Pourquoi ?

Ecrit par Boboobg


*Farah 

J'ai travaillé tard hier soir ou devrais je dire ce matin, le sachant les filles ont fait le peu de bruit possible en se levant s'appretant pour l'école . 

Mais pour une raison que j'ignore, bébé Edna n'arrête pas de crier, elle qui ne pleure presque jamais. 

Je me force de me lever et vais la chercher dans son berceau, il se trouve que madame s'est retrouvé le pied coincé entre deux barres. Cette fille devient de plus en plus agité parce qu'à son âge elle fait de ces choses ! Tout le contraire de Belle qui était un bébé assez tranquille. C'est vrai que les enfants ne se ressemblent pas. 

Moi (la libérant) : excuse moi mon amour, maman était trop fatiguée pour comprendre. 

(mettant un doigt dans sa couche) : Ho Nana n'a pas mouillé sa couche, quelle surprise (lui souriant) c'est qui le bébé à sa maman ? C'est qui la petite princesse à sa maman ? Oui c'est toi ! Toi mon rayon de soleil ! (l'embrassant sur la bouche) ma perle à moi ! 

Je l'emmène avec moi sur le lit où je ne tarde pas à m'endormir de nouveau. 

Brrrrrr brrrrrrr brrrrr

Sans ouvrir les yeux. 

Moi : allo ? 

-Bonjour Farah. 

Moi (ouvrant les yeux afin de voir ce que fait cette petite) : bonjour Édouard. 

-heu tu peux passer à mon bureau ? J'ai les résultats ! 

Moi : tu ne peux pas simplement l'ouvrir et me dire de quoi il s'agit ? 

-non je préfère que tu sois là. 

Moi : alors donne moi deux heures. 

-prend ton temps. 

Click 

Moi (soupirant) : j'en ai assez de cette histoire nana ! J'en ai vraiment assez. 

Je suis allée prendre une douche avant de m'habiller et de nettoyer nana à cause de la chaleur. Je lui ai donné à manger et fait une bouteille de biberon au cas où. 

Moi (toquant) : maman Lambert ? 

M. L: ho Farah, ça va ma fille ? 

Moi : oui sauf que je dois aller faire une course, es que tu pourrai me garder Edna le temps que Erica  et Belle rentrent de l'école ? 

M. L: et Naomie elle est où ? 

Moi : elle est parti faire un devoir de groupe avant de passer directement au lycée . Je n'en ai que pour deux heures. 

M. L: tu sais bien que j'adore m'occuper d'elle. (la prenant) alors la blanche, ça va ? 

Et à mon bébé de sourire comme ce n'est pas permis. 

Je lui ai fait un bisou avant de sortir de la concession. 

Je suis parti attendre patiemment le bus de congo pharmacie à l'arrêt.

En descendant, j'ai remarqué un vendeur ambulant de livre. Je me suis arrêté en jetant un coup d'œil. Un livre de science naturelle à attirer mon attention ainsi qu'un roman "la horla" de Guy de Maupassant. Je me souviens l'avoir lu plus jeune, du temps où j'étais abonné à la bibliothèque du centre culturel français. 

Moi : vous me faites les deux à mille ? 

Lui : tsieee ma fille, regarde la qualité de ces livres tout de même. A ce prix là, je ne te donne même pas un seul. 

Moi : je vais vous dire un secret, c'est pour ma petite sœur qui va avoir quatorze ans dans un mois, s'il vous plaît ! 

Lui : donner moi deux mille cinq cents alors. 

Moi : deux milles (sourire ravageur) je dois quand même pouvoir rentrer chez moi en bus non ? 

Lui (souriant) : d'accord. 

Il m'emballe les deux livres que je foure dans mon sac heureuse d'avoir fait un bon affaire. 

Il ne me restera plus qu'à lui faire un gâteau, avec des bougies et c'est tout. Erica est une enfant très facile à vivre il lui suffit de peu pour être heureuse. Sans compter le fait que c'est déjà une petite adulte, qui m'aide beaucoup en s'occupant des petites. Je n'aime pas le fait qu'elle prenne autant de responsabilité à son âge mais que faire ? J'ai plus de confiance en elle qu'en Naomie et pour cause. 

J'entre dans l'immeuble de Ed et cette fois ci, sa secrétaire ne me fait attendre. 

Dès que je pénètre dans l'enceinte du bureau, la porte se referme derrière moi et avec force on me plaque contre le mur. 

Je n'ai pas le temps d'être surprise que je sens ses lèvres se poser avec force sur les miens. Son baiser est brutal et presque agressive mais cela n'enlève en rien le goût que je ressens en cet instant. Je finis par desserrer mes dents afin de permettre à sa langue de visiter ma bouche. 

Je sens ses doigts me parcourir, je le sens ouvrir ma fermeture et glisser ses doigts dans mon sous vêtements pendant que sa bouche joue avec mon coup. La chaleur dans mon ventre ne tarde pas à devenir insupportable. 

J'en oublie que nous sommes séparés, que sa famille m'a insulté, que je suis dans ce bureau pour un but précis. Tout ce qui comptes à l'instant, c'est ce qu'il fait avec ses doigts et sa bouche. 

Il me retourne, les seins contre la porte. Descend mon pantalon au même moment que mon slip, jusqu'à me les enlevés intégralement. 

J'entends le zip de sa fermeture et je ferme les yeux. Je ne veux penser à rien d'autre qu'au plaisir qu'il s'apprête à me donner. C'est sûr, cette fois ci le test a été concluant. Il sait maintenant que Edna est bien sa fille. 

De sa main droite, il soulève ma jambe droite avant de se coller à mon dos et de me pénètrer d'un coup. Merde!

Je n'ai même pas ressenti la douleur tellement il a été rapide. Sa main gauche me pétrissant le sein gauche, son souffle chaud contre mon cou,j'ai subi ses assauts contre cette porte en luttant avec moi même pour ne pas exploser de plaisir. De peurs que mes cris soient entendu dans les bureaux alentours. 

Jusqu'à ce que je n'en peuve plus et qu'à un moment, je laisse libre court à mes gémissements. 

Nous avons atteint le nirvana au même moment. Mais nous sommes restés ainsi de longue minutes, jusqu'à ce que son sexe ressorte tout seul et que je sentes son sperm chaud couler le long de ma cuise. 

Je me suis défait de son étreinte en allant ouvrir la porte à gauche qui lui sert de toilette. 

Je me suis nettoyer le sourire aux lèvres avant de me rincer le visage. J'ai même l'impression que ma peau est plus brillante qu'à mon arrivée tellement je me sens comblée.

Je sors de là, Édouard a pris place derrière son bureau la mine fermé. J'ai raté un truc ? 

Édouard (me regardant) : maintenant dit moi Farah, le fait il mieux que moi ? 

Moi : pardon ? 

Édouard : je te demande si il te baise ou te baisait mieux que moi ? 

Moi : mais de quoi tu parles ? 

Édouard se lève avec rapidité, traverse la distance qui nous sépare avant de me prendre par la gorge et de me plaquer contre le mur derrière moi. Cette fois ci, ce n'est pas sexuel du tout. Mais qu'est ce qui lui arrive ? 

Moi (me débattant) : tu es fou ? Arrête tu me fais mal ! Lâche moi ! 

Édouard (rouge) : Dis moi s'il te baisait mieux que moi ! Tu viens de crier comme une maboule ici, tu mouillais comme une rivière alors explique moi comment ce mec te baisait pour que tu ailles jusqu'à lui faire un enfant ! 

Moi :.... 

Édouard (me lâchant) : après tout, toute la honte que j'ai ressenti, j'ai quand même cru en toi. Au point de refaire le test ! (criant) mais quel con ! Quel con ! 

Moi : tu... 

Édouard va sur son bureau et prends des papiers qu'il me jette à la figure. 

Je les ramasse tout de même et je peux y lire encore une fois : le père présumé n'est pas le géniteur de l'enfant. 

Des larme coulent d'elles même sur mes yeux. Je suis déboussolée, je ne sais plus quoi faire ni penser. 


.... Édouard.... 

Je voulais la baiser, la baiser et qu'après elle m'explique comment ce gars là, le père de sa fille le faisait pour qu'elle me fasse ça à moi. 

En fin de compte, c'est maman qui avait raison sur toute la ligne. Je n'aurai jamais dû rencontrer le chemin de cette femme. Une sorcière de première. Une salope au visage d'ange. 

Moi : mais parle madame je sais tout ! Dis moi c'est qui le père de cet enfant que tu veux à tout prix m'attribuer ! 

Elle :... 

Moi (criant) : Farah madame principes, madame loyauté, madame ceci cela ! C'est comme ça hein qu'il te baisait ? Contre les portes ? Les mûres ? Et peut être aussi dans les coins sombres de ton quartier pourri ! (ricanant) ou encore mieux dans des endroit bizarre quand tu refusais de me dire ou tu allais ! Hein c'est ça non ? Tu t'es faite baiser pendant toutes les vacances par un vieux blanc desséché et tu as voulu m'obliger à reconnaître sa fille ? 

Farah :..... 

Elle se contente de me regarder en pleurant sans laisser sortir aucun son de sa bouche, ce qui a le don de m'énerver encore plus. 

Moi : tu n'es qu'une moins que rien ! Une femme sans cœur, une salope, une sale pute tout comme ta mère. 

Farah : ne... 

Moi :Ne quoi ? Ho tu ne sais pas que j'ai baiser ta mère oui oui il y'a quelques mois dans ce même bureau. C'est hilarant non ? La fille et la mère se faisant baiser par le même homme et dans le même endroit. On devrait se faire un plan à trois tu ne crois pas ? (rictus haineux) Comme ça j'aurai le loisir de comparer qui crie le plus entre ta salope de mère et toi sa fille la salope par excellence. Ça te va bien cette appellation hein ? 

Elle vient vers moi le visage rouge de colère et tente de me gifler mais je la bloque et retourne son bras derrière son dos. Elle se débat en me criant de la lâcher mais je serre encore plus fort jusqu'à voir sa main frêle devenir toute rouge. 

Moi (la lâchant) : je ne veux plus jamais te revoir dans ma vie. Tu m'as blessé, tu m'as trompé et humilié et j'en ai fait de même. Voilà nous sommes quitte. (la regardant avec dédain) et dire que j'étais prêt à te reprendre (crachant à ses pieds) UNE POUBELLE C'EST CE QUE TU ES ! SORS DE CE BUREAU ET DE MA VIE ! SALOPE ! 


*Farah 

C'est comme une automate que je suis sorti de ce bureau, le cœur en miette. Je n'ai jamais subi de toute ma vie une humiliation aussi grande. J'ai tellement honte de moi, de ma famille et de ma vie. 

J'ai honte de m'être laissé faire dans ce bureau, j'ai honte d'avoir une mère pareil et surtout, j'ai honte de ne pas savoir qui est le père de mon enfant car je ne peux plus me cacher la face, les résultats du test sont clair. 

Je me suis assise au pied de l'immeuble pendant une heure au moin à pleurer comme une pompe pendant que passant me regardait comme si j'étais une folle. 

J'ai pleurer tout mon soûl avec l'impression d'avoir quelque chose de casser au fond de moi. 

J'ai fini essuyer mon visage, masser mon bras douloureux avant de me moucher et d'aller tranquillement vers l'arrêt de bus. 

Mon cœur a été piétiné, tellement écrasé que je ne le sens même plus battre dans ma poitrine. Je le sens en mille morceau. C'est possibilité d'avoir mal à ce point et surtout de se sentir aussi sale ? 

Pendant que je suis assise au fond de ce bus, je suis rempli de douleur,des tas de questions fusent dans mon crâne. 

Comment maman a pu me faire ça ? Comment Édouard a pu me faire ça ? Nana est issu de l'immaculée conception ? Ou j'ai été couché par un fantôme ? Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Pourquoi ma vie doit elle toujours être ainsi ? Pourquoi je ne peux pas être heureuse comme les autres, rire et sourire sans que la vie ne me donne un coup pour me faire tomber? Pourquoi je dois toujours souffrir autant ? 

Ma vie a côté de celle des autres ressemblent aux montagnes russes. À 23 ans à peine, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu toute une vie tellement il rempli de peine et de cauchemar . N'ai je pas le droit d'être heureuse ? Le droit d'être bien ? Jusqu'à quand je serai ainsi traité ? 

- Mikalou terminus ! 

Je suis descendu toujours en ayant mon esprit hors de moi. 

J'ai marché jusqu'à la maison, Maman Lambert m'attendais Edna sur son dos avec un visage paniqué. 

M. L : mon Dieu Farah, on t'a déjà dit n'es pas ? 

Moi : qu'est ce qu'il y'a ? 



Farah, rebelle de la...