Page 8: Grossesses!

Ecrit par Mabanabook

MA DECISION FINALE : Page 8


*Grossesses !


MONALISA 


J’ai décidé de faire une visite surprise à ma petite sœur avec mon mari et ma fille. Et sa mine ne me dit rien de bon, elle a l’air triste et semble faire un effort pour ne rien laisser paraitre mais je sens qu’elle va mal, je préfère donc rester sur la terrasse avec mon mari et elle-même. 

Son mari est sorti me dit-elle, je  remarque sa belle-mère qui me donne de faux sourires et aussi sa belle-sœur qui m’a l’air un tout petit peu gonflée. Bon Dieu Célianthe ! Je suis sure qu’elle me cache des trucs et ben moi aussi je crois que je ne pourrais pas lui dire la vraie raison de ma visite. 


Elle : (me souriant)  tu es sur que tu ne veux rien d’autres ? 


Moi : (la fixant)  je veux savoir si tu vas bien ? Réellement bien ? 


Lui : (comme pour me dire de ne pas lui poser trop de questions)  ma blanche


Moi : (le regardant)  mais regarde la, elle a l’air vraiment bizarre,  (me tournant vers elle) Céli dis-moi que tu vas bien ? 


Elle : (forçant un autre sourire)  t’en fait pas je vais bien, (jouant avec Céli) elle devient de plus en plus belle 


Lui : (automatiquement)  comme son homonyme 


Moi : (ne les calculant pas)  si ces gens t’ont fait un truc pendant qu’elles sont encore là dis le moi afin que je les remette à leur place


Sa B.M : (sortant pour venir sur la terrasse avec son faux sourire) mais Mona pourquoi rester vous ici ? Venez donc à l’intérieur de la maison 


Sa B.S : (au salon en criant) ou c’est nous qui vous gênons ? 


Moi : (automatiquement et avec un beau sourire) Je ne vois pas en quoi je peux être gêné dans le salon de ma sœur 


Sa B.S : qui est aussi celui de mon frère 


Moi : (souriant) exact, mais un salon qu’ils ont fait à deux sans l’aide d’aucune sœur aussi féconde sommes-nous donc chacun reçoit son parent ou il veut car chacun est chez lui (voulant aller vers le salon afin qu’elle entende mieux) 


Lui : ma blanche ça va, (attrapant ma main) maman nous sommes mieux ici (souriant) 


Sa B .M  : (me regardant étrangement) ok d’accord, (parlant à Célianthe)  la petite dort Mme Bamba ? 


Elle : oui maman


Sa B.M : elle est si belle dans ta main,  (souriant) ce serait tellement mieux si elle était tienne 


Moi : (me levant décider à lui répondre) les enfants….


Lui : (se levant aussi) au fait maman et Yaya ? 


Yaya : (entrant) ah le couple Djédjé  vous êtes là ? (souriant)  Je ne savais pas que vous étiez là, comment allez-vous ? (nous saluant et embrassant Céli sur son front) ma femme dort ? (embrassant sa femme) comment vas-tu chérie ? 


Elle : ça va bien merci et toi ? 


Sa B.M : Yaya laisse ta femme que tu vois toujours et occupe-toi des invités surtout que je suis sûre (me souriant) qu’ils nous apportent une bonne nouvelle. 


Vous savez quoi ? La fausse mine de cette belle mère m’insupporte donc je crois que c’est mieux que je parte chez moi. Pour ce que je devais dire à ma sœur ben, ça peut attendre prochainement. 


Moi : (la fixant) non laissons les profiter l’un de l’autre (embrassant ma sœur et prenant Céli) afin de vite nous faire une pépinière d’enfants (lui souriant), (regardant le couple Bamba)  nous nous allons demander la route 


Elle : pourquoi sitôt ? 


Moi : eh bien si on veut que deux personnes fassent des enfants (regardant sa belle-mère) donnons-leur assez de temps (parlant fort pour que la belle-sœur aussi entende)  libre à eux deux. Nous sommes partis 


Yaya : laissez-moi vous raccompagner 


Céli : oui ou, i laissez nous vous mettre à la porte 


Moi : ok 


B.M : rentrez bien 


Lui : merci 


J’embrassai ma sœur une dernière fois et dit à son homme : « Yaya j’espère que tu continues à bien la traiter, je ne veux entrer en guerre contre toi. » 


Mon mari fit de cela  une plaisanterie, pourtant moi j’étais plus que sérieuse. Une fois à la maison je réveillais la demoiselle et lui donna une bonne douche et à manger. Son papa lui mangea et alla travailler sur l’ordinateur. 


Apres l’avoir mise au lit je partis alors dans ma chambre en me couchant et laissant mes larmes coulées, pourquoi moi et pourquoi maintenant ? 


Lui : (entrant) pourquoi tu pleures ?  (S’asseyant près de moi) Parce que tu ne lui as pas dit ? 


Moi : (me couchant sur ces pieds)  ça ne devait ni être moi et ni être le moment. 


YAYA


Ca fait plusieurs jours que ma femme et moi c’est un peu bizarre. Elle prit assez et souffre en silence selon moi, vu qu’elle ne me dit plus rien. Je n’avais jamais imaginé ma vie de foyer un seul instant ainsi. Elle se couche tôt et se lève tôt aussi. 


Ce soir on doit avoir une discussion, je n’en peux plus. 


 

Ce midi, bon il est déjà midi passé, j’ai décidé de partir manger dans le restaurant ou Barakissa et moi avions  mangé. Je dois dire que depuis la dernière fois c’est comme si elle me fuit. Elle m’évite, ne réponds à aucun messages ni appels. 


Apres m’être régaler dans ce restaurant, je la vis arriver, je souris, la chance était vraiment de mon côté. Dès qu’elle me vit elle ressortit aussitôt. Je réglai la note et lui courut après. 


Moi : (l’attrapant) mais pourquoi m’évites tu ? 


Elle : parce que c’est mieux ainsi 


Moi : et qui le dit ? 


Elle : tu es un homme marié


Moi : oui 


Elle : qui aime sa femme 


Moi : mais….


Elle : je ne veux être maitresse pourtant avec ce qui s’est passé c’est sûr que tout peut se (attrapant sa tête) aiee


Moi : (inquiet)  tu vas bien ? 


Elle : oui ça va, je dois m’en aller 


Moi : on peut prendre un verre et en discuter Baraki…


Elle : mieux vaut que je rentre, désolé Yaya mais tout doit s’arrêter ainsi 


Elle se retourna et partit, j’en fis de même  lorsque j’entendis des cris 


Aidez-nous cette femme est tombée. 


Je me retournai et vit qu’il s’agissait d’elle, je partis rapidement la soulever et la conduire à l’hôpital. Une fois sur place on la prit en charge, je voulus joindre sa famille Masi je n’avais leur numéro et ne voulais les affoler pour rien. 


Le docteur vient et me dis : vous êtes de sa famille ? 


Moi : (mentant) oui, c’est cela. Elle n’a rien de grave j’espère ? 


Lui : elle est enceinte c’est tout et les vertiges là fatiguent assez. Cependant vu qu’elle est  tombée aujourd’hui je vous recommanderai de mieux la surveiller. 


A vrai dire je n’écoutais plus ce que le docteur disait, je lui demandais si je pouvais la voir. 


Lui : (troublée)  oui, vous pouvez 


J’entrai dans la salle et je trouvais Barakissa en pleurs. Elle s’essuya ces larmes en me voyant. 


Elle : je suis désolée, je suis vraiment désolée. Je ne sais comment, je te demande pardon. Je vais aller en France en fin de semaine et me faire avorter vu que c’est légalisé là-bas. 


Moi : (mettant ma main sur la sienne)  Barakissa….


Elle : (rejetant ma main)  je t’ai dit que je ne suis pas une briseuse de ménage. J’ai succombé à la tentation et ai couché avec toi, mais cette grossesse ne viendra pas te lier à moi pour toujours, je vais avorter (ferme)


Moi : non, ne prends pas de décisions hâtives actuellement, réfléchissons bien et ensemble 


Elle : (essuyant encore ces larmes)  non, tu as une femme qui peine à enfanter, alors imagine un peu son ressentit si elle apprend pour cela. YAYA tu ne te serviras ni de moi et ni de cette grossesse non désirée pour faire saigner le cœur d’une femme 


Moi : (la suppliant du regard) et moi mon cœur tu y pense ? Je t’en supplie 


Elle : tu proposes quoi ? (essuyant ces larmes) 


Moi : ne fais d’abord pas de curetage je t’en prie, ne fais rien. Je te reviendrai. 


Elle : (remuant la tête)  ma famille me tuera surtout ma mère si elle sait que je suis enceinte d’un homme marié. Je peux aussi accepter l’avance d’un de mes pointeurs et lui donner l’enfant, au moins il aura un foyer 


Moi : (énervé)  non tu n’attribueras pas mon enfant à un autre 


Elle : il est aussi le mien et actuellement il ne s’agit pas de toi mais nous deux. Dans tout les cas un souffrira et crois je ne veux pas porter et supporter neuf mois pour faire don d’un enfant. Voilà pourquoi je veux m’en débarrasser, désolé Yaya


Moi : écoute-moi 


Docteur (entrant) : excusez-moi, voici l’ordonnance. 


Moi : (la prenant)  merci 


Elle : (tendant sa main)  je vais la régler


Moi : (la gardant)  non t’en fais pas 


Elle : je vais rentrer à la maison 


Moi : ok on passe à la pharmacie et je te dépose 


Elle : non ma mère est à la maison, ce n’est pas prudent 


Moi : tu n’iras pas en taxi aussi. Je te dépose 


Elle mais Yaya


Moi :  (autoritaire) je te dépose. 


Je pris à la pharmacie des médicaments, et lui demandai si elle avait envie de faire des emplettes au supermarché, si elle avait des envies de femme enceinte quoi ? Elle fit non de la tête. 

Une fois chez elle, je lui ouvris sa portière en lui disant de patienter et que nous en reparlerons demain à l’endroit qu’elle veut et aussi à l’heure qu’elle veut. Et là je vis sa mère sortir comme pour raccompagner une cousine. 


Elle : (froissant sa mine)  zut !!!


J’avais déjà rencontrés ces parents et sa mère à deux reprises même lorsqu’elle venait la voir à l’étranger. Ne voulant pas faire l’impoli et l’effronté je partis la saluer avec tout mon respect. 


Elle : (aimable)  ça va M. ? 


Moi : oui maman 


Elle : (souriant)  ok d’accord, Kissa fais le entrer et propose lui de l’eau


Elle : non maman,  il partait même 


Elle : déjà (sous le regard menaçant de Barakissa je fis oui de la tête) d’accord, mais excuser moi votre visage m’est un peu familier, on se connait pas quelque part ? 


Moi : (souriant) nous nous sommes déjà vu auparavant 


Elle : et ou ça ? 


Moi : à Whasington, lorsque vous étiez en visite pour voir Barakissa 


Elle regarda Barakissa en souriant, pour lui dire qu’elle ne comprenait pas surement et Barakissa lui dit 


Elle : maman c’est Yaya Bamba, je sortais avec lui quand nous entions tout deux étudiants à Washington 


Elle : (souriant)  ah c’est toi ? Alors là tu es obligé de prendre un verre avec nous, vient donc. 


Puis j’entrai et bu de l’eau. Elle me questionna sur ma vie professionnelle et ma famille sans parler de ma vie privée. Ce qui me fait plaisir, car qu’est-ce que je lui dirai, je suis marié et est engrossé votre seule et unique fille. 


Je repris le chemin de ma maison en me demandant comment cela allait se passer ? Comment le faire accepter à Célianthe mais aussi comment procéder. Barakissa était clair, elle ne veut pas offrir son enfant à un couple. Seigneur, je veux un enfant et ce serait un grand crime de sacrifier celui que tu me donnes peu importe la manière dont tu l’as fait mais j’aime aussi Célianthe. 


Bon je vais réfléchir et en parler à Barakissa demain. Pour le moment je veux juste me couchée. 


J’entrais à la maison et trouva encore maman et Célianthe encore en histoire. J’avais libéré Aïcha ma cousine, mais ça continuait encore. 


Elle : (criant) c’est à cause de cette mauvaise mine qu’ils n’ont pas voulu te dire qu’elle était enceinte ? 


Mon  cœur fit un Boum. Qui était enceinte ? Comment le  savait-elle ? 


Célianthe : (la regardant)  comment ça enceinte maman ? 


Elle : tu es vraiment stupide donc tu n’as pas remarqué qu’elle était enceinte ? 


Moi : (les coupant) et qui est enceinte ? 


Elle : (me souriant)  bonne arrivée mon fils 


Moi : merci maman qui est enceinte ? 


Elle : ta belle   sœur


Céli : (ahurie)  Mona ? 


Elle : reste là à jouer seulement avec sa fille et ne pas penser à faire d’enfants. Elle, elle sera à son deuxième et vu comment elle n’avait pas bonne mine je suis sûre que c’est un garçon. Moi je vais servir le mien. 


Puis elle partit en cuisine. Je parois embrasser ma femme qui restait toujours froide. Elle partit sans se retourner dans la chambre conjugale. Depuis un moment, elle s’en fout de moi, ne répond plus à maman, elle la laisse mal lui parler et tout lui dire. Elle semble prier, nuit et jour. 


Je mangeais et avait la tête ailleurs


Elle : (me fixant)  c’est cette histoire qui te fait tant réfléchir, écoute-moi si tu veux on te prend une femme d’ici demain et le tour est jouer. Elle restera première avec tous les avantages. Mais ne meurt pas sans enfants, la vie de l’homme passe vite. 


Moi : (me levant)  maman je vais dormir 


Je suis rentré dans ma chambre et j’ai trouvé Céli en prière. Je me suis couchée et j’ai dormi sans oublier d’envoyer un message à Barakissa pour lui demander de prendre soin d’eux et de me communiquer l’heure et le lieu de rendez-vous. 


Elle me répond une dizaine de minutes plus tard :


« Elle  (sms) : avec tous ces vomissements maman m’a fait faire un test de grossesse, elle sait et veut donc te voir demain à 10h le matin ou 16H l’après-midi. Elle te laisse le choix. Je t’avais dit que le garder n’enverrait que des soucis Yaya. » 


CELIANTHE 


J’ai fini le travail et je suis prête à aller voir ma sœur, elle m’évite même au téléphone. Pourquoi me cacher sa grossesse ?  Nous nous partageons tout depuis toujours alors pourquoi me cacher cela, pour mon homonyme j’étais folle de joie et aujourd’hui elle me cache cette grossesse. Ou a-t-elle peur que le fait de dire à celle qui tarde à enfanter soit une malédiction pour elle. Je ne comprends pas, tous peuvent me juger je subirais mais pas elle. Certes,  elle le peut mais je ne veux pas qu’elle s’éloigne de moi, je ne le supporterai pas. 


Je décroche mon téléphone sans regarder l’écran, tellement plongés dans mes pensées. 


Moi : oui allô


Lui : (belle voix) Célianthe comment tu vas ? 


Moi : ça va


Lui : c’est Samuel Bilé 


Moi : (regardant l’écran, je n’avais même pas enregistré son numéro) oui ? 


Lui : je voulais avoir de vos nouvelles et vous dire que je suis rentré au pays. 


Moi : oh ok d’accord, je vais bien merci. 


Lui : prenez soin de vous et passez une excellente nuit. 


Puis il raccrocha, tant mieux je ne savais pas trop quoi lui dire. Je n’ai jamais été très bavarde encore moins avec des inconnus. 


Je tapais et le mari de Mona vient m’ouvrir la porte. Je saluai et embrassa mon homonyme à qui j’avais envoyé pleins de friandises je demandais après sa femme, il me dit qu’elle se doucha. 

Vu ma mine je crois qu’il comprit que j’étais venue la confronter car il me dit qu’il allait faire une course rapide avec mon homonyme. 


Mona fini et me rejoint au salon. 


Elle : (ahurie)  ah céli tu es là depuis longtemps ? Je ne savais pas que tu devais passer ? 


Moi : (la regardant) ai-je besoin de rendez-vous pour venir ici Mona ? 


Elle : (parlant s’en sans rendre compte)  non, non mais j’aurais commandé un truc que t’aime vu qu’actuellement je n’arrive pas à cuisiner. 


Moi : (la fixant) tu es enceinte ? 


Elle : (fermant les yeux) Céli….


Moi : (répétant) Mona tu es enceinte ? 


Elle : (levant les yeux en haut) 


Moi :  (triste que ce soit vrai et que je ne sache rien) pourquoi Mona ? 


Elle : (automatiquement) moi-même j’ignore pourquoi Dieu m’a choisie pour cela, je te jure Céli je n’ai pas fait exprès de prendre cette grossesse maintenant 


Moi : (ne la comprenant pas)  de quoi tu parles ? Tu es enceinte et c’est une joie. Je demande juste pourquoi tu ne me l’as pas dit. Je devais être la seconde informée, ça été ainsi pour Céli 


Elle : (évitant mon regarda) c’était difficile 


Moi : (un pincement au cœur)  tu crois que je porte malheur aux femmes enceintes aussi ?  


Elle : (criant)  NONN


Moi : (voix tremblante)  alors pourquoi Mona ? Pourquoi ? Je l’apprends de la bouche des autres et je me dis que tu aurais pu me le dire. Tu as peur de moi ? Tu te dis que je ne suis pas stérile mais c’est mieux que tu passes au moins un trimestre avant de me le dire. C’est cela ?


Elle : Céli….


Moi : (prenant mon sac)  je ne t’en veux pas et je suis heureuse pour toi, je vais rentrer. 


Elle : (derrière moi) tu vas mal Céli, ta stupide belle-famille ta traite comme de la merde à cause d’un bébé, je fais des prières pour toi, j’ai même demandé une messe spéciale pour toi. Mais c’est à moi qu’il donne un bébé, j’ai déjà une fille et toi ma sœur, mon sang tu souffres à cause d’un bébé, un seul bébé, (pleurant) Dieu aurait dû être juste et t’en donner 1 ne serait-ce qu’un seul enfant. (Pleurant) je n’arrivais à te dire un truc comme ça sachant que tu souffrais pour cela. 


Je partis me jeter sur elle et la prendre dans mes bras. Comment une personne peut-elle être aussi gentille et bonne qu’elle. Elle ne sourit même pas face à cette bonne nouvelle juste parce que je vais mal. C’est trop d’amour ça. 


Elle :  Tu me pardonne ? 


Moi : à une condition ? 


Elle : tout ce que tu veux


Moi : je veux être présente à toute ces échographies, tout savoir de lui et aussi que tu souris et te réjouisse pour cela 


Elle : (souriant) ça fait plus d’une mais j’accepte 


Je lui fis un gros câlin, en caressant son beau ventre. Ca y est ma sœur est enceinte, je serais tata une seconde fois. 


Je rentrais chez moi toute heureuse, et j’entendis Yaya et sa maman murmurer dès qu’il me vit, ils arrêtèrent et me saluèrent. Ma belle-mère même me sourit. Je répondis et partit monter et prier. C’est temps-ci c’était ma routine. 


YAYA 


Je dus partir avec ma mère et certains de mes oncles voir la famille de Barakissa. Sa grossesse avançait petit à petit et je l’accompagnais toujours à toutes ces échographies. Sa mère a été claire que je m’occupe de sa fille et la grossesse mais aussi que les choses se fassent normalement, bon normalement je ne comprends pas trop. Vu que Barakissa est un peu froide, elle sourit que lorsque l’on va à l’échographie et c’est tout. 

Moi je suis heureux d’être père, certes j’aurais aimé que ce soit de Célianthe mais, Barakissa est aussi une fille bien. Donc je remercie Dieu, tous mes parents sont heureux et donc ont proposé d’aller voir la famille de Barakissa afin que mon premier né naisse bien.


Je n’en ai pas encore en parler à Célianthe vu que celle-ci se renferme sur elle et ça ne m’aide pas. Elle a dû remarquer ma bonne humeur, mais je lui ai dit que c’est elle qui me fait cet effet, mais bof aucun sourire, je lui ai même fait l’amour tellement j’étais heureux mais elle reste froide et dans ces prieres. 


Je n’y peux rien, moi j’ai mon enfant à célébrer donc je ne peux être comme elle. Dieu me comprendra j’ai tellement voulu cet enfant et en plus à mon âge. 


Nous avons été reçu par la mère de Barakissa car son père est  toujours à l’hôpital, sa mère est restée courtoise avec  nous et à répondu aux salutations et aux suggestions. 


Elle : je vous ai bien compris cher ainés, votre fils ici présent j’ai eu à le rencontrer lorsqu’il sortait encore avec ma fille. Et je reconnais que je l’appréciai bien, il avait sinon il a toujours une bonne éducation. Mais ce que j’ai déploré c’est qu’il ressorte avec ma fille sachant qu’il était marier et qu’il l’enceinte. Cependant vu que je suis contre l’avortement je décide qu’elle garde l’enfant. 

Pourtant elle devait se marier et reprendre les rênes de l’entreprise familiale de son père étant souffrant. Mais bon regardez tout ceci. Vous dites êtes venus faire les choses normalement et demandez la main de ma fille en tant que seconde épouse mais la décision ne me reviens pas. Il en revient à elle. Et aussi je ne voudrais pas que ma fille est des complications avec sa première femme. 


Mon oncle : ma sœur nous sommes tous conscients de cela, et vraiment nous vous demandons pardon. Que pouvons-nous dire d’autre si ce n’est pardon ? Vraiment pardon. Nous sommes tous conscients que ces retrouvailles ont vraiment arrêté assez de choses. Mais une grossesse est vraiment une bonne nouvelle pour nous, notre fils que voici est à son premier enfant et nous sommes ravis que cela se passe par  votre fille. Nous l’avons en quelque sorte déshonorer et nous voulons arranger cela, voici pourquoi nous voulons faire d’elle sa seconde épouse et il s’engage à tout mettre à sa disposition, elle aura les même droits que sa première femme en tant que sa femme et mère de son enfant. Elle est déjà à son second mois et donc nous voulons qu’elle rentre chez elle. 


Elle : hum comme je l’ai dit la décision ne m’appartient pas à moi seule. Je dois aussi voir la famille de son père et m’entretenir avec la concernée, qui est un peu bouleversée par tout ça.  Mais si jamais cela est accepter ma fille vivra avec eux ? 


Mon oncle : non elle sera chez elle avec tout ce qu’elle désire


Elle : en location ? 


Il me regarda et il comprit. 


Lui : un premier né ne peut voir le jour que dans sa propre maison. Donc ne vous en faites pas elle ne sera pas en location, elle aura aussi voiture et chauffeur, gouvernante, tout le confort. Nous attendons le prix de sa dot et nous vous surprendrons encore. Mon neveu ici tient à se faire pardonner et accepter. 


Elle acquiesça et souris juste un peu. Faut dire qu’il y’a vraiment longtemps qu’elle ne m’avait pas souris. Le jour de notre rencontre, elle voulait juste savoir si j’étais le père et me dire qu’elle était contre l’avortement. Un entretien qui me  laissa perplexe. Mais bon aujourd’hui elle me sourit un peu. Elle fit venir de la nourriture, mais maman me demanda de ne pas en manger comme elle, selon elle, nous devons dire que nous jeûnons.  Je ne compris pas trop pourquoi mais bon, j’acceptais et réussi à résister malgré tous les efforts de la mère de Barakissa. 


Elle : (parlant à sa servante)  elle refuse toujours de manger ? 


Moi : maman je peux voir Barakissa ? 


Elle : elle est en chambre et refuse de manger j’ai beau lui dire que ce n’est bon ni pour elle ni pour le bébé mais elle fait sa têtue. 


Moi : j’irai lui donner 


Elle : d’accord merci (me donnant le plateau) 


Je partis dans sa chambre et je la vis en train de s’essuyer les yeux. 


Elle : (me regardant à peine)  c’est maman qui t’envoie ? Je n’ai pas faim


Moi : (allant vers elle) faut que tu te nourrisses 


Elle : elle a accepté ? 


Moi :  je n’ai encore rien dit 


Elle : je vais donc devenir ta seconde épouse ? Tu vas me marier juste pour l’enfant ?  Mais la principale de ta vie ignore cela 


Moi : (lui caressant la tête) tout n’est pas aussi simple mais crois-moi actuellement c’est votre bien être qui m’intéresse 


Elle : (bougeant sa tête) celui de ton enfant plutôt 


Moi : tu penses que je si je ne ressentais vraiment rien pour toi on aurait eu à recoucher ensemble et  même à garder le bébé 


Elle : et elle ? 


Moi : (soupirant)  Dieu seul sait que je lui est tout offert, mais toi je t’ai presque rien donnée et rien demandé que tu me fais père. 


Elle : je ne veux rien détruire Yaya, mais cet enfant est aussi le mien, et je dois avoir mon mot à dire sur lui. 


Moi : tu auras toujours ton mot à dire 


Elle : alors laisse-moi vivre ici avec lui et non avec vous 


Moi : tu vivras dans une nouvelle maison qui sera à vous et tu auras un chauffeur et une voiture. Tu auras ce que tu voudras mais laisse mon enfant venir dans la légitimité 


Elle : (rectifiant)  notre enfant. Et la légitimité est laquelle selon toi ? 


Moi : (prenant sa main)  une union entre nous deux. 


Elle : tout ceci n’était pas prévue, j’avais d’énormes projets et plans mais tout ceci m’est tombé dessus comme ça. Je suis comme dans une impasse, être mère, seconde femme. Je suis perdue (coulant une larme) 


Moi : on y fera face ensemble, crois-moi (mettant ma main sur la sienne) 


Elle : (soufflant)  la nuit porte conseil, je verrai. Laisse-moi maintenant 


Moi : non tu dois manger 


Elle : non je n’ai pas faim 


Moi : (ouvrant le plat) allez force un peu 


Elle : non Yaya 


Moi : allez (prenant une bouchée) tu vois que c’est bon non ? Vas-y


Elle : (souriant) juste pour lui (touchant son ventre) 


Je souris d’émotions 


*****


Moi : (garant mon véhicule) on lui dira comment maman ? 


Elle : on trouvera mais apprête toi à lui offrir ce que t’a offert à l’autre. On aurait pu attendre que le ventre sorte avant même de parler de maison 


Moi : on parle de mon premier né maman et sa mère est un peu américaine dans la tête donc il faut tout faire pour qu’elle le garde et aussi pour qu’elle reste 


Elle : inch’allah il naitra ici et avec  toi 


Moi : mais je crains Célianthe


Elle : tes oncles joueront leur rôle 


Moi : hummm


Elle : non Yaya, ne lui cache pas cela. 


Moi : et si elle part ? 


Elle : elle ne le fera pas 


Moi : je préfère lui en parler moi-même maman 


Elle : d’accord, mais si ça chauffe fais-moi appel


Moi : ok 


Elle : Yaya ? 


Moi : oui maman 


Elle : rassure moi, tu n’as rien mangé là-bas ? 


Moi : (mentant) non, non. 


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