QUOIIIIIIIIIIIII???

Ecrit par SerenaBlake

Chapitre 4

Il venait de faire de moi une femme à part entière  de la pire manière qui puisse arriver à un être humain. De ma vie je n'avais jamais compris le mot haine. Dans mon esprit ça venait de s'éclaircir. Je haïssait cet homme de tout mon être. J'en tremblais même. 


-Hope Hope enttend-je crier derrière la porte. Tu es là? Je te cherche partout. Hope Hope crit encore un de mes frères orphelins. 


Je ferme mes yeux. Il est venu tard. Trop tard. Mais je me secoue de toute mes forces en assayant d'émettre un son malgré mon baillot.  Je ne veux pas que cet être abjecte reste encore sur moi une seconde de plus.


-Calme toi idiote Dit-il entre ses dents. Calme toi vite. Mais rien à faire je continu de me secouer faisant grincer le lit. Mieux il me tue une fois. Aumoins il yaura un témoin. 


-Hope Crie-t-il toujours dehors, il ya quelqu'un là dedans? J'entends quelque chose. Hopeeee


Je vois mon bourreau commencer à paniquer. En effet si Jocelyn continue de crier il va alerter l'orphelinat et les gens viendront pour savoir ce qui se passe. Ce sera fini pour lui. Forte de cette pensée je continu à faire des efforts pour grincer le lit. Le diacre semble perdu surtout quand Jocelyn commence à frapper la porte. Le connard met les mains sur la tête. Il semble perdu. Ne sachant quoi faire. Animal. En un instant  je le vois qui met vite sa culotte et va ouvrir la porte. Hein? Il est culotté massah. Il ouvre à moitié la porte.


-C'est quoi Jocelyn? Demande-t-il avec une voix qui semble ensommeillée. Tu me réveilles pourquoi?  


-Mon père?? Réplique-Jocelyn avec un brin de surprise. Vous.. vous êtes là? Je croyais que vous étiez à l'hôpital avec les soeurs. Vous faites quoi dans la chambre de la soeur?


-C'est ton problème? Tu payes le loyer ici? Tu veux quoi?


Massah le type ci me dépasse. J'oublie la surprise que son comportement a provoqué me laissant inerte. 


-Je cherchais Hope. 


-Tu cherches Hope à 3h du matin pour faire quoi avec elle? C'est comme ça que tu la cherche toutes les nuits N'est-ce pas?


Hein? Je recommence à faire grincer le lit de plus belle malgré mon corps entier qui me fait mal. 


-Non je...fait-il en s'arrêtant sans doute perturbé par les bruits que je fais. Vous n'êtes pas seul?


-Ton problème est où?  Va te coucher. 


Noooonn je bouge de plus belle, il aurait du m'assomer encore avant d'ouvrir la porte là. Mes efforts payent et je vois Jocelyn qui pousse la porte avec force malgré que le Satan là assaye de l'en empêcher  et me découvre. Il pousse un cri ettoufé et cours vers moi


-Hopeee Ça va? Mon Dieu mon père qu'est-ce que vous avez fait? Au secours cries-t-il.


Le diacre referme la porte. 


-Non non supplie-t-il. Tais toi. Ne cries pas. Je vais t'aider à sortir de l'orphelinat. Tu auras une belle vie. Ne cries pas pardon. Ne cries pas.


-Merde mon père qu'est-ce que vous dites comme ça? Vous êtes un homme un Dieu. Comment avez-vous pu? Demande Jocelyn au diacre pendant que moi je secoue ma tête. Jocelyn comprends le message et m'enleve le foulard sur la bouche. Je respire à grande saccadées la bouche ouverte, je respire de désespoir et de soulagement. Je suis fatiguée. J'ai tellement mal. A l'intérieur et à l'extérieur. Je ne sais pas pourquoi Jocelyn me cherchait. Mais il m'a trouvé et me libère de ce monstre. Je lui en serait éternellement reconnaissante.


-Je t'en supplie Jocelyn, sors moi d'ici. Je t'en prie dis-je en pleurant d'une voix très faible. Il libère mes mains attachées. Elles font tellement mal que je m'ecroule dans les bras de Jocelyn. Je sens que je vais encore une fois de plus perdre connaissance. Mais ce n'est pas grave. Cette fois je suis en sécurité. Et puis c'est le trou noir.


Quand je me réveille, je suis dans la chambre des filles de l'orphelinat. Je suis un peu perdue. Je ne comprends pas. A quel moment je suis venue me coucher? Une douleur entre mes cuisses me ramène brutalement à la réalité. Je regarde mes vêtements.  Ma robe a été remise en ordre mais je n'ai pas mes sous-vêtements. Je le sais. Je n'ai pas rêver. Ce qui s'est passé la nuit dernière est vraiment arrivée. Si j'en doutais la douleur et les marques sur mes mains sont là comme preuve.  Noooonn Mon Dieu. Pourquoi? Les Hommes qui sont à ton service sont sensées prendre soin de nous. Pourquoi as-tu permis cela? Pourquoi?  Ai-je été une si mauvaise personne dans une autre vie? Pourquoi ça m'est arrivé? Pourquoi? Je recommence à pleurer. Je bénis tout de même le Seigneur pour avoir envoyer Jocelyn. C'est un gars gentil, il avait même commencer à me draguer mais je l'ai poliment éconduit. Nous n'avons peut être pas le même sang, mais pour moi ici nous sommes tous des frères. Il doit déjà avoir tout raconter ce qui m'est arrivé aux gens. J'espère que ce satané diacre pourra payer ce qu'il m'a fait. Le système judiciaire au Cameroun est un peu défectueux mais j'ai avec moi un témoin de mon abus. Ça jouera forcément en ma faveur. Il ne va pas s'en tirer comme ça. Ce porc ne mérite pas d'entrer dans l'ordre sacrée des prêtres. Les soeurs doivent déjà être là. Il faut que je me lève et que j'aille raconter ma version des faits avant qu'on aille tous ensemble voir le curé de la paroisse et ensuite la police. Je me lève vraiment très difficilement du lit et vais prendre ma douche. J'ai l'intention d'enlever, de récurer, de polir mon corps pour enlever toute trace que ce cochon aurait pu laisser sur moi. Après avoir fini, je m'habille et je sors. J'espère vraiment que Ma'a Antho va bien. Avec tout ce qui m'est arrivé cette nuit, je n'ai plus penser à elle. Je vais commencer par demander de ses nouvelles. 


En marchant je me rend compte que les gens me regardent bizarrement. Ah oui, Jocelyn a du en parler à tout le monde. Je baisse la tête tellement j'ai honte. Ce que je ne comprends pas d'ailleurs. C'est moi la victime. Je ne suis pas supposé avoir honte.

Je vois une des soeurs et me dirige vers elle. La voir me fait monter les larmes aux yeux. Si une personne avait été là ça ne serait pas arrivé. 


-Bonjour Soeur Marguerite. Comment va Ma'a Antho? 


Elle me regarde elle aussi un genre. Je dirais même avec désapprobation. 


-La soeur Antoinette est dans un état critique. Il est même question de l'evacuer répond-elle. Si tu avais été réveillé ce matin quand nous sommes arrivées comme tout le monde tu l'aurais su.


Je fronce les sourcils. Elle devrait comprendre vu que Jocelyn a tout dit


-Ma soeur j'ai à vous parler s'il vous plaît. On peut aller dans votre bureau?


-Nous avons à te parler nous aussi la soeur Thérèse et moi. Va dans le bureau nous y attendre  dit-elle sèchement. 


Hum. Qu'est-ce qui arrive à cette femme? je veux bien reconnaître que nous n'avons jamais été très proches toutes les deux, mais au vu de ce qui m'est arrivé je pensais recevoir plus de compassion de sa part. Et non ce regard méprisant. Je baisse le regard et fais ce qu'elle me dit.


Les gens me regardent toujours d'une certaine façon. Je veux me rapprocher d'une jeune fille de mon âge  celle que je considère comme ma meilleure amie, ma soeur de coeur quand une voix me stoppe net dans mon élan. 


-J'ai dit d'aller directement dans le bureau dit-elle nous y serons dans 20 à 30 min. Attends nous là-bas dit la soeur Marguerite derrière moi. 


Je jette un oeil à mon amie Gwen. Elle me regarde d'un air désolé. Je comprends. Elle compatis pour moi. Je lui dirai tout plus tard. Je continue vers le bureau en me demandant quel épisode j'ai manqué. Soeur Marguerite est bizarre. Je n'ai pas vu Jocelyn. Il est où? J'aurai tant aimé le remercier de m'avoir sauvée hier. Et aussi j'aimerais savoir ce qui s'est passé quand je me suis évanoui. Bref, je saurais tout bientôt. Je m'inquiète pour Ma'a Antho, on va l'evacuer. Certainement ils vont l'envoyer en France, pour la soigner. Mon coeur se serre légèrement à cette pensée mais c'est une bonne chose pour elle. Elle sera mieux traitée là-bas j'en suis sûre. Je suis placé devant la fenêtre du bureau toute à mes pensées quand j'entends des voix. Instinctivement je me cache derrière une armoire. Qu'est-ce qui me prend?


Ils parlent en faisant des gémissements, je me redresse un peu pour guetter de qui il s'agit. 


-Non non c'est le bureau des soeurs on ne peut pas ici Dit une voix de femme 


-Oui, mais elles sont sorties. J'ai vu la soeur Marguerite à la porte quand j'entrais. Elle a dit qu'elle sera là dans 30 min je ne sais même pas où elle est allé. 30 min ça nous laisse le temps bébé réplique l'homme. 


Donc les deux professeurs ci jouent au papa et à la maman hein. Je pensais Monsieur Ernestin marié. Je veux signalé ma présence quand je le vois qui presse ses seins et se colle à elle. Euille.


-J'ai trop envie de toi amour,  ça fait même déjà mal. On ne va pas durer Dit-il 


-Hmmmmmm moi aussi j'ai envie, tu vas quitter ta femme quand alors? Demande-t-elle en soulevant un pied qu'elle pose sur la fesse de Mr Ernestin 


-Bébé on va parler de ça après, tu sais qu'elle vient d'accoucher c'est difficile.  il prend à présent ses fesses de ses deux mains qu'il presse contre lui. Arghhhhhhhh tu es bien chaude comme j'aime. 


-Hmmmmm Fais alors vite bébé, elle soulève sa robe libérant ses fesses vêtu d'un petit string.


Je les regarde pétrifiée. Sans être capable de bouger. Je les fixe, je suis malgré moi témoin de leur chose. J'ai envie de bouger. De baisser ma tête et leur laisser un moment d'intimité. Mais je n'y arrive pas. Ce qui m'est arrivé hier me revient en tête avec une clarté déconcertante et me frappe de plein fouet. Je revois le diacre qui abuse de moi. Qui tiens mes pieds en l'air, me lèche, me suce, je revois ce sale porc qui prend possession de ma féminité sans mon consentement. Mon visage est une fois de plus inondée de larmes. Je veux crier de rage, je veux sortir de ma cachette et aller crier à monsieur Ernestin de la lâcher. D'arrêter de lui faire mal. Mais je vois bien que elle, elle n'a pas mal. Pourquoi elle ne souffre pas? Au contraire elle semble heureuse, on dirait qu'elle désire ce qu'il lui fait. Comment? 


Le pantalon et le boxer de Monsieur Ernestin est à ses genoux, Madame Stéphanie a prit appui de ses deux mains sur la table derrière elle. Il dirige Ses fesses qu'il continue de presser et la dirige vers sa bite et elle semble accompagner son mouvement avec envie. Ecartant plus ses jambes. On dirait qu'elle meurt d'envie de l'avoir en elle vu son sourire satisfait. Il commence à la pénétré et elle envoie la tête en arrière. 


-C'est bonnnnnnn, va plus loin amour, ta bite peut me tuer, c'est tellement sucré gemit-elle. il se penche et l'embrasse. 


-Chuuuuttt ne parle pas fort Dit-il en allant et venant en elle. Il agrippe plus fort et la porte. Elle passe ses mains sur son cou et se dirige assez difficilement sur le mur sur lequel il la plaque. 


-Surveille la porte de tes yeux, je vais bien te baiser maintenant, t'es fesses m'ont trop manquer. Il envoi sa tête dans son cou et entreprend de la baiser comme il dit avec des grognements repetititifs. Ils continuent tous les deux à faire leurs sales choses là pendant que je m'assieds sur le sol faisant en bruit qui ne les fait même pas paniquer tellement ils sont concentrés à coulisser l'un dans l'autre. Je suis sonnée. Après quelques claquements de fesses, j'entends des cris étouffés qui me fais savoir qu'ils ont fini parce-que je les enttend se rhabiller avec des gestes frénétiques. 


-Tu dois déjà me légaliser Ernestin, j'en ai marre. Tu cherches toujours à me piner dans les endroits bizarres. Je ne suis pas une pute dit madame Stéphanie. 


-On en reparlera Steph. Sortons vite d'ici déjà on peut nous trouver ici. Et les cours de vacances ne vont pas se donner tout seul réplique-t-il


-Ah bon? Je t'ai déjà donné ce que tu voulais siffle-t-elle avec les larmes dans la voix


-Arrêtes Steph. Je t'ai dit qu'on en parlera une autre fois. C'est pas l'endroit. 


Bruits de pas et porte qui s'ouvre, il est parti. J'entends madame Stéphanie se moucher et sortir elle aussi à son tour. Seigneur, que m'arrive-t-il depuis hier? Je me lève et va me poser de nouveau face à la fenêtre. Quelques instants plutard la porte s'ouvre de nouveau avec cette fois les deux soeurs, Jocelyn et....et le diacre.


Le voir me rempli d'une haine sans bornes. Je me dirige vers lui avec l'intention évident de le frapper. Jocelyn me stoppe au passage.


-Lâche moi Jocelyn. Que fait-il là?  Pourquoi est-il là demandai-je en criant et me tournant vers le soeurs en pleurant. Je veux pas le voir. Je le hais


-Calme toi Hope dit Jocelyn. Il semble gêner mais je ne m'en formalise pas, déchaînée comme je suis à la vue du diacre. 


-Ça suffit Hope dit soeur Marguerite. On sait parfaitement ce qui s'est passé. Jocelyn nous a raconté. 


-Dans ce cas que fait ce monstre ici? Il devrait être en prison dis-je plein de haine en regardant le diacre. 


-De quoi parles-tu ma fille?  réplique le diacre. J'ai été obligé de dénoncer ton comportement aux soeurs. Je l'ai fait pour votre bien. Ne te mets pas dans cette état. 


Je le regarde les yeux grand ouverts. Satan. De quoi parle-t-il? Il est fou?


-Quoi?? Donc vous m'avez....


-Hope j'ai tout dit aux soeurs. Dit Jocelyn. Je leur ai avouer ce qui s'est passer entre nous hier quand elles sont allées à l'hôpital veiller sur la soeur Antoinette. 


QUOIIIIIIIIIIIII???? Je me tourne vers lui abasourdie mes yeux ronds comme les pièces de Monnaie. Mon Dieu non. Dites moi que ce n'est pas ce à quoi je pense. Jocelyn n'a pas fait ça.

Plaisirs Villes.