QU’EST-CE QUE L’ECHEC ?
Ecrit par Guilhem
De façon consciente ou inconsciente nous nous fixons tous des
objectifs, des buts à atteindre aussi minimes qu’ils soient. Qu’il soit
question de carrière professionnelle ou dans nos rapports quotidien avec les
gens et même dans notre quête intérieur nous nous fixons de macros et micros
objectifs. Ils ne sont pas toujours formulés clairement mais qu’il soit
question de sortir les poubelles ou de travailler sur un projet nous envisageons
des résultats précis.
Mais il arrive que les résultats ne soient pas ce à quoi l’on
s’attendait, il arrive que les résultats soient en deça de nos attentes ou
encore que nous ne parvenions pas à réaliser la tâche prévue, comme il se doit
au moment où il se doit. A ce moment on peut parler d’échec. L’échec procure plus souvent le sentiment d’échec
que le sentiment d’échec ne renvoie véritablement à un échec. Mais nous y
reviendrons.
Ainsi échouer c’est simplement ne pas atteindre le but qu’on
s’est fixé de façon rationnelle mais aussi, ne pas être satisfait de ses
résultats. Il y a donc une énorme part de subjectivité dans la notion d’échec,
ce sur quoi nos éducateurs n’ont jamais mis l’accent. Vous avez échoué quand
vous n’êtes pas satisfait, vous avez échoué quand vos résultats sont inférieurs
à votre objectif initial voir à vos efforts on pourrait même dire. Pensez ainsi
ne vous rendra pas nécessairement plus fainéant ou moins compétitif, mais c’est
une façon de vous placer au centre de votre processus. L’échec définit par les
autres prends sens uniquement quand ils sont à la source de votre action et/ou
lorsque les enjeux sont prédéfinis par eux. Vous passez un examen pour accéder
à un niveau supérieur d’étude les conditions de réussites sont définies par l’auteur/les
auteurs de l’examen et donc, ne pas remplir ces conditions conduit à un échec.
Vous pouvez vous convaincre du contraire ce n’est pas mauvais mais ça restera
plus un échec qu’autre chose. Vous décidez de moins vous énerver, et pour ça
vous prenez les mesures nécessaires mais il vous arrive de piquer une colère au
passage. Ce n’est un échec que si vous le décidez. Vous pouvez tout aussi bien être
tolérant avec vous-même et regarder plutôt les moments où vous n’avez pas
explosé. Dans le premier cas, ce que vous pensez à moins d’importance que l’opinion
de la masse, dans le second cas par contre c’est l’inverse vu que vous êtes au
début et à la fin du processus. Non pas que vous devez dans le premier cas vous
lamenter ou ne pas voir les choses du bon angle.
D’ailleurs, pourquoi
vous lamentez-vous en cas d’échec ?