PRÉAMBULE
Ecrit par Chronique d'un univers onirique.
LE TEMPS : SA TRINITE.
Préambule
****** CATHY MEZUI ******
Elle se fiche de moi. Cette salope est en train de me prendre pour sa grande mère.
- Moi : mama si tu ne sors pas de chez moi, dans la minute (haussant le ton). Me zou wa wou émouwi, PETASSE. (Je vais te tuer aujourd’hui, pétasse)
Rien que sa présence devant moi me répugnait. Des pensées plus horribles les unes des autres m’animaient. Je suis allé à la cuisine, ma marmite au feu, puis je suis revenu au salon.
- Moi : (colérique) Comme la bordellerie enlève la peur, garde la même position. Sale chienne. Bordelle.
- Lui : (haussant le ton) Cathy !
- Moi : oh toi laisse-moi. Insecte. Élan no si. Tu devrais même te cacher après tout ce que t’as fait. Tu devrais avoir honte. Ce que tu as fait là même le diable lui n’est pas capable de faire de telles choses. Je t’ai tout donné. Ma vie, mon corps, mon cœur, tout. J’ai tout abandonné pour toi, connard. C’est comme ça tu me remercies. Tu n’es rien je te dis. Un vaut rien. Tu devrais avoir honte,
- Lui : ah arrête-moi ça. (Criant sur moi). Arrête ça. Qu’est-ce que tu m’as donné. Calme toi Cathy, Tu ne vois pas dans quel état elle est. N’as-tu pas, ne serait-ce qu’un minimum de conscience ?
- Moi : conscience ? Tu me parles de conscience. (Attrapant le vase posé sur la commode, l’envoyant droit sur lui de toute mes forces) sale CHIEN... connard.
- Lui : Cathy tu es malade ? Tu es folle ou tu es inconsciente. (S’approchant de moi pour me donner une de ses gifles qui fait très mal)
Me voilà au sol. Je me replie un instant sur moi-même. La douleur de la gifle monte au cerveau, se propage dans mon corps avant de finir dans mon cœur,
- Moi : (me levant brusquement en pleurant, criant) tu oses lever la main sur moi. Pour qui ou quoi ? Ça là. Cette grosse prostituée ? Cette pétasse. Mais toi aussi tu n’as aucune ambition dans la vie hein. Même si on est bête dans la vie mais au moins on sait saisir des occasions. Tu laisses le diamant, l’or et le pétrole combiné pour le bois et la machette....
Erreur. J’ai mérité une seconde gifle. Plus piquante que la première.
- Lui : la ferme. La ferme Cathy. Rien ne t’empêche de sortir de ma maison et aller faire ta vie loin de moi, loin de nous. J’ai plus besoin de toi Cathy. Tu prends tes affaires, et tu libères ma maison.
- Elle : pardon tu nous cache le soleil, personne ne t’attrape ici. Pardon tu peux t’en aller.
- moi : toi je vais te tuer ....
Je voulais l’étrangler. Peu m’importais son état. Je voulais me jeter sur elle. Pierre m’a attrapé par le bras, m’a poussé vers la sortie.
- Lui : sort de ma maison. Va chez ta sœur, ta famille. Je ne sais où. Mais merci de libérer ma maison. Au revoir (en fermant la porte violemment)
Mon monde s’écoule. Me voilà devant la maison qui était là mienne pendant 9 ans. 9 années. Me voilà désormais comme une pariât. Je ne peux aller chez ma sœur, que vais-je dire à ma famille ?
****** Etham DALLO ******
Je ne comprenais pas. Je me trouvais dans un lieu étrange. Comment étais-je arrivé là ? cette question tournait sans cesse dans mon cœur, reprit en boucle par mes lèvres.
- [Voix off Etham] : Mais Qu’est-ce que je fais ici ?
- [Voix off Etham] : C’est quoi cet endroit ?
Pour dire, je n’en avais jamais vu pareil endroit. Le lieu était magnifique. Au loin, je pouvais voir un arbre IMMENSE, à l’allure d’un protecteur. Oui, il était ample. Gigantesque au point qu’il m’était impossible d’en apercevoir sa cime. De part et d’autre sortait des branches aussi grosses les unes des autres.
- [Voix off Etham] : Mais …. C’est quoi, ce …. Bordel ???? où suis-je ? Je me demandais.
M’approchant tout doucement de l’arbre.
- [Voix off Etham] : Maman Germaine oh, pardon, protège-moi. (Je murmurais).
Derrière l’arbre, une femme était assise au loin. Sur un coteau, les pieds balançant dans le vide. Je m’approchai tout doucement. Après l’avoir regardé,
- [Voix off Etham] : Maman Germaine ? (Tout ébouriffé)
- Maman Germaine : (tournant son visage vers moi, me souriant)
- [Voix off Etham] : maman Germaine ? C’est toi ? Maman .... (Fondant en larme)
- Maman Germaine : assied toi près de moi mon ange. Nous n’avons pas assez de temps. J’ai à te parler.
- [Voix off Etham] : (exécutant les demandes de ma grand-mère) mais maman Germaine ? Donc .... Mais .... Est-ce que je suis mort ? C’est quoi cet endroit maman ? Pourquoi tu es là ?
- Maman Germaine : (souriante)
- [Voix off Etham] : (Perturbé) qu’est ce qui te fais sourire grande mère ?
- maman Germaine : tu me rappelles beaucoup ton papa, tu sais. Tu es vraiment son fils. Il posait lui aussi énormément de questions, sans même attendre la réponse de la première question.
Je ne comprenais rien à rien. Où j’étais ? Nonobstant j’étais enjoué de la présence de ma grande mère,
- Maman Germaine : écoute moi attentivement DALLO. C’est la vie. Ces choses-là arrivent mon fils. Et elles t’ont atteintes. C’est la vie oh papa. Ce qui s’est passé est lourd à affronter, mais n’oublie pas que tu as des personnes autour de toi, qui t’aiment énormément. Appuie-toi sur elles pour surmonter cela.
- [Voix off Etham] : mais de quoi parles tu maman ?
- Maman Germaine : écoute-moi, je t’ai dit. Ne laisse surtout pas ton cœur tomber dans la rancoeur, la colère, le mépris et pire la vengeance. Ne laisse surtout pas ton cœur sombrer dans la vengeance mon fils. Tu es bien plus fort que cela. (Tenant fort mes deux mains)
- [Voix off Etham] maman .... Je ..... Je ne comprends pas. De quelle vengeance parles-tu ?
- Maman Germaine : ah tu es vraiment mon petit fils. Tais-toi Etham. Écoute. C’était déjà écrit mon fils. Elle devait partir. C’était déjà établit mon jeune enfant, ceci devait arriver. Mais soit fort. Rappelle-toi la PARABOLE DU SEMEUR {MATTHIEU 13}. Soit la bonne terre mon fils. Soit la bonne terre. Accroche-toi à L’Eternel, c’est ton seul moyen de traverser cette épreuve mon enfant. Confie-toi en l’Eternel et il agira. Met LE à l’épreuve et tu verras sa gloire. Amen papa !
- [Voix off Etham] : (retissant) Amen maman.
- Maman Germaine : (souriante, me caressant le visage) laisse-moi te regarder un instant mon enfant. Comme tu as grandi. Tu es devenu un homme. Je suis fière de toi mon enfant. Ta maman est fière de toi. Veille sur les tiens. Et n’oubliez pas tout ce que je t’ai dit.
- [Voix off Etham] : (je la regardais si tendrement que les larmes me sortaient des yeux) tu es aussi jolie que sur les photos grande mère.
Elle m’a enlacé.
- Maman Germaine : retiens également ceci. Et ne l’oublie jamais mon fils : rappelle-toi toujours que TOUTES CHOSES CONCOURENT AU BIEN DE CEUX QUI AIMENT DIEU. Amen papa !
- [Voix off Etham] : Amen !
- Maman Germaine : et .... Non ! (Regardant le vide sous ses pied)
- [Voix off Etham] : comment ça non ?
- Maman Germaine : non, tu n’es pas mort. (Et elle me poussa dans le vide)
J’ouvre les yeux, j’aperçois une surface blanche. Mes yeux clignotent, toujours la même surface blanche. Très vite je me rends compte que ce n’est autre qu’un plafond blanc. Une légère douleur à mon poignet droit.
- Moi (En mon cœur) : - qu’est-ce qui me pique comme ça ?
Essayant de voir de quoi il s’agissait, je me rends compte que c’est une perfusion. Je bouge difficilement mes membres, mes membres inferieurs encore plus difficilement.
Me voyant s’agiter, un homme s’approche ; c’est un docteur apparemment :
- Dr. Cobu : Bonjour Mr. Heu…. Dallo Etham ! moi c’est le Docteur Canstant BOUKIET. Ne vous inquiétez pas, tout va bien. Vous êtes à l’hôpital. Vous étiez dans le coma, mais désormais votre état est stable mais vous allez devoir rester en observation un bon moment.
- Moi : Mon cœur bat, je ne comprends toujours pas.
- Dr. Cobu : n’essayé pas de parler Etham. Bouger le moins possible. Vous avez été interné cela fait 1 semaines et ….. 2, oui 2 jours. (Posant sa main sur mon épaule, Cobu se penche légèrement vers moi) ça va aller Etham, vous avez besoin de beaucoup de repos, un peu de rééducation mais ça ira. D’accord ?
D’un simple geste qui me semble plutôt difficile, j’acquiesce de la tête.
Cobu s’en va. (Après tout il a d’autre patients). Il ouvre la porte de la chambre. Au moment de s’engager :
- Dr. Cobu : Oups, désolé madame ! comment allez-vous ?
- Inconnue : non, ne vous inquiétez pas docteur. Je vais bien et vous ?
- Dr. Cobu : bien. Merci. Il vient de se réveiller. Il lui faut du repos et va avoir besoin de compagnie un moment.
- Inconnue : (avec un air ravi) merci beaucoup docteur. A toute à l’heure.
Couché sur mon lit d’hôpital, j’assiste à l’échange entre l’inconnue et le docteur. Mais je suis incapable de savoir de qui, il s’agit.
S’approchant de mon lit, une femme aussi grande que belle. Une maman. Un foulard sur sa tête, une longue robe en pagne du pays avec un foulard autour de la taille. Avec un sourire béat :
- Inconnue : Bonjour Etham. Comment te sens-tu ?
DIEU MERCI, je regarde la femme, c’est Maman Mireille