partie 11 : girl's night
Ecrit par Mayei
***Kyriah***
Les filles ce n’est pas ça hein. Je n'avais
même pas prévu que Khalil soit la Et surtout qu'il m'embrasse devant Melvin.
Depuis cette histoire où Melvin avait vu Momo tout était allé tellement vite
que je n'avais même pas eu le temps d'en parler à Khalil et voilà que les deux
venaient de se rencontrer comme ça. Khalil était parti me laissant avec un Melvin
à la mâchoire toute serrée. Le monsieur ne parlait plus oh. Il regardait
complètement à l'opposé de moi. Nous restions assis là pendant quelques temps
dans le silence quand le docteur vint à nous
Docteur : c'est vous les parents de la
petite khelia ?
Nous : oui c'est nous
Dr : pour ce qui est du diagnostic la
petite fait un début d'asthme. Généralement cette maladie peut subvenir quand
la famille a des antécédents ou quand la petite a un fort taux d'allergie
Melvin : je suis moi-même asthmatique mais
mes crises se sont évanouies avec le temps grâce à la natation
Dr : ah voilà qui s'explique. La petite va
bien. Je vous ai prescrit quelque chose qui sera très efficace contre ses
crises surtout qu’elle est toute petite.
Nous avons récupéré Momo et Melvin l’avait
tout de suite prise dans ses bras. Il ne me parlait pas mais je décidai quand
même de lui parler
Moi : Melvin s’il te plait peux-tu
m’attendre je vais dire bye à Khalil et je reviens
Melvin : si tu ne me suis pas immédiatement
tu rentreras à la maison en taxi et tu repasseras prendre Momo chez moi demain
Il avait dit ça d’une voix si autoritaire,
ne me laissant aucun autre choix. Je me suis mise à bouder mais je le suivis.
Une fois à la voiture il me passa Momo et démarra. Le silence qui régnait était
si pesant et lourd que je fus soulagée quand il gara dans mon garage. J’allais
coucher Momo et revins le trouver au salon. Son visage était sans expression et
ferme.
Moi : Mer…merci de nous avoir accompagnées
Melvin : tu n’as pas à me remercier, c’est
mon devoir, c’est ma fille. A ce propos je veux mon nom sur ma fille le plus rapidement
possible. Et surtout je ne veux plus que ce soit disant Khalil la sois dans
l’espace vitale de ma fille tu me comprends ?
Moi : Melvin tu ne peux pas réapparaitre
comme ça et mettre tes règles n’importe comment. Tu étais où quand c’est Khalil
qui m’assistait pendant les visites médicales ? Tu étais où quand à chaque
anniversaire de ma fille il se tuait pour organiser quelque chose de beau et
gaie pour les enfants ? Et du jour au lendemain tu vas venir te poser devant
moi pour me dire ce que je sois faire ou pas ?
Je ne comprenais pas pourquoi il agissait
ainsi. Non mais vraiment où il se croit celui-là. Au fur et mesure que je
parlais il ne répondait pas mais se contentait de se rapprocher de moi. Il
s’était tellement rapproché que j’avais fini par me retrouver coincée contre
l’un des murs du salon. Je pouvais sentir son souffle contre mon visage, son
parfum m’enivrait et m’empêchait de bien réfléchir.
Moi : Arrête Melvin s’il te plait
Melvin : pourquoi devrais-je arrêter ?
Il m’embrassa délicatement. Un baiser
auquel je répondit aussi de la même façon. Mon Cerveau me disait que je devais
me détacher complètement mais mon corps disait le contraire. Il commençait à me
caresser tout lentement, le contact de ses mains sur ma peau me faisait
frissonner. Il m'embrasse à nouveau mais cette fois d'une façon plus agressive
et passionnée. Mon Dieu que c'était bon
Melvin : tu m'as manqué Kyriah
Je ne réponds pas mais l’embrasse de plus
belle. Il me porta tout en continuant à m'embrasser et me posa délicatement sur
le plan de travail. Il s écarta de moi et me détailla avec insistance. J'avais
même honte.
Melvin : qu'est-ce que tu es belle ! Tu es
la femme la plus magnifique tu monde. Je t'aime Kyriah
Moi : ....
Il se rapprocha et commença à me faire des
baisers dans l'oreille puis descendis dans mon cou. Mon corps tout entier était
en ébullition ça faisait quand même deux ans hein. Il retira mon soutien puis
mon haut et s'empara de mes seins avec lesquels il jouait pour mon plus grand
plaisir. Il caressait les pointes simultanément puis commença à les lécher. Il
y passait la langue les aspirait, les mordillait. C’était tellement bon mais
j’étouffais mes gémissements. Il descendit sur mon ventre et joua avec mon
nombril puis fini par s'agenouiller le visage en plein dans mon antre. Sans que
je ne m'y attende il me fourra violemment deux doigts. Je ne pus retenir un
gémissement d’étonnement
Moi : hummmmm
Melvin : c'est Ça bébé je veux t'entendre
crier. Regarde comment tu mouilles
Il maintenait ses deux doigts au fond de
moi pendant que sa langue elle se baladait sur mon clitoris grossit par
l'envie. Tantôt il y allait doucement tantôt la cadence s'accélérait. Je ne
tardais pas à jouir comme une folle en m'agrippant à sa tête. Une fois mes
émotions calmées il me souleva et me fit entourer ses hanches de mes pieds. Nos
regards étaient plongés l'un dans l’autre. A chaque fois que je voulais le
détourner il me forçait à le regarder. Je sentais son membre déjà bien dressé.
Il me pénétra tout doucement dans cette position. Je cru m'évanouir tant ça
m'avait manqué. Nous fîmes l'amour encore et encore puis on finit par
s’endormir jusqu’au petit matin. Je me levai le corps endolori et je jetai un
coup d’œil à mes cotés. Il était là et dormait paisiblement. Le voir ainsi me
rappela l’erreur que j’avais commise la veille. Comment avais-je pu me laisser
aller de la sorte surtout que je sortais avec Khalil. Je le réveillai à coups
de main.
Moi : Melvin on doit parler lève toi
Melvin : ça ne peut pas attendre kyky ?
J’ai sommeil s’il te plait
Moi : non lève-toi Melvin lève toi
Il bailla, s’étira et fini par s'asseoir
sur le lit à mes cotés. Je commençais alors mon monologue
Moi : tu as disparu de ma vie laissant
ainsi ta fille sans père. Je comprends les raisons qui t’ont poussé à le faire.
Je ne vais pas te priver de ta fille. Je vais parler à mon père et on mettra le
document en ton nom le plus tôt possible. Tu pourras la voir quand tu veux.
Mais venons-en à nous. Ce qui s’est passé cette nuit était pour ma part une
grande erreur. Cela n’aurait jamais dû arriver sous aucun prétexte. Nous sommes
adultes et réfléchis, pour respecter la vie de chacun. Comme je te l’ai dit je
suis déjà engagée avec quelqu’un d’autre et je viens de le trahir ainsi. Toi et
moi il n’y a aucune issue donc mieux vaut arrêter de tenter quelque chose et
préserver une bonne relation amicale pour le bien et la stabilité de Momo. Je
balançai cela d’un trait puis attendis sa réponse. Il me regarda intensément
pendant un bon moment laissant le silence s’installer puis sans dire mot il se
leva, s’habilla et s’en alla me laissant la sur le cul et bouche bée.
***Lalya***
Depuis la dernière fois où on les avait
surpris Kyriah et moi, Ibrahim n'avait même pas daigné s'excuser au contraire
les amis en commun ne faisaient que remarquer qu'il s'amourachait avec coco
partout et n'importe comment. J'avais changé les serrures mais il n'était même
pas passé prendre quoi que ce soit. Ses parents même se plaignaient et ne
comprenaient pas son comportement. Cette situation m'affectait tellement mais
je ne laissais rien transparaître. A seulement un an de mariage pourquoi
j’endurais tout ça ? Mon seul refuge était la prière. A chaque fois que je
priais je retrouvais une certaine paix intérieure.
Il faisait une chaleur accablante
aujourd'hui mais je devais sortir malgré ça pour faire quelque course pour la
maison. Il y avait énormément de monde je décidai donc de faire un tour au
supermarché histoire de sentir un peu la climatisation sur ma peau. J'étais
dans mon rayon préféré qui n'est autre que la partie confiserie quand
Une voix : mais qui voilà ? Madame la mariée krkrkrkkrkkrkr
Moi : coco tu peux passer ton chem...
Le reste de ma phrase ne parvint même pas à
sortir tant ce que je voyais actuellement était étouffant
Coco se tenait là, devant moi et Ibrahim
derrière. Il lui tenait la hanche pendant que cette dernière avait la main
posée dur son ventre…son ventre rebondi. Je pensais que je devenais folle. Coco
enceinte ! Enceinte de Mon mari
Coco : as-tu perdu ta langue ? Tu voulais
parler n’est-ce pas ?
Voyant que je maintenais mon regard sur son
ventre elle continua
Coco : ah ne sois pas dépassée toi aussi,
ce sont les prouesses de mon chéri hein tu sais. Il ne se rassasie jamais de
moi
Je levai les yeux au ciel tant j’avais mal.
Seigneur pourquoi me fais tu ça ? Pendant combien de temps devrais-je supporter
ça ? Et le comble c’est que Ibrahim ne parlait pas, il restait de marbre. A
bien regarder il était comme éteint, sans vie.
Moi : coco qu’est-ce qu’on t’a fait pour que
tu puisses nous vouloir tant de mal ? S’il te plait dis le moi
Elle : ne me pose plus jamais cette
question espèce d’idiote. Pardon laisse-moi passer. Bébé tu me suis.
Elle s’en alla non sans m’avoir bousculée.
Je restais là un long moment à les regarder s’éloigner jusqu’à ce qu’ils soient
hors de vue puis m’en allai à mon tour.
***COCO***
Ces filles la
m’énervaient au plus haut point vous ne pouvez pas comprendre. Depuis l’école,
elles avaient toujours les meilleures notes. Moi je passais mon temps à me débrouiller
pour passer avec la moyenne. Souvent j’étais obligée de coucher avec certains
professeurs là où ça n’allait pas. Leurs parents étaient aisés et donc elles
avaient plus que le nécessaire. Les beaux vêtements, et même des voitures pour
se déplacer. Moi je faisais partie d’une famille pauvre qui arrivait à peine à
joindre les deux bouts. Elles m’offraient souvent des habits et des chaussures
pour m’humilier.
C’est ainsi que je connue
la route de Mame Diarra qui m’aida à envouter certains hommes pour qu’ils
puissent me donner tout ce dont j’avais besoin. J’avais quitté la cour familiale
pour un appartement meublé et haut de gamme. J’avais fait croire à ces idiotes
que c’était l’un des nombreux appartements que mon père possédait mais qu’il
mettait en location.
Mes parents ne m’avaient
pas cherché puisque ça faisait une bouche de moins à nourrir. J’avais promis
faire payer toutes ces humiliations à ces filles-là. Avec le retour du cousin
de laya, je m’étais faite toute pimpante et sexy dans l’intention de lui taper
dans l’œil mais il avait craqué pour cette écervelée de Kyriah, cette pourrie
gâtée. J’ai donc décidé de séduire son ex histoire de la toucher un peu. Qui
aimerait voir son ex avec une de ses meilleures amies ? Puis la donne a changé
quand ces filles se sont mariées avant moi. J’ai tout simplement jeté cet idiot
de Vince qui n’arrêtait pas de coucher avec sa cousine et j’ai filé chez Mame
Diarra avec des vêtements appartenant et au mari de laya et a celui de Kyriah.
Je flashais plus sur celui de Kyriah mais les esprits en avaient décidé
autrement. C’est ainsi que je me retrouvais avec le mari le laya, que dis-je ?
Avec mon homme à moi. Et pour une fois j’ai dépassé l’une d’elles. Je suis tombée
enceinte avant laya, de son homme en plus.