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Prologue
Ecrit par sandol-roy
LES OMBRES DU PASSEES
Kigobe, Bujumbura-Burundi
19H : Vendredi, 14 Décembre
« Hey, mes amours ! Bienvenue sur mon live Instagrammmm ! Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point cette soirée est... MAGIQUE ! Je suis Nelly Natt et laissez-moi vous partager ma soirée. Chose promise, chose due, comme promis, je vous embarque avec moi vers la soirée dansante la plus en vue du moment. Je suis ici dépaysé, en direct et surtout depaysé, dans le jardin du somptueux domicile des RUKUNDO à Kigobe, et laissez-moi vous dire, ces gens sont tout simplement incroyables ! Tout est tellement tellement chic. Je me sens un tout petit peu de trop d’ailleurs ! On parle d’une des familles les plus influentes du pays, je ne vous présentes même pas. Je crois bien que, d’ailleurs j’espère que vous connaissez tous les RUKUNDO n’est-ce pas ? Sinon vous n’êtes pas Burundais, ou alors mes amours, Honte à vous… Haha ha ha ! Enfin bref, bon, admettons que je suis suivie un peu partout dans le monde, alors laissez-moi vous présentez l’élite de l’élite. Je parle bien-sûr de la famille du ministre de la sécurité intérieure Mr. Philipe Rukundo. Il est le fondateur de Rukundo constructions, l’une des entreprises les plus influente du pays. Ensuite, il y a sa charmante épouse Hélène, qui possède tous les magasins du célèbre immeuble Le parisien. Le couple a ensemble 5 merveilleux enfants. Laissez-moi l’honneur de vous les présentez tous, un par un. Pour commencer, il y a Liliane, la tête pensante avec un visage angélique. Ensuite, mesdemoiselles, nous avons David, Rhô là-là David, je peux vous garantir que si je n’étais pas un peu plus vielle, lui et moi serait mariés avec de merveilleux enfants. Oh, mais que dis-tu @charmaine86 ? Que je n’ai aucune chance ? Eh bien félicitation ma chère tu viens de gagner un billet « ban de mon live », et bon débarras. Nous ne voulons pas d’onde négative sur ma chaîne, la vie est déjà bien difficile comme ça pour que vous m’empêchiez en plus tout ce qu’il me reste, à savoirrrr « LE REVE » ( rigolant ). Oh-oh-oh, attendez, je crois qu’il y a un discours en cours. On s’voit après les’amours ? »
Philippe :Mes chers amis, mes chers invités, merci du fond du cœur d'être ici ce soir pour célébrer avec moi non seulement cet anniversaire, mais aussi l’histoire de ma vie et celle de ma famille. Vous savez, il n’est pas toujours facile de parvenir là où je suis aujourd’hui. J’ai grandi dans des conditions difficiles, dans un pays où la guerre et la pauvreté étaient des réalités quotidiennes. J'ai connu la douleur du manque, la solitude, et même la peur, mais j'ai toujours cru qu'il fallait se battre. Chaque jour, chaque moment était une épreuve, mais j’ai fait face, et c’est cette résilience qui m'a permis de m’élever. Ce pays, notre beau Burundi, a traversé bien des tempêtes, et moi aussi, je me suis forgé dans ces épreuves. J’ai eu l’honneur de servir mon pays en tant qu'ambassadeur, d'abord en Afrique du Sud, puis en Espagne, aux États-Unis, et enfin de revenir ici pour devenir maire. Vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est que de représenter son pays, de porter son drapeau tout en portant dans son cœur la souffrance de son peuple. Cela forge un homme, ça vous fait voir la vie autrement. Aujourd'hui, en tant que Ministre de la Sécurité Intérieure, j’ai toujours en tête ces souvenirs d'enfance, ces luttes pour survivre. Tout ce que je fais, c’est pour le bien de notre nation, pour que nos enfants n'aient pas à traverser les mêmes épreuves que nous. Et maintenant, je me tiens ici, devant vous, entouré des personnes qui sont ma plus grande fierté, mes enfants. Je les regarde, et je vois non seulement un avenir brillant, mais aussi le fruit de tout ce que j'ai enduré. Chacun d’entre eux a une destinée extraordinaire. David, mon héritier, est déjà sur la voie de la réussite, et son engagement envers notre famille et notre avenir ne me surprend pas. Liliane, est un modèle de détermination et de sagesse. J’aurais énormément aimer vous compter les mérites des trois derniers, mais malheureusement, ils sont trop jeunes pour ça. Même si la réalité est que, ma fonction me prend tout mon temps. (Rire des invités) Tellement que je les vois rarement à mon goût. Eh Oui, ces gosses, ils grandissent si vite. Je suis certain que nous dirons bientôt d’eux qu’ils ont accomplis grande choses aussi. Je suis certain qu’ils feront honneur à ce pays et qu'ils porteront haut le nom des RUKUNDO fièrement.
Je vous remercie encore d’être ici pour célébrer non seulement l’anniversaire d’un homme, mais surtout celui de la vie d’une famille. Que ce soir soit un symbole de tout ce que nous avons accompli, et de tout ce que l’avenir nous réserve. (Levant son verre) A l’avenir, Santé !
Après que tout le monde ait porter leur toast, C’est au tour de la maîtresse de maison de prononcer quelques son blablas.
( Hélène se lève doucement, son sourire radieux contraste avec une émotion contenue. Elle prend une profonde inspiration avant de commencer, ses yeux fixant ses enfants avec fierté.)
Hélène : Mes chers amis et distingués invités, c’est avec une immense joie et beaucoup de fierté que je me tiens ici devant vous ce soir. Comme vous avez sûrement pu le constater avec mon association, la famille est au cœur de tout ce que je fais. Et ce soir, je ne veux pas juste célébrer l'anniversaire de mon tendre et chère époux Philippe, mais aussi tout ce qu'il a permis à cette famille d’accomplir. Beaucoup d'entre vous savent que je suis quelqu’un de discrète. (suivie d’un clin d’œil)
( Quelques rire s’intensifie dans la salle )
Mais je ne pouvais pas laisser passer cette occasion de rendre hommage à mes enfants, à la lumière qu'ils apportent dans ma vie chaque jour un peu plus. Voici mon sang, la chair de ma chair, laissez-moi vous présentez Liliane, mon aînée, elle revient enfin pour de bon au pays, après avoir obtenue 2 masters en design d'intérieur et architectural au Maroc. Elle prend place dans l’Entreprise familiale en tant que cheffe des travaux. Nous avons ensuite, le grand gaillard à côté qui est son jeune frère David. Ma plus grande fierté, David fait des études de commerce, à l’université de Yale aux Etats-Unis, avec son cousin, le géant derrière, Evan, qui voilà. Il y a ensuite cette merveille qui est mienne, cette beauté à côté s’appelle Sarah. Ma fille est une surdoué en tout, à seulement 15ans, elle me promet de devenir médecin pour me soigner quand dit-elle « Je serai toute vielle et ridée » ! (Rire dans la salle). Et pour finir, voici les jumeaux, mes derniers, Noah, le comédien préféré de la famille et sa sœur Tarah qui est ma meilleure amie. Chers invités, la famille RUKUNDO.
( Applaudissement )
Je me souviens des premiers jours après ma rencontre avec Philippe, de la douleur de son absence, des sacrifices que nous avons faits. Notre vie n’a jamais été simple. Nous avons traversé des épreuves, des moments où la pauvreté, les luttes personnelles et les défis semblaient insurmontables. Mais malgré tout cela, j’ai toujours cru en l’amour, en la famille. Et c’est grâce à cet amour que mes enfants sont devenus ce qu’ils sont aujourd'hui. Je veux que chacun d’entre vous sache que chaque succès, chaque victoire de mes enfants, est le résultat d’années de sacrifices, d’efforts inlassables, et de mon désir profond de leur offrir un avenir meilleur.
(Après un long silence) J’ai traversé des moments difficiles vous savez, des moments où la solitude et la douleur m’ont presque engloutie, mais tout cela a été pour vous, mes enfants. Vous êtes ma plus grande réussite. Vous êtes mon héritage.
Alors, ce soir, célébrons non seulement l’anniversaire de Philippe, mais aussi la famille que nous avons bâtie, tous ensemble. Que nos rêves se réalisent, et que nous restions unis, forts et solidaires, pour l'avenir.
Les invités, levant leur verre : Pour l’avenir. (Applaudissements)
23H 32 : Kigobe, Bujumbura-BURUNDI
Plus-tard dans la soirée
La fête était finie. Le dernier invité était parti, laissant derrière lui des éclats de rire et des traces de conversations superficielles. La demeure des RUKUNDO, qui avait vibré d’éclats de verre et de rires forcés quelques heures auparavant, était maintenant aussi vide qu’une coquille abandonnée. Les murs, témoins de la fausse splendeur du soir, étaient désormais silencieux. Tout semblait figé, comme si cette petite mascarade n’avait jamais eu lieu.
Dans le grand salon, les étagères étaient garnies de trophées, de certificat, de diplômes encadrés et de photos de famille, mais à cet instant, elles n’étaient plus que des objets sans âme, témoignant d’un passé qui se voulait brillant. La maison, un lieu d’apparence parfaite, était en réalité un décor où l’hypocrisie et les non-dits régnaient en maîtres.
Liliane, qui avait brillait toute la soirée, venait de finir de se préparait dans sa chambre après une petite douche rapide, elle enfila sa paire d’escarpins, ajusta son décolleté, perfectionna son maquillage, se rehaussant les cils et dessinant avec précision son regard. Ce n’était pas pour les autres, mais pour elle-même. Ce soir, elle avait un rendez-vous avec un ancien "ami", et pour l’occasion, elle avait besoin de se sentir vivante. Elle était plus que ravie de sortir de ce palais de glace. Elle récupéra son manteau posé sur son canapé qu’elle avait apprêtés plus tôt, elle prit aussi son sac, ses clés, et vérifia son apparence dans le miroir près de la porte, elle sourit et quitta la pièce, son sourire toujours accroché à ses lèvres, disparue soudain quand elle referma la porte de sa chambre derrière elle pour tomber sur sa grand-mère, qui l’observait depuis l’entrés du couloir, son regard glacé planté sur elle. Un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres. Elle l’observait silencieusement, faisons traîner son regard amusé, plein défi sur tout le corps de Liliane, de la tête aux pieds.
Grand-mère : Ah bon, uvuye kwisiga ? Wi podoye kweli mur’irijoro. Kandi shaa wabigize neza. Ikibabaje n’uko kuri bamwe ububi butaca bugenda. Siko ?
Tiens donc, tu te fais jolie ce soir, Lili... Quelle dommage que même tout le maquillage du monde ne puisse effacer la laideur de certaines personnes, n’est-ce pas ?
Liliane resta silencieuse, lui adressant seulement un regard vide avant de se détourner et de quitter la maison. À l’extérieur, dans sa BMW XM rouge flambant neuve, offerte par son père pour son retour et pour lui souhaiter la bienvenue dans l’entreprise. Les mains de Liliane tremblaient légèrement. Alors qu’elle démarrait le moteur, des larmes silencieuses commencèrent à rouler sur ses joues. Elle ne pleurait sûrement pas à cause de la remarque de sa grand-mère, Ah ça non ! Elle devait ses larmes à sa mère. Car elle savait que la vieille ne répétait que ce que ça propre mère disait à longueur de journée à son propos. Elle essuya ses larmes d'un geste vif avant de prendre la route vers son rendez-vous, ses pensées aussi sombres que l'ombre de la nuit. Elle devait s’éloigner de la maison le plus loin possible, alla même jusqu’à regretter son retour du Maroc.
Pendant ce temps, dans la chambre à coucher de Philippe et Hélène, une tension sourde s'était installée. Hélène, qui jusqu’à présent observait avec un regard mélancolique du haut de sa chambre, la ville lumineuse à partir de sa fenêtre, perdue dans ses pensées. Elle se remémorait de la belle époque, de ses années de jeunesse, de combien elle était heureuse, il y a longtemps, de tout les objectifs qu’elle voulait accomplir dans cette ville. Elle avait des objectifs, et non des rêves, même dans le temps, Hélène n’a jamais eu de rêves contrairement aux autres fille de son âge. Non, elle possédait plutôt des objectifs à atteindre. Elle fut soudainement interrompue lorsque le moteur de la voiture de Liliane avait vrombi pour sortir de la concession. Elle observait la scène avec silence. Cependant, sa voix se remplit d’amertume avant de lancer à son mari qui déboutonner sa chemise sur le lit;
- Etais-tu vraiment obliger de lui acheter une nouvelle voiture
Philippe hein ? A ce prix-là en plus ? Avec toute celles que nous possédons ? Tu aurais dû m’écouter et lui donner la vieille Benz, qui d’ailleurs est encore en parfait état !
Philipe : (sourire en coin) Est-ce réellement le prix qui t’inquiètes autant ?
Hélène : (haussant le ton) Mais bien-sûre Philipe, qu’insinues-tu ? (Criant) Elle est autant ma fille que la tienne vois-tu ! Car c’est moi qui m’en suis occuper pendant toutes ces années. De tous d’ailleurs ! Qui a changé les couches ? Qui passais des nuits blanches à veiller sur eux ? Qui a supporter leur cris la nuit ? Qui les berçais et veiller sur eux quand ils étaient malades, hein ? Moi, moi et moi seule ! Alors ne viens surtout pas t’attribuer les mérites de leurs bonnes manières et de leur éducation parfaite, car tu ne sais rien d’eux, strictement rien ! Ne viens pas jouer au père modèle. Toi et moi savons très bien que ce rôle ne te va pas du tout. Je suis la seule à savoir ce qui convient à mes enfants. La seule, tu comprends ?
Philipe : Ne déformes pas mes mots. Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire et tu le sais très bien !
Hélène : (A bout de souffle ) Ah oui ? Alors expliques-toi ! Que voulais-tu dire ? Je t’en pries, insulte-moi encore plus, traites-moi de mère indigne tant que tu y es tient !
Philipe : S’il-te-plaît, ne commences pas à jouer aux victimes ! Tu sais très bien ce que je voulais dire, depuis toute jeune, tu la traites différemment ! Et ça me tue !
Hélène : Eh bien que ça t’achèves ! Une bonne fois pour toute, que ta vieille peau me fiches la paix !
Philipe : Et c’est reparti pour un tour !
Hélène : Tu te moques de moi ? TU TE FOUS DE MA GUEULE Philipe ? Qu’est-ce qu’il y a je t’énerve tant que ça ? Est-ce que c’est pour ça que tu vas voir ailleurs Philipe ? C’est ton motif, c’est ça ?
Philipe : S’il-te-plaît, ne recommences pas avec ces sottises, Hélène ! Pas ce soir.
Hélène : Non, finissons ce que tu as commencé.
Philipe : Ce que j’ai commencé ? T’es sérieuse Hélène ?
Hélène : Philipe, ne me provoques pas hein ! J’étais de bonne humeur ce soir. Regardes même le beau discours que j’ai prononcé. Je ne me suis pas réveiller avec pour objectif de me disputer avec toi, pas ce soir. Pas après ma soirée !
Philipe : ( Ricanant ) Ta soirée hein ? J’y crois pas !
Hélène : Oui, Philipe ! Effectivement, c’était ma soirée ! Car je suis certaine que tu seras d’accord avec moi pour dire que bien avant de me rencontrer, tu n’avais jamais fêter d’anniversaire dans ta campagne n’est-ce pas ?
Philipe : (regard incrédule) Que dis-tu ?
Hélène : Orh, enfin Philipe ! Ne fais pas comme si tu ne comprenais pas ! C’est même une chance que tu connaisses ta date de naissance mon chéri !
Philipe : (très calme) Hélène, (criant) JE T’INTERDIS DE ME PARLER COMME ÇA TU M’ENTENDS ? JE TE L’INTERDIS !
Hélène : Baisse d’un ton Philipe, les employait risques de nous entendre !
Philipe : Et tu crois que j’en ai quelque-chose à foutre peut-être ? Qu’ils nous entendent ! Je m’en fous ! Ne me parles plus jamais comme ça, JAMAIS ! (après un moment de silence) Les employés ? (Murmurant à lui-même) Et eux, ils croient quoi ? Qu’on vit dans une famille parfaite, hein ? On est là, à faire semblant qu’on a tout… Mais c’est quoi, cette façade, Hélène ?
Dans la chambre d’à côté, Noah et Tarah dormaient profondément, leur visage paisible contrastant avec la réalité de leur vie.
Evan et David, quant à eux, avaient quitté la maison, quelques minutes après les discours prononcés un peu plus tôt ! Impatients d’atteindre Bugarama, (une province près de Bujumbura) pour leur propre type de célébration. Ils avaient loué un AirBnB pour tout le week-end et leurs amis les accompagnait dans des voitures différentes. Il y en avait 5 au total. Toutes remplies de jeunes voulant s’amuser jusqu’à pas d’heure. Ce soir, ils se lâcheraient noyant leurs frustrations dans des plaisirs sans lendemain. La fête pour eux n'était qu'une mise en scène, un prétexte pour sortir, oublier leurs responsabilités et vivre l’instant.
Evan : T’es sûr que personne ne va remarquer notre absence man ?
David : T’inquiètes pas mon reuf. Tu sais bien que personne ne se soucie jamais de qui que ce soit pendant ces fêtes. Du moins, pas après les discours.
Evan : Ouais, je sais. Mais après alors ? Ils vont sûrement remarquer qu’on n’est pas dans nos lits.
David : Oh je t’en prie Evan, déstresse, tu gâches mon plaisir là ! Oublies pas, on n’est plus des enfants. De plus, personne n’ira jusqu’à aller vérifier nos chambres ! Et puis même s’ils le font hein ? Que vont-ils faire ? Nous donner la fessée ?
Evan : (riant) T’as raison ! Il est temps de s’amuser. Les tigres sont de sortit ce soir !
David : Exacte, et ils vont faire des ravages ! Déstresse mon gars, depuis combien de temps, est-ce qu’on n’avait pas organisé de sorti avec toute la bande hein ! Profites, on retournes bientôt à la fac !
Evan : Bien dit, retours à la vie normale, aux attentes et aux responsabilités !
Dans le salon, Sarah était seule. Elle avait allumé sa tablette et regardait en silence le live de Nelly Natt, le visage illuminé par l'écran. Ses larmes tombaient lentement sur ses joues. À peine âgée de 15 ans, elle savait déjà trop de choses. Trop de mensonges, trop de trahisons. Mais ce n’était pas seulement la fête qui la faisait pleurer. C’était l’image parfaite qu’on lui avait donnée de la famille, un idéal inatteignable, une image qu’elle ne pourrait jamais saisir, une image qu’elle avait dû regarder, silencieuse et résignée. La chambre de ses parents se trouvait au premier, mais elle percevait quand-même les cris de sa maman ! Ils se disputer, encore, encore et encore. Elle n’en pouvait plus !
Les invités, après avoir fait semblant de partager un moment de convivialité, étaient partis, ne laissant derrière eux que des souvenirs d’une soirée trop orchestrée. Les RUKUNDO étaient plus seuls que jamais.
« Eh oui, les amis. Ne suis-je donc pas votre influenceuse préférée ? Moi qui vient de vous offrir une petite vision de la vie de luxe que vivent l’élite ? Tout était fabuleux, la nourriture, les musiciens, TOUT ! Eh orh, les invités ? Oh là là, n’en parlons même pas ! Que l’élite du pays, mes chéris, avec des sourires et des accolades qui semblaient sortis d’un film. Vous avez vu comment tout le monde était habillé ?! Les robes, les costumes… flawless. Mais bon, entre vous et moi, je sens qu’il y a des petits secrets cachés sous cette façade. Vous savez, ces familles… Tout ça semble tellement… parfait. Trop parfait, non ? Vous me suivez ? Bref, j’adore cette famille ! Mais je vous jure, après une soirée aussi glamour, je suis trop curieuse de découvrir ce qui se passe derrière les murs de cette magnifique demeure. On dirait que tout est sous contrôle… mais je parie que derrière ces sourires polis, il y a des histoires à raconter. Je vous tiendrai au courant, promis ! » #FamilleRukundo #Elite #SecretsInavoués
A suivre… !!