Prologue
Ecrit par La vie de rose
***Mike***
Charlotte (me regardant) : Lorsque tu t’en vas c’est là c’est pour rentrer quand exactement ?
Moi (levant les yeux) : Dans trois jours
Charlotte : Okay.
Mélina (me regardant) : Et tu pars ou cette fois-ci papa ?
Moi (lui souriant) : En Ouganda
Mélina : Ça doit être chouette en Ougoudan
Charlotte (rire) : Ouganda chérie
Ariane (me regardant) : moi aussi je peux partir en OUdan papa ?
Moi (lui caressant la tête) : Dès que vous serez en vacances nous irons tous en Ouganda
Ariane : Ouii !
Pendant que Charlotte était e train de faire la débarrasser la table, j’ai accompagné les filles dans la salle de bain se brosser les dents. Ensuite au dodo. Puis j’ai rejoint ma femme dans la cuisine en me plaçant derrière elle, après l’avoir enlacé mes mains se sont mises à se balader le long de son corps.
Charlotte (serrant les cuisses) : Les filles pourraient nous surprendre !
Moi (lui mordant l’oreille) : Elles dorment profondément !
Charlotte (levant la tête) : En es-tu sur ?
Moi (me frayant un chemin entre ses cuisses) : Oui
Elle s’est totalement ouverte à moi, en me laissant la remplir de mes doigts. J’ai fini par la retourner en l’embrassant langoureusement, sa robe relevée, sa culotte baissée c’est contre la porte de la cuisine que nous nous sommes fait du bain. Notre lit ? C’est pour dormir [rire].
Moi (l’embrassant) : Je veux un dernier Charlotte !
Charlotte (s’accrochant à moi) : Ouii
Je ne sais pas si c’était un oui parce qu’elle le voulait ou oui du plaisir que je lui donnais. Bref ! On a fini par jouir contre la porte de la cuisine, oubliant même que nous avons des enfants dans la maison. Puis la toilette et le dodo.
J’ai dû partir de la maison à 5h30 afin d’être à l’aéroport, je suis pilote. C’est en exerçant cette profession que j’ai rencontré Charlotte, l’époque je n’étais que co-pilote sur les vol domestiques et aujourd’hui je fais des vols internationaux mais seulement sur le continent africain. Il faut avoir beaucoup d’expériences pour les voyages hors du continent, à ce qu’il parait je suis sur la bonne voie.
Je disais donc que j’ai rencontré Charlotte à l’aéroport de Libreville, elle était toute seule. C’est bien plus tard que j’ai su qu’elle attendait sa mère. Je me suis rapproché d’elle, son sourire m’a conquis avant même qu’elle put me dire quoi que ce soit. Je me suis de suite senti intimidé, ne sachant pas quoi lui dire je suis resté debout devant elle comme un con.
C’est elle qui a fini par briser la glace en me demandant si tout allait bien, toujours en souriant. Je rappelle que j’avais 23 ans et elle 18 nans, mais elle faisait plus mature, beaucoup plus mature physiquement que son âge.
Moi (lui tendant la main) : Mike Bibalou
Elle (la saisissant) : Charlotte Frieh
Moi (la regardant) : Vous êtes en vacances ? Vous attendez quelqu’un ?
Hôtesse (devant moi) : Mike on s’en va !
Moi : C’est possible de vous revoir ?
Elle n’a pas pu me répondre parce que je devais m’en aller. Mais je n’ai pas perdu espoir de la revoir, et cela s’est fait en boite de nuit. Le soir de ma 24 ème bougie. Je ne l’ai plus du tout lâcher, du tout et ça n’a pas non plus été facile. Sa mère n’a même pas voulu entendre parler de moi. Jamais ! Pour elle sa fille n’allait pas finir avec moi, non surtout pas.
Le fait que je sois pilote ne l’a même pas un peu impressionné, lors de notre premier tête à tête elle m’a surnommé Pilote du Gabon. Pendant que les autres font les vol Européens je viens la faire chier avec mes vols du Gabon ?
Charlotte était ici pour les vacances, elle vivait en Belgique chez son Mère séparé de sa mère et elle venait d’avoir son bac. Donc avant de rentrer en faculté elle était venue décompresser. Pour la voir c’était le parcours du combattant. On se voyait vraiment à l’arrache chez le boutiquier, lorsque sa mère était au boulot ou à l’église. Jusqu’à ce qu’elle nous surprend et la renvoie chez son père, tout ça à cause d’une de ses cousines jalouse. Enfin bref !
C’est en allant l’attendre chez le boutiquier qu’il m’a remis une lettre, dans laquelle se trouvait son adresse et celle de sa fac. C’est ainsi que notre relation à vraiment démarrer. Un homme amoureux est prêt à décrocher la lune, pour sa bien-aimée. Et pour Charlotte je lui ai offert l’univers.
Déjà j’ai fini par payer ses études car son père payait la moitié et le reste elle se gérait avec sa mère. Car à 18 ans chez les blancs tu es adulte et donc totalement indépendant d’eux, tu te trouves un boulot car ils ne le feront pas à ta place. Je lui avais pris un appartement plus grand que celui qu’elle avait, j’ai payé le ¾ de sa voiture. Bref comme on dit au pays c’était ma petite.
J’ai dû attendre qu’elle ait au moins la licence pour me présenter chez son père qui m’a très bien accueilli avec sa belle-mère et ses frères. La relation que j’avais avec son coté paternel était simple, aucune ambiguïté. Je suis le mec de leur fille tant que je la respecte, je reste n’est pas leur affaire.
Sa mère a eu vent de notre relation, je ne vous dis pas la pauvre s’est fait insulter en fang au téléphone. Le stage que sa mère lui avait trouvé, annulé ! Bref ce n’était pas jolie à voir. Heureusement que ce n’était pas un stage important simplement que Charlotte ne voulait pas faire deux mois et demi assise à la maison. J’ai fait de mon mieux et lorsqu’elle est descendue sur Libreville a pu commencer le stage.
Normalement elle c’est chez moi qu’elle était censée descendre, ne voulant pas aggraver la situation avec sa mère, j’ai fini par la laisser y aller. C’est durant cette période que j’ai moi aussi commencé à péter les câbles, sa mère ! J’ai rassemblé quelques oncles chez moi et nous sommes allés à Nzeng-Ayong rencontrer la famille Nze. C’était censé être une rencontre de six personnes, en arrivant on a vu tout son village assis [rire] Ça m’amuse aujourd’hui parce que c’est de l’histoire passée depuis longtemps. Mais sur le moment, je n’avais même pas un peu envie de montrer mes dents.
Au sortir de ladite réunion, mes oncles et moi étions dégoutés. Mon père que me dire de laisser tomber, ce n’est pas la seule femme dans Libreville. C’est vrai, mais c’était et c’est la seule femme que mon cœur voulait. Alors j’ai faits des pieds et des mains dans toute la famille pour que les présentations se fassent avant que Charlotte ne rentre.
Durant deux mois, je me suis privé de tout afin de me plier aux exigences des Nze. Présentations hein ? Deux millions, plus le matériel que nous avons apporté. Je dis bien présentations. La famille était énervée, mais qu’est-ce que je n’aurais pas fait pour ma femme ?
J’ai aussi eu la pression de la famille, tu ne peux pas aller doter une femme ne sachant pas si son ventre est fertile ou non. Elle est montée d’un cran car elle voulait d’abord l’enfant avant le mariage. De son côté Charlotte voulait le mariage avant l’enfant ! Il était hors de question qu’elle fasse un enfant hors mariage, elle me l’avait dit clairement. Si ta famille continue à te mettre la pression dessus, mieux on arrête tous les deux. Parce que si je ne vois pas d’alliance autour de ce doigt, je n’arrêterai pas de prendre la pilule.
Je me suis retrouvé avec le cul sur deux chaises, alors j’ai suivi Charlotte. Pas d’enfants sans mariage. Ma famille a dit, fait tout le bruit qu’elle a voulu bien faire. Je suis resté ferme sur ma décision. Pas d’enfants sans mariage. Le mariage coutumier s’est fait durant l’année de son Master 1, sa famille paternelle nous a rejoint. Et celui à l’état civil à la fin de ses études. C’était pour moi la première fois de voir dans une liste pour la dot de l’électro ménagé. Machine à laver, micro-onde, frigo ou congèle.
Mon Père nous avait déjà mis debout qu’on s’en va ! Qu’il garde leur enfant ! Une fois chez nous, il y a eu une grande réunion, parce que c’était trop. Comme avait dit papa, c’est Mike qui s’occupe entièrement de leur fille, qui lui paye les études, la fait voyager en pêle-mêle ici et ils trouvent quand même le moyen de nous voler encore ? Oui j’appelle cela du vol ! On leur a pris simplement le congèle en plus autres articles qu’ils avaient demandés.
À la fin du mariage coutumier je suis sorti de là-bas dessécher, complètement à sec ! J’ai pris cette année pour me refaire une santé financière, car sa mère avait exigé que sa fille ne se marie pas au Gabon mais en Belgique. Je ne vous dis pas dans quel état était ma mère [rire], cette femme a été maudit dans ma famille [rire] par tout le monde. Car son degré du matérialisme était trop fort, trop puissant.
J’ai été à deux doigts de prendre un crédit pour ce mariage, car Charlotte ne voyait pas petit mais très grand encouragée par sa mère bien évidement. Au final nous avons eu un mariage convenable, bien que se marier à l’étranger ne l’est pas. C’est cher et très coûteux ! Charlotte est restée une année de plus en Belgique avant de rentrer me rejoindre définitivement.
On louait un appartement Owendo, c’était loin mais bon elle été véhiculé. Le bruit a commencé, les plaintes. Pour avoir un enfant il fallait un endroit plus sécurisé, en ville de préférence. J’en ai vraiment eu marre, j’ai fini par taper du poing sur la table afin qu’elle arrête les caprices. C’était notre première dispute de jeunes mariés, la première d’une longue lignée. Et c’est cette nuit la même que Mélina a été conçue [rire] sa mère m’avait tellement fait chier ce soir-là que lorsque je l’ai tenu hum c’était clair que la grossesse était entrée. À 24 ans Charlotte était [rire] un bijou !
Elle a rapidement trouvé du travail, ce qui nous a permis d’acheter un terrain au bas-de-Gué-Gué et de poser notre brique. Trois ans plus tard Ariane frappait à la porte, c’était un pur délice. Les filles ont 7 et 4 ans et j’ai envie d’un troisième, un garçon de préférence. Mais Charlotte ne partage pas le même avis que moi. Elle aime sa vie actuellement et elle ne se voit pas porter une troisième grossesse.
Elle fait comme elle veut, mais je veux cet enfant et je le lui fais clairement savoir. Car lorsqu’elle me demande quelque chose, il n’y a rien que je lui refuse. Elle a tout ce qu’elle veut, pour elle je me plis en dix ! Mike Bikalou 38 ans papa de deux adorables princesses, mari et fou amoureux de sa femme depuis 14 années.
**Charlotte**
J’ai laissé les filles à l’école en me rendant au boulot.
[Ping sms]
M : Tu portes quoi en dessous ?
Je me suis mise à me mordre les lèvres frénétiquement, cette chaleur m’a envie d’un seul coup. Je me suis dépêchée d’entrer dans mon bureau en allumant la climatisation.
[Ping sms]
M : Je veux des photos !
[Ping sms]
M : à poil !
Mon cœur s’est mis à battre très fort, j’ai verrouillé la porte en ouvrant la fermeture éclaire et de ma robe qui s’est retrouvée au sol. Je l’ai enjambé en allant m’asseoir derrière mon bureau les jambes écartées de part et d’autre du siège, mon téléphone en main j’ai commencé à prendre des clichés de moi dans des positions tordues et ambiguës. J’ai coupé ma tête en les lui envoyant. En retour j’ai eu droit à son sexe et une petite vidéo dans laquelle il se masturbait.
J’ai fini par sortir mon godemichet et je lui ai envoyé la mienne, en évitant de me filmer mon visage. Et ma journée a pu commencer tout juste après. Ce petit jeu pimente notre relation, et lorsqu’on se voit c’est l’explosion de désir, de fouge et de passion. J’ai ouvert les stores afin d’aéré un peu la pièce, ma bouteille d’eau en main pour me déshydrater.
À midi j’ai récupéré les enfants, nous sommes allées manger. Ariane me racontait sa journée et Mélina comme à chaque fois était sur son nuage lorsque Mike n’est pas dans les parages.
Moi (les regardant) : Vous avez envie d’avoir un petit frère ?
Méli (levant les yeux) : Non !
Moi (rire) : Et pourquoi ?
Méli (me regardant) : Parce que !
Moi (soutenant son regard) : je t’ai demandé d’arrêter avec parce que, ce n’est pas une réponse. Si tu veux l’employer, tu dis parce que en donnant la raison ! Parce que quoi ?
Méli (haussant les épaules) : Je n’ai plus envie de répondre !
Moi (regardant Ariane) : Et toi Arie tu veux un petit frère ?
Aria (souriante) : Oui ! Ou une petite sœur !
Moi (souriante) : Mais papa veut un petit garçon, puisqu’il a déjà deux filles !
Aria (me regardant) : Mais deux filles plus une fille c’est bien aussi
Moi (rire) : Oui, mais papa veut un petit garçon
Aria (levant les mains) : Okay
Mélina : Je peux sortir de table ?
Moi (la regardant) : Lorsqu’on aura fini toutes les trois !
Elle s’est mise à tirer la tronche jusqu’á ce que je les redépose à l’école.
[Ping sms]
M : J’ai envie de toi !
J’ai eu cette boule dans le bas du ventre, mes mains sont devenues toutes moites. J’ai supprimé son message de peur de perdre pieds en me concentrant sur mon travail jusqu’à l’heure de sortie. Mes affaires en mains, je suis sortie du bureau jusqu’au parking. J’ai récupéré les filles et nous sommes rentrées chez nous.
Moi (regardant Méli) : Trente minutes pour te détendre, ensuite la douche et les devoirs ! Et je ne veux pas entendre des cris dans la chambre !
Aria (s’en allant en courant) : Oui maman !
Je suis allée me changer, faire ma toilette et préparer le diner quand Arie a débarqué dans la cuisine mon téléphone en main. Je le lui ai arraché comme si ma vie en dépendait !
Moi (furieuse) : Qu’est-ce que maman t’a dit à propos de son téléphone Ariane !
Aria (la voix tremblante) : De ne pas y toucher
Moi (la grondant) : Et pourquoi tu l’as fait ?
Arie (se mettant à pleurer) : Parce que ça sonnait dans la chambre [toussant]
Mélina (nous rejoignant son sac en main) : Et pourquoi elle pleure ?
Moi (levant les yeux) : Et c’est à qui que tu poses la question ?
Arie (se mouchant avec son pyjama) : Je voulais [toussant] simplement te le donner.
Moi (la prenant dans mes bras) : Je suis désolée d’avoir crié chérie [bisou sur le front] tu me pardonne ?
Aria (toussant) : Oui…
Je lui ai fait un gros bisou en la laissant devant la télé avant de m’occuper de Mélina et de ses devoirs. C’était Mike qui avait appelé, j’ai attendu qu’il me rappelle. Lorsque je lui ai passé les filles, Méli lui a dit que je venais de gronder Aria parce qu’elle avait touché à mon téléphone. Les filles ont discuté à tour de rôle avec Mike avant de le me repasser.
Mike : Et pourquoi tu t’es mise à hurler ?
Moi (soupirant) : Je pensais qu’elle jouait avec c’est pour ça
Mike : Okay, et ta journée ?
Moi : Fatigante et la tienne ?
Mike : Épuisante, mais ça m’a fait du bien que de recevoir de tes nouvelles
Moi (me mordant les lèvres) : Tu as aimé ?
Mike (ricanant) : La vidéo m’a achevé tu veux dire ! Je n’ai pas pu me retenir bébé !
Moi (voix coquine) : Moi aussi !
Aria (devant la porte) : Qu’est-ce que tu cuisine maman ?
Moi (levant les yeux) : Un instant je suis en ligne avec papa
Aria (s’en allant) : Okay
Mike : Qu’est-ce que tu disais ?
Moi : Je suis partante pour un troisième enfant, mais le dernier Mike !
Mike (amusé) : Promis juré !
Moi (rire) : Okay, hâte de t’avoir !
Mike : Et moi donc ?
Moi : Je vais m’occuper des filles avant qu’une ne s’évanouie avec la faim !
Mike (Rire) : Aria n’est-ce pas ?
Moi (la regardant) : C’est elle !
Mike : Tu leur feras un gros bisou de ma part avant de s’endormir d’accord ?
Moi : Et moi ?
Mike (voix coquine) : Toi-même tu sais
Aria : maman
Moi : je t’aime !
Mike : moi aussi !
Clic !
Moi (regardant Aria) : Tu sors les assiettes ?
Aria : okay
Moi : Tu fais doucement !
Aria : Je sais maman !
Moi : De toutes les façons tu sais tout ! Après c’est pour faire des bêtises !
Aria : Oui mais ce n’est pas tout le temps aussi que je fais des bêtises, de temps en temps
Moi : Okay…
Mike arrivait vendredi soir, donc après avoir récupéré les filles à la sortie de l’école je suis allée les laisser chez maman rien que pour cette nuit. Je n’ai envie de ne penser à rien d’autre qu’à ma soirée avec mon mari.
Maman (me regardant) : Mike rentre ce soir n’est-ce pas ?
Moi (lui faisant la bise) : Oui, je passe les prendre demain en matinée.
Maman : Tu lui as dit pour mon billet d’avion Charlotte ?
Moi (la regardant) : C’était pour te rendre où ?
Maman (me fixant) : En Côte d’Ivoire
Moi (louchant) : Tu vois quelqu’un là-bas ? C’est la cinquième fois en l’espace de cinq mois !
Maman (me dévisageant) : Abidjan est doux !
Moi (faisant les bises aux filles) : Méli tu t’occupes de ta petite sœur d’accord ?
Méli : Oui
Moi (les regardant) : À demain !
Aria (me regardant) : Tu fais un bisou à papa dès qu’il rentre, et tu lui dis que je l’aime fort !
Moi : Okay !
Maman (me regardant) : Et donc ?
Moi (soupirant) : Je lui dirai maman ! Bye !
Maman : Okay !
J’ai foncé au supermarché prendre des bougies parfumées, une bouteille de vin et du fromage. Aux heures de pointe impossible d’être pressée, tu es obligée de conduire au rythme de la circulation. Maintenant si tu n’es pas content bah tu sautes la file. Heureusement que j’ai fait mon épilation et la manucure hier soir, parce que je savais que c’est ainsi que les choses devaient se passer.
Ma toilette, tenue sexy, talons aux pieds je suis allée mettre le canard au feu doux pour la cuisson. J’avais laissé mariner hier soir. Ma table dressée, les bougies allumées, pas de lumières. J’attendais patiemment mon mari assise sur le fauteuil grand pied sur petit pied, mon verre de vin en main.
Mike (passant la porte) : Bonsoir il y a quelqu’un dans cette maison ? [Posant ses affaires sur le fauteuil]
Moi (voix mielleuse) : Ta femme !
Mike (sourire en coin) : Bonsoir madame Bibalou !
Je me suis levée en allant l’accueillir dans un baiser qui lui donna un avant-gout de la soirée !
Mike (me prenant dans ses bras) : Bonsoir !
Moi (le regardant) : Bonsoir Monsieur Bibalou vous avez fait un bon voyage ?
Mike (pressant mes fesses) : Merde Charlotte, regard l’effet que tu me fais ?
Moi (sourire en coin) : Et ça c’est depuis le premier jour, je sais ça !
Il a essayé de m’embrasser, de balader ses mains, de me prendre là en plein milieu de la pièce. J’ai dû rassembler toutes mes forces pour le repousser.
Moi (haletante) : Le diner d’abord chéri, le dessert pour la fin !
Mike (me dévorant du regard) : Okay !
Pendant qu’il est allé faire sa toilette, j’ai posé les plats en attendant qu’il me rejoigne.
Mike (m’enlaçant) : J’ai envie de toi Charlotte [pressant ma poitrine] comme un fou !
Moi (me dégageant délicatement) : Tout à l’heure chéri ! [Lui servant du vin] tu prends place ? [Ce qu’il fait]
Mike (me dévorant du regard) : Tu es très belle !
Moi (souriante) : Merci chéri…
Nous avons diner, lui à la hâte. J’avais à peine fini qu’il ne m’a même pas laissé le temps de digérer. Tout ce que j’avais prévu pour cette soirée à l’eau. Il m’a posé sur la table en se mettant à genou entre mes jambes, que j’ai croisé derrière son cou. Sa langue s’est mise à faire des merveilles, et lorsqu’il s’est redressée pour me remplir c’était la totale. Le lit ? C’est pour dormir. [Rire] ça nous arrive de l’utiliser en plein milieu de la nuit, sinon nous préférons les espaces libres. Salle à manger, cuisine, couloir, salle de bain, voiture etc…
On a passé toute la nuit à se faire plaisir, j’ai encore trois jours à profiter de lui avant son prochain vol. Le lendemain nous sommes allés récupérer les filles chez maman et elle lui a demandé son billet pour la Côte d’Ivoire, comme elle le dit souvent. Sa lui sert a1 quoi d’être pilote s’il ne peut pas nous avoir des billets d’avion gratuit ?
Quand Mike rentre de pour se reposer, on ne sort pratiquement pas sauf s’il le décide. Mais sinon on reste à se lover chez nous avec nos enfants, jusqu’à ce qu’un membre de sa famille débarque. Nous ne sommes pas très fan, je reste courtoise mais il y a une ligne à ne pas dépasser. Dès le premier jour, autant j’ai fait la même chose avec la famille de maman autant je l’ai fait avec la sienne. Dessus je ne rigole même pas un peu. J’ai épousé Mike Bibalou et non la famille Bibalou. Les histoires de recevoir les gens n’importe comment chez soi non merci ! Famille ou pas famille c’est leur problème pas le mien.
Mike (se redressant) : C’est maman
J’ai attaché mon visage en me redressant, il m’a fait un bisou avant de sortir de la chambre en allant ouvrir la porte des filles.
Mike : Mamie Florence est là !
Elles ont fait un boquant avant de se rendre dans le séjour, j’ai pris mon temps entre temps. Entre nous c’est : Elle est la mère de Mike, je respecte cela et je suis la femme de son fils. Elle respecte cela. Elle adore ses petites filles rien à dire de ce que cote la, mais la mère non pas trop. Elle me trouve matérialiste, hautaine, superficielle et capricieuse. Elle me l’a dit en face la veille de mon mariage et depuis la relation n’a pas évolué.
Moi (les rejoignant) : Bonsoir Florence
Florence (levant la tête) : Charlotte
Et là je me suis sentie de trop, Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette impression. Et pourtant ils parlent en français, et pourtant c’est un dialogue avec les filles. Mais n’empêche que je me sente écarter mise en arrière.
Moi (les regardant) : Je vous sers quelque chose à boire Florence ?
Florence (levant les yeux) : Un jus de fruit merci
Les filles m’ont donné un coup de main, et nous avons servis tout le monde. J’ai essayé d’entrer dans leur conversation, j’avais l’impression qu’ils parlaient chinois. J’ai fini par être sur mon téléphone. Je suis née au Gabon, jusqu’à mes cinq ans lorsque mes parents se sont séparés. À mes six ans j’ai rejoint mon père à Bruxelles et je ne venais ici que pendant l’été. IL y a des expressions que j’ai apprises en m’installant ici, ou avec mes cousines. Parce que souvent je me perdais dans les conversations.
Mike (me mordant l’oreille) : C’est à toi que je m’adresse, qu’est-ce que tu fais ?
Moi (levant la tête) : Tu disais ?
Mike (me regardant) : Maman nous invite chez elle demain midi
Moi : Heu, okay [la regardant] vous voulez que j’apporte quelque chose ?
Florence : Non ce n’est pas nécessaire !
Moi : Okay
Elle a fini par rentrer chez elle et nous avons aussi décider d’aller prendre un verre en famille, les filles voulaient des glaces. Mike s’est arrêté chez Paolo à la montée de Louis, sur place nous sommes tombés sur Maxime Adrienne et leurs enfants. Nous nous sommes fait les bises à tours de rôle.
Mike (Souriant) : Mais Monsieur Ondo pour vous avoir il faut prendre Maintenant rendez-vous ?
Maxim (souriant) : C’est quoi cette histoire encore ? Bien sûr que non !
Mike (arquant les sourcils) : Hum !
Maxim (me regardant) : Ça va Charlotte ?
Moi : Super et toi ?
Mike (passant sa main autour de ma taille) : Tu ne vois pas comment elle rayonne ?
Maxime (souriant) : je vois ça en effet !
Adrienne n’est pas très bavarde, bref ! Le couple Ondo était sur le point de s’en aller alors j’ai laissé Mike avec eux en allant passer notre commande et prendre une table.
Charlotte Bibalou, 32 ans maman de deux pestes et la reine de son homme depuis le premier jour…