Partie 20 : chantage
Ecrit par Mayei
... Nolan...
J’ai tout de suite vu Dans son jeu et pendant qu'elle tirait la bouche, les
yeux fermés, je me suis baissé pour prendre ma serviette et la renouer autour
de ma taille.
Je suis resté debout à la regarder, elle avait Les yeux fermes et tendait les
lèvres. Elle était super ridicule.
Je me suis raclé la gorge et elle a ouvert les yeux
Moi : à quoi tu joues ?
Cécile : ... ... ...
Moi : Cécile je t'ai demandé à quoi tu jouais
Cécile : je...je...
Moi : tu...tu quoi ? Écoute j'ai fini de faire le pansement je crois qu'il
serait préférable de remonter Chez toi. Nous ferons comme si rien ne vient de
se passer ok ?
Cécile (la tête baissé) : ok
Moi : merci pour le rangement je crois que tu connais la route...non attends je
t'accompagne comme ça je prendrai soin de bien verrouiller
Elle n'a plus rien ajouté jusqu'à ce qu'elle sorte de la maison et que je
verrouille bien en mettant même Le crochet. J’ai balayer avec délicatesse les
tessons pour ne pas me blesser à mon tour et j'ai enfin pu mettre un habit et
me glisser dans mon lit.
Non mais je n'arrive pas à croire que Cécile me tende sa bouche comme ça. J’ai
donc compris qu'elle avait mis cette tenue juste pour m'aguicher et je ne
comprends pas pourquoi elle tente une approche vers moi. Lui ai-je déjà montré
un signe qui laisse croire que je ressens quelque chose pour elle ?
Toute cette histoire ma fait penser à celle que j'aime. Celle pour qui je ferai
tout. C’est idiot que je sois fâche au point de ne plus lui parler. Ça nous
mènera à quoi ?
J'ai posé ma main sur la table de chevet pour récupérer mon téléphone et j'ai
composé son numéro que je connaissais par cœur maintenant.
Léna (petite voix) : allo ?
Moi : pourquoi tu pleures ?
Léna : ... ...
Moi : pourquoi tu pleures Léna ?
Léna : parce que tu es fâché contre moi !
Moi : et pourquoi suis-je fâche contre toi ?
Léna : parce que je n'ai pas pu me libérer pour qu'on puisse se voir
Moi : Léna le problème est bien plus profond. Tu agis trop comme une
cachotière. Me cacherais tu quelque chose ?
Léna : ...non
Moi : Léna si tu as quelque chose à me dire fais le et on verra comment
gérer
Léna : il n'y a rien Nolan
Moi : parle Léna
Léna : s'il y avait quoi que ce soit je te l'aurais dit Nolan. Il n’y a rien du
tout
Moi : ok...arrête de pleurer maintenant. Tu sais que je t'aime et je n'aime pas
te savoir Dans cet état
Léna : je t'aime aussi. Tu n'es plus fâché ?
Moi : je n'aurai jamais dû me fâcher contre toi même, surtout qu'on n'est pas
dans Le même endroit. Bref essuie moi ces larmes
Léna : c’est fait. Tu me manques bébé
Moi : tu me manques aussi. Je vais te laisser je suis complètement crevé à
cause du voyage. Tu dors bien je t'aime
Léna : dors bien toi aussi
....
Tout ce que je peux dire c’est que mon sommeil n’a pas été aussi long que je le
souhaitais. Le soleil s'est trop vite levé à mon goût. J’ai même regagné le
boulot avec quelque Minutes de retard. Une fois devant mon bureau, j'étais
quand même content d’être la. J’ai fait un tour dans le bureau du superviseur
histoire de voir ce que j'avais raté et comment rattraper.
En sortant de Chez lui j’ai aperçu Cécile qui longeait le couloir.
Moi : Cécile ?
Elle s'est retournée et a posé son regard sur moi. Et à mon tour je lui ai
lancé un sourire. Seulement j'ai remarqué qu'à chaque fois que je fais un pas
en avant elle s'en allait, comme si elle me fuyait
Moi : Cécile attend
J'ai essayé de marcher aussi vite que je Le pouvais mais elle a vite fait de
disparaître dans les toilettes Dames.
Elle est sérieuse qu'elle ne m'a pas entendu ou qu'elle ne m’a pas vu ?
J’ai tracé ma route jusqu'à mon bureau pour faire ce que j'avais à faire de la
journée et au moment du déjeuner j'ai pu intercepter Cécile
Moi : tu m'évites Cécile ?
Cécile : Mais non
Moi : pourtant je t'ai appelée tout à l'heure dans Le couloir et tu as pressé
le pas
Cécile : j'avais une forte envie d'uriner c'est tout
Moi : ok tu es sûre que tu ne m'ignores pas ?
Cécile : du tout
Tout le Long de notre échange, elle avait Les yeux baissés je sentais une
grande gêne en elle
Cécile : écoute Nolan pour hier, je suis vraiment désolée
Moi : comment ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Cécile : Dans...Dans ta douche. Enfin tu vois de quoi je veux parler. Ne
m’oblige pas à rentrer dans les détails s’il te plait c’est déjà assez
humiliant comme ça
Moi : non ! Je me rappelle juste que tu m'as aidé à ranger mes affaires et à
cause de toi j'ai dormi un peu plus vite
Elle a levé les yeux et je lui ai fait un large sourire. J’ai conclu qu'elle
avait compris que je faisais comme si cet incident n'avait jamais eu lieu. Je
n'ai pas envie qu'elle soit mal à l'aise quand je suis dans les parages.
Moi : au fait tu vas devoir m'aider pour des courses
Cécile : ????
Moi : ma sœur m'a donné une longue liste la et je sais que seul, je ne m'en
sortirai pas. donc je compte sur toi...bien sur si tu es d'accord
Cécile : Mais bien sur que oui
...Léopold...
Il est deux heures du matin et malgré tous mes efforts je n'arrive pas à fermer
les yeux. J'aimerais dormir comme Tania qui ronfle à mes côtés. J'ai voulu la
toucher Mais en essayant de lever mon bras gauche, je me suis souvenu que celui
ci était paralysé. C'est frustrant de rester ainsi. Ce qui est encore plus
frustrant c'est ce que Le docteur m’a dit qui serait en rapport avec mon
impuissance sexuelle.
J’ai tourné la tête vers Tania, la regardant intensément. Elle s'est mise à
bouger puis à ouvert les yeux, croisant les miens
Tania : tu ne dors pas ?
Moi : non !
Elle s'est levée pour aller sûrement uriner. J'ai entendu la chasse d'eau puis
L’eau couler du robinet
Elle est revenue se glisser sous les draps
Tania : c'est à elle que tu penses c’est pour cela que tu as du mal à dormir
?
Moi : elle ?
Tania : oui elle !
Moi : pffff Tania elle c’est Le nom de quelqu'un ?
Tania : cette fille chez qui tu t'es retrouvé pour après finir à l'hôpital ! Je
n'ai pas encore digéré cet affront Léopold. Est-ce que tu sais quel m’a manqué
de respect cette idiote et en plus de ça tu l'as reçue dans ta chambre
d'hôpital malgré mon refus catégorique
Moi : Tania il se fait tard ce n'est pas le moment pour les histoires
Tania : c’est ça ! Je te souhaite de passer une très mauvaise nuit
Elle a bien placé son oreiller en prenant le soin d'appuyer sur un tchrrrr.
Elle est de plus en plus aigrie cette femme.
J'ai attendu Le levé du jour avec impatience et dès que ca a été le cas j’ai
appelé Samuel pour qu'il se rende d'urgence à la maison. J’ai réveille Tania et
je lui ai demandé de faire pareil Avec Nadia. Après ma douche je me suis assis
au salon, les attendant tous. Samuel a été Le premier à arriver bien que les
deux autres soient déjà dans cette maison
Samuel : comment tu vas papa ?
Moi : oh Jai Connu de meilleurs jours
Samuel : j’espère qu'il n’y a rien de grave
Moi : non du tout, tu peux aller chercher ta mère et ta sœur s'il te
plaît
J'ai dû attendre au moins vingt minutes encore avant que les reines de cette
maison ne se pointent
Tania : c’est quoi Le problème cette fois ?
Moi : asseyez vous
Sans se plaindre tout le monde a pris place
Moi : ok je ne vais pas être très long. Vous savez j’ai fais quelques jours à
l'hôpital et j’ai vu des choses qui m'ont dépassé. Il y a des personnes qui
avaient juste besoin d’une seule poche de sangs mais elles ont perdu la vie
juste parce que l’hôpital n’avait no seulement plus de réserve mais ils n’ont
pas réussi à trouver de donneur. Imaginez si cela arrivait à l’un d’entre nous
ou à un membre de notre famille. J’ai donc décidé qu'on ira enfin vous irez
régulièrement donner du sang à l'hôpital. Je ne pourrai pas vu mon état de
santé Mais vous si. Donc dès demain vous irez à l'hôpital j'ai déjà averti Le
docteur
Tania : c’est pour ça que tu nous a réveillés tôt Le matin comme ça ? N'importe
quoi ?
Samuel : mamaaaan !
Tania : quoi maman ? Quoi maman ?
Samuel : ce que papa dit est très important ça peut sauver des vies. C'est une
très bonne initiative. Je suis partant en tout cas
Nadia : moi aussi je suis partante
Tania (se levant) : tchrrrr j'ai d'autres choses à faire
Moi : bien
...Murielle...
C’est quand même bizarre de voir que Léopold passe la plupart de son temps à la
maison.
J'arrive à avoir pitié de lui. Ce n'est pas tous les jours qu'on se réveille et
remarque qu'on ne peut plus utiliser un de ses bras.
Je suis restée dans mon lit jusqu'à 14h, ces temps ci je me sens de plus en
plus fatiguée et le lit est devenu mon meilleur ami. Ça va faire plus d'un mois
que Nolan est parti et chaque jour que DIEU fait, je ne fais que penser à
lui
Toc toc toc
Moi : oui ?
Syntiche est rentrée venant s'asseoir près de moi
Syntiche : tu es encore couchée ?
Moi : oui je suis fatiguée
Syntiche : tu fais quoi la nuit et tu es fatiguée la ?
Moi : LOL qui sait
Syntiche : j'étais venue te dire que tes parents sont la
Moi (me levant brusquement) : mes parents ? Comment ça mes parents
Syntiche : en tout cas ils sont en bas et la dame te ressemble étrangement
enfin c’est plutôt toi qui lui ressemble
Je suis sortie de mon lit et j’ai filé Dans la douche me brosser les dents. Je
n'ai pas eu le courage de me laver tellement mon cœur s’emballait. Mes
parents...ça va faire combien de temps que je ne Les ai pas vus ?
Je suis descendue au salon Le cœur bâtant et oui ils étaient là assis sans se
douter que je descendais
Moi : ma...maman
Elle s'est retournée vers moi et mes yeux on croisés les siens
Moi : maman c’est vraiment toi ?
Maman : Léna ?
Je voyais ses yeux se remplir de larmes les miens ont suivi
Je me suis jetée dans ses bras c'est fou comme cela me faisait du bien de
sentir à nouveau son parfum, sa chaleur. J'étais bien comme ça Dans ses Bras,
je ne voulais plus qu'elle me lâche. Je ne voulais plus qu'elle s'en
aille
Papa : ça suffit nous ne sommes pas ici pour ça.
Son ton si dur à eu le don de briser de cocon dans lequel nous étions.
Papa : nous sommes venus voir comment TON mari se porte !
Je Le trouve changé, son regard est glacial et ne dégage aucune émotion. Mon
père avait pour habitude d'avoir un regard rempli d'amour envers ma
personne
"Oh Auguste tu es la ?"
Papa (se levant) : je vois que tu as bonne mine
Léopold : en tout cas on ne se plain pas on se remet petit à petit
Maman : viens Léna
Nous nous sommes éclipsées en nous excusant au près des hommes.
Maman : elle est où la femme de Léopold ? Nous ne l'avons pas vue
Moi : elle est sûrement sortie
Maman : ok ! Montre-moi ta chambre alors
J'ai pris le chemin qui menait à ma chambre et je lui ai montré ma nouvelle
chambre.
Moi : voilà...maman
Maman : oui ?
Moi : j'ai l'impression que papa ne m'aime plus ?
Elle ma regardée étonnée avant de prendre place près de moi sur ce lit.
Maman : ne dis pas cela Léna tu sais très bien que ton père t'aime et t’a
toujours aimé
Moi : il m'aime dans ce cas pourquoi me laisse t-il dans cette maison sachant
que je ne suis pas heureuse. Il ne se préoccupe même pas du fait que je n’aille
pas à l’école. Je vous en veux maman en cinq mois vous n'êtes venus me voir
qu'une seule fois. Ce n’est même pas moi que vous êtes venus voir mais ce
monsieur qui sort d l’hôpital. Toi encore tu m'appelais quelque fois Mais papa
m’a complètement rayée de sa vie...
Maman : ne dis pas ce genre de choses Léna.
Moi : tu ne fais que me sortir cette phrase depuis snifff. Tu n’as rien d'autre
à dire pour apaiser ma douleur ? Au moins aide moi à m'échapper d'ici
Maman : chut ne parle pas de problèmes. Tu vas t’échapper pour aller ou ? Ton
père va sûrement te ramener ici
Moi : maman je veux aller partout sauf ici même traîner dans la rue me rendrait
plus heureuse
Maman : Le...
Léopold (ouvrant la porte) : ah vous êtes la ? Madame Hamza, votre mari demande
la route.
Maman : je viens
En cachette j'ai essuyé mes larmes et je me suis mise à suivre ma mère. Léopold
m’a lancé un regard et pendant un court instant, j'ai cru y apercevoir de la
pitié Mais je n'y ai pas prêté attention
Papa : vous étiez ou depuis ? On s'en va
Maman : viens Léna accompagne nous
Encore une fois mon père n'a pas regardé dans ma direction. Il était devant
avec Léopold tandis que maman et moi marchions derrière. Après avoir dit au
revoir papa s'est mis derrière le volant.
Léopold : Murielle je suis dedans
Des qu’il a disparu, dans un élan de désespoir je me suis agrippée au pagne de
ma mère
Moi : sniff maman ne me laisse pas, pardon ne me laisse pas ici
Maman : Léna...
Moi (me jettent à ses pieds) : snif maman ooooh pardon je ne veux pas rester
ici ! Ramène-moi à la maison snif
Papa : qu'est-ce qui se passe ici ?
Maman : rien
Papa : comment ça rien ? Qu’est ? ce qu’elle fait comme ça ? Murielle c’est
quoi Le problème ? pourquoi es tu à genoux ?
Moi : snif papa je t'en supplie fait moi rentrer à la maison. Je déteste cette
maison ou je suis. Je déteste encore plus ce monsieur et sa femme
PAAAAAF
Maman : Auguste !!!
J'ai été tellement surprise par cette gifle qu'aucun son n'a pu sortir pour
témoigner de ma douleur. Je voyais la haine Dans ses yeux
Papa : lève-toi !
Moi (la main sur la joue) : NON ! pourquoi tu ne m’aimes plus ? que t’ai-je
fais ?
Perdant patience, il me tira par la main et me fis traverser toute la grande
cour. J'entendais les supplications de ma mère Mais papa ne voulait rien
savoir. Il m'a lancée violemment au salon et mon corps s'est retrouvé étendu à
même le sol non sans grande douleur. Aussi tôt m'avait il jetée comme un
vulgaire objet, qu'il tournait les talons. Avec toute la force qui me restait,
je me suis relevée pour voir la voiture s'en aller avec mes parents à
l'intérieur. Étaient-ce vraiment mes parents ? C'est qu'on ça qu'on se comporte
avec son enfant ?
Je me suis mise a genou en pleurant de plus bel
Syntiche est venue vers moi me prenant dans ses bras
Syntiche : arrête de pleurer
Moi : Syntiche, j’ai fais quoi pour que mon père me traite ainsi ?
Syntiche : chuuut ! tu n’as rien fait du tout, viens allons dans ta chambre
avant que quelqu'un ne te surprenne dans cet état
Je me suis rendue dans ma chambre histoire de pleurer un bon coup. J'ai
tellement pleuré que Jai finir par dormir Sans m'en rendre compte. J'ai eu une
forte envie d'uriner et c’est à moitié éveillée que je me suis rendue dans la
douche. Je me sentais lourde mais surtout fiévreuse. Mon corps était chaud Mais
j'avais incroyablement froid. Je me suis dis que c’était sûrement la
climatisation donc j’ai totalement arrêter mais c’était toujours pareil.
Eh bien mon père a fait du bon boulot. Me malmener jusqu'à me laisser avec la
fièvre. J'ai passé un pull et je suis allée chez Syntiche
Syntiche : qu'est-ce que tu as ? Pourquoi ce gros pull ?
Moi : je ne me sens pas bien j'ai besoin de médicaments !
Syntiche : il ne se fait pas encore tard, ne serait-ce pas mieux si on
avertissait monsieur pour qu'il t'envoie à l'hôpital ?
Moi : Mais noooon, c’est juste une fièvre au pire des cas ce sera un palu
Syntiche : hummmm
Elle est allée chercher de l’effervescent que j’ai ingurgité malgré le goût
infect.
Moi : je vais dormir un peu
Syntiche : couvre toi avec au moins deux couvertures comme ça tu transpireras
et la fièvre baissera
Moi : ok.
Sous les draps j'ai pensé à appeler Nolan. Il me manque. Quand je compte, il
lui reste moins de deux mois. Je dirai un mois deux semaines tout au tout et il
sera la. Il faut que je commence à établir mon plan pour m'enfuir d'ici.
J’ai lance l’appel en attendant qu'il réponde. J'ai senti quelqu'un toucher ma
porte. J’ai aussitôt tourné la tête vers l’entrée de ma chambre
Moi : qui est la ?
... ... ...
J’ai coupé en allant vérifier il n'y avait personne. J'ai dû me faire des
idées.
Je suis retournée sur mon lit pour lancer l'appelle encore une fois
Nolan : allo bébé ?
Moi : oui allo ?
Nolan : pourquoi ta voix est si basse ?
Moi : je ne me sens pas très bien, une petite fièvre
Nolan : une petite fièvre ? Il n’y a pas de petite fièvre Léna. Tu es allée à
l'hôpital ?
Moi : non non ! J'ai pris un calmant
Nolan : Léna est-ce que tu sais ce que tu as réellement ? Je n'aime pas cette
affaire automédication. Il faut te rendre à l'hôpital
Moi : si ce que j'ai déjà pris ne fait pas d'effets j'irai promis
Nolan : Léna ne joue pas comme ça avec ta santé.
Moi : LOL c’est compris Chef
Nolan : ouais c’est ça ! Je tiens trop à toi donc je t'en prie prends soin de
toi
Moi : je tiens à toi aussi bébé. Je t'aime fort
Nolan : je t'aime aussi Léna bien plus que tu ne le penses. Repose-toi
maintenant quand je rentre à la maison je t'appelle
Moi : d'accord bébé
Nolan : love you
Moi ; love you too
J'ai raccroché et J’ai laissé le téléphone posé sur ma poitrine à rêvasser à
lui, à moi, de nous deux ensemble
"Quelle belle déclaration ! On se croirait dans un telenovelas"
Moi : ta...Tania ?
Elle s'est mise à applaudir Avec un large sourire
Tania : tu te permets même de m'appeler par mon prénom.
J'étais morte de peur
Tania : commence par faire tes bagages car dès que je dors de cette chambre
j'irai raconter tout ce que j'ai entendu à Léopold.
J'étais partagée entre le fait Qu'elle aille dire et qu'il me chasse de Chez
lui une bonne fois pour tout Mais j'avais aussi peur de tout ce que cela
pouvait engendrer.
Elle était sur le point de sortir de la chambre quand j'ai pris mon courage à
deux mains
Moi : fais aussi tes bagages parce que ce sera ta parole contre la mienne Mais
moi j’ai une vidéo de toi ou tu te fais prendre en plein milieu du salon par
Marius
Elle s'est retournée vivement vers moi et pour la première fois j'ai pu
desceller une once de peur sur son visage.
Tania : tu...tu racontes quoi ?
Tania, hésiter, qui l'aurait cru ?
Moi : tu sais je n'ai aucune crainte quant à quitter cette maison ce qui me
dérange c'est la honte qui suivra sur ma famille. De nous deux je sais que tu
es celle qui aura le plus à perdre.
Tania : donne-moi ce téléphone
Moi (Le lui tendant) : tiens tu peux le prendre et même Le briser ça ne servira
à rien car j’ai d'autre copies de ta petite vidéo
Nous