PROLOGUE
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
PROLOGUE :
Je reviens de la petite marche que j’ai faite ce soir pour essayer de m’aérer le cerveau et surtout parler avec mon Père en toute sérénité afin d’avoir une meilleure directive pour ma prise de parole ce soir. On dit de moi que je suis quelqu’un d’imprévisible car je ne respecte presque jamais le programme établi lors de mes conférences, les gens ne comprennent pas que je ne suis pas maître de mes mouvements et si à la dernière minute mon père me dit d’ajouter ou d’enlever quelque chose, je le fais. Je suis l’orateur mais pas le maître des mots et non je ne suis pas un prédicateur de l’évangile mais un conférencier.
L’ascenseur s’ouvre et je monte en même temps que deux hommes qui parlent de la séance de ce soir.
L’un : J’ai pris un billet VIP, j’aimerai avoir l’opportunité de le voir de près.
L’autre : J’aurais moi aussi voulu être devant mais hélas, toutes les places vip étaient déjà prises. Tu as eu de la chance.
Le premier : Oui les places sont parties comme des petits pains à peine le site a ouvert. Tout le monde veut voir le Dr Ahouansou de près, c’est un homme brillant et il paraît que ses discours changent des vies.
J’ai souri intérieurement avant de me mêler de leur conversation sans avoir été invité.
Moi : Et que lui diriez-vous si vous aviez l’opportunité de l’avoir juste à vos côtés ?
Ils se sont tous les deux retournés pour me regarder de la tête aux pieds. J’étais vêtus de vêtements de sport bons marchés avec une pair de chaussures plus en très bon état, mon sweat à capuche était sur ma tête et recouvrait une partie de mon visage, un contraste avec les costumes trois pièces qu’ils avaient au corps. Ajouté à cela, je sentais la sueur et j’avais de la poussière à plusieurs endroits pour m’être assis sur le sable de la plage où j’ai fait mon sport. Ils se sont regardés et l’un des deux a pris la parole.
Lui : Mêle toi de ce qui te regarde.
L’autre : Ça devient n’importe quoi cet hôtel, on laisse déjà rentrer n’importe qui ici.
Le premier : Je t’assure (Tâtant ses poches) J’espère qu’il ne nous a rien soutiré.
Ils ont fouillé leurs affaires et tout y était, l’ascenseur s’est ouvert à leur étage et ils sont partis en me regardant de travers. J’ai simplement souris et j’ai continué jusqu’à mon étage. C’est très souvent ainsi que les choses se passent. Beaucoup de personnes ont simplement entendu parler de moi mais très peu me connaissent de visage et dans mon quotidien, je prends un point d’honneur à me fondre dans la masse. J’arrive à mon étage et je trouve mon assistante, mon staff et d’autres personne, mon assistant était en pleurs.
Moi : (Me rapprochant) Qu’est-ce qui se passe ?
Hélène : (Se confondant en excuse) Je suis vraiment désolée, je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé.
Moi : Calme toi et explique moi.
Hélène : Nous avons perdu votre valise de vêtements.
Moi : Et celle des ouvrages ?
Hélène : C’est là.
Moi : C’est le plus important. Quant aux vêtements, nous pourrons toujours trouver quoi porter.
Une dame : Si vous me permettez de vous suggérer quelqu’un Dr Ahouansou, c’est la meilleure conseillère en image du pays et nous avons la chance d’avoir son numéro personnel. Elle pourra très certainement y remédier dans les plus brefs délais.
Moi : (Regardant ma montre) Pourrait-elle être disponible dans les 1h30 à peu près ?
La dame : Oui.
Moi : Je vous laisse donc gérer ça.
La dame : Par contre, sa fourchette de prix
Moi : Ne vous inquiétez pas pour ça. Son prix sera le mien.
La dame : Ok. Je la contacte et je vous reviens.
Moi : Faîtes donc ça.
Elle s’est éloignée avec son personnel et je suis restée avec mon staff.
Hélène : (Reniflant) Je suis vraiment désolée Dr. J’ai essayé d’envoyer quelqu’un à l’aéroport pour signaler cette perte.
Moi : D’accord mais stp arrête de te faire du mal (Souriant en relevant son menton) Je t’ai déjà dit qu’une femme avec d’aussi jolis yeux ne devrait jamais pleurer sauf dans ses temps de prières.
Elle esquisse un sourire en reniflant.
Moi : (Souriant) Voilà qui est mieux. Tout est prêt pour la conférence ? Il nous reste 2h seulement.
Hélène : En dehors du souci de vêtements, tout est ok.
Moi : Alors tout va bien. Nous avons même le temps de nous réunir et prier pour cette réunion. (Souriant) Allons-y.
Stany : Vous étiez dehors vêtu ainsi ?
Moi : (Passant un bras autour de son cou en souriant) Dieu regarde au cœur mon cher Stan, Dieu regarde au cœur.
Les autres : (En chœur) Et c’est le plus important.
Moi : (Souriant) Vous me retirez les mots de la bouche, je n’aurai pas pu dire mieux.
Nous rions tous ensemble avant de nous diriger vers ma suite pour prier avant la conférence de tout à l’heure….
PENDANT CE TEMPS
Je suis debout devant mon énorme dressing et je regarde ce que je pourrai bien me mettre ce soir afin d’aller célébrer le nouveau statut de mon chéri qui vient de décrocher le poste de ‘’chef de cabinet du président de la république’’, attendez, ce n’n’est pas une petite occasion. C’est tout comme s’il était président lui-même et en tant que sa fiancée, je dois être au top. Je n’ai pas de problème pour m’habiller, attendez je suis quand même ‘’Chanel Rosemonde’’ la meilleure conseillère en image du pays et même de l’Afrique entière. Des grands noms me contactent et me déplacent en jet privé pour se payer mes services alors m’habiller est un jeu d’enfant pour moi. Si je réfléchis, c’est parce que je suis en train de me passer mentalement l’image des personnes qui seront à cette soirée et en fonction de cela je saurai quoi porter car aucune femme ne me fera de l’ombre lors de cette soirée, je dis bien aucune. Je suis concentrée dans mon analyse quand Erica débarque timidement dans la pièce. Elle est derrière moi mais son énorme masse corporelle m’indique qu’elle est présente. Je ferme les yeux en expirant afin de ne pas m’énerver.
Moi : Tu as intérêt à ce que ton information soit capitale sinon je t’assure que tu seras renvoyée sur le champ.
Erica : (Silence)
Je me retourne avec mon visage sombre pour la regarder et elle est morte de peur en plus de transpirer à grosses gouttes. Cette fille est vraiment une grosse erreur de la nature, c’est un véritable supplice pour les yeux de regarder une femme aussi grosse. Sur ses 100 kilos il y a au moins 99 kilos de graisse et le reste c’est le cerveau, encore heureux qu’elle en ait un au quel cas cela aurait été un crime pour l’humanité de mettre au monde une telle créature. Dieu merci pour elle, son cerveau fonctionne et c’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle elle est à mon service et me seconde dans toutes mes tâches.
Moi : Tu vas ouvrir ton puit et me dire ce qui se passe ?
Erica : (Au bord des larmes) Je suis vraiment désolée de vous déranger madame Chanel, c’est juste que je viens de recevoir un coup de fil de Lysia du Radisson Blu et elle m’a dit qu’elle a urgemment besoin de vos services.
Moi : (Lançant mon bras en l’air comme pour rejeter cette information) Et c’est pour cette broutille que tu me déranges ? Ne t’ai-je pas dit que je n’étais là pour personne ?
Erica : Je sais madame mais elle a tellement insisté en me disant que c’était vraiment important et que votre prix était le leur.
Moi : (Interpellée) Hum. ( Expirant) C’est bien parce que c’est Lysia. De qui s’agit-il ?
Erica : Un certain Dr Ahouansou ?
Moi : Connais pas. Qui est-il et que veut-il pour voir si je dois y aller ou non ?
Erica : (Lisant les informations sur sa tablette) Dominique Ahouansou, Dr en sciences humaines, auteur, coach en développement personnel et conférencier.
Moi : Il est de quelle nationalité déjà ?
Erica : Béninois.
Moi : Les béninois connaissent autre chose à part le vaudou ?
Erica : (Silence)
Moi : (Bougeant mes mains) Continue. Pourquoi veut il mes services ?
Erica : Il aurait perdu sa valise à l’aéroport en venant ici cet après midi.
Moi : Qu’est-ce que je disais ?
Erica : (Silence)
Moi : (Exaspérée) La suite Erica.
Erica : Il, il a perdu sa valise aujourd’hui et a besoin de vêtements pour ses trois jours de conférence au Radisson dont une dans moins d’une heure et demi. Il est prêt à payer le prix qu’il faut.
Moi : Que peut on tirer de bon d’un béninois au point de l’inviter au Gabon pour toute une conférence ? D’abord ces gens parlent au ralenti au point où tu as le temps de faire trois siestes et te réveiller avant qu’il ne puisse finir une phrase. (Ennuyée) Je m’en dors rien qu’en y pensant. (Me massant les tempes) Enfin, si Lysia dit qu’il a les moyens de me payer alors je veux bien faire un petit détour avant d’aller au Nomad. Confirme ma venue et dit lui que j’accepte, bien-sûr après lui avoir envoyé la facture.
Erica : D’accord.
Moi : Tu as dit 3 jours ?
Erica : Oui.
Moi : Juste pour la conférence ou je dois assurer même ses temps off ?
Erica : Juste pour la conférence madame.
Moi : Ok, confirme et reviens moi s’ils sont ok avec la facture. N’oublie pas de demander ses mensurations
Elle s’en va et je la rappelle.
Moi : Erica ?
Erica : Madame ?
Moi : Il donne une conférence sur quoi ?
Erica : Sur le développement personnel. Le thème de ce soir est ‘’L’AUDACE DE SE MONTRER TEL QUE NOUS SOMMES DANS UN MONDE CHANGEANT ET SUPERFICIEL’’
Moi : (Pouffant) Et ils ont invité un béninois pour venir développer un sujet kilométrique comme ça ?
Erica : (Silence)
Moi : Que ne faut-il pas entendre comme conneries vraiment. Bref. Tu peux disposer.
Elle est partie et j’ai repris mon analyse, j’ai également décidé de ce que le Dr en je ne sais plus quoi là va porter pour son premier soir. Si ça commence aujourd’hui, il doit faire forte impression car le premier contact est celui qui détermine le reste. J’essaie d’imaginer à quoi peut bien ressembler cet homme mais le simple fait de penser qu’il soit béninois me décourage et me fatigue même en avance.
Moi : (Me boostant) Allez Chanel, tu peux le faire. C’est comme disait la grande Coco ’’il y a un roi et une reine en chacun de nous, il suffit de trouver la bonne tenue et même un crapaud deviendra un prince’’. Je finirai bien par voir le roi qui sommeille en ce Dr machin chose. Allez, un peu de nerf.
Je soupire grandement et je continue mon exercice. Erica revient m’informer qu’ils sont Ok pour la facture et je lui demande de contacter un de mes partenaires qui fait dans la vente de vêtement pour homme de marque et surtout sur mesure car un vêtement qui tombe bien même bon marché est mieux qu’un vêtement de haute couture qui ne nous va pas. Je lui dis que je serai dans ses locaux dans une heure et que je voulais le rayon premium. Je dérange mes partenaires à n’importe quelle heure de jour comme de nuit car ils savent qu’avec ‘’Chanel Rosemonde’’ jamais on ne perd son temps, mon coup de fil est précieux et si tu manques un de mes appels, je te raye de ma liste sans aucun préavis.
Je vais ensuite me préparer et 1h après, je suis dans les locaux pour choisir la garde robe de l’autre là. Je paie cash et je m’en vais.
Miki : C’est toujours un plaisir de recevoir ton coup de fil ma beauté et permet moi de te le dire, tu es rayonnante. J’ignore où tu vas mais je suis sûr que tu seras encore et toujours la plus belle femme de toute cette soirée.
Moi : (Pas humble du tout) Bien évidemment car aucune femme de ce pays n’est à mon niveau. Je les surpasse toutes et de très loin.
Miki : Je n’en doute pas ma beauté. Tu es la reine de ce pays.
Moi : C’est exagéré mais tu as tout à fait raison.
Nous rions tous les deux puis on se dit au revoir. Je me tourne vers Erica et sa face de patate m’ôte le sourire. Je roule des yeux avant de lui adresser la parole.
Moi : Occupe toi de ce charriot.
Erica : (Regardant le grand charriot peu confiante) D’accord madame.
Miki : Vous avez besoin d’aide ?
Moi : Du tout. Cette grosse baleine s’en chargera, elle a énormément de kilos à perdre, ça lui fera une séance de sport gratuite.
Ils se regardent et elle sourit l’air embarrassé avant de tirer sur la bâche qui lui sert de boubou afin de cacher son gros ventre. Elle se met aussitôt à pousser le chariot jusqu’au mini van et avec l’aide du chauffeur, ils font tout rentrer.
Moi : (Devant la voiture) Cette portière s’ouvrira toute seule ?
Le chauffeur : Non madame.
Il se précipite pour ouvrir et je monte en manipulant mon téléphone. Ils montent tous les 2 à l’avant et sont tellement en sueur que l’odeur de transpiration arrive à mes narines. Je prends des serviettes et je balance ça sur eux en même temps qu’un déo.
Eux : Merci madame.
Moi : Démarrez moi cette voiture et on s’en va.
Je me replonge dans ma conversation par messagerie avec mon homme à qui je demande des photos pour voir comment la tenue que j’ai choisie pour lui tombe et comme je m’en doutais, c’est parfait. Je le lui dis et il me rappelle en vidéo en me rappelant que j’étais la meilleure et qu’il avait hâte de me voir et qu’on soit à la soirée. J’ai continué à discuter avec lui jusqu’à ce que nous avons parqué dans le parking privé de l’hôtel. Le chauffeur est venu m’ouvrir et je me suis dirigée vers Lysia qui m’attendait non loin.
Lysia : (Grand sourire) tu es magnifique ma belle.
Moi : Merci ma belle. Je t’aurais bien fait la bise mais il ne faut pas que je me salisse.
Lysia : (Souriante) Je comprends. Vous avez pu avoir les affaires.
Je tourne la tête en direction d’Erica et du chauffeur qui se démènent pour sortir le charriot du véhicule. Elle suit mon regard.
Lysia : Tant mieux, nous avons moins d’une heure pour l’apprêter. Tout son staff est en panique car normalement il devait déjà être en salle pour la dédicace des livres aux vip. Allons y.
Moi : Je te suis.
Je regarde Erica qui est encore en sueur et d’un geste rapide, elle s’éponge le visage avant de s’avancer avec le charriot. Si cette empotée n’avait pas un cerveau bien au dessus de la moyenne et une capacité de rétention équivalente à celle d’un ordinateur, il y a bien longtemps que je l’aurais virée mais hélas, il n’y a personne d’assez bien pour la remplacer.
Je me retourne et je suis Lysia jusqu’à l’ascenseur qui nous laisse au 7e étage. À peine les portes s’ouvrent que des gens aux allures crispés se précipitent vers nous pour parler à Lysia qui s’est présentée la première.
Une femme : (Stressée) C’est bon ?
Lysia : (Souriante) Oui. Je suis avec la dame en question. (Se retournant pour me regarder) Chanel STP.
Je me suis approchée avec fierté, poitrine bombée et tête haute en marchant comme si je flottais sur un nuage. Je suis sortie de l’ascenseur et ils ont tous eu un mouvement de stupéfaction. Et oui, je suis une femme remarquable et remarquée qui ne laisse PERSONNE indifférent, je pèse bien mes mots.
Lysia : Helene, Chanel Rosemonde, celle dont je vous ai parlé. Chanel, Hélene, l’assistante personnelle du Dr Ahouansou.
Moi : ( Lui tentant la main en souriant) Ravie de faire votre connaissance Hélène et j’espère pouvoir vous aider.
Hélène : (Prenant ma main, intimidée) Je, je n’en doute pas.
Moi : Où dois-je aller ? J’ai cru comprendre que nous n’avions pas assez de temps.
Hélène : (Me devançant) C’est ici, suivez moi.
Moi : (Regardant Lysia) Je reviendrai vers toi avant de m’en aller.
Lysia : Il n’y a pas de problème.
J’ai suivi la Hélène en question sous les regards admirateurs des personnes qui étaient avec elle et Erica qui me suivait derrière en poussant le charriot. Hélène s’est arrêtée devant une des suites et a cogné avant que la porte ne s’ouvre. Elle est rentrée avant moi pour parler avec quelqu’un à l’intérieur puis elle est revenue ouvrir et nous a fait rentrer en sortant de la pièce. Dans la salle nous sommes tombées sur un clochard très mal fagoté avec des haillons au corps qui nous regardait.
Lui : Bonjour mesdames
Moi : ( Le regardant de bas en haut et inversement, silence)
Erica : Bonjour Doc
Moi : (La coupant) Qui t’a permis de répondre à ce clochard ?
Erica : Euh madame c’est
Moi : (La coupant) tu la fermes quand je te parle et pousse moi ce charriot là-bas idiote.
Elle baisse la tête et se met à pousser le charriot dans un coin de la pièce. Le clochard s’approche d’elle et veut l’aider.
Moi : Et toi tu retires immédiatement tes sales pattes crasseuses de ce charriot, tu as une idée de combien cela coûte ?
Lui : Je voulais simplement aider.
Moi : Ferme moi ton museau, tu me réponds en tant que qui ? Tu sais qui je suis ?
Lui : (Me fixant dans les yeux, calme) Vous êtes sans aucun doute la femme la plus laide qu’il m’a été donné de voir sur cette terre.
Moi : (M’offusquant) Pardon ?
Lui : (Les mains en poches) À moins que vous soyez sourde, je pense que vous m’avez très bien entendu.
J’ai regardé de gauche à droite et même derrière moi pour voir si c’était réellement à moi que cette chose s’adressait.
Moi : Qui a laissé rentrer ce fou ici ? (Hurlant) Hélène ?
Elle est rentrée précipitamment dans la pièce.
Hélène : Oui ?
Moi : Faites moi immédiatement sortir cet homme de cette salle et appelez la sécurité afin qu’il soit jeté hors de cet hôtel.
Elle m’a regardée avant de regarder cet homme.
Hélène : (Confuse, à lui) Il y a un problème Dr Ahouansou ?
Lui : Cette femme va nous le dire.
Moi : (Ayant mal entendue) Pardon ? Comment l’avez- vous appelé ?
Hélène : (Confuse) Dr Ahouansou.
Moi : (Choquée, lui montrant du doigt) C’est lui le Dr Ahouansou ?
Hélène : (Confuse) Oui.
Je regarde Erica comme pour chercher une confirmation et elle remue la tête en signe affirmatif. Je regarde encore bien l’énergumène de bas en haut et inversement trois fois de suite pour bien m’assurer que ce n’était pas une farce.
Hélène : Il y a un problème madame Chanel ?
Moi : (Pensant à haute voix) Seigneur…
PS : Une des nombreuses histoires que vous aurez certainement l’occasion de lire si Dieu le permet. (Clin d’œil).