Sandra ESSOUMOU
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 07 : Sandra ESSOUMOU
***Daphnée***
J’étais dans les rayons de jus de fruits très concentrée à charger mon panier d’ailleurs quand j’entendis
« Daphnée »
Cette voix je la reconnaitrai parmi mille, je me retourne avec toute la curiosité qui m’habitait et….
« Curtis »
J’ai ressenti une décharge dans tout mon être.
Lui : (s’avançant) : Daphnée
Moi : Curtis
Lui : Waouh, Ça va ?
Moi : euh … je ; je me porte bien oui et toi ?
Lui (me faisant la bise) : je me porte bien également, tu n’as pas perdu d’un poids tu es toute belle
Moi (sourire) : merci
Lui (me fixant): toujours avec ce jolie sourire
Moi (anxieuse) : c’était un plaisir de t’avoir revu, je dois y aller là
Lui : d’accord ma toute belle.
Il m’a tendue la main que j’ai saisit rapidement en la détachant aussi vite que j’ai pû. Je me suis retournée et j’ai filé entre les rayons prendre ce que je voulais. A la caisse, c’était toute une queue et moi qui évitais de le croiser à nouveau. J’ai sursauté en l’entendant parler derrière moi.
Lui : Tu as l’air troublée
Moi (me retournant) : non, je suis un peu pressée (portant un regard à mon poigné)
Lui : je vois, laisses moi faire.
Il a quitté le rang et s'est dirigé vers la caissière lui chuchoté je ne sais quoi et m’a ensuite fait signe de venir. Toute hésitante je me suis avancée et la dame s’est occupée de moi. Curtis a voulu payer mes frais mais je me suis opposée j’ai été plus rapide que lui en tendant mes billets à la caissière. Il ne fallait pas voir les yeux de ses femmes qui étaient dans les rangs avant moi, elles se sont mise à chuchotées et à me regarder de travers, en même temps j’ai compris hein j’aurais faire pareille à leur place. J’ai remercié la caissière et Curtis ensuite j’ai appelé un « Bénin taxi » depuis l’intérieure et je suis sortie à pas pressé mais comme une fusée, il s’est retrouvé derrière moi une fois encore.
Lui : Tu es véhiculé ?
Moi : euh non je vais prendre un taxi
Lui : laisses moi te déposer alors
Moi : Non, ne te gène pas
Lui : j’insiste Daph
Moi (d’un ton sec) : non n’insistes pas
Le taxi s’est garé juste à temps. [Merci Seigneur] je me suis engouffrée dedans sans demandé mon reste puis la voiture a démarrée.
[PING SMS]
Inconnu : c’était un plaisir de t’avoir revue. Encore heureux de constater que tu es toujours aussi ravissante. A nos revoir. Curtis
J’ai supprimé le message et rangé mon téléphone dans le sac.
***Sandra***
Il faut commencer par les présentations d’abord ou bien ? Voilà je m’appelle Sandra, SANDRA ESSOUMOU, je viens d’une famille pauvre, ma mère est une femme très humble qui n’est pas du tout compliquée et mon père quand à lui est un homme brave qui travaille d’arrache pied pour subvenir aux besoins de sa famille bon selon ses dires hein. Avant moi il y’a deux enfants, Catherine l’ainée et Cécile elles sont mariées et on des enfants, chacun dans son foyer. Après moi il y’a Jean, Solange et Richard le benjamin ils continuent toujours leurs études et sont dans des écoles publique, je vous épargne leur niveau d’étude. Vous comprenez donc que nous sommes aux nombres de 06 dont 4 filles et 2 garçons ou bien ? Bon je ne suis pas douée pour les mathématiques hein. Je suis le troisième enfant de mes parents, je suis d’ailleurs celle qui leur a crée le plus de problème selon maman [rire].
Je suis née dans ce même quartier que Daphnée et j’ai deux ans de plus qu’elle. Toute suite, j’ai compris que cette pauvreté allait peser sur moi, pourtant ma famille ne prend pas cela comme un problème, au contraire elle s’y plait dedans. Mais moi NON. Quand je voyais Daphnée sortir de cette grande maison, avec toutes ses jolies robes qu’elle portait et ces belles chaussures, j’en voulais à mes parents de ne m’avoir pas donné une vie comme la sienne. J’ai essayé plusieurs fois de me faire amie avec elle mais j’ai eu comme impression qu’elle me bloquait. Alors un jour j’avais décidé coûte que coûte d’aller dans la même école qu’elle, j’avais fait la misère à mes parents, pleuré comme pas possible hein, et c’est ainsi qu’à la rentrée qui a suivit, mon père m’a inscrite dans cette école que je voulais tant [sourire]. J’avoue que la scolarité lui a coûté la peau des fesses ah. Et comme par chance j’étais dans la même classe que demoiselle ALAMBI. Alors j’ai mit toutes les chances de mon coté pour me faire amie avec elle, j’avoue que ce n’était pas facile. Daph est l’enfant chérie de ses parents, ça saute aux yeux qu’elle ne manque de rien, en plus d’être très belle. La première fois que j’avais mit pied dans son salon Hééééééé, je suis restée bouche bée comme ça, je n’ai pas le 3 /4 de ce que j’ai vu là chez moi. Oh ces gens ci sont plein aux as. Elle était la plus aimée, la plus choyée par les professeurs pff la plus intelligente même car elle était toujours major de notre promotion. Je m’efforçais tant bien que mal à donné le meilleur de moi-même c’est ainsi que j’ai emboité ses pas en me donnant à fond aux études parce que je voulais qu’on parle aussi de moi comme fille brillante et surtout qu’on me regarde aussi quand je passe. Mais apparemment Dieu n’a pas voulu parce que quand Daph était première, j’étais dixième. J’ai commencé par cultiver un sentiment de jalousie au fond de moi, je l’enviais énormément. Nous avons fait chemin jusqu'à l’obtention de notre Baccalauréat, elle a poursuivit ses études universitaire et moi j’ai arrêté. J’apprends maintenant qu’elle s’est trouvé un bel homme et vit dans un bel appartement. Elle est restée toujours égale à elle-même.
Pamela (depuis le salon) : Sandra dépêche toi nous risquons de ne pas être prêtes avant l’heure
Moi : un instant j’arrive
Pam : pourtant c’est ce que tu disais il y’a plus de dix minutes
Je suis revenue au quartier prendre le reste de mes affaires, et voilà je trouve que du désordre, mes frères on foutu le bordel dans la chambre. Nous vivons dans une maison contenant un salon et deux chambres (une pour les parents et une pour nous les enfants) la douche et la cuisine sont dehors enfin, bref. Il n'y a même pas la lumière, voilà que j’ai allumé la torche de mon portable pour voir clair.
Moi : (sortant avec un sac) : ça y est on y va
Elle m’a lancé un de ses regards bizarres avant de se lever. Pamela est une fille comme moi que j’ai rencontré un soir dans une boite de nuit et on est devenue amie, comme elle m’a raconté qu’elle avait aussi marre de vivre dans la cour commune chez ses parents, je lui ai proposé qu’on loue une chambre ensemble et elle n’a pas refusé, ceci nous arrange, on se partage pour payer le loyer, les factures d’électricité et d’eau. Ce soir nous avons été invités à une fête par des amis que je me suis faite. Les JCBR (Jeunes Cadres Beaux Riches) et je compte m’amuser à fond. Je me suis jurée avoir une vie meilleure c’est pour cela je me fais toujours amis avec les gens de haut classe, femme comme homme. J'ai quitté le quartier à cause de mon ambition pour l’argent. Oui! Je suis trop ambitieuse et quand on veut quelque chose, on fait tout pour l’obtenir. Donc quand il faut y allé, il faut y allé J’AURAI CE QUE JE VEUX parole de Sandra ESSOUMOU. Lisez bien hein. En attendant j’irais m’apprêter pour la fête c’est là-bas je vais dénicher le gros lot.
***Daphnée***
[Deux mois plus tard]
J’entre en catastrophe dans mon bureau. Aldrich s’est tapé les embouteillages jusqu’ici on ne s'était pas vite réveillé n’ont plus, heureusement je ne suis pas en retard et le directeur n’est même pas encore là. J’ai prit place derrière mon bureau et j’ai commencé aussitôt par travailler car j’ai des documents en instances. Oui vous avez raté des choses attendez que je vous raconte. Aldr m’a pistonné effectivement et j’ai été embauché dans l’une des entreprises de ses partenaires. Après avoir passé des tests sur tests ils m’ont finalement accepté ce n’était pas la joie ohlala et j’ai suivie une formation sur une durée de deux semaines. J’ai commencé le travail proprement dit il y’a un mois. C’est une grande entreprise qui est en charge de la communication interne et externe qui vise à fédérer le personnel aux objectifs d’entreprise. Je suis au service des ressources humaines qui est au deuxième. Je me suis même faire des amies. Nous avons une réunion à 10 h avec dans le directeur générale. Entre temps je n’ai pas eu une discussion fixe avec maman comme ça par manque de temps mais je l’appelle de temps en temps elle est très contente d’apprendre que je travail déjà.
[Toc toc toc]
Moi (levant les yeux) : OUI
Cindy (ouvrant la porte) : bonjour ma belle, je peux,
Moi : mais bien sûr entre
Cindy (passant part la porte): comment tu vas ?
Moi : très bien et toi ?
Cindy : ça va à part Orlando qui m’énerve depuis ce matin
Moi (rire) : il a fait quoi le type ?
Cindy : Je te raconterai après. Je suis venue te chercher pour la réunion tu es prête ?
Moi (me levant) : oui on y va
J’ai prit les documents et nous sommes sorties de la salle. Cindy est la fille avec laquelle je cause le plus ici, elle était là avant mon arrivé. A première vue elle m’a fait bonne impression je l’ai toute suite aimée, elle est simple, joviale et surtout de bonne compagnie. Nous sommes entrées dans la salle de conférence il y’avait déjà presque tout le monde. Quelques minutes plus tard le Dg fit son entrée et la réunion débuta.
[…]
La réunion a prit fin aux environs de 13h l’heure exact de la pause et Quentin un collègue avec qui on s’entend très bien, nous a invité a mangé dans un restaurant qui se trouve juste à coté de l’entreprise. Quentin est dans le même département que moi. Et avec lui dans les parages, il faut toujours s’attendre à des blagues pas possibles. La chose c’est Cindy qui tantôt riait tantôt bloquait sa mine, je ne la sens pas du tout. Après la pause, chacun s’est dirigé dans son bureau et le travail a commencé jusqu'au soir. Aldrich est passé me prendre à ma sortie et nous sommes rentrés.
***Cindy***
Je suis gonflée comme un pain mouillé à fixé mon mari. Orlando me met hors de moi. Hier il a passé toute la soirée dans en boite de nuit, il n’est rentré qu’à 4h du matin il était ivre mort. Je sais aussi qu’il voit une autre femme. Je l'ai remarqué depuis quelques temps. Ce qui m’énerve encore plus c’est qu’il ne voit pas que ce sont s’est amis qui l’entraine. Il ne sait pas qu’il est marié et qu’il à des responsabilités à prendre. A peine 7mois qu’on s’est marié après 06 ans d’amitié simple et 10ans de relation. Oui cette histoire dure depuis les bancs si je peux le dire ainsi, on habitait dans le même quartier et on fréquentait le même lycée. Nous étions meilleurs amis, et au fur et à mesure qu’on prenait de l’âge, une complicité s’était installée entre nous. Au lycée, les sentiments n’était plus les mêmes, je ne le voyais plus comme un ami mais comme un homme, je ne savais pas que c’était réciproque aussi de son coté puis, un bel après midi en rentrant des cours, il m’a conduite à la place publique, il m’a fait sa déclaration, yeux dans yeux, mains dans mains. Nous avons commencés notre idylle. Petit à petit, des attouchements, des câlins, des bisous entraient dans la partie jusqu'à ce qu’il ne prenne ma virginité, on avait tout deux 17ans à l’époque. Dès l’instant, j’ai juré qu’il serait le seule homme dans ma vie. Notre relation n’a pas empiéter sur nos études au contraire, on se soutenait. Le point négatif était toutes ces filles qui couraient après mon homme au lycée. Vous devez l’imaginez il est beau à craquer. Et comme Cindy ne partage pas, c’est qu’elle ne partage pas. Je veillais toujours à cela [rire]. A la fin des études, nous avons galérer, quand on dit galère au bénin, c’est galère avec le grand G vous comprenez ce que je veux dire. Ce n’était pas facile, tous deux sans emplois humm je vous laisse imaginer. On ne comptait sur l’aide de personne, aucun parent, d'ailleurs qui tu vas trouver ? LOLeuh. Mais Dieu n’oublies jamais ces enfants, il a entendu les prières, Orlando a sauté sur la première opportunité qui lui était tombée dessus. Un poste qui n’était même pas de son domaine, il a vite fait d’accepter cette place. J’ai continué aussi dans mes demandes et toujours par la force de Dieu, j’ai trouvé aussi un poste, après un 1ans de chômage bien compté.
Orlando dit ne plus attendre trop longtemps, en moins de deux ans je me suis mariée à la coutume, à la mairie et à l’église. La famille des deux cotés n’avait trouvé aucun inconvénient, ce qui nous a plus facilité la tâche. Nous avons déménagés pour notre propre chez nous, c’est Orlando qui l’a construite. Il n’était pas question que je vive en location ou encore dans son ancien appartement de célibataire. Ah non merci. Avant le mariage, quand venais chez lui, des fois, je voyais le salon dans un désordre qui n’en disait pas son nom. Ses amis assis dans le canapé, la télé allumée, les pieds sur la table, des bouteilles de bière vide, par ci et par là, chaussures à gauche et à droite, je rentrais dans une colère rouge. Un jour, j’ai prit les choses en mains, je leur ai fixé mes règles qu’ils comprennent déjà que leur pote n’est pas seul, j’étais là bien avant eux. J’ai pété un câble en ramassant tout leurs effets que j’ai jetés dehors un à un. Avec moi ça ne joue pas, quand je remarque de mauvaises fréquentations, je m’assure de les bannir. Il ont été jusqu'à me surnommer la « GUERRIERE » derrière mon dos bien sûr [haussant les épaules] je m’en fous. Je les respecte beaucoup mais les mauvais comportements non je n’en veux pas. Après le mariage, il y a eu une grande distance entre eux, bon c’est ce que je croyais comme on a déménagé et je ne les vois plus dans mon périmètre mais apparemment ce n’etait pas le cas puisque maintenant ils entrainent mon mari dans les boites de nuit. Pour le moment je m’occuperai d’Orlando avant de mettre les point sur les I à ses soit disant potes
Orlando : Chérie arrêtes s'il te plait
Moi : je ne veux plus voir un seul pied de tes hypocrites d’amis ici
Orlando (se levant) : depuis quand tu les as vu chez nous ?
Moi : je ne sais pas mais je ne veux plus entendre parler d’eux, tu crois que tu es toujours à l’étape du célibat ? Continues comme ça j’attends juste le bon moment pour agir
Orlando : chérie je suis désolé, ils m’ont juste invité à prendre un verre, je n’ai pas vu l’heure passé
Moi : un verre et tu étais dans cet état, en plus ce n’est pas la première fois
Orlando (m’enlaçant) : je suis désolé bébé
Moi (me dégageant) : ne me bébé pas
J’ai prit un oreiller et je suis enfermer dans la deuxième chambre en claquant la porte.
[BAM]
A suivre….
CLIQUE J'AIME ET COMMENTE