Partie 8 : Tragédies

Ecrit par Mayei

...Kiara Dankwa...


Depuis que Hakeen est là, ma mère ne fait que me presser pour que j’aille le voir. Elle demande à ce que je le séduise coute que coute pourtant cela ne fait pas partie de mes projets. Néanmoins j’ai réussi à avoir d’elle que seulement une servante m’accompagne. En chemin je lui demande de me laisser et je pars seule non pas pour retrouver Hakeen mais plutôt Allan. Nous avons notre endroit secret à tous les deux. Nous nous embrassons, parlons de tout et de rien puis lorsque nous estimons avoir passé assez te temps ensemble, je retourne au palais avec la servante que je croise à mi-chemin. Aujourd’hui la donne m’allait pas changer. 

Allan : princesse 

Moi : arrête de m’appeler comme ça. 

Allan (souriant) : mais c’est ce que tu es, une princesse. Ou préfères-tu que je t’appelle « ma princesse » 

Moi : ce ne serait pas mal 

Allan est d’une agréable compagnie, il me fait oublier tous les mésaventures de ma mère. Je ne peux pas me confier à la femme de mon frère, bien que nous soyons très proches, de peur qu’elle aille tout raconter à mon frère et qui dit ma fête dit ma mère. Il lui obéit au doigt et à l’œil. Ça me dépasse comment elle peut avoir autant d’emprise sur lui. 

Allan : je crois que c’est l’heure de rentrer 

Moi : déjà...

Allan : oui...les bonnes choses ne durent jamais. 

Moi : viens me voir ce soir, je t’attendrai lorsque ma mère aura regagné ses appartements. 

Allan : ma princesse ce n’est pas assez risqué ? 

Moi : mais non puisque je te le dis. Je resterai avec elle pour m’assurer qu’elle passe sous les draps avant de revenir dans ma chambre. Elle rentre en chambre aux environs de vingt-et-un heure alors viens à vingt-deux heures pour être sûr. 

Allan : si tu es sûr qu’il n’y a pas de problèmes ok je viendrai

Moi (l’embrassant) : à ce soir mon apollon.

Allan : à ce soir ma princesse. 

A contre cœur, j’ai dû le laisser et m’en aller en direction du palais. Lorsque ma servante et moi franchissions la cour, ma mère était postée telle une gardienne à l’un des balcons, me regardant. Je savais que je devais automatiquement la rencontrer. 

Moi : bonsoir maman 

Maman : comment a été la visite ?

Moi : très bien...nous faisons de plus en plus connaissance. Nous nous parlons ouvertement. 

Maman : c’est bien c’est bien...mais il faut que tu fournisses plus d’effort. Fais en sorte que tu deviennes indispensable il faut qu’il t’épouse au plus vite car j’ai été informée que la petite Kwam visait elle aussi cet objectif et si elle réussit crois moi tu m’aurais pas la paix avec moi.

Moi : c’est compris maman. 

Si seulement elle savait à quel point je m’en foutais de tout ceci. C’est bien si Ina veut l’épouser qu’elle le fasse comme ça j’aurai un poids de moins sur mes épaules. J’ai regagné ma chambre tranquillement. Le soir venu, j’ai fait comme je l’avais dit et suis restée avec ma mère jusqu’à ce qu’elle glisse sous ses draps et commence à fermer ses paupières. J’ai retrouvé Allan déjà dans ma chambre. 

Allan : tu es encore plus belle sans tes bijoux et avec tes cheveux lâchés. 

Moi : tu vas me rendre toute rouge...

Allan : et si nous partions d’ici ? 

Moi : quoi ? 

Allan : oui, si nous quittions le royaume pour aller en ville. Personne ne nous connaît là-bas. Ici notre amour est impossible. Si jamais, cela se sait que toi et moi avons une relation, je risque de perdre la vie Kiara. Si nous fuyons, nous donnons une chance à notre amour. 

Moi : c’est une grande décision à prendre Allan. Fuir d’ici pour aller à l’aventure ? Je ne sais pas. Comment allons-nous nous en sortir ? Et même si, nos disparitions communes va forcément soulever des doutes et ma mère va vite faire le lien. Ils vont se lancer à notre poursuite et s’ils nous retrouvent je ne sais pas ce qui nous arrivera. Il faut qu’on réfléchisse sérieusement avant de décider quoi que ce soit. 

Allan : tu as raison j’ai pensé trop vite en besogne. 

Ma nuit avec Allan a été fantastique. Sentir sa chaleur alors qu’il m’enlaçait était un pur délice. Au lever du soleil il s’en était déjà allé, laissant la place près de moi toute froide mais reviendra encore ce soir. J’ai passé la majorité de ma journée avec Litote et mon neveux. Quand je vous dis que cette vie est d’un ennuie ! je n’avais qu’une seule envie, que cette journée passe pour que je puisse retrouver mon Allan. 

J’étais avec Litote quand l’une des servantes de ma mère s’est présentée.

Elle : princesse Kiara, votre mère demande à ce que vous la retrouviez dans la chambre immédiatement. 

Moi (déposant le petit) : je reviens Litote...je vais voir ta belle mère 

Litote (le regard tendre) : du courage. 

Moi : merci 

J’ai retrouvé ma mère dans sa chambre. Elle se débarrassait de ses bijoux et s’assit sur son lit en me regardant avec dédain. 

Moi : tu as demandé à ce que je te vienne ici maman !

Maman : où étais tu hier ? 

J’ai cru m’évanouir en entendant cette question. Je paniquais à l’intérieur mais fit tout pour ne rien laisser transitaire au risque de me faire prendre. 

Moi : Chez les Fanti, discutant avec Hakeen 

Ma mère se leva et avança vers moi, la minute qui suivait, elle me mit une grosse gifle. Malgré la douleur, je serais les dents. 

Maman : tu penses pouvoir me tromper Kiara ? Tu penses peut-être que je suis née de la dernière pluie ? Hakeen a quitté Assiè depuis trois jours et tu oses me regarder dans les yeux et me mentir. Tu étais où Kiara ? 

Moi : je ne l’aime pas maman ! Je n’ai pas besoin de pouvoir...tu t’accroches tellement mais c’est ma vie. Tu as eu la tienne avec papa, qui ne connaît pas la majestueuse reine Dankwa ? Qu’est-ce que tu veux de plus ? Épouse Hakeen qu’on n’en finisse. 

PAFF PAFF PAFF 

Elle m’a giflée trois fois de suite. J’étais tellement choquée que je n’ai pas pu retenir mes larmes. 

Maman : je ne sais pas encore ce que tu trames mais crois moi ce n’est qu’une question de temps. Pourquoi Dieu m’a donnée une fille aussi sotte que toi. Tu ne peux pas prendre exemple sur ton frère et faire tout ce que je te dis ? 

Moi : je n’ai pas besoin d’être ton deuxième toutou

Maman : dégages de ma vue. 

Je suis sortie toujours en ayant la main sur ma joue. Dans ma chambre je me suis placée devant le miroir. Étant claire de peau, les gifles que m’avait donné ma mère avaient laissé une trace. Je me suis couchée sur le lit. Je n’ai plus envie de quoi que ce soit...et si Allan avait raison et qu’il fallait qu’on s’en aille de ce maudit endroit. 

Le soir je ne me suis pas présentée chez ma mère, sa routine ne change pas de toutes les manières. À vingt et une heure elle sera couchée. Allan m’a retrouvée alors que j’étais toujours couchée à penser à ma vie. 

Allan : qu’est-ce qui ne va pas ma princesse ?

Moi (me relevant) : tu avais raison, il faut qu’on s’en aille.

Allan : tu as les yeux rouges. As-tu pleuré ? 

Moi : ce n’est pas important mais je suis prête à te suivre jusqu’en ville. Je ne veux plus rester ici. 

Il posa ma tête contre sa poitrine et me berça en me disant qu’il verrait comment arranger tout cela mais d’ici la fin de cette semaine nous nous enfuirons. Je levais la tête pour l’embrasser quand la porte s’est soudainement ouverte sur ma mère accompagnée de deux soldats. 

Allan et moi nous sommes éloignés l’un de l’autre. Je tremblais au point de ne pouvoir dire quoi que ce soit. 

Maman : c’est donc ça que vous trafiquez ? 

Allan : ma reine...

Maman : si tu t’adresses à moi encore une fois, je t’arracherai les yeux...mettez-le en cellule en attendant qu’on décide de son sort. 

Les soldats se sont précipités sur Allan et lui ont donné quelques coups. 

Moi (pleurant) : nooooon ! 

Maman : tu la fermes ! Qu’est-ce qui ne va pas dans ta tête Kiara ? Tu es une princesse bon sang, qu’est-ce que ce serviteur t’apportera de bon dans ta vie ? Tu pensais vraiment que votre petite escapade allait rester secrète ? tu es d’une naïveté bon sang ! à partir d’aujourd’hui tu auras une garde rapprochée et je serai avertie de tes moindres faits et gestes. 

Moi : ... ... 

Maman : demain la cours sera réunie pour discuter de son sort. Tu répéteras mots pour mots ce que je vais te dire. « Tu étais couchée lorsqu’il est rentré et a essayé d’abuser de toi. C’est à ce moment qu’en passant par là j’ai découvert la scène, arrivant à temps pour ne pas qu’il porte atteinte à ta vertus » 

Moi : jamais...snif...jamais de la vie je ne mentirai pour te faire plaisir. Je l’aime et c’est avec lui que je veux être. 

Maman : dans ce cas tu ne feras pas partir de l’assemblée et j’aurai une grande aise à l’accuser de tout ce que je veux. Je ferai tout pour qu’il ait la mort comme sentence. C’est à toi de choisir. 

... ... ... 

Toute la cours était en effet réunie. Il y avait Ohoro Kwam et Okou Fanti. Mon père quant à lui n’avait pas pu y assister car étant malade. J’étais aussi présente alors que mon cœur se serrait dans ma poitrine. Ce fut encore plus dur quand on présenta Allan, avec le visage tuméfié. Mon amour, celui-là que j’aime de tout mon cœur. 

On me sonna en me demandant de me présenter au milieu pour décrire ce qui s’était passé. Ma mère m’avait convaincue de lancer la version du viol raté pour qu’elle puisse demander l’exil comme sanction à son égard alors c’est comme ça que j’ouvrais la bouche pour réciter tout ce que ma mère avait répété la veille. 

Ohoro Kwam : nous avons ainsi deux options le contraindre à l’exile ou ordonner son exécution pour cette faute très grave. 

Okou fanti : normalement le roi devait être celui qui tranche mais sa maladie l’en empêchant il revient donc à sa femme, la reine de faire le choix. 

Maman se leva majestueuse comme toujours ! Elle avança à son tour au milieu. C’est à ce moment que je regagnais ma place. Allan était debout sous le soleil ayant des chaînes aux mains et aux pieds. Cela faisait de la peine à voir, il ne ressemblait à rien. Dès qu’on déclarera son exil je ferai mes affaires ou sans affaires je le suivrai. 

Dans son cinéma ma mère éclata en sanglots, je levais les yeux d’agacement.  

Maman : les têtes de Assiè mettez-vous à ma place. Comment vous sentirez vous si votre fille venait d’échapper à un viol ? Il a failli lui prendre sa vertu, elle ne pourrait ainsi prétendre à épouser qui que ce soit de son rang. Vous n’avez pas vu le regard effrayé qu’avait ma fille quand je suis rentrée dans sa chambre à temps. Elle faisait de la peine à voir. Pour le mal que ressent ma fille et moi-même je demande à ce que la peine de mort soit mise à exécution. 

Je sentais mes jambes me quitter...les gardes vinrent saisir Allan et l’envoyaient sûrement dans la forêt. Il me lança un dernier regard et je pus y lire de la déception, de la souffrance. J’avais condamné l’homme que j’aime en me faisant berner par ma mère. J’avais l’impression de suffoquer. L’assemblée fut levée...je me précipitais vers ma mère. 

Moi (pleurant) : ce n’était pas ce qui était convenu maman tu m’as menti

Maman : je t’ai dit que tu ne m’aimerais pas en étant contre moi. Fais ton deuil et concentrons-nous sur comment avoir Hakeen Fanti

Moi : je l’aime maman 

Maman : tu devrais parler au passé car il est en route pour la mort.

Moi : tu es mauvaise maman ! tu es sans cœur.

Maman : tu penses peut-être que ça m’émeut ? Tu en as mis du temps pour le savoir. Si tu manques d’ambition, ce n’est pas de ma faute mais je ne laisserai personne même pas toi ma fille se mettre au travers de mes plans. 

...Cyrah Elloh...

Je déteste ces jours où je dois faire les courses pour approvisionner la maison. Mais si je ne le fais pas je vais finir par mourir de faim. Donc me voilà ici en train de remplir mon charriot pour au moins un bon mois. J’étais dans le rayon des pâtes en train de regarder les composantes et les calories. Je fais attention tout de même et ça ne donne rien. 

« Il te faut autant de temps pour choisir un paquet de spaghettis ? » 

Moi : Hakeen ? Tu me suis maintenant ? 

Hakeen : j’aurais bien aimé mais j’ai d’autre choses à faire. 

Moi : ... ... ... 

Hakeen : tu m’évites ? 

Moi : comment ça ?

Hakeen : mes appels tu n’y réponds pas...mes messages non plus. Je n’ai pas voulu débarquer chez toi sans être invité non plus. 

Moi : je t’ai dit ce qu’il en était...je suis déjà en couple 

Hakeen : je t’ai aussi dit que tu gaspilles ma place en la donnant à ce gars là....

Moi : il faut que j’y aille, 

Hakeen : je t’attends j’en profiterai pour te déposer.

Moi : pffff

Hakeen : quand tu auras fini de pouffer choisis ton paquet et on s’en va 

Bien qu’il ait fini ses courses, il m’a accompagnée dans tous les autres rayons où je devais faire un stop. Ça a été une sacrée lutte à la caisse. Je ne voulais aucunement qu’il me règle la facture mais il l’a quand même fait. 

Moi : Hakeen je peux rentrer en taxi 

Hakeen : il n’en est pas question 

Moi : en plus...je ne vais pas directement à la maison 

Hakeen : Cyrah je t’ai déjà dit que tu mens très mal. Avec tes nombreux sachets tu comptes aller où si ce n’est la maison ?

Moi : ... ... ...

Hakeen : va t’installer, pendant que je mets tout dans le coffre 

J’ai fini par accepter et en me rendant dans la voiture, une autre est passée près de nous et à cause du dos d’âne, a ralenti un peu. Même si cela s’est passé vite j’ai cru reconnaître Ethan au bord de la voiture. Je suis restée debout à me demander si j’avais bien vu ou si c’était mon imagination. Non ça doit être mon imagination !
1- Ethan est en déplacement en ce moment. Il doit aller voir ses parents pour venir voir les miens 
2- il n’a pas de voiture, il vient toujours me voir en taxi. 

Hakeen : il y a un problème ? 

Moi : non, non 

Hakeen : monte alors on y va 

Tout le long du trajet, je n’ai pas cessé de penser à la personne qui était dans la voiture. Non, ce n’est pas lui. Il arrive que des personnes se ressemblent ça doit être le cas. Hakeen a garé devant mon portail et a insisté pour descendre mes courses. 

Moi : merci 

Hakeen : ne me dis pas merci, je n’ai pas encore fini. Je dois tout ranger. 

Moi : mais...

Hakeen : en attendant princesse...

Moi : pourquoi tu m’appelles ainsi ? 

Hakeen : parce que c’est la signification de ton prénom dans ma contrée. 

Moi : ... ... 

Hakeen : donc je disais en attendant que je range tout ça, vas passer l’un des pagnes que je t’ai pris. 

Moi : tu es fou lol 

Je me suis mise à sourire sans trop savoir pourquoi. J’ai ouvert mon placard en regardant les pagnes qu’ils avait fait livrer. Lol pourquoi allais-je lui faire plaisir et vraiment attacher un pagne ? Ce n’est pas comme si c’était Ethan qui me le demandait. J’ai laissé tomber le pagne et ai pris une robe à la place. 

Hakeen s’était confortablement assis au salon alors que je venais le retrouver. 

Moi : je suis là…ne te gène surtout pas.

Hakeen (tournant la tête) : si tu penses que tu m’as fait du mal en portant cette robe sache que tu as échoué. 

Moi : looool...je n’ai pas envie de rire Hakeen. Au fait tu n’as pas des courses à déposer chez toi ? 

Hakeen : ça peut attendre. 

Je me suis retrouvée à passer toute la soirée avec Hakeen. Il m’a fait à manger et est rentré chez lui aux environs de vingt-deux heures. J’arrangeais un peu le salon quand je suis tombée sur le porte-monnaie de Hakeen. 

Moi : voilà il va encore trouver une excuse pour venir se pointer chez moi.

J’ai été plus rapide en l’appelant.

Hakeen : tu vas venir me remettre pour en profiter et voir celui qui occupe ma place ?

Moi : il est en déplacement en plus.

Hakeen : en voyage ? Pourtant sa voiture est la...Cyrah tu es une mauvaise menteuse 

Moi : ok…à demain...

J’ai raccroché sans même lui laisser le temps d’ajouter autre chose. 

Sa voiture est la ? Quelle voiture ? Ethan a une voiture ? J’ai regardé l’heure, il était 23heures 42. Je ne pouvais pas dormir comme ça sans en avoir le cœur net. J’ai mis une tenue convenable et me suis assurée que je fermais bien la porte avant de héler un taxi pour me rendre chez Ethan. Il m’a dit qu’il était en famille pour arranger les choses sur comment venir demander ma main. D’abord j’ai cru le voir dans une voiture au supermarché et maintenant Hakeen qui me dit qu’il a garé SA voiture ? Depuis quand ? 

Le taxi m’a déposée devant le grand portail de l’immeuble et je suis rentrée par le petit portail. Mon cœur battait vraiment fort, j’avais très peur. J’ai pris les escaliers jusqu’à troisième et j’ai sonné à la porte de chez lui. 

Après quelques minutes, c’est une dame âgée qui est venue ouvrir. À en juger la ressemblance c’était forcément la mère de Ethan. Je me suis mise à sourire 

La dame : je peux vous aider ? 

Moi : excusez-moi de venir à cette heure. Ethan est-il la ? 

La dame (me Regardant étrangement) : oui...rentrez 

Elle m’a laissée passée et s’est dirigée vers la porte de la chambre de Ethan. Après quelques coups frappés elle s’est mise à parler. 

La dame : Jasmine il faut sortir un peu...il y’a quelqu’un qui veut voir ton mari. 

J’ai ouvert grand mes yeux quand j’ai entendu ce que disait la femme, c’était encore plus choquant de voir Jasmine sortir avec un pagne noué à la poitrine. Où j’ai cru mourir même c’est quand j’ai entendu la voix de Ethan

Ethan : mon amour, qui vient à cette heure ? 

Jasmine : ce n’est pas ta baleine là ? 

Je me suis levée et Ethan a croisé mon regard

Ethan : merde ! Qu’est-ce que tu fiches ici ? 

Moi : je...je suis venue te voir 

Ethan : mais qu’est-ce qui ne va pas avec toi ? Je ne t’ai pas dit que j’étais en déplacement ? 

Moi : si mais...

Ethan : mais quoi ? 

Jasmine : pardonnez il ne faut pas me faire monter la tension, la cérémonie de la dote m’a assez fatiguée comme ça. Ton hypovitaminose et toi, allez régler ça dehors. 

La dame : mais quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ici ? 

Jasmine : belle maman, il faut laisser les trucs de ton enfant...va seulement te coucher. 

Ethan m’a prise par le bras pour me traîner jusque dehors. 

Moi (criant) : LACHE MOI

Ethan : tu cries pourquoi ? 

Moi (attrapant ma tête) : tout ce temps, tu n’as fait que te foutre de moi. Quand je pense que j’ai préféré de croire au lieu de croire Charlène. Elle avait parfaitement raison à propos de Jasmine et toi. 

Ethan : bravo...tu veux que je te donne un prix pour ça ? 

Moi : tu es un monstre...

Ethan : c’est toi le monstre ici avec ta vilaine forme que personne ne veut. Tu pensais vraiment qu’un bel homme comme moi veuille de toi ? C’est ton argent qui m’intéressait, rien de plus...non seulement tu es immensément grosse mais très idiote.

Moi : c’est moi qui paie cette maison où tu mets ta copine, tu m’as fait préparer pour ta copine, me forçant à lui présenter des excuses. Tu es mauvais Ethan !

Ethan : tu peux arrêter de donner ta somme parce que de toutes les manières dès que tu me remettais l’enveloppe je donnais à Jasmine pour qu’elle en fasse ce qu’elle veut

Moi : tu n’es qu’un salop...je te déteste 

Ethan : comme si ça me faisait quelque chose...dégage d’ici 

Je me suis jetée sur lui en le tapant autant que je le pouvais. Il m’a saisie par le cou en me poussant jusqu’au bord des escaliers. 

Moi : au secours ! Au secours ! 

Ethan : tu cries maintenant ? Je vais te jeter dans les escaliers tout de suite. 

« Lâche la immédiatement » 

Je n’ai jamais été autant soulagée d’entendre Hakeen. 

Ethan (me lâchant) : ce qui se passe ici ne te regarde pas...

Hakeen (la voix incroyablement posée) : rentre calmement chez toi comme ça j’éviterai de t’envoyer en ambulance à l’hôpital.

Ethan a formé le point qu’il envoyait en pleine face à Hakeen mais en un éclair Hakeen lui a bloqué le bras qu’il a tordu dans le dos de Ethan. 

Ethan : Putain, lâche moi ! 

Hakeen : présente tes excuses à la dame 

Ethan : jamais de la vie 

Hakeen a serré la mâchoire et a dû resserrer le bras de Ethan qui s’est mis à crier. 

Hakeen : je tai dis de présenter tes excuses à la dame

Ethan : c’est bon c’est bon je suis désolé

Hakeen : sincèrement 

Ethan : je m’excuse Cyrah

Hakeen (lâchant Ethan) : maintenant rentre chez toi 

Ethan ne s’est pas fait prier qu’il rentrait directement chez lui. 

Je restais avec Hakeen, j’avais mal, j’avais honte...je ne savais plus où me placer.

Hakeen : tu as mon porte-monnaie ? 

Moi : ... ... 

Hakeen : rentre...tu passes la nuit chez moi.

Mal Dans Sa Peau