prise de conscience
Ecrit par Ndobis
******James *****
Après la visite nous sortons de là sans mots. Je l'accompagne jusqu'à
sa voiture et l'aide à s'installer.
- je vais faire un autre tour à l'entreprise
- ok. Moi je vais rentrer directement .je suis un peu fatigué
et je veux m'allonger un peu .
-
ok .rentre bien.
Je la laisse là et retourne au boulot. Je me vide la tête pour
pouvoir assurer mon gagne-pain . A 18h je m'arrête en pharmacie prendre
une huile de massage avant de rentrer chez moi. Je trouve la bonne dame
sur le divan devant la TV avec son ordinateur devant elle. Je
lui dis bonsoir et continue mon chemin sans plus m’attarder. Je prends une
douche rapide et descend pour le dîner.
- tu as déjà mangé?
-
non je t'attendais.
Elle se lève et va en cuisine pour réchauffer le repas mais
malheureusement après, je la
vois sortir avec les mains sur la bouche en direction des
toilettes pour visiteur après quelque secondes seulement. Je la suis et
lui tient sa perruque alors qu'elle se vide les boyaux.
Elle finit et s'essuie la bouche à l'aide de la petite
serviette que je lui passe.
- ca va mieux?
- oui merci
- tu es sur ? Tu veux que j'appelle le médecin ?
- non cava aller aide moi plutôt à me lever s’il te plait.
Je l’aide à se lever et l’emmène jusqu’au canapé puis je
pars lui chercher un verre d’eau qu’elle boit d’une traite.
-
Je suppose que l’odeur du repas t’a donnée une grosse nausée
-
Oui
-
que va tu donc manger
-
Là présentement j’aimerais bien
manger un bon bouillon de poisson pimenté
-
Mais où va-t-on prendre cela à cette
heure ?
-
Je ne sais pas c’est toi qui m’a posé la question je n’ai fait que répondre.
Ne t’inquiète pas , vas manger , je viendrais me faire un truc à manger plus tard.
Je prends mon téléphone et me dirige
vers la cuisine puis j’appelle ma mère. Je lui fais pars de la situation et
elle me demande de passer chez elle prendre le bouillon dans une heure de temps.
N’ayant plus faim sur le coup je dis à Alice que
je vais chez ma mère chercher son repas et sors. Ca ne sert à rien de rester attendre ici , je vais
directement aller chez maman. Je la trouve en cuisine entrain de s’affairer.
-
Coucou maman
-
Coucou chéri
-
Ca va ?
-
Ouais ca va.
-
Comment va Alice ?
-
Beaucoup mieux. Elle a remi tout le contenu de son estomac la pauvre !
-
Ah ca c’est une partie de la
grossesse. Parfois certaines grossesses
te font ça tellement dure qu’a peine tu manges quelque chose ca ressort.
-
Elle a seulement humé l’odeur du
repas et hop c’était tout, je l’ai juste vu courir vers les toilettes
visiteurs. J’ai même craint qu’elle perde connaissance là.
-
Je sais que ça ne va pas fort entre vous en ce moment mais s’il te plait
prends soin d’elle. Porter la vie n’est pas facile. En passant vous avez déjà commencé
à faire la layette ?
-
Non . on était censé le faire ce mois-ci mais avec ce qui s’est passé…
-
T’inquiète ce mauvais vent finira par passer .ne laisse pas le diable
entrer dans ta maison. C’est toi l’homme et le chef de famille. Fais lui des massages,
sois attentif à ses changements , cède à certains de ses caprices et surtout
fais lui bien l’amour.
-
Mamannnnnn !
-
Quoi maman ? ce sont ces choses qui rendent la grossesse agréable et inoubliable. Tiens rentre chez toi
. j’ai aussi fait du plantain vapeur
-
Merci ma reine . que ferais-je sans toi ?
-
Flatteur va. Si tu veux me remercier fais la paix avec ta femme
Je lui fais un bisou, vais ranger le repas dans la voiture et reprends la
route pour la maison. Je trouve la bonne dame ou je l’ai laissé
-
Tu viens manger ? maman nous a fais du bouillon de poisson
-
Merci mais je n’ai pas envie de me lever, je me sens lourde. Je vais manger
ici si ca ne te dérange pas.
Je la regarde abasourdie ,quand je
suis sur le point de lui donner une réplique , je me rappelle des paroles de
maman. Je vais donc tranquillement en cuisine avec le panier repas, lui fais un
plateau que je vais déposer sur la table devant elle avant de retourner m’assoir
dans la salle à manger. C’est vrai que c’est épicé
mais c’est très bon. je mange silencieusement . quand je finis , je débarrasse
, vais regarder si elle aussi a terminé et c’est le cas. Je prends son plateau
que je vais vider en cuisine ainsi que le mien avant de faire la vaisselle.
-merci. Dit-elle.
- de rien.
Elle se leve, va en cuisine se servir un grand verre de jus de Bissap et
reviens s’assoir. Je vais prendre le
flacon d’huile de massage que j’ai pris il ya peut et viens m’installer devant
elle.
-
Tu me donne tes pieds ?
Elle me les tend et je commence à lui faire des massages que je devine lui
font du bien à voir l’expression sur son visage.
-
Quand compte tu commencer la layette ?
-
Quand je voudrais
-
Pardon ?
-
Oui tu as bien compris. N’étions nous pas sensé la faire ensemble ?ou
alors comme tu es fâché même t’impliquer dans la layette tu ne veux plus ?
De toute les façons tu fais comme tu veux , je m’en fiche . Ce n’est pas comme
si je ne pouvais pas le faire toute seule.
-
Es-tu certaine que ça tourne bien là-bas dedans ? je te pose une
simple question et toi tu me raconte des âneries. Si je ne voulais pas m’impliquer je t’aurais simplement viré l’argent et c’est tout.
-
Hummm
-
Maintenant peux tu répondre à ma question ?
-
Laquelle ?
-
Tu veux vraiment me pousser à bout à ce que je vois
-
Il y a un magasin qui vient d’ouvrir
à Akwa on m’a dit qu’elle a de beaux
articles. Je voulais qu’on prennent certains là-bas et le autres on pourra les prendre
en ligne faire livrer chez ma copine qui
se chargera de m’expédier cela ici
-
Ok, samedi je suis libre on pourra y aller
-
D’accord. En passant Jobrel rentre demain
-
Oui je le sais.
Je termine son massage et lui souhaite bonne nuit.
-
C’est tout ?
-
Comment ça c’est tout ?
-
Tu vas me laisser comme ça alors que tu sais que j’ai envie de faire l’amour ?
-
Prends une douche froide et cette envie te passera.
Je la plante là et monte dans la chambre pour me laver les mains, me
brosser les dents avant de partir me
jeter au lit. Le traitre entre mes jambes réclame sa meilleure amie mais je me
retiens.
Le lendemain matin tous se passe
comme d’habitude, mais avant d’aller au boulot je passe dans ma belle famille
pour faire un coucou à Jobrel et j’en profite pour lui dire que je lui ai fait
un virement de cinq cent mille comme promis. Elle vient me raccompagner à ma
voiture et avant que je ne m’en aille
elle me demande d’y aller doucement avec sa sœur car malgré son erreur cette dernière m’aime et
attend notre premier enfant. Je lui souris, lui fais une bise avant de m’en aller.
Moi aussi j’aime ma femme là je ne peux pas mentir mais elle m’a vraiment blessé cette fois ci à
toujours me lancer la pierre au moindre pepin. Le jour d’après je rentre du travail hyper fatigué et affamé . A peine
j’ouvre la porte que je comprends qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas
rond. Les lumières sont tamisées. Le parfum de la maison est différent , les
petites bougies et les pétales sont jetées ici et là au sol traçant le chemin jusqu’à
la salle à manger. J’ouvre grand les yeux quand ceux-ci tombent sur un
spectacle digne d’un film pour adulte. Alice est assise avec une lingerie à couper le souffle couleur rouge. Cette dernière
laisse entrevoir son ventre légèrement répondit. Elle décroise les jambes et je vois ce qui lui sert de slip, si bien sûr
on peut appeler ce bout de tissus slip car il est ouvert au milieu et laisse le
cœur de sa féminité exposé.
-
Bonsoir Monsieur Kemogne !
Mon corps et mon être entier veulent se jeter sur elle tellement elle est belle
et sexy mais heureusement pour moi mon cerveau reprend le dessus.
-
Bonsoir. Que fais-tu ?
-
Comment ca qu’est-ce que je fais ? ca ne se voit pas ? dit- elle d’une
voix qu’elle veut sensuelle.
-
Non
-
J’ai passé la journée à préparer tout ceci pour qu’on puisse passer une
belle soirée et quand tu rentres c’est
ce que tu trouves à dire ?
-
Oui tu n’aurais pas dû te déranger avec tout… ca ! je dis en
faisant un signe de main circulaire sur la salle.
-
Tu es sérieux là ? c’est vraiment ce que tu veux ? depuis je ne
cesse de te dire que je suis désolé, chaque fois que j’essaye le moindre
rapprochement tu me mets les calles. J’en ai marre moi hurle-t-elle en pleurant
-
Si tu as terminé tu ramasses toutes ces babioles et tu me nettoies la maison.
N’oublie pas d’éteindre ces bougies. Il ne manquerait plus que la maison prenne
feu à cause de ces babioles.
Je la laisse là et sors pour ne point voir l’expression de son visage.
putain c’était quoi ça ? j’ai failli craquer. Est-ce possible d’être
enceinte et belle à ce point ? je me rappelle que ma sœur avait noircit et
son nez avait pris du volume, quand à ma cousine Emilie on lui demandait parfois
si elle était folle car elle ne ressemblait à rien. Mais Alice elle est
toujours à tomber. J’ai faim mais si je reste dans cette maison je ne donne pas
chère de ma peau, je risque céder. Je prends donc une douche rapide ; une culotte
et un polo blanc feront l’affaire. Quelques
goutes de mon parfum pour faire chauffer son cœur et je sors. Je la croise aux
escaliers en descendant.
-
Je sors.
-
Ce n’est pas nouveau. Fais comme tu veux.
Je sors et vais chez une maman à Deido
qui vend du bon poisson. J’en prend un avec des bâtons de manioc, une bouteille
d’eau et un jus. Je reprends la route pour chez moi et me gare dans un coin pas
très loin de chez moi. Je mange mon poisson au calme puis je bois mon jus en regardant des videos sur
youtube. Vers 22h30 je rentre à la maison en prenant le soin de jeter au préalable
les restes dans le bac à ordure devant afin de ne pas me faire griller. Je me
lave bien les mains en bas avant de monter. Vous voyez comment je souffre à cause
d’un bout de femme ? . quand j’entre dans la chambre je suis surpris de la
trouver encore éveillé. Elle est sur sa
tablette entrain de regarder une de ses séries indiennes si je me trompe. Je
ne la salue pas, je fais celui qui ne la
vois pas , je vais dans la douche me brosser les dents avant d’aller enfiler
mon pyjama et venir me jeter comme un sac sur le lit. Je ferme les yeux et fais semblant de dormir . une quinzaine de
minutes plus tard je l’entends renifler. Je veux me retourner mais mon cerveau
me demande de me faire violence. Heureusement pour moi ses pleures ne durent
pas et elle finit par s’endormir au point ou c’est moi qui fini par me
retourner pour ranger sa tablette.
En allant au travail ce matin elle
avait une mine qui m’a serré le cœur mais
que pouvais je faire ? Je lui ai demandé si ça allait et elle m’a répondu
par l’affirmative. Une fois à l’entreprise je me rends d’abord dans le bureau d’Edouard qui je ne sais par quel miracle est arrivé
avant moi aujourd’hui.
-je dis hein la petite là t’a chassé de la maison aujourd’hui ?
- mouf
- non non sérieux, depuis quand tu arrives au bureau avant moi ? c’est
un exploit ca il faut fêter ca.
- ne fais pas le con toi aussi. dis-moi plutôt ce qui t’emmène dans mon bureau
le matin au lieu d’essayer de me les briser ?
Je me lance dans mon récit et lui explique sans rien omettre la situation que
je vis en ce moment.
-
Tu es sérieux là bro ? me demande t-il
-
Comment ça ? j’ai l’air de quelqu’un qui plaisante ?
-
C’est tout comme !
-
Chien vert dis-moi plutôt ce que tu en penses au lieu de raconter des bêtises
-
Je te comprends parfaitement mais tu
es d’accord que ton passé n’aide en rien norr
-
Tu as bien dit passé. Je meurs où dans tout ca ?
-
Tu devrais comprendre que ce n’est pas facile pour elle. D’abord la cinglée à cause
de qui elle a perdu sa grossesse maintenant ceci. Tu es d’accord avec moi que
tout était contre toi. Oui elle aurait dû t’accoder le bénéfice du doute ou du
moins t’écouter mais dit toi que votre relation est nouvelle et qu’avec le
temps cela lui passera. Elle est entrain
de changer aussi mais tout doucement. Si
c’était la même que celle de la dote on est d’accord qu’elle serait partie
depuis .
-
Oui c’est vrai tu as raison. J’étais tellement fâché que je n’ai pas vu les
chose sur cet angle.
-
Voila. Elle es enceinte, il faut la ménager, mettre de l’eau dans ton vin et
lui faire passer une grossesse agréable.
-
Depuis quand tu es devenu aussi raisonnable ?
-
Va te faire foutre ! tu me donne une bière. Regarde comment j’ai soif maintenant.
-
Tu as oublié que c’est grâce à ma femme que tu es en couple ? si tu m’énerve
je verse le sable dans ton gari.
-
Sors de mon bureau, comme disent les ivoiriens Ton Maudia !
Je sors de là en riant. Parler avec lui m’a mis de la suite dans les idées.
Dès ce soir je vais avoir une discussion sérieuse avec Alice.
*********Alice********
Inutile de dire que j’ai passé une nuit de merde.
Je ne savais pas que James était si rancunier . je ne sais plus quoi faire pour
que la paix revienne dans mon foyer. Ce weekend je vais contacter son ami Edouard
car s’il ya quelqu’un qui le connait bien c’est ce dernier. Je demande donc à ma
nouvelle secrétaire de m’envoyer certains documents via mail et reste travailler
à la maison. Aujourd’hui je suis seule à la maison. Même la femme de ménage ne
vient pas. Je fais ce que je peux avant de prendre un bain chaud et venir me placer
devant mon ordinateur. A 13h je sors
pour aller me prendre quelque chose à manger. J’ai une envie folle de eru et il
y a un restaurant où on le fait bien à
Bonapriso. Je suis surprise de voir la voiture de mon mari devant , déjà que c’est loin de son entreprise et ce
n’est pas ici qu’il a pour habitude de venir manger à sa pause. Bon peut être il a un rendez vous d’affaire ici. Je sors le
poudrier qu’il y a dans ma boite à gant ainsi que le gloss et me fait un maquillage
rapide. Mon regard tombe sur lui à peine
je franchis le pas de la porte. Il est avec une femme que je ne saurais
identifier vu qu’elle est de dos. Je commence à me diriger dans sa direction en me confectionnant un sourire de
circonstance sur le visage. Je suis stoppé net dans mon élan quand la dame en
question soulève la main et à l’aide de son mouchoir essuie la commissure de
ses lèvres sans que ce dernier ne fasse un mouvement pour l’en empêcher. Purée j’ai
mal au cœur, son doit être sa maitresse, c’est surement à cause d’elle qu’il me
fuis depuis des jours .je suis comme
figée sur place ne sachant quel comportement adopter. Comme s’il avait senti ma
présence, il lève la tête et nos regards se croisent. Je vois comme de la peur dans ses yeux mais ne m’en
formalise pas. Je me tourne et sors de là. Même la faim vient de me quitter. Je
finis par rentrer à la maison . Vers 16h
,n’en pouvant plus j’appelle Tiya pour lui demander si elle est libre, elle me dit qu’elle
sera chez elle vers 17h30, ce qui me
laisse le temps de me préparer. J’arrive chez elle peu après qu’elle soit rentrée
et qu’elle ait pris son bain , sa mère ne tarde pas à rentrer .
-
Alors Alice c’est quoi le problème ?me demande Tiya en s’asseyant sur le canapé près de moi
-
Et qui t’a dit que j’ai un problème ?
-
Ça saute aux yeux
-
Nest ce pas tu es devenu voyante ?
-
Oui, fini de bavarder tu m’explique tranquillement
-
Pardon chauffe d’abord le repas
avant de commencer vos choses, on vous connais.
-
Eekieh maman, comment ça on nous connait
-
J’ai faim heeeee
Elle se lève et va chauffer le repas avec moi sur ses pieds.
C’est devant un plat de couscous de manioc sauce gombo que je leurs raconte ce que je vis ces derniers
jours.
-
Je ne voulais pas en parler mais au point ou j’en suis …
Je me lance donc dans le récit de cette fâcheuse histoire et les deux
femmes me regardent sans mot dire.
-
Hummm c’est vraiment complexe. Moi je pense que tu devrais être patiente,
lui laisser le temps de digérer la chose. Aujourd’hui par exemple tu ne sais pas ce qui
s’est vraiment passé, tu es entrée à un instant précis et tu as vu une scène. Peut-être
ce n’est pas ce que tu crois vraiment avoir vu
-
Si c’est le cas pourquoi n’a t- il
pas essayé de me suivre pour m’expliquer quoi que ce soit ?
-
La journée n’est pas encore terminée, sois patiente. Peut être il a prévu le faire ce soir.
-
Je vous ai assez écouté les filles maintenant je peux parler ?
-
Oui maman vas y
-
Vous les enfants d’aujourd’hui ce qui vous tue c’est le manque de patience.
De plus vous n’observez et n’écoutez
pas. Vous pensez toujours tout savoir.
-
Weh maman tu n’aide pas là. La pauvre est déjà au bout de sa vie, toi tu
viens encore ajouter pour toi.
-
C’est bien . écoute moi ma fille comme je t’ai dit la dernière fois je vais
te parler comme je parle à ta sœur ici présente. Ton mari est blessé . tu l’a
blessé par ton comportement. En acceptant
ce mariage tu savais parfaitement qui tu épousais et avec le temps t’a t-il
donné une seule occasion ou raison de douter de lui ?
-
Non
-
Au contraire il a tout fait pour te rassurer et te faire comprendre que
votre couple comptait pour lui . Mais toi que fais - tu chaque fois qu’une
partie de son passé refais surface ?tu devrais lui faire confiance. Quand il y a un problème quel que soit la
cause essaye d’en parler avec lui avant de tirer les conclusions et cela même si
ton cœur chauffe. Avec tout ce que tu m’as
dit je suis certaine que cet homme t’aime
et ta réaction l’a beaucoup affecté. Tu devrais te faire petite et lui laisser
le temps de digérer tout cela.
-
Plus facile à dire qu’a faire. Je rêvais de vivre cette grossesse à ses côtés
mais au lieu de cela je me retrouve entrain
de la vivre seule. Les choses qu’on devais faire ensemble rien rien rien. Je n’en
peux plus. Dis-je en pleurant.
-
C’est ça être adulte ma chérie
-
C’est si difficile
-
Je sais.
-
S’il vous plait aidez moi à trouver une solution c’est trop difficile. Jai besoin
de mon mari ; je dis en continuant de pleurer
-
Ok il y a quelque chose qu’on peut
essayer
-
Quoi ?
-
Tu devras faire tout ce que je dis d’accord ?
Ouvre bien tes oreilles.
BONNE LECTURE à TOUS, KISSOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU,j'attends vos commentaires comme toujours.