Partie 13 : tu vas me brosser cette maison
Ecrit par Mayei
Partie 13 : tu vas me brosser cette maison
...Olivier Thalmas...
Murielle était époustouflante ce soir et avec son intervention lors de l'échange entre monsieur Koné et monsieur Yapo elle m’a juste bluffé. Je remercie Richard d'avoir insisté pour qu'on la garde sinon je serai passe près d'une perle comme l’a signifié monsieur Koné. Murielle était d'une charmante compagnie et se mêlait très bien à toutes les discussions qui allaient bon train autour de la table. Elle avait toujours une petite réflexion qui rendait tout le monde admiratif. J'aime ce genre de femmes. Des femmes qui en ont plein la tête. J’avais cette impression là qu’elle avait une petite connaissance dans plusieurs domaines.
Généralement lors de ce genre de soirée je ne mange pas alors elle est allée toute seule se servir. Je ne la quittais pas du regard. Les tailleurs quelle portait au travail faisaient bien sûr ressortir ses formes mais pas comme cette robe qui réussi à me rendre fou. Je ne sais pas comment l'expliquer mais c'était un peu comme si cette couleur m'attirait comme elle attirerait un taureau. Je suivais ses moindres faits et gestes.
Monsieur Koné : elle ne va pas disparaître vous savez
Moi (souriant) : oui monsieur, je m'assure juste qu'elle va bien
Monsieur Koné : on dit tous ça Mais au fond c’est la jalousie qui veut nous tuer. Mariez-la au plus vite car une femme sans alliance est une femme toujours célibataire
Moi : je vais me dépêcher de le faire alors
Nous avons ri un bon coup et j’ai reporté au nouveau toute mon attention sur Murielle. Ma petite causette avec monsieur Koné m’a empêchée de voir venir cet homme qui parlait avec elle actuellement. Il fallait que j'agisse au plus vite. Nous sommes sensés être ensemble et elle se permet de parler à n'importe qui. J'avais envie de lui hurler là-dessus cependant nous sommes à une cérémonie, ce serait déplacé.
Moi : excusez moi monsieur Koné je pars faire le tour des tables
Mr Koné : pas de soucis
Je ne sais pas ce qu'ils se disaient mais dès que je suis arrivé à son niveau je l'ai attiré vers moi en prenant soin de la tenir par le bas du dos pour ainsi montrer le fait qu’elle m'appartenait et j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Je rêvais de faire ça depuis ce jour où je l'ai vu passée ce stylo. Je n'ai pas du tout été déçu du goût de ce baiser. C'était juste magnifique. Quand j'y ai mis un terme, elle restait toujours là, les yeux fermés. J'en déduisais qu'elle avait beaucoup aimé. J'avais envie de rire en la voyant debout comme ça.
Moi : ouvre les yeux maintenant
Ses yeux étaient pleins de questions, je la sentais perdue
Moi : finalement j'ai eu faim mais je crois que ton pointeur a disparu
J’ai dis ça avec un grand sourire car c'était mon but premier.
Murielle : Olivier je veux bien accepter de me faire passer pour votre copine mais vous ne pouvez pas m'embrasser sans ma permission. Vous venez de me faire perdre un potentiel prétendant par votre maladresse et votre manque de savoir faire. C’est abusé de votre part
Moi : je vois que tu as repris tes esprits. Dis-moi que tu n'as pas aimé ce baiser.
Murielle : ... ... ...
Moi (souriant) : c’est ce que je me disais aussi. Laisse moi te dire que d’un, je mourrais d'envie de le faire depuis quelques jours déjà. De deux j’ai adoré et ne regrette pas ce geste. Il faut bien profiter de cette nuit car dès demain tout redeviendra comme avant. Toi mademoiselle Hamza et moi monsieur Thalmas. Sur ce ma chère moitié, veillons regagner nos places.
... Cécile Kassoum ...
Je crois que ma menace vis-à-vis de Bintou a tant bien que mal réussi puisque son soit disant cousin n’a plus essayé de me joindre et j'en suis ravie. Néanmoins nos rapports elle et moi en ont pris un coup. La situation est devenue froide. La dernière fois j'ai essayé de lui faire comprendre qu'il fallait que je sois dure comme ça pour qu'elle fasse comprendre à son cousin qu'il me dérangeait vraiment.
Samuel : nous sommes en vacances et tu penses encore ?
Moi : lol désolée bébé
Il m’a tendu le cocktail qui était très bon au passage. Nous sommes dans un endroit que je qualifierai de paradisiaque. Finalement c’est Samuel lui même qui a décidé de l'endroit où nous prenions nos vacances et il a vraiment eu raison de choisir l'île de zanzibar. L'eau est d'un bleu limpide, c’est purement m-a-g-n-i-f-i-q-u-e. J'avoue que le complexe dans lequel nous sommes, et la façon dont le personnel s'occupe de nous ne me donnent plus envie de retourner sur Abidjan mais j’ai mon petit Kenny la bas qui m’attend lol.
Samuel a défait le faut de mon bikini et s'est mis à une faire un massage. Je sens qu'on va bientôt monter dans notre changer pour terminer ce qu'il est en train de commencer. Il a remplacé ses mains par ses lèvres, couvrant mon dos d'une multitude de baisers.
Samuel (dans mon oreille) : montons
Qu'est-ce que je vous disais ?
Il a attaché mon haut de bikini et je l'ai suivi sans broncher. Très vite, notre chambre était envahie de gémissements, des miens surtout. Samuel s'est déchaîné sur moi, j'en ai eu les fesses toutes rouges. Toute notre séance s'est passée dans la douche. C’est seulement quand nous étions fatigués que nous avons regagné le lit.
Moi : je descends prendre des glaçons
Samuel : appelle pour qu'on te monte ça
Moi : et qu'ils sentent toute l'odeur du sexe dans cette pièce ? Merci mais non merci
J'ai passé une robe légère et je suis descendue prendre ce dont j'avais besoin. Je me dirigeais vers Les ascenseur avec mon pot de glaçons entre les mains.
"Je vois que vous êtes toujours aussi rayonnante"
Lorsque mon regard s’est posé sur lui j’ai senti un frisson d’effroi me traverser tout le corps jusqu'à me filer la chaire de poule.
Moi : non mais c’est quoi cette histoire ? Vous me suivez maintenant ?
Sidik : j'avoue que vous suivre n'allais pas me déplaire mais je suis ici pour tout autre chose. C’est une belle coïncidence que vous y soyez aussi
Moi : je vous préviens, reste loin, très loin de moi. Je suis avec mon mari...
Sidik : si vous êtes vraiment avec votre mari c’est qu’il est bien fou de vous laisser vous promener comme ça sans être à vos côtés. A sa place je ne ferai pas ça
Moi : je ne veux pas de problèmes. Je ne sais pas ce que vous vous imaginer dans votre monde, dans votre tête mais laissez-moi en dehors de tout ça. Fichez-moi la paix bon sang
J’ai marché le plus vite possible pour prendre l'ascenseur. Qu'est-ce qu'il fait ici ? Je suis sûre qu'il me suit, je ne crois pas au fait qu'il soit ici pour quelque chose de bien précis comme il le prétend. Cependant je ne me rappelle pas avoir dire à Bintou que je me rendais ici donc comment aurait-il pu deviner l'endroit où je me trouve ?
...Marjorie N'dong...
Moi : Tata je te dis qu'ils sont partis sans même me le dire.
Nathalie : tu es sérieuse la ?
Moi : oui Tata ça va faire près d’une semaine maintenant que leur chambre est bouclée et qu'ils ne rentrent pas
Nathalie : tu veux dire que Karl a pris cette fille pour s'en aller je ne sais où et te laisser comme ça seule dans cette maison ?
Moi : c’est exactement ça !
Nathalie : je te rappelle. Je vais lui dire deux mots qu'il n'oubliera pas d'aussi tôt
J’ai dis à ma mère que venir ici allait être une mauvaise idée mais Nathalie la mère de Karl a insisté pour que ce soit fait. Elle pense que Karl va avoir des yeux sur moi alors qu'il y a sa petite amie aussi ? La preuve ils sont quelque part sûrement entrain de se la couler douce alors que je me suis transformée en gardienne. Ils ne m'ont pas laissé de clé. Je ne peux sortir sans boucler la porte. Mes journées sont monotones. J’ai des amies ici que je crains d'appeler vu leur niveau de commérages, de grande hypocrites mais je vais faire comment ?
Désirée : allo ?
Moi : ma co c'est comment tu fais quoi comme ça ?
Désirée : N’dong c’est toi ?
Moi : tu veux que ce soit qui ?
Désirée : nooooon mais tu m'appelles avec le numéro d’ici la. Tu es sûr limoges ?
Moi : bien sûr que oui.
Désirée : tu tombes bien comme ça ! Donne-moi ton adresse je te retrouve la bas.
Moi : je t’envoie ça par message
Désirée n'a pas tardé à arriver.
Dee : tu veux dire que tu as la maison là pour toi seule et on ne fait pas la fête
Moi : tu sais que ce n'est pas Chez moi !
Dee : et alors ? Tu as bien dit qu'ils sont partis pour te laisser. C’est qu'ils t'ont donné la maison comme ça. C’est pour toi tout le coin je te dis
Moi : tu es bien folle
Dee : attends même je passe des coups de fil maintenant pour passer l'invitation
Finalement j'ai trouvé l'idée de désirée intéressante. Je ne vais tout de même pas rester là comme ça et ne pas profiter de mon séjour. On n’a même pas eu à sortir faire les courses. Elle a activé ses signaux et tout nous a été livré à domicile.
Des amis à elle se sont occupés de faire la playlist et de ramener la sono. J’avais déjà mis les rolls dans les cheveux pour être la plus belle ce soir.
Je ne suis plus avec Karl parce que je l'ai trompé. Oui c'est la vérité et je ne vais pas cacher. Je ne sais pas si je suis faite pour les relations exclusives en fait. J’ai souvent besoin de flirt pour me sentir bien dans ma peau. Des flirts avec quelqu'un autre que mon petit ami. Actuellement je ne pourrai dire si je suis en couple ou pas. Je prends simplement mon temps.
Karl je ne l'aime pas vraiment mais je suis les conseils de ma mère. Il représente une garantie financière. Elle n'est pas passée par quatre chemins pour me dire de prendre exemple sur elle. Ce n'est pas par amour qu'elle a épousé mon père mais par calculs mathématiques. Le personnel de notre maison est complètement composé d'hommes. Il n’y a pas de femmes de ménage mais plutôt des hommes de ménages tout simplement parce que maman se sert d’eux pour avoir des sensations fortes si vous voyez de quoi je veux parler et papa ne voit et ne sait rien. Je l'ai su uniquement parce qu'elle me l’a dit.
Nous sommes vraiment proches l'une de l'autre et je ne la juge pas. J'ai d'ailleurs moi même eu besoin des services du garçon qui nettoie la piscine donc qui suis-je pour la juger ? Il faut croquer la vie à pleine dent.
Nous avons fait la fête toute la nuit. Il y avait plein de gabonais bien sûr. D'autres que je connaissais et d'autre pas mais sûrement que Dee les connaissait. J’ai dansé avec de nombreux gars. Je ne peux même pas me rappeler de leurs visages. La boisson coulait à flot et pas n'importe quelle boisson bien sur. De la boisson à hauteur de ma beauté et de ma classe. De temps à autres je sentais des regards sur moi. C'était pour la plupart des filles peu sûres d'elles, super jalouses et qui avaient peur que les yeux de leurs mecs tombent sur moi. Lol, est-ce de ma fautes si elles sont laideuuuh
Nous avons fait la fête jusqu'au petit matin. J'étais morte de fatigue
Dee : ma chérie je dois aller tchouk un peu dès que je me réveille je viens t'aider à tout nettoyer
Moi : prend ton temps en tout cas parce que c'est au moins à 15 heures que je vais me lever
Dee : pas de soucis
Je ne me suis ni lavée ni démaquillée, j’ai plongé dans le lit pour sombrer totalement.
Boum boum boum boum
Je me suis levée en sursaut en entendant ce bruit contre ma porte. Je regardais autour de moi le soleil était fort dans la pièce.
Boum boum boum boum
Putain qui peut cogner comme ça ? Si c’est Dee elle va m'entendre
Moi (ouvrant) : non mais c’est quoi le problème ?
Karl : tu te crois où Marjorie ? Quand nous sommes partis de la maison elle était dans ce désordre ?
Moi : donc ?
Karl : tu me demande donc ? Tu vas sortir de cette chambre et me nettoyer ça tout de suite
Moi : krkrkrkrkrkrk moi Marjorie N’dong ? faire le ménage ? Chez moi même je ne fais pas le ménage et c’est ici que je vais le faire ?
Karl : ne m’énerve surtout pas Marjorie. Viens me nettoyer tout ce bordel sinon...
Moi : sinon quoi Karl sinon quoi ?
Sarata (apparaissant) : sinon tu fous le camp d'ici
Moi : ben voyons. Et c’est toi qui va me faire sortir d'ici ? J'aimerais bien voir ça. Allez-y faites moi sortir. Je ne nettoierai rien. C’est ta maison non c’est chez ton soit disant mari fais donc ton rôle et nettoie la maison espèce de Boniche
Je leur ai tourné le dos mais très vite j'ai senti des mains me retourner et deux grosses gifles m'aveugler. Sarata m’a tirée jusqu'au salon
Sarata : tu vas me brosser cette maison sinon c’est à l'hôpital que je vais t'envoyer
… Olivier Thalmas…
Monsieur Koné a tenu sa promesse me voilà donc avec un si bon contrat, une société de 260 employés à assurer convenablement. J’ai convoqué une réunion d'urgence pour qu'on établisse un plan effectif afin que le recensement des nouveaux assures soit fait.
Moi : monsieur Gnazalé il va falloir dépêcher une équipe sur place pour prendre les photos et établir les cartes d'assurances.
Lui : c’est noté monsieur
Moi : s'il te plaît je ne veux pas de retard par rapport à ça ! Je veux que tout soit fait sans les plus brefs délais
Lui : c’est compris
Moi : mademoiselle Hamza quant à vous il faut dresser la liste des pharmacies et hôpitaux où nous sommes acceptés afin qu'elles soient remises aux assurés.
Mlle Hamza : pas de soucis j’ai des listes déjà prêtes il suffira juste d'en faire des copies.
Nous avons continué la Réunion. J'écoutais un autre me faire le point sur comment diviser son équipe pour que le travail soit vite fait quand j'ai senti un regard pesant sur moi...un regard qui n’était autre que celui de mademoiselle Hamza. Elle me fixait dans les yeux sans sourciller et se passait encore ce stylo sur les lèvres. Cette fois ci j’étais persuadé qu’elle le faisait exprès, je peux noter ce petit sourire narquois qu'elle affichait. Elle a baissé la tête et se passa la main dans les cheveux toujours en ayant ce sourire. Comment des gestes si anodins pouvaient me faire ce genre d'effets ?
J'ai senti une vive douleur au niveau des pieds ce qui me ramena à moi même. C'était Richard. Apparemment celui qui ressentait avait fini
Moi : euh...faites comme ça ! Je n'ai rien à redire. Ce sera tout pour aujourd'hui n'oubliez pas de m'envoyer des rapports de vos progressions
Eux : d'accord monsieur
Tout le monde est sorti de la salle de réunion sauf Richard.
Richard : Thalmas qu'est-ce qui se passe ?
Moi : comment ça ?
Richard : si je me fie à ce que j'ai vu tu dévorais mademoiselle Hamza du regard, je crois même que les autres l’ont aussi constaté. Je croyais que tu ne la supportais pas
Moi : je n'arrive pas à me l'expliquer à moi même Richard. (Me passant la main sur le visage) je ne comprends pas
Richard : je vois que la soirée a laissé des séquelles
Moi : et tout ça c’est de ta faute tu aurais dû m'accompagner
Richard : et te faire rater ce baiser ?
Nous avons ris dans la salle mais sommes sortis comme si nous ne nous connaissions pas. J’ai regagné mon bureau et lui le sien.
Moi : Liliane ?
Liliane : oui monsieur ?
Moi : demande à mademoiselle Hamza de me retrouver dans mon bureau le plus vite possible
Liliane : d'accord monsieur
Je suis resté debout, marchant dans mon bureau. J'allais et venais, je ne sais pas combien de fois, quand on frappa à la porte et que celle ci s'ouvrit pour laisser passer mademoiselle Hamza.
Mlle Hamza : je suis...
Moi : retire ta veste
Mlle Hamza : ... ... ...
Moi : retire ta veste Murielle
Murielle : je croyais que nous appeler par nos prénoms c'était juste pour la soirée qui est passée depuis
Moi : Murielle ne me pousse pas à bout. C'était quoi ces gestes tout à l'heure ?
Murielle : je ne sais pas de quoi vous parlez MONSIEUR THALMAS
Je me suis rapproché d'elle et me suis mis à l'embrasser. Elle s'est débattue au début avant de se laisser faire.
Moi (interrompant le baiser) : c’est de ça dont je passe [passant mes doigts sur ses lèvres], je parle de ces lèvres
Nous avons repris le baiser de plus bel, respirant à peine. Je l'ai soulevée puis l'ai placée sur ma table.
Moi : retire ta veste Murielle
Elle l’a fait sans broncher. Son bustier était de couleur noir cette fois ci mais ce qui m'intéressait plus était ce décolleté qui m'excitait au plus haut degré. J’ai défait le chignon qu'elle avait et tout en l'embrassant je passais mes mains dans ses cheveux. Ils étaient doux et soyeux.
Elle me repoussa, mettant brusquement fin à notre baiser.
Moi : qu'est-ce qui se passe Murielle ?
Murielle : depuis que j'ai mis les pieds ici vous n'avez fait que me prendre de haut et subitement ce changement, en une soirée. Que voulez vous ? Me prendre ici dans ton bureau, assouvir ton désir et basta. C’est ce que vous faites avec les femmes dans ce travail ?
Moi : Mais non...
Murielle : Dans ce cas qu'est-ce que vous voulez concrètement Olivier ?
Moi : ... ... ...
Je ne savais pas quoi répondre sur le moment. Je ne sais même pas quel mot mettre sur ce qui se passe en moi actuellement
Murielle : c’est ce que je pensais. C’est grâce à moi que vous avez eu ce nouveau contrat, parce que monsieur Koné pensait que nous étions ensemble. Vous rendez-vous compte que si je démens cette information c'est grillé pour vous mon cher « fiancé » ? J’ai toutes les cartes entre les mains monsieur Thalmas et je compte en profite. Je vais commencer par vous demander de me passer ma veste.
Je lui ai passé sa veste tranquillement mais n'ai pas manqué de lui faire un baiser dans le cou. Je l'ai regardé sortir de mon bureau. J'aime son audace, je crois que j'ai toujours aimé son audace depuis ce jour là dans ce supermarché. Elle veut jouer ? on va jouer