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Ecrit par Mabanabook

SON PARDON : Page 4 


SOPHIE  LY 


Lui : maman dis-moi ? 


Moi : oui mon prince ? 


Lui : nous irons en vacances ensemble cet été ? 


Moi : bien sûr que oui


Lui : avec tata Yedmi ? 


Moi : ta tata a beaucoup de choses à faire tu sais ? Allez il est l’heure, Solange (sa nounou) accompagne le à l’école s’il te plait. 


Lui : (m’embrassant) je t’aime maman


Moi : (l’embrassant aussi) moi pareillement mon grand


Il partit, et j’ordonnai à l’autre fille de ménage de venir desservir la table, je lui donnais le menu de cette journée et partit m’apprêter, j’ai un rendez-vous avec mon marocain et d’autres actionnaires pour parler de notre projet de créer un hôtel de luxe. 


Moi : (regardant mon téléphone) sms : cc Sophie, ça te dit que l’on se retrouve chez Angie ce soir, elle est un peu absente ces temps-ci ? 


Moi : (répondant) ok Yedmi, a  ce soir


Elle : (répondant) bisous et merci


Quand je pense à ma vie, il y’a peu je ne peux que me dire que j’ai réussi. Certes cette vie-là déplait à beaucoup, mais moi elle me va bien. Cette vie est meilleure que la médiocrité dans laquelle je vivais avec ma famille. Une famille très pauvre avec un père qui ne faisait que se saouler et venir nous bastonné. 


Quand j’ai perdu ma mère, j’ai trouvé refuge chez une tante assez sévère j’y suis resté jusqu’à ce que je rencontre Yedmila. A l’école, précisément à l’Université. C’était la fille de la faculté de Communication, la plus canon je dois dire. Les autres la critiquaient et l’enviaient, moi je l’admirais. Je me rapprochais d’elle peu à peu avec sourire et aussi avec certains gestes affectifs, j’ai été surprise quand elle à commencer à marcher avec moi dans cette université. 


Elle était orpheline de mère, mère qu’elle aimait plus que tout. Mais  elle m’a dit avoir été ravie d’Avoir eu le BAC avant la mort de sa mère. Yedmila était une  fille plutôt simple et très gentille. Elle m’invitait même à rester chez elle, lorsque ma tante me faisait vivre la misère. 


Elle vivait déjà dans un bel appartement alors qu’elle était étudiante et  avais même un chauffeur souvent. Elle était dans tous les endroits huppés de la ville. Je l’admirais mais ne me voyait pas faire comme elle. Elle avait beaucoup d’amis et pleins d’amis hommes. Mais ce n’était pas des hommes de basses classes, à les voir et à voir leurs vêtements et voitures on sait tout de suite quel genre de personnes ils sont. 


Ce qui me fascinait plus c’était l’autorité qu’elle arrivait à avoir sur eux. C’était la manière dont ils cédaient à tous ces caprices. Elle était vraiment une femme de pouvoir pour moi. Moi je l’admirais juste et profitais de sa gentillesse, elle ne me demandait jamais de le suivre ou de participer aux charges de la maison, elle me disait toujours que j’étais son invité, donc même les travaux, elle préférait que ce soit sa fille de ménage qui le fasse, moi je partais aux cours avec ou sans elle et revenait à la maison. 


J’étais à l’époque avec mon petit-ami Alfred, un jeune homme aussi pauvre que moi, mais je l’aimais tellement que je ne voyais pas la galère. Alfred m’a fait vivre de toute les couleurs avec ces infidélités et son manque de respect à mon égard, jusqu’au jour où je l’attrapais dans le lit avec ma tante. Et comme excuse il me sortit qu’il avait besoin de sous et que deux pauvres ne pouvaient vivre ensemble, soit j’acceptais ou je partais m’a-t-il dit. 


Ma tante bien qu’âgée que lui elle s’en foutait royalement. Je partis chez Yedmi, dégoutée de la vie, et déçue. J’avais mal, pas  seulement parce qu’Alfred m’avait trompé avec ma tante, mais parce que j’avais marre de cette vie de frustrations. 


Je partis donc ce soir dans la chambre de mon amie et je lui dis : 


Moi : (entrant) Yedmi s’il te plait ? 


Elle : oui Sophie, tu veux quelque chose ?  (Souriant) 


Moi : oui je veux, je veux, je veux (bégayant) 


Elle : oui je t’écoute. Parle sans crainte nous sommes amis n’est-ce pas ? 


Moi : je veux être comme toi (parlant rapidement) 


Elle : (étonnée) comme moi ? 


Moi : oui avoir la même vie que toi et ne plus souffrir pour un homme


Elle : il y’a du bon et du mauvais dans ce que tu dis tu le sais ? 


Moi : non, non


Elle : d’abord le bon, c’est que tu as compris que souffrir pour un homme ne sert à rien. Ma mere à passer tout son temps à souffrir pour mon père inutilement jusqu’à sa mort et moi je n’en fais pas de même. Si tu ne veux plus souffrir pour un homme c’est bien car tu es une femme de valeur  et toutes les femmes doivent le comprendre. 


Moi : (contente) d’accord


Elle : la seconde chose est que tu feux faire comme moi, non ne dis plus jamais ça, ce n’est pas bien. Tu dois faire mieux que moi, dis-toi toujours cela. Je suis une lionne, et tu es une lionne, et tu sais qu’une lionne qui recopie une lionne devient inutile. Alors ne fais pas comme moi, mais mieux que moi. 


Moi : (épatée) d’accord


Elle : pour être mieux que moi il faut d’abord que tu prennes conscience du genre de femme que tu es, une femme de pouvoir. Il faut ensuite que tu sache le genre de femme que tu veux être. Oui car comme je le dis toujours aux gens que j’apprécie il existe selon moi 4 types de femmes et c’est à toi de choisir le genre de femmes que tu veux être. Enfin tu deviens ce genre de femmes, mais sache que tout n’est pas facile dans ce milieu, d’abord on te mettra sur les réseaux sociaux d’autres te traiteront de tous les noms, mais ne t’en occupe pas tu as un objectif à atteindre. 

Ensuite tu verras parmi mes relations  ceux qui t’arrangent le plus côté physique, situation matrimoniale et bien sûr finances. Mais une fois que je t’arrange le coup et m’efface, ne leur montre pas de la timidité ou de l’amour ou la peur. Non, impose-toi en tant que femme et une femme qui détient un pouvoir. Ils te voudront plus et cèderont à tes moindres besoins. Mais un conseil, ne prends pas un pauvre pour en faire ton amour cacher. Car il ne te respectera pas et profitera de toi, et c’est une grosse perte de temps cela. 


Moi : c’est bien compris. 


Elle m’aida alors à rentrer dans son monde, un monde ou l’amour et la loyauté n’ont pas trop de place. Et un monde ou l’hypocrisie prime. Au début j’étais traiter par tous comme sa suiveuse, mais aujourd’hui je suis une femme d’affaires influentes car elle m’a appris que tôt ou tard le règne et la beauté d’une femme prenne fin, alors je dois profiter de tout ce que j’ai pour me réaliser et arriver à mes fins. 


Parmi les 4 types de femmes qu’elle à énumérer, une à attirer mon attention car je n’avais plus envie de redevenir ainsi : une femme amoureuse, c’est la femme qui épouse aussi tout ce que son amour a lorsqu’il est riche, ce n’est pas bon car elle n’en profite pas  et lui en fais profiter d’autres. Et une de ces autres viendra lui voler sa place et  réalisera. C’est là  qu’elle elle se sentira idiote. Mais quand il est pauvre c’est plus pire, car elle l’épouse avec toute sa misère, l’aime et n’attends de lui que de l’attention et de l’amour. Mais  celui-ci ne la voit que comme un moyen d’avoir mieux comme son ‘’en attendant’’ et une fois qu’il réussi il la jette ou ne la calcule plus et est avec elle juste par reconnaissance ou par compassion, et elle se sent toujours mal et peut perdre la tête. 


Je ne veux plus jamais être une femme amoureuse en tout cas. J’ai donc mené ma vie come bon me semble ne me souciant que de moi et mes objectifs, jusqu’à ce que je tombe enceinte de ce vieux milliardaire qui a déjà de grands enfants. J’ai voulu sacrifier mon bébé en avortant, mais  Yedmi m‘a dit de ne pas sacrifier ma chance d’être mère. Et de garder cet enfant. Je l’ai fait et il faut dire que cet enfant  me remplit de joie et son père de tous biens possible pour la réussite de son enfant. 


Ah c’est lui-même qui m’appelle là :


Moi : bonjour Luc 


Lui : bonjour la plus belle maman du monde 


Moi : oui que veux-tu ? 


Lui : mon chauffeur passera selon ta disponibilité te remettre les sous pour l’enfant et un cadeau pour toi


Moi : on parle de combien là ? 


Lui : 1.500.000 seulement, tu sais j’ai eu trop d’imprévus, mais le mois prochain ça sera plus tu verras, te fâche pas s’il te plait


Moi : je l’espère bien pour toi que le mois prochain ça sera plus car l’enfant grandi et les besoins aussi augmentent


Lui : oui je sais désolé chérie


Moi : dis à ton chauffeur de rester à l’écoute en fonction de ma disponibilité je lui ferai signe. 


Lui : merci beaucoup, je rentre bientôt tu pourras venir me voir avec le petit ? 


Moi : pour ton fils sans soucis, pour moi tu sais ce que tu dois faire si tu veux me voir, bye, j’ai un autre appel. 


TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE SOIREE BISOUS !!!!!!

Son Pardon