Parti 17

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ????????????????????

J'ai passé le trajet en silence et je suis arrivée au village dans les environs de 16h.

Désespérée, je vais m'asseoir sur un des bancs pour faire mentalement le bilan de ma situation, mais la seule pensé nette qui surnageais dans ma tête était qu'il ne fallait à aucun prix que ma maman découvre que j'étais enceinte de Bakary.

Je ne savais pas encore comment j'allais m'y prendre pour ne rien lui dire, mais j'étais certaine de trouver une solution pour justifier ma visite, je soupire fort puis j'essaye de mettre un peu d'ordre dans mes idées.

En cours de route, j'ai croisé une dame que je ne connaissais pas, elle avait à peu près le même âge que ma mère, elle portait des beaux vêtements avait une voix de gorge et  une allure trop bien raffinée, elle s'était perdue donc du coup elle m'a demandé si je connaissais bien le coin afin que je puisse l'aider, j'ai répondu que oui, alors elle m'a dit qu'elle habitait non loin du marché, mais qu'elle ne se retrouvait plus et que si je pouvais l'aider à rentrer chez elle, je réponds que oui, car ma mère habite par là-bas.

Avant d'arriver au marcher elle s'est retrouvée, elle a pointé sa maison du doigt en me disant que c'est là-bas elle habitait, mais elle ne voulait pas me laisser, car elle tenait mon petit sac pour moi.

elle m'a demandé si j'habitais loin, je l'ai dit que non ensuite, je l'ai dit que ce n'était pas la peine qu'elle me raccompagne, mais elle n'a pas voulu, elle m'a raccompagné jusqu'à la maison.

Arrivé, on trouve ma mère assise sur une natte devant la porte en tenant à la main un chapelet qu’elle roulait très vite entre ses doigts.

- Bonjour !! Nous avons, dit la dame et moi

Elle a répondu à la salutation de la dame puis elle s'est tournée vers moi en s'adressant à moi en ces termes :

Elle : qu'est-ce que tu es venue faire chez moi ?
Moi : je suis venue prendre de vos nouvelles.

- comme tu peux le voir, je me porte bien et tes frères aussi donc tu peux retourner d'où tu viens, m'a-elle repondue sur un ton dur.

- je crois que je vais devoir vous laisser, a dit la dame en me rendant mon sac

- d'accord, allons je vais vous racompagner, dis-je calmement à la dame

Elle a dit au revoir à ma mère, puis on est partie.

- apparemment, tu n'es pas en de bons termes avec ta mère, m'a-t-elle dit en cours de route

Moi : c'est une longue histoire
Elle : j'aimerais bien que tu me la racontes un jour enfin si je peux me permettre
Moi : je n'aime pas la raconter, mon histoire 
Elle : ok, mais par contre moi, j'aimerais bien te raconter la mienne un jour.
Moi : mais vous ne me connaissez pas 
Elle : je savais que tu allais me dire cela, mais sache que, je perçois différemment la vie

J'ai affiché une impression bizarre sur mon visage.

Elle : quoi ?

- non, c'est rien, mentis-je

- ok, viens, je vais te montrer la maison comme ça si t'as mère refuse de te recevoir, tu pourrais venir rester avec moi en attendant qu'elle se calme d'accord ? M'a-t-elle dit en affichant un faible sourire.

Moi : d'accord

On est allé, elle m'a montré chez elle puis je me suis retournée chez ma mère.

Ma mère ne voulait pas me recevoir, mais finalement elle m'a pardonné, car je l'avais trop supplié

Deux jours après la dame que j'avais croisée l'autre fois est venue à la maison nous demander ma mère et moi de l'aider à trouver une femme de ménage n'ayant pas de boulot et sachant que j'étais là-bas pour une durée indéterminé, je me suis proposée à elle et sans hésitation, elle m'a engagé, j'ai commencé le surlendemain à travailler pour elle sans savoir qui elle était en réalité.

Quelques semaines plus tard, elle a reçu de la visite et j'ai entendu depuis la cuisine cette personne lui donnée des renseignements concernant son fils.

On était devenue très proche cette dame et moi donc j'ai attendu à ce que l'on soit seule pour lui poser quelques questions concernant son enfant perdu

- Madame, vous avez un fils ? Demandais-je.

Elle : oui mariam, j'ai un fils qui malheureusement n'a pas eu la chance de me connaître
Moi : mais pourquoi ? On vous l'avait volé ?
Elle : c'est une très longue histoire, mais si tu veux, je vais te la raconter
Moi : je n'ai rien à faire en tout cas 
Elle : d'accord, assieds-toi alors.

Je suis allée m'asseoir en face d'elle, elle m'a raconté son histoire, ce qu'elle a vécu à l'occident et comment elle a perdu son enfant.

- mon mari avait signé un pacte avec une femme à l'étranger moi ignorant cela, j'ai fait tout mon possible pour qu'il m'amène auprès de lui ce qui fut fait. Une fois là-bas, il m'a fait savoir qu'il vivait avec une femme et que si je dois vivre avec eux, il fallait que je me fasse passer pour une amie, je n'ai pas accepté sa proposition, il a  décidé alors de m'installer ailleurs.
Moi : votre fils était déjà né à l'époque ?
Elle : non, j'étais enceinte de lui, c'est après l'accouchement, je l'ai demandé à ce que l'on rentre au pays, mais lui, il était contre cette idée, car il savait que s'il rentrait, il risquerait de perdre tous ses biens donc du coup il s'est opposé sans me donner  d'explication, j'ai cru alors qu'il préférait cette femme qu'à moi, j'ai fait la bêtise d'aller le ménacer chez cette femme, mais cette dernière n'y était pas, il a rassemblé ses affaires puis il est venu avec moi, on a réservé nos billets d'avion et le jour de notre départ, il a disparu avec mon enfant, je l'ai cherché partout sans succès, je ne l'ai pas retrouvé
Moi : ce n'est pas vrai un nouveau-né ???
Elle : non, il avait juste un mois
Moi : vous n'avez pas essayé de le contacter sur son portable ?
Elle : je n'avais que mon sac même ma valise, il est parti avec et depuis, je n'ai pas eu de ses nouvelles, c'est dernièrement son ami m'a dit que c'est mon beau frère qui avait élévé mon fils et que c'est lui que  mon fils connait comme étant son père et ce monsieur vit dans ce village et il est le seul qui peut m'aidé à retrouvé fils car son père avait changé son prénom
Moi : comment s'appelle-t-il ?

Elle : Boubacar
Moi : ah d'accord, moi celui que je connais s'appelle Bakary.
Elle : non, moi mon fils s'appelle Boubacar
Moi : ce n'est pas la même personne alors, parce que celui dont je parle, lui, il n'a pas grandi dans ce village, c'est son père seulement qui vit ici
Elle : ah d'accord, tu connais son père ?
Moi : oui très bien !
Elle : alors viens voir cette photo si c'est la même personne.

- ce n'est pas possible mon dieu, dis-je intérieurement en écarquillant les yeux ???????????????????? 

Elle : c'est lui ?

- réponds-moi mariam, c'est lui le père de ce Bakary dont tu parles ? me demande-t-elle 

- vous êtes donc la mère de ce démon qui a détruit m'a vie, j'arrête dès aujourd'hui de travailler pour vous, dis-je en larmes ???????????? puis je me suis levée pour partir.

-  mariam attend,  Mariam ! Mariam revient ici s'il te plaît, on n'a pas fini de parler hurla-t-elle

Mais je ne me suis pas arrêtée, je suis parti en vitesse chez ma mère.

Pendant qu'elle cherche son fils au village son fils de son côté aussi me cherche pour son bébé, mais Djibril l'a fait croire que j'avais quitté le pays pour éviter qu'il n'aille me chercher au village, puisqu'il s'avait que j'étais là-bas

Chez Bakary :

- je n'envisageais plus de me mettre avec une femme un jour encore moins d'être père, dit Bakary à son ami prénommé Samir

Samir : rire, elles t'ont vraiment eu ces deux-là.
Bakary : je suis sûr que c'était le plan d'Oumou, car Mariam n'est pas assez intelligente pour me faire un coup pareil

Samir a éclaté d'un rire avant de poursuivre en ces termes :

Samir : dis-moi comment tu t'es senti lorsque tu as découvert que Mariam attendait un enfant de toi.

Il a pris une gorgé de bière avant de répondre en ces termes :

- lorsque j'ai découvert qu'elle portait un enfant de moi, j'ai eu l'impression d'être dans un rêve, a-t-il répondu

Samir : mais je pense que cette jeune femme doit vous détester Djibril et toi 
Bakary : je le sais, mais je ne suis plus le même homme.
Son ami : fais gaffe mec, car le venin d'une femme n'a pas d'antidote surtout celui des femmes déçues 
Bakary : je suis conscient de cela puisqu'elle a une fois essayé de me tuer 
Son ami : ah ouais !
Bakary : oui, c'est pour cela, j'en veux à Djibril.
Son ami : tu en veux à Djibril ? Et pourquoi ?
Bakary : il l'a abandonné enceinte 
Son ami : Pardon ne me fait pas rire, tu as été le premier à détruire la vie de cette pauvre femme et maintenant c'est la faute à Djibril ?
Bakary : moi, je ne l'aimais pas, mais lui oui.
Son ami : ce n'est pas une excuse, tu as toujours adoré jouer avec les femmes sinon, tu n'aurais tout simplement pas dû l'épouser si tu ne l'aimais pas au lieu d'agir bêtement comme tu l'as fait
Bakary : inutile de revenir sur le passer ma seule inquiétude à présent, c'est comment retrouver mariam, mon enfant a besoin d'un père et je crois pouvoir être ce père
Samir : Bakary laisse cette femme vivre tranquillement quand elle aura besoin de ton aide, elle viendra te le demander
Bakary : je suis le père de ce bébé Samir et je tiens à assumer pleinement cette paternité.
Samir : pourquoi réagis-tu ainsi tout à coup comme si elle avait vraiment compté pour toi ?
Bakary : je ne suis pas intéressé par elle, c'est de mon enfant je m'inquiète
Samir : cette mariam ne te laissera jamais t'approcher de son enfant après ce que tu lui as fait subir.
Bakary : même Djibril ne peut m'empêcher de voir mon enfant encore moins elle.
Samir : comment diable t'y prendras-tu pour retrouver cette femme ?
Bakary : je ferai tout mon possible pour la retrouver crois-moi
Samir : ...
Bakary : je ne peux pas m'en empêcher, je dois retrouver mon bébé, c'est un besoin que j'ai en moi.
Samir : et que se passera-t-il quand tu l'auras retrouvée ? Tu vas gâcher le bonheur de cette jeune femme qui s'apprête à découvrir les joies parentale grâce à ta contribution involontaire ! Ne crois-tu pas qu'elle sera plus heureuse si tu ne te manifestes pas ? 
Bakary : rassure-toi, je n'envisage pas de l'importuner au contraire, je veux l'aider.
Samir : (soupire)
Bakary : mon bébé se trouve quelque part Samir et je finirai bien par savoir où.

Samir hocha la tête en le regardant faire les allers et retours finalement, il se posta devant la fenêtre en ayant son verre à la main.

Mercide m'avoir lu ????????????????????

Mon Mariage Mon Erre...