Prologue

Ecrit par Brenne-junella

Nous sommes samedi, c’était une journée ensoleillée une journée propice pour une ballade en famille.les moments en famille sont très rares mes parents ont tout deux un emploi du temps très chargé.

 

Papa est médecin il m'arrive de ne pas le voir de la journée et maman travaille dans une banque donc ne rentre que le soir alors le samedi ils font l'effort de m'accorder du temps donc on va généralement manger dehors ou faire une ballade. Pour aujourd'hui papa nous  emmène à la foire de Kin ( fikin ) nous nous sommes assis dans un petit fastfood et mange tranquillement, je raffolais toujours de ces moments


 

Maman (désignant mon assiette presque vide) : tu veux qu'on t'en rajoute 

Je n'ai pas le temps de répondre 

Papa : surtout pas ça contient trop de matière grasse elle ...

Papa se lance dans un monologue ou il explique ce qu'un enfant de mon âge doit manger, des fois avoir un parent médecin n'est pas très sympa

Maman( agacée ) : elle peut au moins prendre quelque chose de moins gras !

Papa : une salade.

Moi (avec les yeux rond): je ne mange pas ça.

Je me mets à bouder, ce qui marche toujours si je veux quelque chose il me suffit de froisser mes sourcils, allonger ma bouche et le tour est joué.


Papa : OK ma princesse

Je savais qu'il allait céder, il cède toujours. Mais ça ne marche qu'avec papa, maman quand elle dit non c'est non.


 

Maman : tu la gâtes trop

Papa : j'ai du mal à dire non à ma princesse

Je suis la princesse de papa et maman sa reine


Maman (sur un ton de reproche) : tu devrais alors apprendre, parce que tu lui rends un mauvais service. tu fais d'elle une fille pourrie gâtée

Papa : Inès, tu exagères


 

Maman n'aime pas que papa cède a mes caprices et le lui reproche a chaque fois, papa promet d'arrêter mais fini toujours par se laisser avoir par ma petite mine triste.après le repas nous sommes allés faire une ballade, puis j'ai fais des manèges.

 Nous étions en train de regarder d'autres s'amuser quand le téléphone de papa se met à sonner il ne voulait pas décrocher


Maman : tu ne veux pas décrocher ?

Papa : c'est l'hôpital et je ne veux pas gâcher notre sortie

Maman : et si c'était important ?


Papa laisse sonner un moment avant de s'éloigner pour décrocher


Moi : maman, papa va partir ?

Maman : non papa parle juste au téléphone, il revient.

- bonjour


Ce fort accent congolais nous pousse maman et moi à se retourner, c'est un homme court au teint noir aux cheveux gris, avec un ventre qui dépasse habillé d'une veste rouge et un Jean délavé.il sourit de ses dents jaunâtres


Maman : bonjour


On ne lui prète pas plus d’attention et observe les gens qui font les tours de manège


Le monsieur : c'est votre fille ?

Maman (en me prenant la main) : oui c'est ma fille

Le monsieur : elle est aussi belle que vous

Maman : merci

Le monsieur : vous êtes seules ?

Maman : non nous... 

papa (rétorquant) : ma femme est venue avec moi!

Papa sépare bien les lettres, le Mr est gêné s’excuse et s'en va honteux

papa : qu'est ce qu'il vous voulait?

Maman : il disait juste bonjour

papa (nerveux) : bonjour où est ce qu'il vous connait?

Maman : t’énerves pas mon amour

papa est d'une jalousie excessive toujours à ne pas vouloir qu'on pose les yeux sur sa femme ou qu'on l'aborde, maman est une très belle femme au teint claire de taille moyenne elle a des long cheveux noir et des très belles formes.

Lorsqu’on me dit que je lui ressemble je suis fière car maman c’est mon icone 


Maman : et ton appel?

Papa : la clinique mais ça va. On va y aller il se faire tard

Moi : mais je voulais encore faire du manège 

Maman : tu en feras la prochaine fois qu'on viendra Mwinda


 

Je boude un peu mais on finit par s'en aller, sur le trajet personne ne parle le silence devient  pesant je regarde le paysage par la vitre


Maman (à papa) : mon amour tu es fâché?

Papa : non juste fatigue

Maman : Félix, je sais qu'on ça ne va pas. L’homme de tout à l'heure m'a juste dit bonjour.


Papa l'ignore et se concentre sur la route


Maman : tu l'as bien regardé il ne te vaut même pas à la cheville chéri, toi tu es beau, grand, brun, muscle et par dessus tout c'est toi que j'aime mon bébé

 


Maman se penche pour lui faire un bisou papa souri enfin, mes parents son t trop drôle ils se discutent tout le temps mais s'aiment très fort ils le démontrent tout le temps, moi aussi plus tard j'aimerai être aussi belle que maman et avoir un mari aussi beau que mon papa que j aime beaucoup.

Moi c'est Mwinda Katombo, j'ai un prénom pas commun c'est en lingala il signifie lumière, mon père me dit toujours que je suis «leur lumière». j'ai huit ans, je suis de teint clair pas assez claire que maman, papa lui il est brun.

 

Je suis fille unique et la solitude se fait ressentir, je veux avoir une petite sœur ou un petit frère sur qui veiller, a qui j'apprendrai des choses et qui m'appellera yaya. Comme je le disais tantôt nous formons une belle petite famille et du haut de mes huit ans je n’espère rien de mieux que ça

Demain est un autre...