Partie 4 : La Dote

Ecrit par Mayei


***Kyriah***


Je venais de sortir de la douche quand Melvin m’appela à nouveau. Il voulait que je vienne chez lui pour me remettre un cadeau avant qu’on ne sorte. Je mis un legging de couleur jean et un haut léger de couleur rouge. Je choisis des ballerines de la même couleur que le haut, je voulais être à laisse ce soir donc point de tallons. Je remontai mes cheveux en queue de cheval, mis un gloss léger ensuite un peu de parfum, du J’adore. J’étais prête et je me sentais belle. Je pris mon sac à la volée. Je cherchai océane dans toute la maison mais rien celle-là vraiment dès que tu tournes le dos elle disparait. J’ai trouvé maman assise au salon toute seule


Moi : madame N’bouadan, tu fais quoi toute seule au salon ? Tu attends ton prince charmant ? Krkrkrkrkr


Maman : je vais te taper hein. C’est avec moi ? Ou bien parce que tu viens d’être embauchée tu ne te connais plu ?


Moi : pardon oh ne faut pas me tuer. Est-ce que c’est mauvais ce que je viens de dire ? Où es ta deuxieme fille ?


Maman : je vais taper ta bouche. Elle est allée chez Iris oh (une cousine). Mon petit mari (mon frère) aussi est sorti.


Moi : moi aussi je m’en vais donne-moi ta clé pardon !!!


Maman : je savais toi vraiment achète toi une voiture hein. Tu penses que c’est à cause de toi que mon prince charmant m’a achetée cette voiture ?


Moi : ah c’est ton prince charmant maintenant ?


On s’embêta encore un peu puis je pris la direction pour Bietry. Le nouveau pont me facilitait le trajet. En moins de 5minutes j’étais déjà vers orca. Je garai la voiture devant le portail que je trouvais d’ailleurs entrouvert. Cela me paraissait bizarre. Je m’avançais dans le jardin quand


Eux : SURPRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISE


Je regardais autour de moi. Ils y étaient tous. Océane, Iris et sa sœur Aurélia, Christian, Yannick et même Frank mon super cousin et bien sur mon bébé à moi. J’étais tellement émue que des larmes coulaient tout seules. Melvin s’approcha de moi  


Lui : hey princesse c’est la joie pourquoi tu pleures ?


Moi : je ne m’y attendais pas. Je pensais qu’on devait sortir

Lui : ça ne te plait pas ? 


Moi : si chérie. Enormément.


Il posa un doux baiser sur mes lèvres qui ne passa surement pas inaperçu


Eux : juuuuuu, on est là nous hein


Moi : quittez là-bas laissez-moi savourer.


***MELVIN***


Tout le monde se mit à rire. La soirée fut très intéressante.

Les filles dansaient et riaient moi je ne cessais de regarder celle pour qui mon cœur battait. Il y a deux ans de cela si on m’avait dit que j’aimerais ainsi, j’aurais ri au nez de la personne qui me le disait. Je continuais à la regarder quand on sonna à la porte. Tout le monde était là je me demandais bien qui cela pouvait être.


Quelle ne fut ma stupeur quand je vis Annabelle là sous mes yeux, devant mon portail. Je n’avais même pas repris mes esprits qu’elle était déjà dans le jardin et tout le monde la regardait. 


Annabelle : continuez votre fête je suis juste là pour mon mari ne vous inquiétez pas.


Moi (en la tenant par le bras) : Annabelle qu’est-ce que tu fous ici ? 


Kyriah : bébé y a-t-il un problème ?


Annabelle : qui est-ce que tu appelles bébé toi ?


Kyriah : vous- ai-je adressé la parole mademoiselle ?


Annabelle : non mais pour qui tu te prends toi. Si c’est de mon Melvin que tu parles, Il est à moi et ce n’est pas une pouffiasse de ton genre qui va me le voler tu sais.


Kyriah : apparemment La petite pouffiasse te fait peur pour que tu te mettes dans tous tes états.


Moi : ça suffit Annabelle ! Tu vas me faire le plaisir de foutre le camp d’ici.


A : sinon quoi hein, sinon quoi 


Christian et moi la saisirent par les bras et la jetèrent dehors. Elle ne cessait de dire des insanités. J’avais tellement honte vis-à-vis de mes invites. Putain il y avait des membres de la famille de kyky. Qu’est-ce qu’ils pourraient bien penser. J’essayais de me confondre en excuses. Les filles demandèrent à rentrer. J’essayais de retenir Kyriah mais elle me remit à ma place d’une de ces façons et démarra. 

J’ai fini la soirée seule avec mon ami Christian


Moi : djo pourquoi tu as dit à cette folle que j’étais de retour même ?


Christian : mon frère je te dis qu’elle a débarqué chez moi en pleurs disant qu’elle devait à tout prix te rencontrer. 


Moi : donc en même temps tu lui donne mon adresse ?


Chr : je te dis que la fille pleurait mal. Les yeux rouges rouges comme cela. Je ne voulais pas que la fille de quelqu’un meurt chez moi. Mais je dis ta belle Iris là elle est bien hein. Non mon frère il faut que tu me la branches


Moi : va là-Bas je te parle de mes problèmes mais tout ce que tu vois c’est la femme. L’homme a de sérieux problèmes, C’est ton pantalon qui parle seulement.


Christian : tu as vu ça. Si je m’intéressais aux hommes tu allais être le premier à chercher des go pour me sortir de là.


On éclata de rire. Il est trop bête ce gars. C’était bien beau de rire mais il fallait que je tente de joindre ma Kyriah. Vue la façon dont elle s’en est allée je sais qu’elle m’en veut. Je l’appelais à plusieurs reprises mais je ne tombais que sur sa messagerie.


***Kyriah***


Je n’en revenais pas. Donc comme ça monsieur a une ex dans les parages qui vient jusqu’à faire des scènes devant moi. Tchiaaaaa pour qui elle se prend. Elle a eu la chance que je n’ai pas voulu montrer mon côté sauvage hein.


Iris : kyky, ça fait plusieurs fois que le gars appelle il faut décrocher.


Moi : décrocher pout lui dire quoi ? Hein ?


Iris : toi aussi tu exagères hein. Notre joli beau là a même fait quoi ? Dis-moi 


Océane : oui il faut nous dire ce qu’il a fait. La chose même ils ont trainé pour faire sortir devant toi tu te fâches pourquoi ? Si tu ne décroches pas la prochaine fois qu’il rappelle je vais oublier que tu es ma grande sœur hein


Hannn !! Donc comme ça les filles sont contre moi. Vous voyez les choses comme ça. Elles le connaissent où même et puis elles prennent sa défense comme ça.

Dring Dring Dring Mon téléphone se remit à sonner. Elles toutes me fixaient


Moi : c’est bon je vais décrocher…Allo ?


Melvin : Kyriah ça fait plusieurs fois que je t’appelle et tu ne décroches pas.


Moi : regardes dis moi e que tu as à me dire et qu’on raccroche vite


Melvin : je sais que tu es fâchée mais ne parle pas ainsi. Je ne sais même pas ce qu’elle est venue faire ici. Je t’en prie ne te fâches pas.


Moi ….


Melvin : kyky s’il te plait. Tu sais que c’est toi seule que j’aime.


Oooh le gars la veut faire fondre mon cœur tout de suite là, écoutez même la voix qu’il prend pour parler là. Ça veut dire quoi ça.


Moi (tout doucement) : j’ai compris


Melvin : je passe te chercher demain on ira prendre un pot et on parlera de tout ça tu veux bien. Je t’aime mon bébé.


Moi : je t’aime aussi


Aurélia. : donc tu faisais la bouche fian fian fian là c’est pour dire je t’aime à la fin.


Elles étaient mortes de rire mais moi je tenais mon téléphone sur la poitrine. Je suis fan (amoureuse) de lui un point un trait. 


Moi : je m’en fou dites ce que vous voulez. C’est mon bébé tout à l’heure je plaisantais. Tchrrrrrrrr je m’en vais dormir même.


Iris : attends-nous hein on n’a pas encore fini de se moquer. Regardez-moi celle-là. Madame je sais me fâcher

… … …


On était assis dans l’un des restaurant de la rue des jardins. Melvin ne cessait de me dire qu'il était désolé. Je n’étais plus fâchée hein mais laissez-moi faire mon Malin un peu 


Melvin : je ne sais même pas par où commencer. Cette fille m’a complètement détruit


Moi : tu sais Melvin Je ne suis pas du genre à partager hein. Je ne suis pas dans les affaires de mon ex est toujours dans les parages là hein. Donc tu me règles cette histoire-là

Melvin : t’inquiète bébé je serai ferme quant au fait qu'elle doit m’oublier une bonne fois pour toute


Le serveur arriva et on passa notre commande. On dégustait quand monsieur brisa le silence


Melvin : tu sais bébé j’en ai marre qu'on rentre chacun de son côté les soirs. Je te veux. Je veux rentrer chez moi les soirs et goûter aux mets de ma délicieuse femme, dormir et me lever à tes côtés.


Moi : qu'est-ce que tu proposes alors ?


Melvin : je veux venir demander ta main officiellement à ton père.


Je n’en croyais pas mes oreilles. C’est fini l’enfant la m’a eue est ce que je peux me fâcher encore ?


Moi (souriant jusqu’ aux oreilles) : Tu es sérieux là ?


Melvin : bien sûr que oui je te veux comme femme


Moi : je suis toute contente mon amour laisse-moi en parler à maman et je te fais signe.

Il me déposa devant le portail non sans m’avoir posé un long et savoureux baiser sur les lèvres. Je trouvai océane Iris et Aurélia au salon. Les filles la voulaient plus rentrer chez elles ou quoi.

Dès qu'elles me virent elles se mirent à rigoler.


Moi : vous là c’est avec moi ? Vous n’estes pas fatiguées de rire hein. Tchrrrrrrrr


Aurélia : Tchiaaaaa ma petite il va falloir nous coudre la bouches hein car on ne va pas arrêter.


Moi à océ : et maman elle est où ?


Océ : en haut pourquoi ?


Moi : MAMANNNNNNN


Maman : aaah N'zouô (yakoi en langue baoulé) pourquoi tu cries comme ça ?


Moi : viens t’asseoir et apprête-toi à bien crier 


Maman : si c’est pour me raconter tes bêtises là tu vas m’entendre


Les filles reprirent de plus belle avec les fous rires


Moi : bien puis je avoir le silence total dans cette pièce ?? Ma très chère mère pouvez-vous avertir votre cher et tendre époux que votre gendre viendra demander la main de votre fille préférée


Elles me regardaient toutes avec de gros yeux, Océanne roula du fauteuil pour tomber sur le carreau


Aurélia : Kieeeee dis-nous aussi comment tu fais ton fachement là on va faire pareil pour être épousées. 


Vous voyez les choses pareilles c’est moi seule la normale dans ma famille.


Maman : juuuuuu et bien c’est du lourd hein. Il n’y a pas de problème qui ne veut pas que sa fille se marie ?? Je vois déjà ma sape même. Rose n'a qu’à bien se tenir hein


Moi : non deh maman ne sois pas plus sapée que moi hein. C’est mon jour à moi


Maman : fa djassolè (quitte-la) laisse-moi m’amuser


On passa un bon temps toute ensemble


***Melvin***

Christian : ah mais c’est bien ça mon frère. Au moins un qui fait du sérieux 


Moi : pense à changer fais comme moi et pense à avoir UNE SEULE femme à tes côtés

Christian : tu vois non ! Si tu me chopes la Iris je te jure que je me case net


Moi : attends d’abord je vais finir de voir son père et ensuite on verra ne vas pas gâcher mes chances.


Christian : non mais mon frère est ce que tu as vu le Moutou (fesses) de la go. Tchiaaaaa en plus des lolos. Elle coupe mon cœur hein


Moi : vas là-bas je te laisse, je vais appeler maman fou la


Christian : je lui fais de gros câlins


On raccrocha puis je composai le numéro de maman


Maman : un enfant qui oublie sa maman hein


Moi : mais non maman ne dis pas ça. Tu sais que le boulot ça prends le temps.


Elle : oui c’est ça. Mais sinon ça va qu'elles sont les nouvelles


Moi : ça va ton grand garçon se porte à merveilles. J’ai une nouvelle à t’annoncer


Maman : qu'est ce qu'il y a ? Tu es homo ?


Moi : eeeeeeeh maman comment tu peux dire ça ? En fait j’ai décidé d’aller demander la main de Kyriah officiellement. 


Maman : Adeeeee (cris de joie). Enfin mon fils devient un homme. La fille-là est bien oh. J'espère que tu as bien réfléchi hein nos familles se connaissent donc ne va pas me foutre la honte là-bas plus tard hein


Moi : non maman toi aussi je l'aime bien bien même.


Maman : c’est bon alors au moins cette folle d’Annabelle la n’est plus dans les parages. Je vais avertir tes oncles et on verra comment gérer ça. Bisous bébé


Moi : bisou maman


On raccrocha. Ah maman elle n’avait jamais pu accepter Annabelle. Je dirai que les mamans ont ce don-là de savoir ce qui est bon pour leurs enfants ou pas. Si j’avais su écouter maman je me serais évité bien de souffrances inutiles.


On s’était rencontrés à une fête organisée pour Amanda (ma sœur) à l’occasion de son anniversaire. On avait tout de suite accroché. Elle était tout mon contraire pendant que j’étais le plus grand casanier au monde elle était le noctambule par excellence. Bien que vivant sur Nice elle connaissait toutes les boîtes de nuits de Paris. Ça ne me plaisait pas mais en amour il fallait bien faire des concessions. Maman n’était pas la seule à ne pas l’aimer Amanda aussi n’en était pas un grand fan. Elle ne manquait aucune occasion de me le rappeler souvent même en sa présence.


Ce jour-là je devais passer récupérer mon cousin Pierre-Charles qui venait de Londres avec sa petite amie. 

J’attendais depuis 1heure et il sortit enfin. On se fit une accolade bien virile 


Moi : Man où est la petite ?


Charles : elle arrive elle récupère sa dernière valise


Moi : puis tu la laisses toute seule comme ça ? 


Charles : oooh mais fallait bien que quelqu'un vienne te délivrer tout de même. Tiens, la voilà qui arrive


Dès cet instants mon monde s'écroula la fille qui avançait là avec ce sourire ressemblait tellement à Annabelle 


Charles : mon amour je te présente mon cousin Melvin


Elle parut gênée et ne savait où se mettre


Moi : qu'est-ce que tu fous la Annabelle ?   


Charles : qui c’est Annabelle ? Elle c’est Marie-Adèle


Moi : Annabelle tu te fous de moi là. Charles c’est aussi ma petite amie. 


On se regardait tous. 

J’étais choqué en plus elle ne parlait pas elle gardait le regard sur ses pieds. Elle était sensée être avec des cousines en weekend. On la laissa là et on partit entre cousin. J’étais tellement stressé que sans savoir comment je rentrai en plein dans une autre voiture par la grâce de Dieu il y eu plus de peur que de mal. Charles n’avait rien eu mais moi je me réveillais trois jours plus tard non seulement avec un cœur meurtri mais aussi en apprenant une nouvelle avec laquelle je devais vivre pour le restant de mes jours chose que je n’avais d’ailleurs pas encore dit à Kyriah j’espère oui j’espère qu’elle ne m’en voudra pas.


***KYRIAH***


On riait à gorges déployées quand


Papa : non mais où vous vous croyez ? On vous entend depuis le portail.

On avait cessé de rire net quand on le vit rentrer au salon. Papa n’était pas tellement fan de bruits.


Océ : mais papa où tu as laissé ta voiture on ne t’a pas entendu klaxonner.


Papa : donc c’est le bruit de mon klaxon que vous attendez pour faire comme si vous êtes sages ?


Yannick (descendant les escaliers) : enfin papa tu es là. Enfin délivré de ces filles. Elles ont passé tout leur temps à crier dans mes oreilles ici. 


Donc l’enfant là est en haut c’est papa il attendait pour nous torpiller ?


Aurélia : bonsoir notre tonton chéri 


Iris : bonsoir tonton


Papa : mais les filles de Daniel, ne veulent pas rentrer chez elles ? C’est pour faire le bruit chez moi.


Cette fois ci c’est moi qui riais. Papa aimait bien les taquiner.


Papa : Maurine façon tu ries là j’espère que le repas est près hein


Maman : est-ce que c’est de ma faute même. Ce n’est pas ta fille qui vient de m’annoncer que son petit ami vient demander sa main officiellement.


Cette fois ci le salon était vraiment plongé dans le silence. Maman aussi si je t’ai demandé de dire à papa, ça voulait dire en prive qu’est-ce que tu n’as pas compris. On attendait tous la réaction de papa.


Papa : quelle fille ?


Tchieeeee papa c’est quel ton ça encore ?


Maman : Kyky


Il s'installa confortablement dans l'un des fauteuils et posa sa sacoche sur la table basse


Papa (à moi) : bon, tu as quel Age déjà ?


Moi (timidement) : 24ans


Papa : tu te sens prête pour cela ? Tu as bien réfléchi ? C’est la personne que tu veux ?


Moi : oui papa j’en suis sure.


Mon cœur battait à vive allure. Je n’arrivais même pas à lever les yeux pour regarder papa en face


Papa : ok. C’est ton choix. Il s’appelle comment déjà ?


Moi : Mel…Melvin


Papa : je veux dire son nom de famille.


Moi : Boussoun


Papa : un Baoulé ! Au moins tu n’es pas allée loin. C’est le fils de Rose n’est-ce pas ?


Moi : oui papa


Papa : il a quel Age et il fait quoi dans la vie ?


Hannn papa j’avais l’impression d’être à un interrogatoire. 


Moi : il a 28ans, il dirige la structure Lander Funds. Il est dans l’audit. 


Papa (en se levant) : bien dis-lui que je l’attends quand il est prêt.


Je lançais un regard noir a maman


Maman : pourquoi tu me regardes ainsi ? Es-tu morte ?


Moi : mais maman tu étais sensée lui parler à huit clos.


Maman : toutes ces questions-là qui aurait répondu ?


Iris : nous on s’en va chez notre papa Daniel oh. Aurélia viens on s’en va


Aurélia : tonton Alain même il ne change pas hein. Toujours il nous chasse. A cause du petit rire là il est fâché. Kyky on est calé pour la cérémonie en tout cas.


On éclata à nouveau elle son trop folles mes sœurs à moi.

Le lendemain j’avais fait part de ma discussion avec papa. Tata rose devait venir bientôt avec Amanda la sœur de Melvin. On avait eu à se parler via Skype car elle était encore en France. On avait super bien accroché. On s’appelait même sans que son frère en soit l’intermédiaire. Melvin et moi on avait fait nos tests de dépistage qui s’étaient avérés négatifs. J’étais assez fière de moi de m’être réservée pour l’homme de ma vie. Les courses pour le mariage coutumier allaient bon train. Laya avait effectué le voyage avec Coco pour être présentes. 

Oui vous avez bien lu. Coco était toujours notre amie. Elle nous avait appelées une fois en conférence pour nous présenter des excuses à chacune et on avait repris notre amitié où on l’avait laissée


…3semaines plus tard…


***Océane***


La cérémonie battait son plein à la maison. Tous les oncles, tantes, neveux, cousines et cousins avaient effectué le déplacement pour assister au mariage coutumier de kyky et de Melvin. Notre famille était d’un côté tandis que celle de Melvin était de l'autre. Les femmes n’étaient pas mélangées aux hommes. Mais seules les mamans étaient proches des hommes. Chez nous les Akans on hérite de la mère d’où l’importance de l’avoir à coté. Ils étaient en plein pour parler quand je pris les escaliers pour y trouver kyky et les filles. Comme l’exigeait la coutume, kyky n’assistait pas à la cérémonie du début.

Kyky, était vêtue d’un ensemble Kita de couleur orange et aux motifs variés qui faisait ressortir son beau teint. Elle avait tout d’une belle femme africaine, ses formes l’attestaient parfaitement. 


Moi : ils sont en train de parler fort fort là-bas. Ça chauffe on dirait tonton Daniel ne vas pas accepter la dote hein


Kyky : si tu dis ça encore je vais taper ta bouche. C’est avec moi ?


Iris : Tchieeeee tu es en colère hein. C’est le stress ou quoi ?


Laya : est ce qu’elle peut stresser on assure nous. Vous pensez qu’on va se lever pour venir demander la main de notre belle sans une dote conséquente quoi ?


Coco : en tout cas dis leur bien.


Cette Corine ne je la portais plus du tout dans mon cœur. C’est vrai qu’elle avait présenté ses excuses mais ça ne passait plus entre nous.

On frappa à la porte. C’était maman qui venait d’entrer apparemment c’était au tour de Kyriah.


***KYRIAH***


Maman : viens ma chérie on descend.


Les anciens avaient pris leur décision. Je stressais tellement j’espérais juste qu’ils me laissent aller avec Melvin parce qu’avec ces vieilles baoulés là il faut s’attendre à tout. Les escaliers qui menaient au salon où avait lieu la réception avaient été recouverts par des pagnes de grande valeur. J’étais sensée marcher là-dessus. C’était signe d’honneur et de respect. Le pagne était dans les normes africaines très valorisé et surtout signe de richesse, d’où l’honneur de le piétiner. Pendant que je descendais à pas légers les escaliers, les femmes de l’assemblée ne cessèrent d’applaudir et de lancer des hourras. J’avais les cheveux nattés et ornés de parures de grande valeur. En or bien sûr. Qu’est-ce qu’un akan sans or ? Mon pagne était assorti au pagne de Melvin. Il me fixait depuis que j’étais descendue. On me demanda de m’asseoir.


Tonton Daniel (grand frère de papa et père de Iris et Aurélia) prit la parole : voici qui est parmi nous notre fille. Chef de la famille Boussoun est-ce d’elle dont il est question. 


C’était tonton Daniel qui parlait car c’était lui le plus âgé de la famille de papa par conséquent le chef de famille. C’est à lui qu’on faisait appel pour prendre les décisions concernant la famille.


L’oncle de Melvin se tourna vers ce dernier qui se contenta de bouger la tête en signe de oui


Oncle de Melvin : oui en effet c’est bien d’elle dont il s’agit


Tonton Daniel : Kyriah, ma fille, ce jeune homme que nous voyons tous là a exprimé son désir de faire de toi sa femme. C’est dans cette optique qu’il s’est entouré de toute sa famille pour la dote. Je vais suivre alors la coutume et te demander si tu connais ce jeune homme.


Moi : Oui papa je le connais. 


Se tournant vers l’assemblée tonton continua : Mes frères, mes sœurs, notre fille a parlé de façon positive.


Les applaudissements se soulevèrent à nouveau.


Tonton Daniel : Kyriah nous avons tous entendu ta réponse. Nous avons de notre côté siégé et fini par tous tomber d’accord quant à la requête de ce jeune homme. Cependant, nous ne pouvons rien faire contre ta volonté. Nous te demandons alors si nous devons bel et bien accepter la dote et accorder ainsi ta main à ce jeune homme.


Moi : oui papa je veux être sa femme.


La joie était à son comble dans le salon. Chacun passait pour me féliciter


Tata rose : kyky ma fille bienvenue dans notre famille. 


Moi : merci Maman.


Maman vint me chercher et m’entraina dans les bras de mon mari. Oui c’est mon mari


Il me posa un doux baiser sur le front


Yannick : donc comme ça tu t’en vas avec ma grande sœur hein. Les vieux ont pris leur dote mais dès que tu décones tu vas me sentir hein


Juuuuuu un petit de 17 ans qui menace son beau-frère


Ils se firent l’accolade et on continua la fête. J’étais toute heureuse les filles ne cessaient de me féliciter. Laya jurait quelle me ferrait vivre toutes les misères, vu que j’étais sa nouvelle belle. Amanda quant à elle parlait déjà de bébé. Moi je n’avais qu’une envie me retrouver seule avec mon homme. En parlant de lui je le vis approcher.


Melvin (me murmurant à l’oreille) : j’ai hâte d’être avec toi ce soir……….


Pour Le Bonheur De K...