Parie 27 : on rentre chez nous

Ecrit par Mayei

 Moi : alleuuuuuh ! Tu sais que je t'aime. Je donnerai ton nom à ma fille 

Syntiche (amusée) : juste à cause de ça ? 

Moi : eh oui !

Syntiche : ok je gère 

Moi (l’embrassant) merci merci merci tu es la meilleure 

Elle a bougé la tête sûrement dépassée par moi. Je peux dire que je n'ai pas connu les nausées matinales et malaises du premier trimestre Mais coté envies franchement ça change à chaque fois et c'est la galère. Je suis allée avec tata Bénédicte à la consultation et Dieu merci tout va bien et chez le bébé et chez moi. J'ai aussi reçu une ordonnance pour les vitamines et des règles à suivre. J'espère juste que lorsque Syntiche aura fini de préparer je voudrai toujours de ces escargots. 

Je suis sortie de la cuisine pour aller me placer devant la télé en zappant les chaînes. Il n'y a pas de trucs vraiment intéressants donc... je me suis étendue dans le divan devant un épisode de ghost whisperer. J'aime bien cette série, surtout l'actrice principale 

<<oh désolée je ne savais pas que tu étais la>>

J’ai levé la tête pour croiser Nadia 

Nadia : je remonte 

Moi : Mais non assieds toi, pourquoi tu restes tout le temps enfermée dans ta chambre ? C’est à peine si on te voit 

Nadia (s’asseyant) : écoute Murielle, je suis vraiment désolée pour la façon dont je t'ai traitée quand es arrivée dans cette maison. Je me rends compte aujourd’hui que tout n'est toujours pas comme on le souhaite. Je me sens vraiment mal de t'avoir jugée et catégorisée.  

Je voyais la sincérité dans ses yeux et à quel point ces mots venaient du cœur. Je n'avais pas envie de la faire se sentir mal car je sais que c'est avec un grand effort qu'elle a réussi à sortir <<désolée>>

Moi : tu sais quoi ? Tu n'as même pas besoin de t'excuser car j’ai déjà tout oublié. On peut repartir à zéro 

Nadia (souriant) : merci 

C'est la première fois qu'elle me souri et la voir comme ça la rend tellement belle. Nous nous sommes mises à regarder l'émission qu'apparemment elle aussi affectionnait bien. Nous échangions de temps à autre quand Samuel est venu nous trouver à son tour 

Samuel : tu es la Murielle ? Il y'a Audrey qui te cherche 

Moi : Audrey ?

Samuel : elle a dit qu'elle essayait de te joindre sur ton numéro mais que depuis tu ne décrochais pas 

Moi : il doit être sûrement dans la chambre. 

Je me suis levée pour me rendre dans ma chambre. Effectivement j'avais cinq appels manqués, tous du même numéro non enregistré que je suppose doit appartenir à Audrey. J’ai donc rappelé  

Moi : allo Audrey ? 

Audrey : comment tu vas Murielle ? 

Moi : bien 

Audrey : J’ai complètement oublié de prendre ton numéro la dernière fois du coup je l'ai demandé à maman j'espère que cela ne te dérange pas 

Moi : non pas du tout 

Audrey : tu es à la maison ?

Moi : oui 

Audrey : je ne suis pas loin j’ai des choses à te remettre vite fait

Moi : ok pas de soucis je t'attends 

Quelques minutes plus tard elle a débarqué dans ma chambre aidée de Syntiche et Nadia. Elles trimballaient une grosse valise chacune 

Audrey : merci Les filles, vous pouvez rester avec nous.

Nadia : merci mais je dois retourner dans ma chambre faire un devoir

Nous : oh ok

Syntiche : quant à moi, je pars rapidement au marché chercher les escargots 

Audrey : Syntiche c’est pourquoi les escargots ?

Syntiche : c’est Murielle qui en a envie 

Audrey : regardez-moi ça quand tu la regardes elle ressemble à Nolan ? C’est à Nolan de gérer tes envies hein pas Syntiche. Syntiche tu ne pars nulle part. toi ma chérie prend le téléphone et appelle ton chéri 

Moi : je ne crois pas que ce soit une bonne idée 

Audrey : tu as peur ?

Moi : un peu quand même 

Audrey : ok attends 

Je l'ai vu pianoter sur son téléphone avant de le poser sur l'oreille.

Audrey : allo Ehui ?

... 

Audrey : ça ne va pas ici ! Ton enfant veut manger les escargots donc il faut aller au marché les chercher et rapporter ça 

...

Audrey : que c’est moi qui l'ai enceintée ?

... 

Audrey : dépêche-toi la petite à faim. Elle n'a rien mangé depuis Le matin et ce n'est pas bon pour l'enfant 

... 

Audrey : Krkrkrkkkr à tout à l'heure nolly 

Elle ricanait alors que moi j'étais raide de peur.

Audrey : détends-toi. Il va apporter ta nourriture. 

Moi : c'est quoi toutes ces valises ? 

Audrey : c’est pour toi ma chère. Ce que j’ai vu la dernière fois en me promenant dans ta garde robe ma chère c’était du grand n'importe quoi. On va tout donner à la Caritas et remplacer par tout ce qu'il y a dans ces trois valises. 

Moi : waouh 

Audrey : eh oui 

Syntiche a envoyé les gros sachets dans lesquels nous avons mis tout ce que j'avais d'anciens. Je dis bien tout, mes placards étaient entièrement vides. Dans les valises il y avait un peu de tout, des robes courtes st longues, des boubous, des culottes, des jupes elle y a même ajouté des dessous qui me laissaient vraiment sans voix. Comme je suis enceinte je ne sous pas faire d'efforts donc c’est Syntiche et elle qui ont tout rangé. 

Audrey : ton mari ne va pas tarder à arriver. Va te laver je vais mettre ta tenue sur le lit. 

Moi : ok 

Audrey : promets-moi de la mettre

Moi : promis 

Je suis rentrée sous la douche. J'ai pris tout mon temps. Sans savoir trop pourquoi j'ai soudainement eu envie de m'épiler. Avec la crème dépilatoire, J’ai tout enlevé sous les aisselles, et le pubis. Je n'ai pas voulu me faire les jambes, la paresse. J'ai pris une bonne douche et en sortant j'ai trouvé ce que j'étais sensée porter sur le lit comme convenu.

J’ai bien vu l'ensemble string-soutien blanc qui était déposé et une tunique bleu ciel. Je me suis mise à rire, elle est quand même folle Audrey, jusqu’à m’imposer les dessous. J'ai passé le tout puis me suis placée devant le miroir 

Moi : oooh!!

La Tunique est complètement transparente. C’était comme si je n'avais rien mis puisque mes dessous de voyaient largement. 
Krkrkrkkkr elle est vraiment folle Audrey, je Le répète. 

J’ai peigné mon tissage que j’ai remonté en queue de cheval puis j'ai mis un parfum, mes sandales aux pieds et j'étais prête. 

J’ai tourné le poignet de la porte avec l’intention de sortir quand dans mon élan j’ai cogné quelque chose de très dur. Par réflexe mes yeux se sont posé sur ce visage, celui de Nolan.

Nolan : tu ne peux pas faire attention à ou tu mets Les pieds ?

Moi (reculant) : désolée je ne pouvais m'imaginer que tu étais devant ma porte. 

Nolan : je suis passé déposer les escargots mais je n’ai trouvé personne. J’ai tout laissé dans la cuisine. 

Moi : ok merc. je peux passer s'il te plaît 

Nolan : et tu comptes allée où ?

Moi : au salon attendre Audrey, il se pourrait qu'on sorte 

Nolan : comme ça ? 

Moi : comment ça comme ça ?

Nolan : habillée comme ça ? Tu es complètement nue.

Moi : je ne crois pas que tu sois là pour me parler de ma tenue. Ce qui ne te regarde d'ailleurs pas. 

Nolan : tu peux attendre de mettre mon enfant au monde avant de te pavaner comme ça 

Moi : ce que tu dis n'a aucun sens. Quel est le lien entre mon enfant et ma façon de me vêtir ? Si tu n'as rien de sensé à dire quittes sur mon passage, j'ai faim 

Il a eu l'air choqué juste un petit temps 

Nolan : depuis quand te permets tu de t'adresser à moi comme ça ? Tu te crois où ? Jusqu'à preuve du contraire je suis ton marie et tu me dois du respect 

Moi : mon mari ? Mon mari Nolan ? Je ne sais pas ce qui t'arrive aujourd’hui mais je crois que tu débloques un peu. Mon mari pourtant je suis dans la maison de qui ? Mon mari pourtant c’est ta mère qui m'accompagne aux visites prénatales ? Il faut te revoir.

Il a quitté le seuil de la chambre pour rentrer complètement dans la chambre. Il a refermé la porte derrière lui. J'ai été prise de panique tout à coup. Ma grande bouche, je ne sais même pas ou je suis allée soulever cette force pour lui parler 

Il s'est avancé jusqu'à moi, il me dépassait tellement que je devais vraiment soulever haut la tête pour le regarder. 

Nolan : qu'est-ce que tu disais ?

Moi : ... ... ...

Il a posé sa main sur moi et s'est mis à déboutonner ma tunique qui a glissé sur ma peau et s'est retrouvée à mes pied me laissant en sous vêtements. Il s'est mis à genou et a commencé à me faire des bisous sur le ventre. 

Le contact de ses lèvres contre ma peau m’a fait frissonner. Cela faisait tellement longtemps qu'on n'avait plus eu ce genre de contact 

Nolan : cet enfant (bisous) à l'intérieur (bisou) est le mien (bisous). Ce ventre tout simplement (bisous) est le mien. (Me regardant dans les yeux) ce corps tout entier est le mien et la personne à qui appartient ce corps est à moi, rien qu'à moi 

C'est avec difficulté que j'ai réussi à ravaler ma salive. La minute qui suivait Nolan me décollait du sol. Rapidement j'ai croisé mes pieds dans son dos. Il s'est mis à marcher avec moi lentement dans toute la pièce jusqu'à me coincer contre l'un des murs. 

Il m'a maintenue comme ça en m'embrassant fougueusement. J'ai cru m'évanouir tant je l'avais recherchée cette sensation. 

Il a penché la tête pour me faire des bisous dans le cou puis a fait descendre les bretelles de mon soutient dévoilant mes seins nus. 

Nolan : qui suis-je pour toi ? 

Moi : ... ...

Il a pris un sein dans sa bouche dont il me titillait le bout avec sa langue. C’était exquis. Mon corps ne connaissait que lui donc réagissait favorablement. Je sentais le string que j'avais porte s'humidifier 

Nolan (s’arrêtant) : qui suis-je pour toi ? 

Moi : Nolan...

Il a repris son manège avec mes seins. Il Les suçait à fond. M’arrachant des gémissements. J'ai fermé les yeux pour mieux savourer quand il s'est à nouveau arrêter 

Nolan : Léna je suis qui pour toi ?

Léna ? Il m'a appelée Léna ? Ce n'est plus Murielle ou toi la ? 

Moi : mon mari 

Il m'a fait quitter le mur et ma posée tout doucement sur le lit avant de s'éloigner de moi. 

Nolan : je te laisse jusqu'à ce soir pour faire tes valises, tu rentres chez nous

Les Péripéties de Mu...