Partie 36

Ecrit par Mayei

… Chris …

Deux jours plus tôt

Nous étions dans mon bureau, le père de Stéphanie, Roland et moi. C’est pour ce que papa nous avait laissé et dont ils nous ont délibérément prive. 

P.S : voilà tu as tout devant toi

Moi : je veux juste ce qui a été laissé par mon père en premier lieu et rien de plus

P.S : tu en es sur ?

Moi : et certain 

P.S : dans ce cas voilà son testament original

J’ai récupéré le document en question et j’ai vérifié que tout était ok avec les titres fonciers des différentes maisons. Il y avait plein d’autres choses. J’étais juste sur le cul quoi

P.S : tu m’envoies désolé encore une fois

Moi : nous avons compris vos excuses monsieur

P.S : d’accord dans ces cas vus que tout est réglé, nous n’allons pas nous attarder encore longtemps. Roland tu viens on part

Moi : je vous raccompagne

Je les ai laissés à la porte de mon bureau et je suis retourné vers ma siège. A peine je m’asseyais que Roland ouvrait la porte

Moi : vous avez oubliez quelque chose ?

Ro : tu te crois tellement rusé n’est-ce pas ? tu penses pourvoir me prendre Coralie et aussi les biens de ma famille ?

Moi : voyons voir ça ! votre famille passe son temps à voler tout ce qui ne lui appartient pas. Coralie ne t’a jamais appartenue et tu le sais très bien. Elle ne t’a jamais aimé c’est juste parce que je n’étais pas dans ce pays que tu as eu l’infime chance de la toucher. Votre soit disant richesse c’est grâce a ma mère que vous l’avez encore ! ça n’aurait tenu qu’a moi vous étiez à la rue depuis belle lurette.

Ro : ne pense pas t’en sortir comme ça, tu entendras parler de moi ! restes sur tes gardes

Moi : ce sont des menaces ? 

Ro : prends ça comme tu veux

Moi : tu penses me faire peur peut-être ? tu as intérêt à ce qu’il n’arrive rien à ma famille y compris Coralie sinon crois moi je vais m’assurer que toute la votre, et même ta descendance finisse tous ses jours en prison. Même s’il nous arrive quelque chose et que tu n’en es pas responsable tu le seras forcement car tu viens de me menacer et je vais me charger personnellement a ce qu’on incrimine. Maintenant sors de mon bureau, tu m’as assez pris du temps comme ça

Il m’a lancé un regard mauvais avant de s’en aller en faisant du bruit comme pas possible. Ça ce sont les enfants gâtés qui on grandit comme des princes la. D’un côté je remercie son père sinon on allait aussi avoir ce genre de comportements idiots là !

Ce soir là, je suis rentré chez moi le moral a zéro. Les pensées se bousculaient dans ma tête. J’ai passe tout mon temps à parcourir les biens de mon père. Pendant un court instant j’ai ressenti de la haine pour cette famille. Je me suis dis que nous aurions pu avoir une vie plus décente, que nous aurions pu fréquenter les meilleurs établissements au lieu de vivre les grèves et les brimades chaque jour que Dieu fait.

Je devais passer faire le compte rendu a maman mais je n’ai pas eu la force et je suis directement rentre chez moi. C’est bizarre de vivre tout seul je vous assure. C’est juste la télé et moi sans oublier les dossiers que je ramène du boulot. Il m’arrive souvent d’imaginer lyah et Coralie vivre ici. Il faut que j’arrête de me mentir a moi même, je n’ai jamais cesse d’aimer Coralie. Mes sentiments pour Floriane n’ont jamais été aussi fort que ce que je ressentais pour Coralie. Je pense qu’il est temps pour moi de faire la part des choses et de les remettre en ordre.

Quand je me suis réveillée le lendemain, j’avais reçu un message de Floriane qui me disait qu’elle voulait me voir aujourd’hui si possible. Je n’y ai pas trouvé d’inconvénient. Nous devions nous voir à 17 heures à mon bureau. 

… Floriane …

Le : tu penses à quoi ?

Moi : pfff… à ma rencontre avec Chris tout à l’heure

Le : et c’est quoi le problème ?

Moi : j’ai peur de sa réaction, j’ai honte de le voir après tout ce que mon père a fait 

Le : tu sais au moins que tu n’es pas responsable des actions de ton père ?

Moi : je le sais mais n’empêche que je me sens coupable a mort. C’est lui qui devrait être à ma place durant toutes ces années

Le : viens la…

Je me suis lovée contre lui

Le : arrête de te faire autant de mal ! tu sais que Dieu ne fais rien au hasard. C’est grâce a lui que vous vous êtes rencontres et que tu as été de cet apport dans sa vie. Tu l’as aidé autant que tu le pouvais.

Je le regardais me parler et ses mots me faisaient vraiment du bien. Après il a posé tendrement ses lèvres sur les miennes et j’ai fermé mes yeux pour mieux savourer. Les choses se sont faites naturellement depuis ce jour ou je suis venue sonner à sa porte.

Le contact a été coupé entre Chris et moi depuis qu’il a su pour mes parents. Il faut avouer que cela m’arrangeait aussi car je ne savais pas tellement ce que j’aurais pu lui dire après tout ceci. Mais pour que ma relation avec Léandre commence réellement, il faut que tout soit mis au clair avec Chris. C’est pour ça que j’ai demandé à ce que nous nous rencontrions lui et moi.

… … 

Moi : bonsoir Janine, comment tu vas ?

Ja : je vais bien ! oh mais ça fait longtemps qu’on ne vous a pas vue par ici !

Moi : les affaires hein, le temps manque

Ja : tant mieux alors si ce sont les affaires

Moi : ton patron est là ?

Ja : oui

Moi : ok a tout a l’heure.

C’est en regroupant toutes mes forces que j’ai poussé la porte. Quand il m’a vue, il s’est levé pour venir à ma rencontre. Nous avons échangé les bises de formalité et nous avons pris place dans le divan.

Chris : ça fait quelques jours hein

Moi : oui en effet. 

Chris : tu vas bien au moins ?

Moi : ça va ! je vois que tu te protes comme un charme

Chris : … … … 

Moi : J’ai appris que mon père et toi avez réglé vos différents !

Chris : seulement hier. Tu voulais me voir pour qu’on parle n’est-ce pas

Moi : oui de nous deux ! je trouve que cette relation n’a plus lieu d’être

Chris : tu dis ça a cause de nos familles

Moi : ce que tu dis est en partie vraie mais il faut avouer que depuis un bon bout de temps ça ne va vraiment pas entre nous surtout que Coralie et la petite ont fait surface dans ta vie. Il ne s’est pas passe un jour sans que tu ne mentionnes le nom de Coralie. Tu l’as dans la peau et tes sentiments pour moi ne sont rien compares à ce que tu ressens pour moi

Chris : Floriane…

Moi : non laisse moi terminer. Je sais que tu te sens redevable envers moi mais sache que je ne t’ai pas aidé pour avoir quelque chose en retour. Ne te base pas sur ça pour te sentir impuissant, vas la ou se trouve l’amour de ta vie et ne t’inquiète pas pour moi car j’ai aussi trouve la personne qu’il me fallait.

Après mes mots, un silence s’est intaille dans la pièce et nous nous regardions dans les yeux. Je commençais à couler des larmes, pas parce que j’avais mal mais parce que je tournais une page de ma vie. Chris a tout doucement essuyé mes larmes puis m’a serrée fort contre lui.

Chris : je serai toujours là pour toi. Si jamais tu es dans le besoin n’hésite pas une seconde à me faire signe, je répondrai présent, je t’en fais la promesse. 

Moi : d’accord.

… Chris …

Floriane vient de s’en aller me laissant à la merci de tellement d’émotions. Je suis content que les choses entre nous se soient terminées de cette façon. Nous ne sommes pas des ennemies et je remercie le ciel pour cela. Il faut que je rattrape ma vie le plus vite possible, il faut que je parle à Coralie une bonne fois pour toute et que nous prenions une décision par rapport à nous deux.

Je l’ai donc appelé pour lui dire que je ne pourrai pas aller chercher la petite et qu’elle devrait passer la déposer. Pour dire vrai, je n’ai pas d’imprévu, je veux juste la voir. Quand elle a confirmé qu’elle viendrait, j’ai tout de suite pris la route de chez moi pour les attendre

… … … 

Quand j’ai ouvert la porte et que je l’ai vue dans cette robe j’ai cru m’étouffer. Elle compte aller où comme ça la bonne dame ? et sans même me saluer, elle me dit « récupère les affaires de la petite dans la voiture » est-ce qu’elle me connaît celle la ?

J’ai pris les affaires de la petite et en rentrant au salon, je suis tombé sur sa conversation. Elle était de dos et la robe en question moulait ses fesses comme pas possible…et cette fente ! c’est avec moi que Amon veut jouer

Co : allo Louis ?

... …

Co : je suis vraiment désolée pour le retard, j’ai dû déposer lyah chez son père. Je fini et je me dépêche pour te retrouver.

Ah donc c’est même ce louis qu’elle part rencontrer ? on va voir ça !

J’ai tout bouclé la porte sans faire de bruits et j’ai gardé la clé dans ma poche ! je lui ai fais signe pour récupérer la petite qui dormait à point fermé. Je suis monté la coucher et je suis redescendue trouver votre Coralie au milieu du salon ! elle a même changé de coiffure juste pour voir Louis.

Co : c’est chez qui ici ?

Moi : chez moi !

Co : oh, tu n’es plus avec ta mère ? depuis quand ?

Moi : si tu descendais me voir à chaque fois que je passais chercher ma fille, tu l’aurais su. Tu sors comme ça ?

Co : comme ça c’est à dire ?

Moi : habillée comme ça ? tu as une fille putain et tu te permets de te vêtir comme ça ?

Co : donc quand on a un enfant on ne peut plus s’habiller comme on veut ? c’est ma façon de me vêtir qui va déterminer comment j’éduque ma fille ? regardes ne me perds pas mon temps je dois retrouver louis le plus vite possible.

Moi : ok vas y

Je le regardais ouvrir la porte en me marrant dans mon fort intérieur

Moi : commence par t’asseoir pour qu’on parle. La clé est chez moi et crois moi je ne vais pas ouvrir cette porte, tu ne bougeras pas

Co : je n’ai pas envie de m’asseoir Chris ! j’ai un rendez vous donc s’il te plait ouvre cette putain de porte et que je sorte

Moi : tout de suite les grands mots ! tant que tu ne vas pas t’asseoir ne penses pas que tu sortiras d’ici ! on doit parler

Je me suis installé confortablement dans mon fauteuil en sifflant de la bouche. Je la regardais faire son cinéma quand elle sera fatiguée, elle va s’asseoir !

Co : je suis assise maintenant ! parle qu’on en finisse

Moi : tu pars où comme ça ?

Co : ça ne te regarde pas

Moi : je te pose la question une dernière fois où vas tu comme ça Coralie ?

Co : j’ai un rendez vous avec Louis

Moi : et il est qui pour toi ce louis ?

Co : Chris je suis vraiment en train de perdre patience

Moi : tout dépend de toi, plus vite tu répondras aux questions, plus vite tu sortiras d’ici

Co : c’est un ami, comment veux-tu que je te le dise ?

Moi : un ami et tu mets tout ton corps dehors comme ça pour aller le voir ? c’est la séduction que tu veux faire en fait

Co : tu ne trouves pas que tu exagères un peu ? je ne peux plus m’habiller comme je veux ?

Moi : non, tant que tu es la mère de ma fille et ma femme, tu ne t’habilleras pas comme ça !

Co : tu es trop drôle Chris ! tu as fini de crier partout que tu as ta fiancée et maintenant c’est moi qui suis ta femme ? tu changes vite de désir dis donc ! maintenant que j’ai répondu à tes questions tu peux me laisser m’en aller ?

Moi : NON

Co : quoi ?

Moi : j’ai dis non et ce n’est pas à discuter

… Coralie …

Pardonnez venez chercher votre ami sinon aujourd’hui l’un d’entre nous va mourir et ça ne sera pas moi. Il me garde comme ça dans sa maison que je suis une prisonnière ?

Chris : on monte

Moi : tu montes avec qui ?

Chris : je ne sais même pas pourquoi tu te débats, tu vas casser la porte peut être ?

Je me suis mise à frapper contre la porte pour faire un bruit pas possible afin qu’il se lasse.

Chris : tu vas m’arrêter ce bruit tout de suite

Moi : sinon ?

Je me suis tournée pour frapper encore contre la porte et la minute qui suivait je sentais la présence de Chris dans mon dos. Par reflexe je me suis collée contre la porte

Chris : tu pars où ? tu ne fais plus le bruit ?

Moi : Chris…

Il s’est approché de moi et en un coup d’éclair, il a déchiré ma robe de toutes ses forces. Elle était en lambeaux sous mes pieds. Je me suis retrouvée dans mes dessous sous les yeux de Chris.

Moi : NON MAIS TU ES FOU MA PAROLE

Chris : je t’ai dit que tu ne sortais pas d’ici donc tu ne sors pas. D’ailleurs on monte

Il m’a soulevée comme un vulgaire sac et a monté les escaliers jusqu'à ce qu’il pousse la porte d’une chambre… surement la sienne

Chris : je vais t’apprendre ce que c’est que le respect aujourd’hui

Je ne sais pas pourquoi mais sa phrase a agi directement dans mon bas ventre et mon entrejambe. J’ai commencé à avoir chaud tout à coup. Au fur et à mesure qu’il s’approchait de moi, je me sentais mouiller abondamment. Il s’est accaparé de mes lèvres dans un baiser plein de passion, j’y ai répondu avec fougue. Vous voyez comment mon corps me trahi ?
Il m’a complètement couchée sur le lit et s’est mis à me caresser le corps, à me malaxer les seins, suçant les bouts au passage. Je gémissais et bougeait dans tous les sens. A chaque fois que je voulais le toucher, il m’en empêchait. Il est descendu entre mes jambes et a retiré mon dessous avec ses dents, il a ensuite écarté mes lèvres avant de passer son doigt délicatement sur mon clitoris. Il allait de haut en bas me faisant ressentir des trucs pas possibles. Je mouillais comme une folle.

Quand il a glissé ses doigts en moi, j’ai eu chaud, puis froid finalement je ne savais même plus quelle température m’habitait. Il allait et venait tout doucement. Cette lenteur me tuait à petit feu, j’avais envie qu’il aille plus vite et comme s’il lisait dans mes pensées, il s’est exécuté. Je hurlais presque… je me sentais partir tout doucement mais je suis vite revenue sur terre quand Chris a mis un terme brusque a mon plaisir

Moi : ????

Chris : tu ne t’approcheras plus de ce louis

Moi : … … …

Chris : tu ne t’approcheras plus de lui, répète après moi

Moi : … … … 

Chris : ok

Il s’est à nouveau baisse et cette fois ci, c’est sa langue qui a prit la relève, j’ai relevé le bassin en criant. Il y allait à fond, je sentais mes jambes trembler et perdre des forces. J’étais encore sur le point de jouir quand il s’est à nouveau arrêté. 

Dans la frustration totale, je me suis surprise a lui hurler

Moi : Chris tu me veux quoi ? pourquoi tu me fais ça ? 

J’étais sur le point de pleurer mais sur son visage je voyais un sourire mesquin se dessiner

Chris : Coralie répète après moi : je ne m’approcherai plus de louis

J’en avais marre, si c’est ce qu’il veut entendre ok

Moi : je ne m’approcherai plus de louis ! 

Chris : répète...

Moi : je ne m’approcherai plus de louis 

Chris : voilà c’est bien ! maintenant dis moi que tu m’appartiens

Moi : Chris, je t’appartiens

Il m’a brusquement soulevée pour me placer sur la table qui était juste à cote et m’a grandement écarté les jambes. Il s’est mis à genou et m’a léchée comme jamais au paravent. J’ai jouis dans un grand bruit. J’avais perdu toutes mes forces.

Chris : débrouilles toi pour arriver jusqu’au lit, moi je passe la nuit dans la chambre d’a coté. Passe une douce nuit, on se dit à demain


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