partie :4

Ecrit par Malachie officiel



Daniel était tellement sûr de lui. Ce soir après son départ, je me suis senti mal. Cette homme  n'avait aucun respect pour moi. Il était plus courageux et déterminé que je pensais. Une fois allongée dans mon lit, je me  revoyais dans ces bras, je pouvais encore ressentir le goût de ses lèvres, la façon avec laquelle il me possédait et en toute honnêteté je me plaisais bien à juste revivre cette scène dans ma tête.


Depuis ce soir, mon envie de vivre pleinement augmentait. Je regardais de plus en plus des films romantiques et je lisais des romans à l'eau de Rose. Malgré tout , je savais que je ne pouvais rien faire. 


Daniel était devenu le Père de ma fille, ils passaient tout le temps au téléphone surtout que c'était les vacances.


#au_telephone


- Tu viens quand alors papa ?


- Je ne sais pas encore ma chérie. Il y'a trop de malade ces derniers temps.


- Je veux que tu viennes.


- Je serai là.


- Quand alors ?


- Demande à ta mère.


Comme les enfants sont bêtes, ma fille s'est tourné vers moi et m'a demandé.


- Maman papa demande quand es ce qu’il viens.


- Je n'en sais rien.


- Tu mens. 


J'ai pris le téléphone a ma fille et je suis sortie


- Qu'est-ce qui t'arrive Daniel ?


- Quoi ?


- Tu fais on dirait que ton programme dépend de moi. Si tu ne veux pas venir voir la petite, ne me fait pas passé pour responsable.


- Je viendrai le plus tôt possible 


- Quand alors ?


- Ce soir même si tu me flatte bien.


- Tu n'es pas sérieux.


- Tu es seule ?


- Oui. Je suis à l'extérieur.


- Ok.


- Qu'est-ce que tu voulais me dire ?


- Rien. Je voulais juste savoir si tu es seule.


- A quoi tu joues.


- Je ne joue pas


- Au final tu viens ou pas ?


- Ça dépend de toi.


- Tu es fou. Tu penses que je ne sais pas ce que tu essaies de faire ?


- Quoi ?


- Tu utilises ma fille pour m'avoir.


- Non. Tu ne comprends rien Maria. Je t'ai déjà.


- Pardon ?


- Laisse tomber. Je viendrai dans une semaine…


- Je suis très contente. 


- Je sais. Je sais que tu es très contente


- Hummmmmm.


- Cette fois encore tu vas cuisiner pour moi.


- Non. Je refuse catégoriquement.


- Tant mieux. Tu vas malgré ton refus le faire.


- Tu es un manipulateur.


- Je te dirai ce que je veux manger deux jours avant.


- Pourquoi pas maintenant ?


- Je pourrais changer d'avis a tout moment.


- Okay. Plus exigeant que toi n'existe pas


- Exigence, manipulation, dominateur et… quoi d'autre ?


- Rien.


- Je vais te laisser. J'AI un rendez vous.


- D'accord.


- Bon à plus.


- Tu as rendez vous avec une Femme ?


- Hahaha. Tu poses une question personnelle…


- Je croyais que nous étions des amis.


- Moi je ne veux pas être ton ami.


- Je suis désolé dans ce cas.


- Ok. Oui j’ai rendez-vous avec une de mes copines.


- Idiot.


- Merci. Bon je ne veux pas qu'elle patiente. A plus Maria. Prends bien soin de ma fille.


- Ok.


Daniel m’énervait, je le méprisait. Quel idiot !!! Comme je le détestait. Il se vantait trop. Mais sans mentir le fait qu’il ai rendez vous avec une autre me rendais malade. De mon humeur, il s'en foutait. S'il était en face de moi je l'aurai giflé. 


Une semaine après, Daniel n'est pas venu parce qu’il y'avait beaucoup de malade.

Moi dans ma tête je ne cessait de me dire que c’était pour rester proche de ses copines. Un soir, après avoir bercé ma fille, j’ai pris ma douche et j'enfilais mon pyjama pour dormir quand mon téléphone personnel a donné. C’était Daniel.


- Daniel….


- Maria..


Il pleurait , il n'arrivait même pas a parler. Mon cœur battait très fort.


- Qu’es ce qu'il y'a ? Pourquoi tu pleures.


- Maria…


- Qu’es ce qui t'arrive ?


- Ma mère vient de mourir.


- Mon dieu  je suis désolé.


- Merci. 


- De quoi est t'elle morte ?


- Elle s'est simplement couché et elle ne s'est plus réveillée 


- Comme c’est triste.


- Je n'arrive pas à tenir le coup. Je vais voyager pour le village ce soir


- Je veux venir avec toi.


- J'en serai ravi. Je passe te prendre dans une heure.


- Okay.


J'AI rapidement fait ma valise et j'ai en parler avec ma fille. Elle était tellement triste qu’elle voulais venir avec moi. Mais j'ai refusé. 


Une heure exactement, Daniel est arrivé et son premier réflexe était de plonger dans mes bras et de pleurer sur mes épaules. Il a ensuite salué Chloé et la bonne. nous sommes ensuite partis.


- C'est où ton village ?


- Dans l'ouest Cameroun. Je suis de Bafoussam.


- Hmmm


- Tu es déjà allé à Bafoussam, ?


- Oui. Je suis une personnalité publique. Tu oublies ?


- Merci d’être venu avec moi.


- De rien.


Nous sommes arrivés au village et tout s'est très bien passé. Seulement, tout le monde avait les yeux sur moi, je ne sais pas ce qu’ils se racontaient mais, je ne comptais pas me fâché pour rien.


- Ils n'arrivent pas à croire que c’est toi.


- De qui tu parles ?


- Tu n'as pas constaté qu'on te regarde beaucoup…


- Oui. 


- Tu es une personnalité publique.


- Je vois. Mes photos doivent déjà être partout sur le net.


- Tu as compris. Bon je règle les détails et on part.


- Tu ne voyage pas avec tes amis ?


- Non. Ils voyageront dans une autre voiture. Je veux seulement être avec toi.


- Ok.


Une heure après, nous avons pris la route de kribi. Le parcours était long et j’étais fatiguée. Je dormais dans la voiture.


- Je vais passer par chez moi pour que tu te reposes un peu.


- Non. J'ai un rendez vous demain matin. 


- Ok.


Je croyais qu’il m'avait écouté, mais non, le bon monsieur a garé devant sa maison.


- Je t'ai dit que je ne voulais pas venir chez toi.


- Tu y es ça même.


- Tu es bizarre.


Nous sommes entrés et il m'a servi un verre. Il est par la suite aller dans la cuisine me trouver quelque chose à manger. Après il m'a amené dans une chambre.


- C’est ici que tu vas dormir.


- Ok.


-  Je te laisse prendre ton bain. Je vais passer après te souhaiter bonne nuit.


- Ok.


Je me suis assise sur le lit. J’étais très fatigués. Le voyage n’était pas facile. Trente minutes après, je suis entré dans la douche et j'ai pris mon bain avec toute la lenteur possible. Quand je suis sortie, je me habillé et j'ai fait le tour de la chambre. Il y avait des talons, et des accessoires Femme. Daniel m'avait installé dans la chambre de ses copines.

 Il est venu.


- Je suis passé Trente minutes avant tu étais encore dans la douche.


Il s’est assis au lit près de moi. Mon cœur battait très fort. Il était très courageux. Je n’étais pas en sécurité avec lui.


- Merci pour le soutien. Merci beaucoup


- De rien. C'EST a qui cette chambre ?


- Ma petite sœur. 


- Elle vit ici ?


- Non. Elle est au Canada maintenant.


- Ok.


- Tu a cru que je…


- Qu'elle appartenait à tes copines.


- Mais quand l'une d'elles arrivent c'est ici qu’elle loge.


- Pour qui tu me prends ?


- Pour Maria.


- Je ne me fiche pas mal de ton histoire de copine.


- Tant mieux.


Il ne cessait de regarder ma poitrine puisque j'avais un démembré. Moi j'en profitais pour regarder ces lèvres. 


- Je vais te raccompagner demain très tôt. Il faut bien que tu ai ton rendez-vous


- Merci.


- Bonne nuit.


Il s'est approché de moi et j’espérais qu'il m'embrasse comme la dernière fois, mais il m'a donné un baisé sur la joue. Je me suis mordue la lèvre et il a vu.


- Je t'ai dit que je ne vais plus jamais t'embrasser jusqu’à ce que tu me demandes .


- Tant mieux. Je ne ferai jamais une chose pareille.


- Tu es compliqué. 


- Pas plus que toi.


Il m'a saisi les deux mains et il a attaché à l’aide de mon écharpe qui était posé au lit.


- Tu es un malade.


- Je veux que tu me demandes de t'embrasser.


- Si tu veux le faire va s'y. Mais moi je ne vais jamais te demander une chose pareille.


- Observons voir.


- Détache moi Daniel, tu es fou. Qu'est-ce qui t'arrive ?


- Je veux que tu me demandes de t’embrasser. Et puisque tu ne vas jamais le faire je vais t'obliger.


- Et pourquoi ?


- Pour mon plaisir.


- Et pourquoi mes mains sont attachés ?


- Pour éviter toute forme de violence.


Ce que je ne m'attendais pas, Daniel s'est mis à me caresser le corps.


- Qu'est-ce que tu fais Daniel ? Tu es malade. Détache moi.


- La seule manière pour toi de te libérer est de me demander de t'embrasser.


- En quoi une telle demande est un signe de liberté.


Il  n’arrêtait pas. Ces mains se baladaient sur mon bas ventre en montant. Il amorçait mes seins , sachant que je ne pourrai plus résister, j'ai lâché le morceau.


- Embrasse moi s'il te plaît.


Il m'a détaché et m'a totalement lâché. Moi je le désirais, je le voulais à l’instant mais lui il était occupé a consommé sa victoire. 


- Je t'ai demandé de m'embrasser.


- Non tu m'as supplié.


- Oui. Je t'ai supplié. Tant mieux parce que j’ai envie…


Il m'a embrassé doucement et contrairement à la première fois, je l'ai répondu, plus on le faisait, plus on perdais nos sens, il m'a délicatement privé de mes habits et pour la première fois depuis 6 ans, j'ai refait l'amour. C’était magique. J'aurais tout donné pour qu'il n’arrête jamais. J’en voulais encore et encore. Nous nous sommes endormie très tard dans la nuit et moi dans mon sommeil, je revoyais le Père de ma fille. Il tenait un bâton entre ces mains


- Tu m'avais promis de ne jamais me trahir.


- Je suis désolé.


- Tu viens de coucher avec un autre homme que moi.


- Je ne tenais plus.


-  Quelle égoïste tu es. Tu vas me le payer…


.....À SUIVRE....

UN PÈRE POUR MA FILL...