provocation 2
Ecrit par Ndobis
Paul
Les deux folles
reviennent dans la salle et se dirigent directe vers la piste de danse, elles
se défoulent grave sur une chanson de lady ponce . Maurelle danse
comme si depuis toute petite elle danse sur des rythmes Camerounais. Elle a
des coups de reins violents. Elles s'amusent vraiment bien et je suis
content de voir ma sœur épanouie et s’amuser. Elles dansent ainsi pendant plus
de trente minutes et ne reviennent à la table de temps en temps pour boire un
coup et repartir danser. Les hommes leurs tournent autour mais elles les
repoussent gentiment. A un moment donné le DJ lance du zook et les filles se
mettent à danser l'une devant l'autre en riant. Mon collègue Mathis me
demande s'il peut danser avec ma sœu , je lui répond que c'est une grande fille
donc si elle est d'accord je n'y voit pas d'inconvénients. Il va donc vers
elle et lui chuchote quelque à l’oreille, elle secoue la tête comme pour dire
oui et se met à danser coller serrer avec lui. Maurelle elle continue à bouger
de façon sensuelle, elle repousse les jeunes qui viennent vers elle jusqu'à ce
qu'un homme d'une trentaine d'années vienne lui demander s'il pouvait danser
avec elle, elle accepte net et cela me donna un pincement au cœur. Elle se
frotte tellement à lui qu'on dirait que leurs corps vont se fondre l'un dans
l'autre pour n'en Faire qu'un. A un moment elle se détache de lui et
se baisse en pointant ses fesses dans ma direction pour arranger je ne
sais quoi sur sa chaussure, j'avale la salive tant elle a un beau fessier, je
m'imagine immédiatement en train de le prendre dans mes mains et les pétrir
comme de la pâte à modeler. Heureusement que la table est assez haute sinon on
verrait la bosse qui s'est formée au niveau de mon entre jambe. Elle se
relève et continue sa danse comme si de rien n'était. Jade se rapproche
d'elle et lui chuchote à l'oreille avant de lui faire deux bises et de se
rapprocher de ma table avec mon collègue.
Jade : Paul nous
on part, il y'a un cabaret pas loin d'ici on va y faire un tour, ne te dérange
pas pour moi il va me ramener à la maison
Paul : alors nous
venons avec vous
Jade : non non Maurelle
est concentré dans sa danse et je crois qu'elle aime bien la compagnie de ce
monsieur, donc laisse là s'amuser. On se prend directement à la maison. Elle me
fait une bise et se dirige vers la sortie
Mathis : ne
t'inquiètes pas man je vais m'occuper d'elle et la ramener sans problème à la
maison
Paul :ok je
compte sur toi. Bonne soirée.
Je suis
maintenant seulement en train de regarder votre sœur danser et se faire
tripoter par l'autre idiot, j'ai la rage et une seule envie, celle de la tirer
de là mais connaissant cette folle elle risque soit se faire des d'idées soit
faire un scandale. Je me résigne donc et la laisse continuer sa danse. Elle se
tourne et colle son postérieur sur cet homme avant de continuer à danser tout
en ondulant sur lui. Lui aussi lui fait passer les mains partout sur elle et
comme depuis le début elle se laisse faire. Nos yeux se croise et elle ondule
et se trémousse sur elle de plus belle sans me quitter des yeux… dans mon
pantalon mon mini moi est tendu jusqu'à me faire mal. La goutte d'eau qui fait
déborder le vase c'est quand son partenaire de danse pose les mains sur ses seins,
elle sursaute mais se laisse faire. Je me lève d'un bon et vais lui tirer
le bras, mdr c'est qu'elle façon de danser ça ?
Paul: on rentre
Maurelle : non
non j'ai pas envie de rentrer
Paul :Et
moi je te dis qu'on rentre ? Je suis fatigué,
Maurelle : non il
va me raccompagner ou alors je vais appeler Jade
Paul : mais tu ne
le connais même pas et lui ne sais même pas où tu vis
Lui: monsieur allez-vous
en , je vais la ramener chez elle
Paul: la ferme !
Face de crapaud, je ne me suis pas adressé à vous
Lui : vous
parlez à qui de la sorte ? Vous savez qui je suis ?
Paul : je me
fou royalement de qui vous êtes quant à toi Maurelle si tu ne viens pas tout de
suite je vais te trainer dehors même par les cheveux
Maurelle :
quoi ?
Paul : tu as
bien compris et tu sais que j’en suis capable
MAURELLE
Voir Paul se comporter de la sorte me faisais
rire intérieurement. Depuis que jade et moi sommes montées sur la piste j’ai dansé
de façon aguicheuse pour le faire réagir mais rien, j’ai même laissé quelques
idiots danser avec moi juste pour le mettre en rogne mais rien. Il a fallu que
mon cavalier actuel me touche la poitrine pour qu’il se décide à agir. Et bien ce
n’est pas trop tôt car avant qu’il ne vienne me tirer des bras de l’autre type,
j’étais sur le point de remettre ce dernier à sa place mais lorsque je l’ai vu
j’ai laissé tomber pour voir sa réaction et là je vois que j’ai bien fait car
il est vénère grave
Paul : alors
tu viens ou je dois te trainer dehors ?
L’autre type :
elle n’ira nulle part, mais quelles sont ces manières là
Maurelle : ok
c’est bon on y va. Se tournant vers mon cavalier :
Désolé pour ce désagrément
et bonne fin de soirée à vous
Je me dirige vers
la sortie sans pour autant faire attention à Paul, il faut que je l‘ignore un
peu pour bien augmenter ses nerfs
Je me dirige vers
sa voiture avec lui derrière moi. Certains hommes sifflotent à mon passage je
ne les gère pas et vais me placer près de la voiture côté passager, il débloque,
j’entre et met ma ceinture sans toute fois tourne la tête vers lui. Bon monsieur
démarre aussi la voiture sans dire mot. J’avoue que je suis deçus, je m’attendais
à ce qu’il me dise quelque chose mais là il ne dit rien, il va aller me laisser
à la maison. C’est bon j’ai eu la confirmation qu’il ne ressent rien pour moi,
me dis je avec un petit pincement au cœur, j’ai au moins essayé.
Paul : c’était
quoi cette façon de danser ?
Je ne dis rien et
il reprend
Paul : je m’adresse à toi, c’était quoi cette façon de
danser ? On aurait dit une prostitué
Maurelle : en
quoi ça te regarde ? hein en quoi ça te regarde ? je fais de mon
corps, ce que je veux et quand je veux. Pourquoi es-tu toujours sur mes basquets ?
je ne te dois rien, ou alors c’est le fait d’avoir gérer la facture ce soir qui
te donne tout ce zèle, demain matin je te fais un virement. Je ne veux plus
rien à voir à faire avec toi
Paul : je me
fou de ton argent, je te demande juste de te respecter, au moins en ma présence
Maurelle :
et pourquoi ? primo je ne suis point sous ta tutelle et deuzio je suis une
adulte vaccinée. J’aurai pu finir la soirée avec cet homme dans un chambre d’hôtel
si ça me chante, je fais ce que je veux. Tu viens de me gâcher la soirée, par sa
façon de danser on pouvait déduire que c’est un bon coup. Tu viens de me faire
rater l’occasion de gouter la chaire camerounaise
Paul : (en freinant
brusquement) quoi ?
Maurelle :
mais t’es fou toi ? c’est quelle façon de conduire ça ? si je n’avais
pas mis ma ceinture j’aurai été éjecté hors de la voiture. Tu as eu ton permis
où toi ?
Paul : (fulminant
de rage) A qui t’adresses- tu de la sorte ? vraiment tu es capable de faire
perdre patience à un saint. Comme tu veux tant te faire tripoter par n’importe
qui je te ramène là-bas
Je suis
subitement prise de peur car je ne veux pas qu’il parte me laisser là-bas mais
je ne peux pas me permettre de le lui faire voir. Je joue donc au faux courage
Maurelle :
oui oui vas me laisser là-bas, demain matin je vais appeler jade afin qu’elle
vienne me chercher. Rien ni personne ne peut me faire rentrer à la maison maintenant,
j’ai l’intention de passer une nuit hot avec mon cavalier de tout à l’heure.
Son visage est déformé par la colère il ne dit
plus rien et se contente de conduire. Je
suis tout à coup frapper par quelque chose, pourquoi le trajet retour pour la
boite me semble tout à coup plus long ? hummm et s’il part me couper la tête
quelque part a cause de ma longue bouche ? Non non il ne peut pas le
faire. Surement il me ramène à la maison en passant par une autre route
Maurelle : où
m’emmène tu ? il ne répond pas et continue à conduire comme si je n’avais pipé
mot. Tu veux aller me tuer quelque part c’est ça ?
Il freine et sort de la voiture sans un regard
vers moi. Il se dirige vers une maison sans me dire quoi que ce soit. Je me décide
aussi à sortir. Il ne me fera rien de toutes les façons, en plus je ne peux pas
rester dans cette voiture. J’envoie un message à Jade pour lui dire où je suis
juste au cas où. Je me dirige vers la maison où il est entré et je trouve la
porte ouverte, je pousse et je me retrouve dans un grand salon bien décoré, on
ne dirait pas que c’est la maison d’un homme célibataire car elle est non
seulement bien décorée et bien ordonné. Je suis certaine que c’est une femme
qui a fait et choisi cette déco et cela me donne un pincement au cœur. Je m’assois
sur le grand divan et je regarde dans toutes les directions. Votre frère n’est nulle
part, je prends la télécommande et allume la tv juste pour avoir l’illusion de
ne pas être seule.je reçois un message de Jade qui me dit que c’est bien que ce
sera encore plus facile de le pousser dans ses retranchements. Il revient quelques
minutes après, il a troqué ses mocassins pour une paire de babouche et est maintenant
en délabré. Ses muscles saillants sont exposés ainsi que ses pectoraux bien dessinés,
pas besoin de passer par quatre chemins pour savoir que c’est un grand sportif.
Je commence à me faire des films dans ma
tête
Paul : la
vue te plait ? ne te gène surtout pas, tu peux reluquer comme tu veux
Maurelle :
reluquer ? quoi ou qui ? le monstre que tu es ? je te
regarde juste et me demande comment est-ce que tu peux être le frère de Jade, cette femme
bien. Ou encore le fils de papa Jacques car tu n’es qu’un rustre, un détraqué
et un mal éduqué. Bref ramène moi à la maison car ta vue m’insupporte.
Paul : ah
bon ? désolé mademoiselle mais au point où je suis,je suis fatigué , tu
peux penser tout ce que tu veux de moi je m’en fou. Tu vas dormir ici et le
matin je vais te ramener. Tu m’as gâché la soirée avec ton bavardage
Maurelle : je
ne resterai pas dormir ici. Ok comme tu refuses de me raccompagner je vais appeler
jade afin qu’elle vienne me chercher
Je fais sortir
mon téléphone pour l’appeler mais en un temps deux mouvements il est près de
moi et m’arrache le téléphone
Paul : tu ne
l’appelleras pas
Maurelle :
rend moi mon téléphone !
Paul : arrache
le si tu peux. Il est près de moi et nos bouches sont maintenant très proches,
il ne bouge pas et me regarde droit dans les yeux et je peux y voir du désire
vu qu’il se retiens je vais prendre les devants, heee bien je décide de me
lancer et je l’embrasse. Il ne me repousse pas et au contraire réponds passionnément
à mon baiser. Je fonds littéralement dans ses mains, il me serre à lui et fais
parcourir ses mains sur tous mon corps. Sa langue titille la mienne et nous ne
sommes que soupir. Mes mains se dirigent sous son démembré, je ne cesse de le
caresser et il fait pareil. A un moment on s’arrête pour reprendre nos souffles
tous en nous regardant
Paul : on ne
devrait pas
Maurelle :
faire quoi
Paul : ce
que tu veux faire
Maurelle :
ok.
C’est vrai qu’il
m’intéresse mais là c’est bon j’ai déjà assez forcé, vu qu’il ne veut pas
prendre les devant je vais aussi rester tranquille
Maurelle : où
se trouve la salle de bain s’il te plait.
Paul : au
fond du couloir à gauche,
Je m’y dirige juste pour reprendre contenance,
j’y passe quelques minutes et je tire la chasse pour faire croire que je me
suis soulagé. Je ressors et le retrouve exactement ou je l’ai laissé.
Maurelle :
ou vais-je passer le reste de la nuit ?
Paul : suis-moi,
tu dormiras dans la chambre d’ami en face de la mienne
Je le suis la
mort dans l’âme, il me montre la chambre, elle est propre et simplement décorée.
Je lui demande de me donner une serviette car je veux me rafraichir. Il me la donne et je retourne donc dans la
salle de bain, heureusement que je me balade toujours avec quelques lingettes. Je
me démaquille et prend mon bain. En sortant de la douche je noue la serviette sur
ma poitrine car je ne veux plus remettre ma robe. J’écoute des bribes de
musique en passant devant sa porte. J’entre donc dans la chambre prévue pour
moi je dépose mes affaires dans un coin ainsi que la serviette que j’avais noué
quand je me dirige vers le lit, la porte s’ouvre brusquement sur un Paul qui tient
une chemise à la main, je bloque immédiatement oubliant que j’étais nu. Lui aussi
est resté immobile et me regarde maintenant comme avec tout le désir du monde.
Je reprends
contenance et entre sous la couverture. Avant de parler
Maurelle : apparemment
tu as la manie d’entrer sans frapper
Paul : (se raclant
la gorge) heuuuu je venais juste de donner cette chemise pour que tu ne sois
pas obligé de dormir avec ce chiffon serré que tu appelles robe
Maurelle : dépose-la
sur le bord du lit et sors
Il vient, la dépose
et se tourne pour partir
Maurelle : toujours
aussi grognon
Paul :
pardon ? celle qui n’a rien compris et me met à pianoter sur mon téléphone
sans plus prêter attention à lui, une fois de plus il vient et me l’arrache
Maurelle :
je vais finir par croire que tu as un problème avec mon téléphone, rend le moi immédiatement
sinon…
Il m’embrasse
pour me faire taire : « tu parles trop », cette fois si je l’embrasse
avec une fougue que je ne me connaissais pas, et en un battement de cils il était
nu sous la couverture avec moi, me faisant l’amour comme jamais encore on ne me
l’avait fait, tantôt il me dominait, tantôt je reprenais les rênes et ondulait
sur lui, me contorsionnais, twrerquais , je voulais le marquer. Nous l’avons fait
encore et encore, on aurait dit des personnes qui venaient de découvrir la
chose et qui n’arrivaient pas à se rassasier l’un l’autre. Mon antre chauffait
comme pas possible mes jambes alors ne réussissaient plus à me porter. Il m’a
porté jusqu’à la douche et m’a posé sur le bidet pendant qu’il remplissait la baignoire.
Cela fait il m’y a introduit et m’a donné mon bain avant de s’occuper de lui.
Maurelle :
je ne veux pas remettre ma robe pour rentrer, s’il te plait peux- tu me donner
un truc confortable
Il ressort et
revient avec un jogging et un t-shirt la pose prête du lit et ressort
Je m’habille et
prends mes affaires en main avant de me diriger au salon ou je le trouve vêtu d’une
culote et d’un T- shirt . Il va dans sa chambre et revient avec un tout petit
sac et me le tend pour que j’y mette mes vêtements
Maurelle : c’est
bon on peut partir. Il ne dit toujours rien et se dirige vers la porte, je sors
et il ferme derrière moi. Il est 9h30 donc papa jacques et jades sont déjà debout,
le rouge me monte aux joues quand j’imagine ce que ce dernier va penser de moi.
Nous prenons la route et le mutisme de Paul ne me plait pas du tout, depuis là
il ne m’a rien dit du tout. Je ne m’attends pas à ce qu’il se mette en relation
avec moi a cause de la nuit qu’on a passé ensemble mais de là a ce qu’il se
comporte comme s’il regrettait ce qui venait de se passer me révolte
Maurelle :
tu as perdu ta langue on dirait
Paul : je n’ai
jamais été bavard comme toi
Maurelle :
humm ta voix sort plutôt quand tu es sous la couette
Paul : tu t’attendais
à quoi ? Ne me dis pas que tu t’es fait les films dans ta tête
Maurelle : et
sur quoi ? je me disais juste qu’on pouvait parler comme des être civilisé
Paul : je n’ai
rien à dire, bref rien à te dire, nous sommes des adultes qui avaient envie de
s’envoyer en l’air et on l’a fait donc maintenant ne viens pas me pomper l’air
Maurelle ( L choqué) : mais je ne t’ai rien
demandé, pourquoi te sents- tu toujours à même d’être désagréable avec moi ?
bref ramène moi à la maison. J’ai maintenant la confirmation que tu es
bipolaire, quand tu me faisais l’amour tu étais le chef des paroles douces et
mielleuses maintenant ta vraie nature a repris le dessus, Je me demande ce qui
m’a poussé à me donner à un imbécile comme toi. Il ne dit rien, gare et sort de
la voiture pour revenir quelques minutes plus tard avec un sachet et une
bouteille d’eau
Paul : tiens
bois ça là devant moi c’est du Norlevo je ne veux pas que tu m’appelle après pour
me dire que t’es enceinte, je ne suis pas prêt à avoir un enfant et encore
moins avec toi.
Je bois le
comprimé la mort dans l’âme pas parce que je voulais porter son enfant, non, moi
non plus je ne suis pas prête, je tiens à aller bien loin professionnellement
et un enfant maintenant changerait mes projets mais plutôt parce qu’il me déteste
tellement qu’il ne me retient pas digne de porter son enfant. C’est décidé je
mettrais mes sentiments pour lui dans un tiroir et irait de l’avant.