : oh ça t’a plu ?


Moi : et comment c’est si beau (souriant) 


Lui : comme tu veux tous que l’on connaisse le sexe du bébé le jour de son arrivée, nous avons donc pris des couleurs qui vont avec tous les sexes. 


Moi : vraiment merci papa 


Angie : et Hélène (mon ancienne servante qui vend des médicaments traditionnels maintenant) à déposer ceci pour toi


Moi : encore des médicaments ? 


Angie : oui, elle dit de les suivre régulièrement et tu verras que le jour de l’accouchement tu pourras même accoucher sans trop de douleur dans la voiture qui t’accompagnera 


Moi : (riant) elle ne veut pas que mon bébé naisse à l’hôpital alors 


Papa : (riant) Helene ne finira jamais de me surprendre 


Moi : (augmentant le volume) Marc passe à la télé 


Angie : (s’asseyant près de moi) il dit quoi ? 


Présentateur : M. Tiacoh donc si je vous ai bien compris, vous réclamez justice pour votre papa et pour la mère de votre enfant ? 


Lui : (regard bizarre) mon enfant ? 


Présentateur : oui, vous avez dit que Yasmina portait une grossesse de vous non ? 


Lui : oui, oui. En effet je réclame justice pour eux. Je trouve que la justice de mon pays a été trop légère avec leur assassin. Elle mérite de rester en prison pour ces meurtres, mais plus pour son aisance à mentir à la justice. Je veux juste que la justice ne se laisse pas intimider par sa grossesse mais qu’il fasse leur travail. 


Présentateur : donc cette liberté provisoire, ne vous fait pas penser que votre femme puisse être libre, car même si vous avez lancé la procédure de divorce, elle le l’a pas encore signé donc elle demeure votre femme. 


Lui : je ne crois pas elle, je sais qu’elle l’a fait et j’aimerais que la justice fasse son travail. Sa liberté provisoire et l’enfant adultérin qu’elle porte ne changeront en rien ma façon de voir les choses. Elle reste une criminelle, pour moi. 


Papa : (changeant de chaine) ca va pour aujourd’hui. Ne regardes pas ce genre de choses, ils veulent agir sur ton mental 


Angie : je vais t’apporter de l’eau  (me touchant) 


Moi : (me levant avec toute la douleur que les mots de Tiacoh ont eu sur moi) ça va, je crois que j’ai juste besoin d’une sieste. Merci 


SOPHIE


Tiacoh a vraiment oser raconter ces choses en direct ? pourquoi fait-il tout cela ? On peut comprendre qu’il soit perturber face à la mort de son père, mais de là à être si cruel avec ma Yedmila c’est vraiment méchant. 


Je pris mon téléphone et appela Angie pour voir si Yedmila allait bien. J’espère vraiment qu’elle n’a pas vu cette émission. 


Lui : maman, maman, regardes papa est là (sautant de joie) 


Moi : papa ? (ahurie) 


Lui : oui, papa 


Luc : (venant) bonjour Sophie 


Moi : salut Luc, je ne m’attendais pas à toi 


Luc : (souriant et embrassant Kylian qui ne cessait de sauter) c’est une surprise


Moi : ah 


Luc : mon grand va voir le chauffeur et dis-lui te t’emmener prendre une pizza bien large 


Lui : d’accord papa, au revoir maman 


Moi : bye mon bébé 


Luc : je peux m’asseoir ? 


Moi : oui, tu es venue me parler de la garde de Kylian. Je suis sure que tu sais que Yedmila est libre de manière provisoire, et tu sais aussi que nous sommes allés la voir. 


Luc : oui, mais je ne suis pas venue pour cela 


Moi : tu es là pourquoi alors ? 


Luc : pour que l’on passe un bon moment nous trois avec une pizza et devant un bon film. Je laisse pour le moment la justice faire son travail, car avec les arguments de son avocat,  je pense que nous l’avons trop vite jugé, ou du moins je l’ai trop vite jugé. 


Moi : (surprise) oh vraiment ? 


Luc : (regard suppliant) oui, on va laisser la justice nous montrer  la vérité. Et en plus j’ai été idiot de vouloir te séparer d’elle je m’en excuse 


Moi : merci, laisse-moi appeler pour voir si elle va bien ? 


Luc : ok on regarde quoi ? 


Moi : j’aurais opté pour un film mais avec ton fils là je crois que ce sera uniquement dessins animés 


Lui : (riant) oui, je vois cela


TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE SOIREE BISOUS !!!

Son Pardon