Pourquoi ai-je encore mal, alors que je suis habitué à la douleur ?

Sous cette pluie, je mets en terre mon fils unique. Que dis- je, notre fils.

Mes larmes ne coulent plus…

A cet instant, je ne sais si je suis en colère ou pas.

Si je dois rire ou pleurer, crier ou me taire.

Je regardais ce petit de terre sans rien dire à part ‘’Bon Repos’’.

Je pris la direction du couloir qui menait au salon.

Un mort-né, chez nous est enterré dans la maison de sa mère.

Chose que je viens de faire dans l’arrière court de ma maison. Notre maison. Il me faut encore un peu de temps pour que mon cerveau intègre l’information.

Mon téléphone sonnait au loin, je savais déjà que c’est mon ex-belle-sœur qui appelle.

Je pris les clés de ma routière, le casque et ma blouse, direction le garage.

Je dois sortir de cette maison.

Je m’appelle Ozoria Leila De Fanti, 30 ans, femme d’affaire prospère. J’ai assez d’argent pour ne manquer de rien, sauf… d’un enfant et d’un bon mari.

Je suis fatigué d’être forte.

Fatigué d’être blessé.

Cette phrase « Ils se marièrent, eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux jusqu’à leur mort » n’est qu’un ramassis de connerie !

Le gardien me regardait, dépité et inquiet pour ma personne.

Mais quand même, il m’ouvrit le garage et me laissa passer.

J’ai mis les gazes…