Prologue

Ecrit par Missladj

PROLOGUE


Je lisais de la peur dans son regard. Si la peur pouvait tuer je ne serais plus depuis belle lurette. On l’avait pourtant prévenu, on l’avait même donné une seconde chance ce qu’on ne fait jamais d’ailleurs, mais il en a fait qu’à sa tête et aujourd’hui il doit partir.

Il est attaché à la chaise de son bureau, paraissant calme ou plutôt croit-il qu’il maîtrise la situation, mais la peur qui se lit dans son regard le trahit. 


MOI (enlevant le scotche de sa bouche): M. SEMASAKA, vous avez 30 secondes pour m’expliquer tout ce qui c’est passé et si j’estime que votre raison est valable je pourrais vous aidez. Mais je doute que quoi que vous disiez puisse vous sortir de ce merdier. 


M. SEMASAKA (regard perçant): Je ne regrette rien...Nibalia


Pang! Le coup est parti tout seul, entre ses yeux, lui perforant le crâne. Mais que c’est-il passé? Ce nom...comment a-t-il su?

Pour la première fois de ma vie je tremble de la tête au pied. Je ne me contrôle plus. Je voulais lui soutirer quelques informations et prendre mon temps pour le tuer, sentir le plaisir monter en moi pendant que la vie quitterait son corps. Et merde! J’avais emmené ma valise rose, ma valise de torture préférée. Rien ne se passe comme prévu. Il faut maintenant que je transforme la scène de crime pour qu’on pense que c’est un suicide. Non! Ça ne sera pas possible l’angle de tir ne correspond pas à un suicide. Pourquoi est ce que cet imbécile à prononcer ce nom? Comment a-t-il su? Merde! Je ne pourrais pas rattraper ce coup! S’il savait quelque chose et bien cette chose est morte avec lui. Plus j’y pense plus je me dis que c’est mieux ainsi. S’il est mort avec, c’est que le secret est encore bien gardé. Non! Je ne crois pas s’il l’a découvert c’est que le secret n’est plus aussi bien gardé qu’on le pensait. Putain! C’est la guerre mondiale dans ma tête. Comment? Comment? Comment? La rage commence à monter. Il savait ce connard!

Pang! Pang! Pang! Pang! Pang! Pang!

D’une main tremblante je lui administre encore six balles dans le corps. Je déteste perdre le contrôle comme cela. 

Bon trêve de discussion, je ferais passer sa mort comme un règlement de compte avec la mafia du coin. 

Je déplace rapidement quelques affaires du bureau pour faire passer pour une bagarre qui a mal tourné. Je m’applique minutieusement pour mettre quelques tissus de peau sous ses ongles, quelques griffures sur ses mains, quelques traces sur ses poignets et le tour est joué. Les tissus de peau que la police trouvera appartiennent à des personnes qui n’existe plus, ils n’apparaitront dans aucunes données de la police ni vu ni connu. Et paf le dossier passera en mode ‘cold case’ avant qu’on est pu dire ouf! 

Je calcule tout, je prépare tout, je contrôle tout. J’ai déjà perdu assez de temps. Je dois m’en aller, mais avant je dois fouiller un peu ses documents importants pour voir dans quelles affaires il trempait à part les affaires qui ‘nous’ intéresse. Mais comment dans tout ça a-t-il su pour le nom, j’imagine qu’il doit tout savoir au-delà du nom. Je démonte ses ordinateurs: personnel et professionnel et change les disques durs avec ceux que j’ai déjà trafiqués avec certains de ses documents pour ne pas éveillé les soupçons. De toute façon les policiers de ce pays n’y verront que du feu, on a pas encore atteint ce niveau de technologie dans le pays. 

Je jette un dernier regard à la scène tout est parfait, les investigateurs déduiront exactement ce que je veux qu’ils déduisent, ils ne chercheront pas loin de toute façon même si je n’avais pas fais tout ce beau travail. Mais j’aime la perfection et tout doit être parfait. Je me dépêche de ranger mes outils et me dirige vers la porte, lorsque sur le porte-manteau je vois un banal cartable. Bingo! Dans une poche sagement dissimulé dans le celui-ci, je trouve une chemise lourde de documents de même qu’une enveloppe rouge sur laquelle un seul mot ou plutôt un seul nom “Nibalia”.

Mon coeur manque un battement. Cet homme était beaucoup plus dangereux qu’il ne paraissait alors pourquoi s’est-il laissé prendre? Tout ça sent très mauvais, c’était trop facile. 

Je n’ai pas le temps de réfléchir plus longtemps à tout ça, il faut que je me tire. Ces documents répondront sûrement à mes questions et cette lettre il faut que je la remette à son propriétaire. M. SEMASAKA a ouvert le bal, à nous de mener la danse. 

On dit que personne n’est parfait. Pour vous, je serais personne jusqu’à ce que je commette une erreure, mais je vous rassure les amis, je ne commets jamais d’erreur. 


Le Tueur Professionn...