PROLOGUE : Échecs et maths

Ecrit par BELLO Effang Arafat

Est-il possible d'offrir à deux personnes le même amour et le même désir à la fois ? Cela demeure une énigme depuis des lustres. « L'infidélité, c'est la crise majeure du couple. Mais il faut arriver à considérer ce bouleversement comme une chance pour essayer de mieux se comprendre et d'avancer. » Etre amoureux, désirer deux femmes, c'est facile !Aimer véritablement en donnant à chacune d'elle le maximum de son énergie, le maximum de son temps, en ayant avec chacune, des projets, en les accompagnant toutes les deux dans leur évolution spirituelle, bref, aimer véritablement deux femmes relève d'être génial et talentueux et je n'en ai pas rencontré d'exemplaire. Par ailleurs, il est fréquent de rencontrer des hommes aux multiples liaisons, que vous appelez vous-même des hommes à femmes et qui refusent la séparation et le divorce que leur femme officielle leur demande. Car les hommes à femmes sont le plus souvent des immatures affectifs. Ils aiment se faire aimer de tous les côtés mais ne savent pas aimer. Et ils veulent conserver leur femme qui représente leur mère de référence. Mais parfois les choix que nous faisons nous hantent pour le reste de notre vie. Certains hommes se mettent dans des situations délicates à telle enseigne qu'ils ont du mal à s'en sortir. Le cas récent est  lorsque tu te lances dans la quête du cœur de deux femmes différentes. L'élément déclencheur de cette idée est né dans l'envie de se préserver d'une quelconque rupture ou déception amoureuse. Ne voulant pas passer sa vie à pleurer une femme qui leur a faussée compagnie, ils préfèrent se mettre à l'abri en sortant avec plusieurs. A ce stade là, il n'éprouvera aucun mal à mettre la partante aux oubliettes. L'amour est vraiment beau lorsqu'il est vrai  et réciproque mais de là est-ce un sentiment qu'on pourrait éprouver à plusieurs compagnes à la fois? Je m'en vais vous plonger dans un univers où plusieurs événements ont marqués la vie amoureuse d'un jeune homme rempli de bonté. Studieux et très timide pour parler de ces sentiments, Seydou Hamid est un jeune homme issue d'une grande famille. Sa mère ;Claudine N'KWAME est une des commerçantes les plus influentes de COCODY (Ville bourgeoise d'Abidjan/Côte- d'Ivoire) tandis que son père ; EL Khalifa Hamid est un homme d'affaires. El Khalifa est marocain et est à la tête d'un conglomérat. Ces activités s'étant sur plusieurs secteurs. Il fait parti des plus riches du monde. Malheureusement sa vie amoureuse avec Claudine N'KWAME n'a point durée. Mais de leur union est né Seydou. Lorsque l'on se lance dans une initiative, l'on a parfaite connaissance du début mais la fin reste une énigme. L'être humain se met en face d'innombrables situations où la possibilité de faire un choix s'avère être compliqué. Un dilemme se cré de ces actes. Plus largement, une  situation qui offre une alternative, menant à des résultats différents, dont les deux partis sont d'égal intérêt naît. Généralement les possibilités offertes sont présentées aussi attirantes ou repoussantes l'une que l'autre ; mais cette considération est, d'un point de vue logique, sans intérêt . 

Il s'appelle Seydou Hamid. Marocain- ivoirien ; il est venu en vacance chez sa mère à COCODY . Il vient de terminer les études en Informatique de gestion à l’université Harvard (Harvard University), ou plus simplement Harvard, qui est une université privée américaine située à Cambridge, ville de l'agglomération de Boston, dans le Massachusetts. Seydou est à Abidjan pour se reposer avant de pouvoir intégrer la vie active. Son père El Khalifa a décidé de l'introduire dans l'entreprise familiale qu'il dirigeait tout seul depuis des années. Âgé de 23 ans, Seydou a eu la chance de débuter les études très tôt. Le seul souci qu'il a eu est de ne pas voir ces parents se réconcilier.

En effet, Claudine et El Khalifa se sont rencontrés tout jeune il y a belle lurette. A l'époque, El Khalifa voyageait énormément. Il s'agissait des voyages d'affaires. Au cours d'une de ces sorties, il à eu l'occasion de tomber sur Claudine qui en son temps allait toujours à l'école. Ils sont tombés amoureux l'un de l'autre puis de leur amour est né Seydou. Malheureusement la famille d'El Khalifa n'approuvait pas cette liaison. Forcé à faire un choix entre son héritage et son amour pour Claudine, El Khalifa a du mettre un terme à cette relation mais à toujours soutenu Claudine puisqu'elle était la mère de son fils. C'est de cette relation que Claudine à tirer plusieurs profits puis aujourd'hui elle est aux commandes d'un grand réseau commercial à Abidjan. Elle intervient dans l'immobilier, la vente des parcelles et autres produits de hautes gammes. La vie te conduit toujours là où tu dois être. L'idéal est de savoir patienter car tôt ou tard ton heure de gloire sonnera. Tel était le cas de Claudine. Après s'être séparé, El Khalifa a reprit le court de  sa vie. Même étant séparé, ils ont toujours œuvré pour le bien-être de Seydou....

Allongé sur son lit, Seydou discutait avec une de ces anciennes camarades de salle à travers WhatsApp. Tout souriant, sur son visage innocent on pouvait lire une sensation agréable. Il s'agissait d'une façon de se sentir à l'aise dans sa peau. Au bout d'un moment quelqu'un vient frapper à la porte de sa chambre. 

(Toc, Toc, Toc)

-Qui est-ce ? (Demanda Seydou)


- monsieur c'est moi CAROLINE. Madame vous demande au salon ( répond la femme de ménage)


-Dites la que j'arrive.....


-D'accord monsieur

Elle s'en alla par la suite. CAROLINE est au service de Madame Claudine N'KWAME depuis des années. Elle a débuté sa fonction de ménagère dès l'âge de 10 ans. Aujourd'hui elle est âgée de 19 ans et est considérée comme un membre de la famille. Même si elle n'a jamais eu l'opportunité d'échanger avec Seydou, madame la montrait quelques photos de lui lorsqu'il étudiait aux Etats Unis....

Quelques minutes plus tard, Seydou se lève, enfile un tee-shirt sur sa culotte puis sort de sa chambre. Il se dirige vers le salon. Effectivement sa mère était là mais pas toute seule. Elle avait de la compagnie. Une fois près d'elle Seydou salut l'assise puis essayait de savoir pourquoi il était demandé. 

-Maman, CAROLINE m'a dit que tu m'appelais


-c'est exacte mon fils. Assied-toi près de moi. Je voudrais te présenter à mes invités ( répondit Claudine avec un léger sourire) 

Et puisqu'il avait appris à obéir aux ordres, alors il prend siège aux côtés de sa mère. Elle se lève à son tour et commença les  présentations . Il y avait deux hommes et quatre femmes. Sur son visage ( Claudine) on pouvait lire de la fierté. Elle était joviale de voir son fils à la maison même si elle sait que cela serait juste temporaire. Une fois que les invités se sont retirés, Seydou s'apprêtait à monter dans sa chambre lorsque sa mère le retient.

-Où vas-tu fiston ? ( Demanda Claudine)


-Je monte me coucher maman (répondit Seydou)


-Je sais que tu es ici pour te reposer mais toi et moi devions parler Seydou


- Est ce qu'il y a un problème maman ?


-Non mon fils, aucun problème mais depuis ton arrivée, nous n'avions pas encore eu une conversation digne entre mère et fils. Tout porte à croire que tu m'évites


-Mais où sors-tu avec cette imagination ? Je ne te fuis pas du tout maman


-J'ai entière connaissance du fait que je ne t'appellais pas, je ne suis jamais venue te rendre visite aux Etats Unis et cela t'aurais sérieusement affecté mais sache que je ne t'ai jamais oublié. Ton père était le seul à être à tes côtés pendant ces longues années d'études mais de mon côté je n'avais pas le choix


-Tu sais quoi? C'est vrai je suis sincèrement furieux contre toi. Et d'ailleurs sache que c'est papa qui m'a recommandé de venir passer quelques jours ici avant de rentrer au Maroc. Tu n'as même pas honte de me dire en face que tu n'avais pas le choix. De quelle choix s'agit-il à telle enseigne que tu préfères tourner le dos à ton fils. Écoute moi maman ; je ne suis pas venu ici pour avoir des explications. Laisse moi juste me reposer jusqu'à ce que Papa vienne me sortir de cette maison..(ajouta Seydou)

Et puisqu'il ne voulait plus rien entendre venant de la bouche de sa mère, Seydou monta les escaliers et se dirige vers sa chambre. Triste et sans voix après avoir entendu la discussion froide qu'à eu sa patronne avec son fils, CAROLINE coulait les larmes. Elle était vraiment choquée par les mots qu'ont employés Seydou à l'encontre de sa mère. D'un léger geste de doigt, elle nettoit son visage et se dirige vers sa patronne. Une fois près d'elle ; Caroline essaye de la consoler.

-Calmez-vous madame 


- As-tu vu la manière dont mon fils me parle ?


-Oui ; malheureusement j'ai tout écouté. Je suis sincèrement désolée madame


-Non ma chérie ne le soit pas. Je le mérite et c'est tout. 


-Ne parlez pas ainsi madame. J'ai passée 09ans à vous servir. Durant toutes ces années, j'ai appris assez de choses grâce à vous. Je n'avais jamais rencontrée des gens ayant une bonté de votre genre. Vous êtes une bonne femme, et j'en déduis également une bonne mère. Si vous ne l'aviez pas appelé ou si vous n'avez pas songée à le rencontrer quand il était aux Etats Unis ; je parie que c'est sûrement pour une bonne cause....alors ne vous méprenez pas, je suis certaine qu'il va se calmer et revenir vers vous. Accordez lui juste un peu de temps. Si seulement il pouvait savoir à quel point vous l'aimez ? Je le dis car à voir la façon dont vous me parlez parfois de lui; on sent que vous aimez votre fils...


- Infiniment merci pour tes propos Caroline. Tu m'as vraiment remonté le moral. Et pour me justifier cela n'est pas de ma faute si je l'ai abandonné. En fait je ne l'ai pas vraiment abandonné.


- Vous n'avez pas à vous justifier vis à vis de moi. Tout ce que je sais , c'est que les parents, plus précisément nos mamans prennent toujours de bonnes décisions pour le bonheur de nous qui sommes leurs enfants. Et si je vous disais que ce fut un temps, j'étais en colère contre mes parents, spécialement ma mère


- Ah bon ? Et pourquoi ça ?


- Depuis le jour où j'ai appris que mes parents allaient me placer chez une dame comme domestique, j'étais folle de colère. J'ai cessé de leur parler durant un mois. Mais à partir du jour où je suis arrivée dans votre vie, j'ai appris à mieux vous connaître et aujourd'hui je suis très heureuse. Ce n'est qu'aujourd'hui je réalise que mes parents ont prit la meilleure décision pour mon avenir. Travailler pour vous à été la plus bonne chose qui me soit arrivée. J'ai appris trop de choses à vos côtés. Si aujourd'hui j'ai pu réaliser ce que mes parents m'ont offert en me livrant à vous alors croyez moi, Seydou comprendra également et finira par vous pardonner


- Merci beaucoup Caroline. Tu es un ange venue du ciel. ( Disait Claudine tout en versant des larmes)


- Ne pleurez plus. Excusez moi, je vais vous apporter un peu de jus d'orange madame.


C'est ainsi que Claudine se calma et regarda Caroline s'en aller. 


En effet, âgée de 10 ans à l'époque, Caroline vivait presque l'enfer avec sa famille. Son père n'avait rien et ne faisait rien comme boulot. Il fut contraint d'épouser sa mère car elle venait de tomber enceinte. Caroline fut née dans de mauvaises conditions. La vie est tellement douce et délicate parfois que tu penses être maudit par la nature. Tout ce que l'on envisage ou tout ce que l'on dispose se réduisent à rien du tout du jour au lendemain. Telle était la vie misérable que vivait sa famille. Soucieuse de son avenir et n'ayant aucun moyen de la donner une vie meilleure, ces parents ont décidé de la placer auprès de Claudine N'KWAME qui en son temps aidait financièrement les parents de Caroline. C'est de cette façon qu'elle a atterrit dans le domicile de la mère de Seydou. Caroline est une fille sage, intelligente et remplis d'amour. Elle apporte de la joie dans le cœur de ceux qui en ont besoin. Elle donne du sourire à ceux qui passent leur temps à pleurer. C'est une fille sacrément bien. Claudine N'KWAME s'estime chanceuse de l'avoir avec elle...

******* ( MAROC/RABAT) *******

De l'autre côté du Continent ; principalement vers l'Afrique du Nord,( Maroc) El Khalifa est confronté par un arsenal de problèmes. Son père lui rendait visite et cette fois ci pour lui rendre la vie quasiment impossible. Soucieux et assis dans son bureau l'on frappe à sa porte

(Toc Toc Toc)

- Oui entrez....

Ce n'est qu'après ce signal qu'une charmante demoiselle pousse la porte puis rentre.

- Monsieur, le grand patron vous demande ( dit-elle d'une fine voix)

Il s'agissait de la secrétaire d'El Khalifa


- faites le rentrer


- D'accord monsieur

Une seconde plus tard, c'était le fameux Abdelkader HAMID ; père d'El khalifa qui faisait son entrée. Surpris, El Khalifa réagit : 

- Que viens-tu faire ici Papa ?


- Quelle est cette insolente façon de m'accueillir dans ton bureau ?


- tu as bien dit mon bureau ? Alors je peux t'accueillir selon mes volontés. Je n'ai rien à te dire, s'il te plaît va t'en ....


- El Khalifa, j'aimerais bien que nous mettions nos différends de côté et que nous parlons affaires


- Rappelle toi de notre accord Papa. J'ai choisi ce poste et tout mon héritage à la seule condition de ne plus te revoir. 


- Et toi fiston ; tu vas t'asseoir gentillement et m'écouter attentivement si tu ne voudrais pas que tous tes efforts partent à l'eau. Je suppose que Seydou vient de terminer ces études et tu as prévu le placer dans la société. Alors il faudrait qu'il travail dans une entreprise financièrement stable. Et puis n'oublie pas que c'est moi qui t'ai offert le siège sur lequel tu es assis. Donc enlève ton costume de chef et écoute moi très attentivement. 


N'ayant aucun moyen de renvoyer son père, El Khalifa se temporise puis demande à son père de prendre siège. 

- Assied-toi Papa


- Merci d'avoir pris la peine de m'écouter. 


- Allons-y droit au but. Qu'est-ce qui t'amène ?


- J'adore ta façon d'être pragmatique fiston. Tu tiens ça de moi. Et j'espère que tu l'as également transmis à Seydou. Bon bref il s'agit d'une question de survie. Même si tu me caches les rapports de ces derniers années, je sais que l'entreprise est financièrement instable


- D'où tiens- tu cette information ? 


- J'ai fait ma petite enquête fiston et sache que j'ai des yeux et des oreilles dans cette société. Ne crois-tu quand-même pas je vais te laisser hériter de mon patrimoine sans te surveiller ? J'ai bâtis cet empire tout seul et avec beaucoup de sacrifices. Et parlant de sacrifice, sache que j'ai énormément sacrifier trop de choses pour en arriver là. Et donc je ne vais pas te laisser tout foutre en l'air. Le conglomérat va mal ..


- Ne t'inquiète pas père, je gère la situation


- Tu ne gères absolument rien El Khalifa. Je t'ai à l'œil depuis des années et je crois que depuis près d'un an, l'entreprise bascule. J'ai voulu intervenir tout de suite mais je me suis retenu. Je voulais voir si tu étais capable de remonter la pente. Mais je suis désolé de constater une grande déception. Je t'ai appris assez de choses et je suis déçu de voir l'entreprise dans une impasse du genre. Alors je suis venu reprendre les commandes de la société. Je ne peux en aucun cas te laisser tout perdre. Je croyais que tu étais un leader mais je me suis trompé à ton sujet. Ton fils saura te remplacer et réussir là où tu as échoué...


- Quoi? Seydou ? Je t'interdis de parler de lui. Et je refuse que tu mêlés mon fils à cette affaire. Seydou n'est pas prêt


- Mais je croyais que tu voulais l'intégrer dans la société


- Oui mais pas comme un chef. Il m'assistera afin de prendre la relève. 


- Écoute moi espèce de connard. Le temps de l'assistance n'existe plus. Soit tu démissionnes et ton fils accède au poste..ou carrément je peux te trouver un autre arrangement


- Je ne suis pas un pion que tu peux placer ou déplacer de l'échiquier. Je te rappelle que j'ai travaillé nuits et jours pour la prospérité de cette société. Son statut a bien évolué grâce à moi. Donc retire le fait que c'est ta société. J'ai également contribué car c'est en partie grâce à mes efforts elle est à cet stade aujourd'hui. Tu ne peux pas débarquer dans mon bureau à l'improviste et me demander de démissionner. C'est absurde. D'ailleurs tu commences à m'énerver. Sort de mon bureau


- C'est à moi tu parles de la sorte ? 


- Papa sort d'ici où j'appelle la sécurité


- Tu le regretteras amèrement fiston crois-moi.  Je vais te montrer que je suis ton supérieur. Après tout je suis ton père et ne m'oblige pas à faire ce que je regretterai plus tard...


- Tu m'as assez prit déjà. Il est temps que tu me laisses tranquille. Fiche- moi la paix papa


- D'accord El Khalifa. Fait comme tu voudras. Mais sache que tu l'auras cherché. 


- Tu ne me fait pas peur papa.


Sur cette tension, le père d'El khalifa; Abdelkader HAMID sortit du bureau de son fils....

La vie est parfois amère envers soi-même et l'on pense être maudit alors que certains pensent que ce sont simplement les conséquences des actes pré-établis qui nous rattrapent. Lorsque des éventualités très délicates s'opposent à toi et que tu te trouves en position de faire un choix, une impasse se crée. Tu te trouves en position de dilemme. Parfois le plus cruelle de ces genres de choses est lorsqu'il s'agit d'une question de vie ou de mort. Jusqu'où les gens sont prêts à aller pour le pouvoir. Jusqu'où les gens sont prêts à partir pour préserver des secrets d'une grande importance...Les problèmes familiaux sont souvent énigmatique du moment où elles grouillent de secrets. La vie est belle et il faudrait faire attention pour ne pas la vivre de façon courte. 

Cependant, après s'être disputé avec son fils, Abdelkader HAMID sort de son bureau puis rentre dans sa voiture. Une fois à l'intérieur, son téléphone sonna. Il jette un coup d'œil sur l'écran d'accueil et aperçoit un numéro inconnu. De part son regard, on aurait dit qu'il s'attendait à recevoir un appel du genre. Quelques secondes après il décroche :

- Allô.....


- oui allô Abdelkader HAMID. Comment s'est passée ta réunion avec ton fils?


- El Khalifa n'a pas voulu entendre raison de ma part 


- Nous savions d'avance que tu serais incapable de le contrôler. Nous devons agir le plus tôt possible


- Accordez moi encore 24heures s'il vous plait


- Nous ne disposons pas de 24 heures. Merci pour ta collaboration et agréable soirée à toi. 

Sur ce, l'inconnu raccroche. Ne sachant pas avec qui il a discuté au téléphone, Abdelkader HAMID savait au moins que son fils El Khalifa courait un grave danger. Il resta silencieux durant un laps de temps puis coula des larmes. Au bout d'un moment il saisit son téléphone puis compose un numéro qu'il appelle. Après quelques minutes l'intéressé décroche.

- Oui allô, monsieur je suis à votre service..


- Allez y faîtes moi le nettoyage ce soir ( disait Abdelkader HAMID)


- D'accord monsieur. Considérez le travail comme déjà fait ( répondit l'inconnu) 

Suite à ces mots, Abdelkader HAMID raccroche puis démarre son véhicule. Après une demie-heure de trajet intense, il arrive enfin à la maison. Avant même de pouvoir garer sa voiture, son téléphone sonna à nouveau. Et cette fois ci c'était toujours un appel inconnu. Il décroche après quelques secondes d'hésitation.


- Allô....Qui est à l'appareil ? ( Demanda Abdelkader HAMID)


- Mon identité importe peu. Alors dites-moi comment aviez vous gérer El Khalifa? ( Répliqua l'inconnu)


- J'ai entière connaissance du fait que mon fils constitue une menace pour notre projet. Soyez sans craintes. La menace sera supprimé du jeu


- Arrange-toi pour que demain soit un autre jour pour chacun de nous


- D'accord c'est compris..

Après ces échanges bizarre, l'inconnu raccroche. ..

Par ailleurs, El Khalifa ignorait dans quelle situation il se mettait. Il sonnait 23h 34 et il était toujours au bureau. Il a l'habitude de veillez lorsque les dossiers à traiter sont d'une grande importance. Tout le monde était partit et il n'y avait que lui et l'agent de sécurité de la société. Au bout d'un moment son téléphone portable sonnait mais il ne voulait pas décrocher car il était concentré par son travail. Studieux mais parfois autoritaire, il était souvent sûr de lui. C'est ainsi qu'il sonna 00h00 minute lorsqu'un individu vêtu de noir de la tête au pied rentra dans son bureau à l'improviste. Prit par la peur El Khalifa réagit : 

- Qui êtes vous ? Que voulez vous ? J'ai assez d'argent pour vous monsieur ( disait El Khalifa en frisonnant)


- Je n'ai pas besoin de votre argent. Quelqu'un de haut placé que vous à mit une sacrée fortune sur votre tête. La seule chose que je puisse vous dire est qu'il ne fallait pas en arriver là. Il fallait écouter et suivre tout ce qu'on vous disait. Maintenant il est vraiment tard d'avoir du regret et de revenir en arrière. ( Réagit l'inconnu)


El Khalifa s'apprêtait à rétorquer quand soudain un bruit assez fine retentit. On venait de tirer sur le père de Seydou. El Khalifa venait d'être assassiné. Après l'accomplissement de sa tâche, l'homme en noir saisit son téléphone portable puis composa le numéro de son envoyeur. Celui ci décrocha puis il dit:


-  Échecs et maths monsieur. Ma mission vient d'être accomplie. La menace a été neutralisée.....


A SUIVRE.....


LE DILEMME