Partie 28
Ecrit par Mayei
… Coralie …
Sa : en tout cas je suis d’accord avec ce que tu dis. Waouh ça va chauffer.
Moi : tu aimes trop ça, toi et ton sang chaud la !
Sa : laisse seulement le cinéma sera grand
Deux semaines précisément se sont écoulées depuis ma découverte. Je n’ai pas du tout bronché car je savais parfaitement ce que j’avais à faire. La, je suis en train de prendre la route pour chez Roland. Je lui ai fait un doux message dans lequel je lui ai dis que j’avais des trucs a lui dire.
Moi : comment tu vas chéri ?
Il a paru surpris de m’entendre l’appeler comme ça
Ro : Co…Coralie
Je me suis collée à lui et je l’ai serré contre moi.
Moi : tu m’as manqué durant tout ce temps Roland !
Ro : tu es sûre que tout va bien Coralie ?
Je lui ai fais un large sourire en lui répondant par l’affirmative.
Moi : allons-nous asseoir j’ai à te parler
Nous nous sommes dirigés vers le salon et calmement nous nous sommes assis
Ro : je t’écoute !
Moi : je veux d’abord m’excuser pour l’histoire du bébé. Je sais que j’ai agis d’une mauvaise façon et j’espère que tu trouveras la force de me pardonner. Pour ce qui est de Chris, il y a bien longtemps que je ne l’aime plus, la dernière fois j’étais juste allée déposer la fille de Sandra.
Je me suis jetée à ses pieds donnant l’impression je me sentir vraiment mal et surtout montrer que je regrette vraiment.
Moi : je sais que je t’ai mené la vie dure Roland mais ces quelques temps loin de cette maison et de toi, j’ai compris quand tu dis que tu m’aimes énormément. Et je suis prête à faire des efforts pour que ça marche entre nous. Je suis prête à faire tout mon possible pour faire de cette maison une vraie famille.
Il m’a fait me lever tout doucement.
Ro : tes mots me touchent au plus profond, jamais je n’aurais cru que tu me sortirais tout ça. Je t’aime tellement si tu savais. Je m’en veux de t’avoir fait mal la fois passée, je ne me savais pas aussi violent. Je te promets que ça ne se reproduira plus.
Il m’a ensuite embrassée, moi je voulais tout simplement vomir quoi mais j’ai besoin de lui oh donc je suis obligée.
Moi : au fait ce samedi on se voit chez papa
Ro : chez ton père ? il veut encore me recevoir après ce qui s’est passé ?
Moi : papa ne sait pas que c’est toi qui m’a fait ça. Je lui ai dis que j’étais tombée dans les escaliers et quand il m’a demandé après toi je lui ai dis que tu étais en mission.
Ro : je ne sais pas comment te dire merci pour cela ! je ne savais même pas comment me présenter chez ton père et plus cette situation durait, plus je me demandais ce que j’allais bien pouvoir lui dire.
Je suis restée un peu encore a lui faire les yeux doux avant de repartir comme j’étais venue. J’ai besoin de sa présence ce samedi. Je savais que si je restais dans mon « fachement » il n’allait jamais venir donc j’ai sorti la carte de celle qui a ouvert les yeux sur l’amour que son pseudo mari lui porte.
J’ai pris la route pour Marcory où je devais rencontrer X. Je me suis assise à l’une des tables de « chez Amor » en l’attendant. Trente minutes plus tard il apparaissait. Il ne parlait pas beaucoup donc tout s’est passé le plus rapidement possible. Il m’a donné ce dont j’avais besoin et je suis tares satisfaite. Je lui ai à mon tour remis une enveloppe conséquente et nos chemins se sont séparés comme ça.
Stéphanie et Roland je vous dis à Samedi.
… Chris …
Depuis un moment je cogite vraiment, j’ai reçu un appel de Sandra et elle me demandait à ce qu’on se voit quelque part pour parler. J’ai tout de suite accepté et nous nous sommes vus. Ce pendant ce qu’elle me demande est juste au dessus de mes forces. Elle veut que je retourne dans cette maison dans laquelle j’ai été humilie comme un rat d’Eglise. Elle dit avoir une information capitale pour moi mais franchement je ne m’imagine pas du tout être assis aux cotes de cette famille encore une fois
… Floriane …
Je fais toujours la tête à Chris, tant qu’il n’aura pas mis les choses au claire avec Coralie, je continuerai a lui faire la tête. Actuellement je suis sur Skype avec mon amie Heaven
Moi : donc voilà tu sais tout !
Hea : tu sais qu’après tout ce que tu viens de me dire la, je ne vois pas ou Chris a merdé en fait
Moi : ah ! donc tu es du côté de qui ?
Hea : de personne, c’est juste que tu réagis excessivement Floriane. Ce n’est même pas son bébé, elle est juste passée déposer l’enfant d’une autre personne et c’est pour ça que depuis deux semaines tu fais la tête ?
Moi : je vois bien le jeu de Coralie ! elle veut se rapprocher de Chris, je le sens
Hea : et tu es en train de lui laisser la voie libre en te braquant contre Chris comme tu le fais actuellement.
Ce qu’elle dit n’est pas totalement faux mais je reste toujours sur mes réserves, cette Coralie je ne la sent pas. Je vais aller au bureau de Chris et on pourra parler un peu. Je compte d’abord passer à patchi pour prendre un mélange chocolat pour lui.
Le gens conduisent trop mal dans Abidjan, respecter les feux c’est trop leur demander surtout ces chauffeurs de taxi. Ils rendent la circulation impossible. C’est dans cette atmosphère que je suis arrivée au vallon pour prendre les chocolats.
Je tournais un peu partout ne sachant pas quoi prendre, il y a tellement de variétés toutes aussi attirantes les unes que les autres.
« Vous devriez prendre ça, je vous garanti qu’il n’y a rien de tel »
Je me suis retournée pour tomber sur un homme qui faisait le double de ma taille. J’étais toute petite en bas
Moi : vous en êtes sur ?
Lui : et certain, vous m’en direz des nouvelles
Moi : ok… merci …
Lui : Léandre, Léandre Koffi
Moi : Floriane
Nous nous sommes dirigés ensemble vers la caisse et il a insisté pour régler ma facture. J’ai beau lui demander de ne pas le faire mais il est venu à bout de moi. Il m’a demandé mon numéro et je n’ai pas vu le mal à le lui donner. Il faut avouer qu’il est vraiment beau avec une carrure à en couper le souffle. Mais bon j’ai mon Chris et je vais le retrouver comme ça !
… Coralie …
---samedi---
Moi : Sandra tu es où ? vous êtes où ? Roland va bientôt arriver, tous les autres sont la
Sa : commencez sans nous, on règle un dernier truc et on arrive.
Moi : dépêchez vous
Aujourd’hui c’est le grand jour, je vais enfin avoir cette liberté que j’ai tellement cherchée. Jai dit à papa de ne pas crier quand il verra Roland et il a promis de faire tout son possible. J’ai soufflé un bon coup et je suis descendue retrouver tout ceux qui sont en bas c’est à dire Stéphanie, son mari, Roland, papa et maman
Ste : ce n’est pas trop tôt ! depuis le temps qu’on t’attend
Moi : je suis la t’inquiète
Mam : qu’est ce que tu as à nous dire de si important
Je me suis servie un verre de vin sous les regards interrogateurs de tout le monde.
Moi : nous sommes là, aujourd’hui pour célébrer mon divorce d’avec Roland !
Roland et mam : quoi ???
Moi : oui vous avez bien entendu, je divorce Roland
Je lui ai jeté les papiers sous le nez, il les a parcourus
Ro : je ne signerai rien, c’est toi qui me colle la grossesse d’un autre homme et c’est toi qui demande le divorce, on a vu ça où
Moi : pour ta gouverne, tu ne dis rien de nouveau car tout le monde ici le sait sauf le mari de Stéphanie bien sur
Ro : donc c’est un complot de famille n’est-ce pas ? je ne vais pas rester là et me faire traiter comme un moins que rien
Il a fait mine de se lever
Moi : tu as intérêt a te rasseoir
Ro : sinon ?
Papa : jeune homme, elle vous a demandez de vous rasseoir donc vous vous exécutez
C’était comme si on l’avait électrocuté, il s’est automatiquement rassis avec la mâchoire serrée comme terminator. En tout cas tu n’as pas fini de bien serrer.
Ste : en quoi est-ce que notre présence est nécessaire pour ton divorce
Je ne lui ai même pas répondu car son tour arrive. J’ai sorti plusieurs enveloppes que j’ai d’abord tendu a Roland et Stéphanie.
Eux : qu’est ce que c’est
Moi : ouvrez juste vous verrez
La minute qui suivait, ils étaient devenus tous pales. Je voyais Roland desserrer sa cravate et Stéphanie se mettre à se gratter le cou. C’était un délice pour moi.
Moi : maintenant je vais remettre les copies des autres
Ste : Coralie je t’en supplie ne fais pas ça
Moi : désolée mais j’y suis bien obligée
J’ai donné les copies de maman, papa et olivier. La personne que j’avais engagée était un pro dans tout ce qui est téléphone, ordinateur et autre. Il a réussi à avoir accès au téléphone de Stéphanie. J’ai donc la copie de toutes leurs conversations, les photos qu’ils échangeaient et aussi quand ils se rencontraient dans leur hôtel habituel sans oublier les échanges de salive etc.
Olivier : Stéphanie dis moi que ce que je vois est faux !
Elle ne faisait que pleurer, Roland de son côté peinait à soulever la tête.
Papa : Stéphanie, tu me déçois complètement ! le mari de ta sœur ? et toi Roland, tu trouves cela sain de fourrer ton truc dans deux sœurs ? si seulement il n’y avait pas cette relation entre ton père et moi je t’aurai flanqué la raclée de ta vie.
Olivier s’est levé tout a coup, lançant un regard noir à Stéphanie
Oli : on se retrouve à la maison…
Moi : a mon avis tu devrais surement vérifier la paternité de tes enfants
Il est sorti sans plus rien ajouter. J’avais remarqué que maman restait silencieuse de son cote à regarder encore et encore les photos mais bof c’est pour elle.
Ste : tu es contente ? tu es fière de toi ? tu as gâché mon mariage
Moi : rooooh non ! c’est toi qui a gâché ton mariage toute seule, toujours en train de rejeter la faute sur d’autres. Roland sort ton stylo et signe moi ces documents sinon demain à la première heure tout Abidjan verra ça sur les pancartes
Sans broncher, il a sorti son stylo et s’est mis à signer. C’est à ce moment la que Sandra est arrivée.
Sa : je n’ai rien raté ?
Moi : tu as tout raté, monsieur ici présent est entrain de signer et je crois que la prochaine fois que nous nous verrons nos avocats seront la
Elle a salué papa avant de s’excuser car selon elle, il manquait certaines personnes. Je ne sais pas de qui elle veut parler mais quand elle est revenue, elle était suivie de Chris. Mon cœur s’est mit à battre tellement fort dans ma poitrine. Qu’est-ce qu’il peut bien faire ici ? maman l’a sans doute reconnu et elle s’est mise à cracher son venin comme d’habitude
Mam : qu’est ce qu’il fait ici lui ? la dernière fois ne t’a pas servie de leçon ? je ne veux pas de ce genre de personnes dans ma maison, ni dans mes fauteuils
Papa : tu vas te calmer tout de suite, tu m’arrêtes ce que tu fais la !
Mam : mais…
Papa : il n’y a pas de mais ici ! je t’ai dit de te taire, tu te tais
Mam : dans ce cas je me lève alors
Papa : ne me pousse pas à bout tu as compris ? arrête-moi tes caprices et tu restes la.
Jeune homme veuillez excusez ma femme, vous êtes le bienvenu, prenez place
Chris : merci monsieur
J’étais restée silencieuse depuis que Chris était arrivé, je me suis assise face à lui pendant que Sandra parlait
Sa : comme je disais tout à l’heure nous ne sommes pas au complet ! Loïc arrive dans moins de cinq minutes
Nous sommes restés tous silencieux en attendant mon frère. Souvent je surprenais des regards de Chris sur ma personne mais à chaque fois nos regards se croisaient, il détournait le sien. J’ai espère qu’il me fasse un sourire ou n’importe quoi d’autre mais rien, son visage ne dégageait aucune émotion particulière.
Lo : salut tout le monde
J’ai levé la tête quand j’ai entendu la voix de mon frère. Je lui ai sourit avant de remarquer la jeune fille qui était derrière lui !
Lo : désolé pour le retard juste un imprévu
Il s’est décalé légèrement et j’ai pu constater une petite d’environ trois ans je dirai. Quand mes yeux se sont posés sur elle, j’ai eu un violent coup à la poitrine. Je la regardais avec insistance ! non ça ne peut pas être possible… elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à Chris. J’ai levé mes yeux vers Sandra qui me regardait déjà. Des yeux je l’interrogeais et elle a fait un oui de la tête. J’ai senti les larmes me picoter les yeux
Sa : je vous présente Karine votre cousine c’est à dire la fille de la sœur de votre mère
Ste : c’est faux, tu mens, maman est orpheline et enfant unique. Elle n’a aucun parent
Sa (ignorant Stéphanie) : Chris et Coralie, je sais que ça sera un coup dur mais je vous présente votre fille
J’ai juste tourné la tête vers ma mère qui agissait comme si des abeilles lui piquaient les fesses. Elle ne savait plus où se mettre