PROLOGUE/ Vives les mariés
Ecrit par Phénix
****** Une petite seconde pour aimer me donnera la force de continuer ********
Prologue
« Devant Dieu et devant les hommes
Pour le meilleur aussi bien que pour le pire
Ils viennent de s’unir dans un long baiser
Ils partageront leurs joies et leurs peines
Ils se sont rencontrés, ils se sont attirés
Ils se sont regardés, ils ne voient plus rien
Ils ne cherchent plus rien ils ont tout trouvé… »
Sur la piste de danse, les invités esquissent des pas de danse sur cette musique du regretté GG Vickey. Dans les bras de Kelly mon meilleur ami, je bouge doucement, le sourire aux lèvres. Mon cœur est dans une joie immense et pour cause !!! Regardez la magnifique alliance qui brille à mon doigt depuis près de deux heures. Ça n’a pas été facile mais j’y suis arrivée. Je suis enfin MADAME EGNONKPON. Mon calvaire a duré. Entre les prétendants, les fans qui rendaient jaloux Cécil, mes déplacements qui ne nous laissaient jamais le temps d’être ensemble longtemps et ma belle-mère, cette vieille mégère, qui ne voulait et ne veut toujours pas de moi, ça a été serré, mais aujourd’hui je savoure ma victoire. C’est normal, quand il y a de l’amour on peut surmonter les obstacles les plus invraisemblables. Et pour Cécil, je suis capable d’aller tuer Lucifer dans son enfer.
Laissez-moi me présenter.
Anaïs BATA, vingt-huit ans, guitariste professionnelle et productrice de renom (par mon père bien sûr). Petite femme (un mètre soixante) ni grosse, ni mince. Joli derrière, joli poitrine. Un ventre extra plat, un très joli minois. Oh oui, je suis fière de mon physique. Ça en a fait bavé plus d’un. J’aurais pu être miss Bénin si cela m’intéressait vraiment. Mais non, il n’y a que la guitare qui m’intéresse. Je suis plutôt discrète et n’aime pas trop être sous le feu des projecteurs, ce qui ne cadre pourtant pas avec mon métier. J’accompagne plein d’artistes sur scène, ce qui me fait voyager beaucoup. Jamais un mois dans un même endroit. C’est d’ailleurs lors de l’une de ces nombreuses tournées que j’ai rencontré Cécil EGNONKPON et depuis, on ne s’est plus quitté. Bien entendu, nous n’avons pas souvent beaucoup de temps pour nous, mais quand nous nous retrouvons, c’est toujours la fête. Je suis complètement folle de lui. Il est tellement compréhensif, un vrai amour celui-là. Ce n’est pas le genre de mec qui te demande de choisir entre l’amour et ta passion. Dès le départ nous avions défini les bases et il savait qu’il était hors de question que je choisisse entre un homme et mon boulot. La musique est mon premier mari.
- Eh ! ne me marche pas sur les pieds petite BATA. S’écria Kelly qui me ramena brusquement sur terre.
Je lui fis un joli sourire pour m’excuser.
- On ne dirait pas une musicienne hein !!! tchip, tu as deux pieds gauches, une vraie catastrophe.
- Ah ah ah ! c’est pour cela que tu aimes tant danser avec moi non !!!
- Cause toujours Aïs ! personne ne danserait avec toi sinon. Et tu le sais. Même ton chéri est déjà fatigué. That’s why, je profite.
J’éclate franchement de rire. Kelly me regarde plus sérieusement en resserrant son étreinte. Je sais de quoi il va me parler dans un instant et j’ai déjà toutes les réponses. Papa, maman et même Benjamin m’avaient déjà tellement embêté à ce sujet. Je suis maintenant rodée.ils s’inquiètent tous pour rien. Cécil est un homme bon, gentil et il me respecte. Je sais que nous sommes carrément dans deux mondes différents. Lui est médecin et moi musicienne. Je ne suis jamais sur place et pour d’autres c’est un sérieux handicap mais pour lui et moi, ce n’est rien. Nous nous aimons.
- Alors, tu vas faire quoi de ta carrière maintenant que tu es mariée ?
- Rien d’inhabituel en tout cas. La vie continue comme avant. Je change juste de maison.
- Tu es sûre de toi Aïs ?
- Arrête de m’appeler comme ça ! et oui, je suis sûre que tout iras bien. Cécil est un gars compréhensif. On en a déjà discuté de nombreuses fois et mon boulot ne le dérange pas.
- Jusqu’à quand sera-t-il compréhensif miss ? Moi je sais qu’il faisait juste semblant pour te faire plaisir et te mettre la corde au cou. Maintenant qu’il a réussi, j’ai bien peur qu’il ne te montre son vrai visage.
- Kelly !
- Je suis sérieux. Tout le monde te le dit. Tu aurais fait un meilleur choix en épousant Jauris. Lui au moins est du même monde que toi et c’est avéré qu’il est raide-dingue de toi. Quelle idée pour une guitariste d’épouser un médecin bon Dieu !!!
- Kelly les sentiments ne se commandent pas tu sais ! Jauris est adorable mais je ne l’aime pas. Je n’ai jamais senti auprès de lui ce que je ressens avec Cécil.
- Parce que tu ne veux pas !
- Parce que je ne commande pas mon cœur. Toi tu es batteur et pourtant tu as bien épousé...
- Ce n’est pas pareil, moi je suis un homme. Mes déplacements ne la gênent pas. Et elle est occupée par son travail.
- Kelly s’il te plait ! fais au moins semblant d’être heureux pour moi. C’est le jour de mon mariage. Laisse ma belle-mère et ses filles me faire la tête. Ne t’y met pas aussi.
- En tout cas. Je serai là quand il faudra lui casser la gueule à ce papy qui a ravi ton cœur
- Il a trente-huit ans Kelly, c’est pas un papy.
- Donc dix ans c’est rien ??
- Pffff,tu me soûles à la fin ! pardon laisse-moi rejoindre mon père. Il est bientôt l’heure de partir.
- Weh, c’est ça. Fuis toujours.
Je quitte la piste à son bras. La réception à lieu dans le jardin de l’hôtel Azalaï. Le cadre est joliment décoré. Ma décoratrice est une vraie pro. Dans un coin, j’aperçois ma belle-mère et ses filles. Vraiment les gens m’étonneront toujours. Sous prétexte que c’est leur frère qui a payé, elles font des excès pas possible. J’en ai honte. Un sac est posé près d’elles et on imagine aisément ce qui a été emmagasiné à l’intérieur. Ces dames m’ont mené la vie dure depuis six ans. Mais vous ne me connaissez pas. Je ne me laisse pas faire et elles ont vite déchanté. Je me demande si vraiment elles sont les parents de Cécil. Il y a une si grande différence entre eux. Mais bon, on ne choisit passa famille dit-on. Je plaque un sourire sur mes lèvres et m’arrête à leur niveau.
- Ça va maman ? vous n’avez besoin de rien ? demandai-je juste pour la forme.
- Depuis, on attend la nourriture, on ne trouve rien. Et pourtant c’est mon frère qui a payé pour tout cela. Dit l’une des Jumelles.
- Vraiment ? dis-je en regardant Kelly. Mais il y à la table là-bas belle-sœur. C’est un service libre. Allez-y et faites-vous plaisir ! Il y a trop de monde pour que les serveurs viennent à vous.
- Nous sommes les parents du marié. Donc nous devons être reçues spécialement. Même maman doit se lever ?
- Tu peux lui prendre ça non ! s’il te plait.
- Pff, c’est toi la belle-fille. Donc fais ton boulot.
- Je suis désolée, aujourd’hui je ne touche à rien. Mais je trouverai quelqu’un pour vous satisfaire. OK ? A tout à l’heure.
Je m’éloigne sans un mot de plus. Je sens bien leur regard dans mon dos mais je m’en fous.
- C’est quoi ça ?
- Ma belle famille. De vraies profiteuses, ces femmes.
Au même moment, quelque part dans l’hôtel où a lieu la réception
- Arrête ça ! Quelqu’un pourrait nous voir chéri!!!
- Dis moi que tu n’aimes pas ça ma belle. Dit-il en lui pelotant les fesses
Elle voulut répondre mais il l’en empêcha en l’embrassant fougueusement. Elle s’agrippa à lui en gémissant faiblement. Ses doigts se perdirent dans les longs cheveux de la femme pendant qu’elle ouvrait fébrilement sa braguette pour sortir son sexe gonflé à bloc. Puis, elle se mit à genoux et goba l’engin, arrachant un doux soupir à son propriétaire.
- Tu es la meilleure ! c’est le plus beau cadeau de mariage qu’on pouvait me faire !
- Il l’attrapa par les cheveux en s’enfonçant brutalement dans sa gorge. Elle étouffait presque mais il s’en foutait. Et elle adorait. Ses coups étaient secs et allaient tout au fond de sa gorge. Un filet de salive coulait le long de ses lèvres. Quelques minutes plus tard il se vida dans sa gorge puis rangea son membre flasque pendant qu’elle essuyait sa bouche. Il la releva et lui roula une perle d’enfer.
- Tu vas me manquer chéri. Deux semaines longues de moi, c’est juste affreux. Et avec cette femme en plus.
- Un peu de respect Fred. C’est de ma femme que tu parles !
- Et moi je suis quoi ? tu viens de me défoncer la gorge alors qu’elle est juste à côté.
- Toi tu es mon petit rayon de soleil. Arrête de jouer la gamine. Tu m’auras à mon retour. Tu en auras tellement que tu demanderas grâce.
- Cause toujours idiot. Dit-elle en se dégageant doucement.
Il lui claqua les fesses avant de quitter la salle. Dehors sur la terrasse, il salua quelques invités avant de rejoindre sa femme qui devisait joyeusement avec les membres de son orchestre. Il la serra de dos et lui fit un bisou dans les cheveux.
- Coucou Madame EGNONKPON
- Coucou Monsieur mon mari ! tu m’as abandonnée
- Moi ? jamais ! tu devras me supporter jusqu’à la fin des temps. Salut les gars.
- Salut ! répondit les autres en chœur.
- Hum ! je vois que même le jour de notre mariage tu parles boulot.
- Pas du tout chéri. N’est-ce pas les gars ?
- Ils firent oui de la tête, avant de s’excuser et de s’éloigner.
Une heure plus tard, j’embrassai mes parents, lui, les siens. J’évitai consciencieusement mes beaux-parents pour ne pas gâcher le moment. Puis après les dernières recommandations, nous partîmes pour l’aéroport où nous devrons prendre un avion pour Venise.
NB : Je commence à peine. Encouragez-moi avec des j’aime et des commentaires.