Page 6: Maladie
Ecrit par Mabanabook
MA DECISION FINALE : Page 6
*Maladies !
MONALISA
Moi : (enlevant sa couverture) Célianthe
Elle : (doucement) maman
Moi : (cherchant sa tenue) que fais-tu nous serons en retard ?
Elle : (remettant la couverture sur elle) je suis malade
Moi : (touchant son front et constatant qu’elle faisait de la fièvre) oui tu fais un peu de fièvre, allez on va à l’hôpital
Elle : (me suppliant) non je veux me coucher maman
Moi : (la soulevant) non on va à l’hôpital
Elle : (pleurant) non maman je veux pas que le docteur me pique
Moi : (la soulevant) Celi allons y je t’en prie, je suis déjà en retard pour le boulot
Elle : (pleurant) pardon maman, pardon maman je ne vais plus reprendre
Moi : (la mettant dabs la voiture) tais-toi, c’est pour ton bien (décrochant mon téléphone) j’arrive ma fille fait une fièvre là, quoi ? Mais on avait rendez-vous demain non ? OK
Elle : (pleurant) maman pardon non
Moi : (la regardant dépassée) ah Céli arrête tu pleures même ainsi pour quoi, T’ai-je grondé ou frapper ?
Elle : (remuant la tête) non…non
Moi : donc ?
Elle : je ne veux pas de piqure
Moi : (essayant de la calmée) Célianthe calme toi on va à l’hôpital d’abord
Elle : (pleurant) mais maman je ne veux pas de piqures
C’est dans ce genre de moments que je veux que mon époux soit là et non en mission. Celianthe a 5 ans mais pleurniche toujours quand elle entend « Hôpital » comme si toujours on la piquait. Et même si c’est pour une bonne cause.
Je descends et soulève cette pleurnicheuse qui chauffe plus mais n’arrête pas de me supplier, ah vraiment cette fille. Le pédiatre n’est pas encore arrivé, ils vont prendre ces constantes et nous installer ensuite on l’attendra. Super mon assistante me dit que le client demande à ce que je le rappel. Je dirige une société de promotions immobilière et j’ai toujours ce genre d’imprévus avec les clients mais bon j’arrive toujours à les gérer.
Un appel qui cela peut être.
« Moi : (soulagée que ce soit elle) ouf mon cœur comment tu vas ?
Elle : ça va et toi Mona ? Par ta voix tu as l’air stressée
Moi : si tu savais ! Ton homo me fait une de ces crises ! Elle est brulante et j’ai un truc important au travail, et en plus celle-ci ne fais que pleurer juste à cause….
Elle : (me coupant) de sa phobie pour les piqures
Moi : oui c’est énervant
Elle : allez calme toi, donne-moi l’adresse
Moi : toujours son même hôpital ma puce
Elle : j’arrive
Moi : ok. »
Je retournai à la réception en laissant cette demoiselle installer, en pleurs dans la chambre. Je voulais savoir ou étais le pédiatre ça faisait près de 10 minutes.
Lui : il sera là bientôt, je viens de l’avoir
Surement un autre parent qui comprenait ma peine.
Moi : merci M. oh, Samuel, Samuel Bilé ?
Lui : (souriant) oui c’est bien cela
Moi : (directement) votre enfant est aussi souffrant ?
Lui : non juste que je suis un bon ami du médecin et que je dois le voir. Vous votre enfant est souffrant ?
Moi : oui ma fille, (contente de voir mon admirateur préféré) je suis très heureuse de vous voir, j’adore vos émissions
Lui : (souriant) merci c’est toujours un plaisir de rencontrer des personnes qui apprécient le travail. Mais votre fille ce n’est pas trop grave j’espère ?
Moi : ben elle est bûulante et pleure même
Lui : oh ce doit être un peu grave
Moi : elle pleure à cause des piqures, elle en a une phobie
Lui : (souriant) ah je vois
Médecin : bonjour à tous
Moi : (soulagée) ouf enfin
Médecin : (souriant) je suis là maintenant Mme Djedje, allons la voir
On prit tous les trois la direction de la chambre lorsque j’entendis
Elle : Mona ou elle est ?
Moi : (l’embrassant) en chambre on y va, tu as fait vite
Elle : oui je m’inquiète
Médecin : (la rassurant) ne vous en faite pas ça ira
Elle : pardon, bonjour Messieurs
Elle réussit tant bien que mal à convaincre son homonyme de se laisser piquer. Elle a pleuré oui mais au moins elle a laissé faire le médecin. Je ne compris trop pourquoi je sentais M. Samuel la dévisager du regard. Bon peut être qu’il fixait tous ainsi.
SAMUEL BILE
Moi : (e regardant) c’est qui cette fille ?
Lui : qui ?
Moi : la femme qui calmait la fille de ta patiente là
Lui : (riant) rectificatif Bilé c’est la petite ma patiente. La métisse est sa maman et la noire sa tante la sœur de sa maman, elle est vraiment proche de la petite donc la plupart du temps c’est elle que je vois ave la petite.
Moi : en tout cas elle a réussi à faire en sorte que la petite accepte de te donner sa main
Lui : (me chahutant) oui, donc toi tu as laissé Ségolène se marier aussi facilement ? Tu n’es peut-être pas aussi sexy que l’on le prétend
Moi : tu sais bien que jamais je ne me saurais engager avec elle, je suis heureux pour elle, je l’ai vraiment aimé mais ne l’aimait plus tu le sais bien
Lui : et donc tu vas finir seul pour toujours ?
Moi : (souriant) l’engagement n’est pas pour tous, mais Dieu merci j’ai un fils
Lui : qui j’espère ne te suivra pas. En parlant de fils sait tu ce que Luc veut ?
Moi : (souriant) quoi ?
Lui : vivre seule chez lui
Moi : mais c’est un nouveau bachelier mon cher
Lui : et donc ? Il pourra le faire s’il travail
Elle : (toquant) s’il vous plait ?
Lui : oui ?
Elle : (belle voix) docteur désolé, je voulais juste que vous puissiez demandez à une des filles de jeter un coup d’œil sur ma nièce de temps en temps je vais lui prendre des yaourts et des biscuits c’est ce qu’elle veut.
Lui : (acquiesçant) d’accord et votre sœur ?
Elle : allez régler une affaire urgente au travail
Moi : (me levant) je vais aller prendre ce qu’elle veut c’est mieux que vous restiez près d’elle
Je crois que ce n’est qu’à ce moment qu‘elle m’offrit un vrai regard et tiqua même. peut-être qu’elle se rappela enfin de moi.
Elle : oh je n’oserai pas
Moi : (insistant) cela ne me dérange en rien chère dame
Elle : d’accord, je vous donne la liste
Moi : je ne conserve pas bien les listes, une sale habitude. C’est mieux de me l’envoyer pas sms, (lui donnant mon numéro)
Elle : (avec un peu de réticence) ok merci
Lui : (riant lorsqu’elle partit) tu veux draguer cette femme ?
Moi : (souriant) juste l’aider
Lui : tu ne me l’as fait pas à moi
Moi : (riant) crois ce que tu veux mon cher
YAYA
Moi : (décrochant) oh salut le nouveau marié comment tu vas ? …….oui ça va…..ok……elle veut mon numéro ?.....ok d’accord…..bonne journée
On se laissa et je continuai mon travail. J’appelai ma femme car elle m’avait laissé un message me disant que son homonyme était souffrante. C’est vrai qu’entre nous ça reste toujours tendu, mais bon j’adore trop cette petite. Apparemment elle en aura pour la nuit, bon j’irai la prendre alors à ma descente.
Moi : (décrochant) oui allô ?
Elle : comment va tu beau mec ? C’est Barakissa Touré
Moi : oh comment va tu ?
Elle : je vais bien et toi ?
Moi : déborder au travail
Elle : ah ok et tu travail dans la capitale
Moi : oui quelle question ! Je suis au plateau à l’immeuble Sona
Elle : ah ok d’accord, je suis heureuse de t’entendre
Moi : moi aussi Barakissa mais j’ai assez de travail, on se reparle
Elle : évidemment, je vais assister à une réunion on se dit bye alors
Moi : ok »
Ah Barakissa ! C’est ce genre de fille sexy et audacieuse, elle est musulmane certes mais venant d’une famille assez riche et unique fille, elle se comportait comme bon lui semblait en brisant même les règles de la religion. J’avais réussi à sortir avec elle, et je ne savais même pas comment, c’est elle même qui se collait plus à moi. Mais bon avec elle c’était je suis libre, je fais ce que je veux, je fume, je bois, je me tatoue et personne ne me dit quoi faire….c’est avec elle que j’ai gouté l’alcool pour la première fois. C’était bon et bien, mais je ne pouvais pas continuer ainsi, avec une fille qui peut se taper un autre homme sans vraiment rien regretter.
Et après quoi elle partit en Norvège et tout pris fin. Je reviens donc en Côte d’Ivoire après l’obtention de mes diplômes et je revis mon ami d’enfance que j’ai vraiment aimé Célianthe et elle aussi m’avait attendu apparemment. J’en étais fière.
Et donc contre tous je la mariai et la chance j’étais son premier et je comptais rester le dernier. Avec Célianthe tout est parfait elle est parfaite bien que la perfection n’existe pas mais je la vois en elle, le seul hic c’est l’enfant qu’elle n’arrive pas à me donner.
J’ai attendu mais je vieilli et tous s’inquiètent, ma mère encore plus, c’est vrai qu’elle fatigue un peu ma femme mais c’est parce qu’elle s’inquiète. Si Célianthe lui donne un petit fils c’est fini. Ma mère à beaucoup fait pour moi donc je ne peux pas la chasser ou lui crier dessus. Je les aime les deux et ne peux me mettre entre elles. Elles finiront par s’accepter un enfant vient.
Moi : oui allô ?
Elle : je suis en bas à l’immeuble Sona
Moi : (ahurit) vraiment ?
Elle : eh oui il est 17h et je veux que tu m’invite dans un bon fast food, j’ai faim
Moi : (riant) ok mais on va faire vite, je dois aller à l’hôpital
Elle : ok d’accord, fais vite alors.
Moi : ok j’arrive »
Nous partons donc dans un fast food et ensuite elle me fit l’accompagner chez une cousine à elle qui avait ouvert récemment un mini bar, je voulus lui dire non, mais elle insista tellement que je ne pus pas lui refuser cela, ça n’allait prendre que deux minutes.
Elle : (m’encourageant) allez encore un dernier verre
Moi : (souriant) je veux bien mais je dois aller chercher ma femme
Elle : (souriant) oh comme elle a de la chance cette femme
Moi : oui et ton mari aussi
Elle : (me montrant ces doigts) aucune alliance mon cher
Moi : (ahurie vu son âge mais on je ne voulait pas plus la décourager) ça ne saurait tarder
Elle : hum je n’ai pas assez de temps pour en chercher un, mon père est vraiment malade et je dois m’occuper de lui et aussi de son entreprise. Qui voudrait d’une fille comme moi ?
Moi : (la rassurant) certains hommes
Elle : (riant) qu’ils fassent vite alors
Moi : tu es une belle femme et une bonne personne mais
Puis elle m’embrassa.
Elle : oh pardon, pardon…mieux faut que l’on parte
Puis elle sortit et partit au bord de sa belle voiture. Je montai dans la mienne et vu qu’il était presque 21H, j’appelai Célianthe mais elle disait être allé se changer à la maison car elle devait retourner à l’hôpital près de sa sœur et sa fille, elle n’avait pas l’air fâchée. Je roulais rapidement vers chez moi.
Moi : (entrant) bonsoir maman, bonsoir Maï
Maï : bonsoir toton
Elle : mon fils bonne arrivée
Moi : merci (je parti vers ma chambre) coucou ma chérie
Elle : bonne arrivée, assez de travail aujourd’hui ? (souriant)
Moi : oui comment va ma femme ?(son homonyme)
Elle : (changeant de mine) un peu mieux, la fièvre à baisser mais on dort à l’hôpital cette nuit
Moi : laisse-moi me doucher et t’accompagner
Elle : ok fait vite alors
Moi : ok
Je ne sais pas ce qui a changer mon humeur, mais j’étais de meilleure humeur serait-ce à cause de ce baiser avec cette Barakissa ! Non j’aime ma femme et cela plus que tout. Je sortis de la chambre et je partis au salon pour accompagner ma femme.
Maman : donc tu vas envoyer de la nourriture à ta sœur et sa nièce ?
Elle : oui maman, elle voulait ce plat-là, la petite
Maman : et ta sœur ne veut plus faire d’enfants ?
Elle : si mais bon elle dit prendre son temps
Maman : ha ok, sinon chez nous quand un enfant se met à chauffer comme ça, ça présage souvent l’arrivé d’un autre bébé
Elle : (ahurie) oh elle ne m’a rien dit
Maman : (haussant les épaules) à quoi bon tu ne saurais même pas quoi faire ? et si c’est le cas mieux faut qu’elle n’avale pas ce plat, les premières semaines les enfants sont fragiles et toutes ondes négatives peuvent les faire tombés
Moi : bonne nuit maman et allons y Célianthe
Elle : tu comptes y dormir ?
Je ne répondis pas et pris la main de ma femme puis on partit au bord de la voiture, je roulais et elle regardait la fenêtre sans broncher.
Moi : (essayant de lui faire oublier) pas la peine de te mettre dans cet état maman dit parfois des choses comme ça
Elle : (énervée) comme ça ! Me traiter de stérile et de tueuse de bébés c’est juste comme ca
Moi : elle n’a pas dit ça comprends là elle veut un petit fils de moi et moi aussi je veux un bébé
Elle : Yaya et tu crois que moi je ne veux pas un fruit de notre amour, que je ne fais pas tout ? (pleurant)
Moi : allez non ne pleure pas, non je suis désolé je parlerai à maman
Elle : je t’aime et je suis désolé
Moi : je t’aime aussi
Je la déposais et restais un peu avec elle, par chance sa sœur n’avait rien sentit. Je retournais chez moi et voyais un message pleins d’excuses de Barakissa, ça se sentait qu’elle regrettait je décidais de l’appeler et je sentis par sa voix qu’elle allait mal.
Moi : (la rassurant) allez tu n’as pas besoin de te sentir si mal
Elle : (triste) oh si ce n’était que ça, je regrette vraiment et aussi l’état de mon papa s’est aggraver et il va si mal. Je ne peux dormir avec lui à la clinique donc je rentre
Moi : oh je suis vraiment désolé ! Vraiment ! Mais fais attention à la route ce soir en conduisant
Elle : (me rassurant) oui j’irai en taxi je n’aime pas sortir la nuit en taxi
Moi : (la coupant) non attends moi je viens te prendre
Elle : non non
Moi : (autoritaire) Barakissa attends moi je t’en prie
Elle : ok »
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